Playlist (117)

plenum a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Les fausses bonnes idées du soir…


¶ Villa-Lobos – Chôros n°6 – Philharmonique de Gran Canaria, Leaper
Je ne parviens toujours pas à m'enthousiasmer pour ça : certes, l'orchestration est intéressante, mais les jolies mélodies rhapsodiques qui se succèdent ne sont pas très passionnantes. Dommage d'y consacrer 25 minutes dans un concert au lieu de jouer ses grandes œuvres.

¶ Bach – Concerto pour clavecin BWV 1055 – Concerto Copenhagen, Mortensen
¶ Bach – Concerto pour clavecin BWV 1056 – Concerto Copenhagen, Mortensen
¶ Bach – Concerto pour clavecin BWV 1057 – Concerto Copenhagen, Mortensen
¶ Bach – Concerto pour clavecin BWV 1058 – Concerto Copenhagen, Mortensen
Ça tricote, c'est morne, ça se divise à l'infini sans jamais rien raconter, c'est Bach. La punition.

(Si la musique se réduisait à Bach, il n'est guère douteux que je ferais de la poterie.)  

Si la musique se réduisait à Lully, nul doute que je ferais de la poterie.

Bach est universel, excepté pour les chauvins romantiques.

Ce n'est pas le vrai antagonisme. Pour rester poli, disons que si la musique (ou la culture) se réduisait à Wagner, je ne m'appellerais pas David.

Érik Satie
* Piano Works Vol.1
Klára Koermendi (1992)



Surtout pour les Sonneries de la rose + croix et les Ogives.

Jof a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

(hormis les Goldberg dans la vivifiante version de Gould)

C'est marrant, j'adore Bach mais je suis incapable de m'enfiler les Goldberg sous peine de m'ennuyer assez vite.

Cette œuvre me passionne sans doute parce que j'ai une dilection pour les variations (Diabelli, variations sur un thème de Handel, final de la 4ème de Brahms, variations pour orchestre de Schoenberg...)

Pipus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Mélomaniac a écrit:

5) Franz Liszt (1811-1886) :

Bénédiction de Dieu dans la solitude

= Claudio Arrau, piano

(Philips, mars 1970)

Tant qu'à écouter un peu de Liszt, autant aller à l'essentiel pour l'oeuvre et l'interprétation  

Un grand moment de recueillement mystique.

Ah, mais c'est très beau ! Je ne connais que très peu l'oeuvre de Liszt (preuve en est que j'hésite dans l'ordre des lettres qui forment son nom tout autant que dans la prononciation de ce dernier), c'est une entrée en matière qui donne envie

Attention, il a beaucoup composé: des choses renversantes (Sonate, Dante Symphonie, de larges portions des Années de pèlerinage) , d'autres très moyennes (les 2 concertos pour piano) et un nombre non négligeable d'œuvres sans grand intérêt (Grand galop chromatique).
N'hésites pas à demander.


-------------

Respighi:Sinfonia Drammatica (Downes)

Voilà une œuvre bien intéressante dans la lignée des grands poèmes symphoniques de Strauss.
Il y a certes quelques longueurs mais c'est à connaitre si on est fan d'épanchements postromantiques.

Rav-phaël a écrit:

Ah ! Alors, tu as écouté le Trittico Botticelliano ? Une bien belle poésie dans cette oeuvre    !

Très très belle version, ici ; savoureuse et tout en jeu de timbres, de miroitements sonores sur une palette dynamique très finement gérée :



J'ajoute, plus que les Vetrate (un peu pompiers/faciles parfois, par excès de bigarrure surtout), les Impressioni brasiliane ; un authentique moment de magie, de suspension symphonique pour moi (un orchestre qui est à la fois strates et couleurs fondues dans la masse, justement suivant l'art des maîtres verriers) :

Une sacrée belle oeuvre aussi, en effet !  



Igor Stravinsky
Requiem Canticles
—
Philippe Herreweghe :
Royal Flemish Philharmonic
Collegium Vocale Gent

Rav-phaël a écrit:

Ah ! Alors, tu as écouté le Trittico Botticelliano ? Une bien belle poésie dans cette oeuvre    !

Il était dans ton BT il me semble, non ?

J'avais adoré.


@Balexb:merci pour les recommandations.

Mais c'est prévu.

Emeryck a écrit:

Xavier a écrit:

Emeryck a écrit:

Alexandre Scriabine : Le poème de l'extase pour orchestre        1905-08 / Petrenko

Alors, c'est une belle version?

Ca peut s'écouter en ligne? (je n'ai pas trouvé, à part de courts extraits... à moins que tu parles de la vidéo de Kirill Petrenko?)

Oui, ce n'est pas trop mal ; je ne connais pas d'autres versions à part celle-ci et Muti, tu aurais quelques version à me conseiller ? 
J'ai trouvé ça sur deezer : http://www.deezer.com/album/13965474

Ne pas oublier la très très belle version -à mon goût de Salonen, dispo sur YT.

Xavier a écrit:

Scriabine: Romance pour cor et piano/Watkins, Lisitsa

Tiens, jamais entendu parler ...

arnaud bellemontagne a écrit:

anaëlle a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

anaëlle a écrit:

Mahler : Symphonie No.9.  Royal Concertgebouw Orchestra, dir. Bernstein
   tout en haut de mon top mahler

Ca y est t'as écouté les 9?

T'es drôlement rapide dis donc!

C'est de l'ironie ?
J'ai commencé mon Mahler-Journey au mois de mai, et il me reste encore la Huitième à écouter ...

J'avais pas tilté.
T'as un petit classement ? (à part la 8 )

Mes préférées, dans l'ordre décroissant : 9, 2, 5, 6
J'ai pas un souvenir très clair du reste.

Ok

--------------

Haydn: Quatuor n°6 de l'op.76 (Kodaly)
Haydn:Symphonie n°104 "Londres" (Jochum)

Haydn c'est le roi soleil.  

Rossini : Semiramide (Mark Edler, 2016 : Albina Shagimuratova, Daniela Barcellona, Mirco Palazzi, Barry Banks, Gianluca Buratto, Susana Gaspar, David Butt Philip, James Platt)

Une très belle version après cette première écoute. Reste un Banks bien chevrotant quand même... mais trio de tête impressionnant et Buratto en Oroe est grandiose aussi!
Quelques petites retouches à faire... mais le top serait quand même qu'ils enregistrent avec Camarena en Idreno!!

anaëlle a écrit:

Xavier a écrit:

Scriabine: Romance pour cor et piano/Watkins, Lisitsa

Tiens, jamais entendu parler ...

Ca se trouve dans l'intégrale Decca, qui est pas mal faite.

Jacques Lenot : Quatuor à cordes n°6        2008-09 / Quatuor Tana
 +
Costin Miereanu : Voyage d'hiver II pour orchestre        1985 / Prin

Costin Miereanu : Miroirs célestes pour orchestre         1983 / Prin

Costin Miereanu : Rosenzeit pour orchestre        1982 / Pennetier
 +

Alfred Schnittke (1934-1998)
Tribute to Alfred Schnittke

Vladimir Spivakov, violon / direction
Moscow virtuosi
Alexander Ghindin*, piano

Sonate pour Violine et orchestre de Kammer  
Suite im Old Stil
Five Fragments zu Bildern de Jérôme Bosch
Concerto pour piano* und Streicher

Alifie a écrit:

www.deezer.com/album/154048

Et qu'en as-tu retiré ?

J'ai écouté ce disque il y a un mois. On dirait un gigantesque balancier cosmique qui fait ding dong pendant une heure. Il faudrait que je réécoute... les pistes d'écoute seront les bienvenues !

Mélomaniac a écrit:

Image du film Louisiana Story (1948)


8 ) Virgil Thomson (1896-1989) :

Louisiana Story -Suite

Pastoral - Chorale - Passacaglia & Fugue

= Siegfried Landau, Orchestre symphonique de Westphalie

(Vox, 1973)

Musique très poétique qui nous promène dans les bayous de Louisiane (le début est à pleurer), tirée de l'émouvant film de Robert Flaherty.

Je connais ce film depuis mes jeunes années de collège. J'ai adoré. Mon meilleur ami a développé une aversion pour ce qu'il voit comme une immense publicité pour l'industrie pétrolière. Le film a été commandé à Flaherty par la Standard Oil.

Il faudrait que je le revoie pour faire la part des choses (j'ai adoré tous les films de Flaherty, je ne vois pas pourquoi celui-ci serait soudain devenu foncièrement mauvais).

La musique de Virgil Thomson est effectivement très belle (j'ai le disque Hyperion).

Mélomaniac a écrit:

2) Aaron Copland (1900-1990) :

Billy the Kid, -ballet intégral

= Leonard Slatkin, Orchestre symphonique de Saint-Louis

(Emi, octobre 1985)

À plusieurs égards ce disque modeste (à ma connaissance EMI ne l'a pas été réédité) est exemplaire. Voici les deux ballets en version intégrale, dans une conception pleine de vie et de goût, des exécutions superbes et une prise de son de grande qualité. Copland, comme Bartok et Stravinsky, a donné le meilleur de lui-même et de son immense métier dans ces commandes.

Scriabine: Opus 71 à 74/Crossley

Première version Ansermet-OSR de Pelléas et Mélisande



Avec Mollet, Danco, Rehfuss. Une version sensiblement différente de la seconde (Spoorenberg, Maurane, London).

plenum a écrit:

Bach est universel, excepté pour les chauvins romantiques.

Tu veux dire que ceux qui n'aiment pas Bach sont tous fans de Gounod ? À mon avis, ça résiste mal à la vérification expérimentale.

Mélomaniac a écrit:

3) Robert Schumann (1810-1856) :

Papillons, Op. 2

= Ingrid Haebler, piano

(Philips, août 1959)

Le style traduit la même innocence, la même fraicheur que le visage.

Il y a donc des gens qui aiment Haebler… je suis resté durablement meurtri par l'écoute de son intégrale Mozart (deux nuances, mezzo-piano et mezzo-forte, et pas une seule expression). Jusqu'ici, j'avais l'impression que plus personne n'écoutait ça. Mais Mélo vint.

Jof a écrit:

Mais quelle idée de s'infliger cette musique de cour chichiteuse et décorative ? Tu t'auto-flagelles en t'enfilant 4 concertos d'affilée et tu oses mettre ton mécontentement sur le dos de Bach, cet honnête homme qui, comme tout le monde, avait besoin de manger ?

Ouais, c'est vraiment ça, pilote automatique, mais c'est même pas joli comme n'importe quel petit-maître, il ne peut pas s'empêcher de faire complexe, sinueux, trop-plein, tourmenté et laid.
Un, ça va, mais après, ça devient vraiment punitif. Pourtant, j'avais l'impression de devenir plus tolérant à Bach au cours des années (je me suis mis à aimer les Passions, j'écoute même son orgue quelquefois…).

Cololi a écrit:

Au moins le le Gielen-Rickenbacher est intouchable  (les autres sûrement aussi ... mais pas cherchais)

Non, honnêtement, n'importe quel disque symphonique Schreker (il y en a chez Chandos qui se trouvent toujours, même si ce ne sont pas les meilleurs) avec le Prélude développé des Gezeichneten et / ou la Symphonie de chambre… Eötvös est assez récent, il est formidable et doit aussi se trouver.

C'est seulement Conlon qui tire cette musique vers un postromantisme assez conventionnel (enfin, qui tirait, parce que son intégrale californienne des Gezeichneten est très valable).

arnaud bellemontagne a écrit:

Beethoven:Quatuor n°7 (Berg)

Quelle maitrise et quelle inspiration!
Un des plus merveilleux quatuors de Beethoven AMHA.  

Le suivant est encore plus fort (peut-être le plus intense de tout le corpus, mais ça peut se discuter bien sûr, surtout avec les 13 et 14…).

Cololi a écrit:

Non les derniers, je trouve ça quand même hallucinant, je rends les armes.

Snob jusqu'au bout. Les Razoumovski sont sensiblement aussi audacieux que les derniers, en fait. Moins épurés, mais ça décoiffe sévère tout de même.

¶ Beethoven, Symphonies 1 (Norrington-Stuttgart, Dausgaard-Chambre de Suède), 7 (Huggett), 8 (Goodman), 9 (Goodman)

¶ Henry Fourès – Célébration de la caresse pour tambourin polytimbral
¶ Henry Fourès – Célébration de l'oiseau pour chanteuse traditionnelle

¶ Mozart, Concertos 6 (superbe !), 8, 9, 19. Jandó avec le Concentus Hungaricus (la seule intégrale valable, en fait). Je suis de plus en plus un inconditionnel de Jandó, tout le temps, partout : Bach, Mozart, Schubert, Brahms, peu importe.

¶ Ibert, Escales, Montréal, Dutoit

¶ Chostakovitch, Concerto pour piano (et trompette) n°1, Previn, NYP, Bernstein
¶ Chostakovitch, Concerto pour piano n°2, Bernstein, NYP, Bernstein
Très décoratif tout ça…

¶ Mahler, Symphonie n°8, Frankfurt RSO (chœurs de la Radio Lettonne, EuropaChor Akademie), P. Järvi

¶ D'Albert, Ouverture Esther, Moscou SO, Yablonsky
¶ D'Albert, Concerto pour piano n°1, Banowetz, Moscou SO, Yablonsky
¶ D'Albert, Concerto pour piano n°2, Banowetz, Moscou SO, Yablonsky

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Non les derniers, je trouve ça quand même hallucinant, je rends les armes.

Snob jusqu'au bout. Les Razoumovski sont sensiblement aussi audacieux que les derniers, en fait. Moins épurés, mais ça décoiffe sévère tout de même.  

Un magnifique exemple de relecture en fonction de sa propre grille de lecture

Wagner, Götterdämmerung, Prologue et Acte I, Boulez / Chéreau

Il me restait ce volet à voir. Je n'avais d'ailleurs pas écrit dans le topic consacré à ce Ring ce que j'avais pensé de Siegfried.
Jones
Chéreau

Je regarderai les deux actes suivants très certainement d'ici la fin de la semaine.

Boulez : Une page d’éphéméride (2005).  Nagano
Boulez : Incises (1994).  Ducros
Boulez : Incises (1998).  Boffard
Boulez : Incises (2001).  Vassilakis

je trouve qu’il y a des choses inutiles dans la version finale d’Incises.

Gustav Mahler (1860-1911) :

Symphonie n°5, en ut dièse mineur

= James Levine, Orchestre de Philadelphie

(RCA, 1977)

Déroutante étude de la plasticité du matériau orchestral, soumis à des contorsions grassement huilées (le premier mouvement, d'une mobilité qui l'émancipe des approches trop rigides qu'on entend habituellement), et déployée dans une virtuosité sidérante (le Finale !)
Quel orchestre ! Mais ce luxe ostentatoire, ces moyens qui semblent illimités répondent-ils toujours à l'image qu'on se fait de cette symphonie ?

Les possédant en vinyle, les voici en réédition:

Scriabin
Les Mazurkas
Samuel Feinberg, piano

Mélodyia (Réédition 2014) 1952


C'est ma version préférée avec celle de Cyprien Katsaris.

Merveilleux bijoux ces mazurkas!
D'ailleur voici la notification de Qobuz qui explique très bien:

Quand on dit mazurka, on ne pense pas forcément à Scriabine ; et quand on dit Scriabine, ce ne sont pas ses Mazurkas qui viennent à l’esprit en premier. Dommage… car l’illuminé compositeur a porté l’art de la mazurka à d’autres sommets encore, qui ne portent en rien de l’ombre sur l’impérissable monument chopinien, mais qui ouvrent des perspectives auxquelles le malheureux Polonais mort en 1849 ne pouvait pas encore avoir accès lorsque Scriabine composa les siennes, en 1890 pour l’Op. 3 et 1899 pour l’Op. 25. Découvrez cette poignée de diamants sous les doigts de Samuil Feinberg, enregistrés en 1952. Feinberg, né la même année que celle durant laquelle Scriabine écrivait ses premières mazurkas, fut disciple d’Alexandre Goldenweiser qui vécut lui-même dans l’intimité du compositeur, et notre pianiste fréquenta souvent Scriabine au Conservatoire de Moscou : un enregistrement idéal, vraiment idéal, quasiment la parole du maître en personne. © SM/Qobuz

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Henry Fourès – caresse pour tambourin polytimbral

David écoute des trucs de Lucien sans en dire du mal ni ironiser.
Mais vient dénigrer mes pianistes schumaniennes (qu'il n'a pas entendues à l'oeuvre) sur la base d'autres enregistrements mozartiens que j'aime beaucoup au demeurant, même si c'est un peu fleur bleue.
Une calomnie passablement frauduleuse qui témoigne d'une éthique dévoyée.

Le mobile semble limpide.
Je ne cèderai pas au complotisme mais j'ai l'impression qu'il me persécute

DavidLeMarrec a écrit:

plenum a écrit:

Bach est universel, excepté pour les chauvins romantiques.

Tu veux dire que ceux qui n'aiment pas Bach sont tous fans de Gounod ?  À mon avis, ça résiste mal à la vérification expérimentale.

Non, fans de Dubois et de Lully, non pas parce que ce dernier est un romantique, mais ses fans qui ont une vision romantique de sa musique
en réalité de fonctionnaires.

Et si on n'aime ni Bach, ni Lully, ni Dubois?

Scriabine est une bonne alternative.

Et ceux qui n'aiment même pas Sriabine, ce sont des glotophiles.

@Plenum : c'est-à-dire que tu te limites à écouter les transcriptions pour orgue de LULLY, alors forcément c'est à peu près aussi convaincant que si tu écoutais seulement les lignes de harpe du Crépuscule…

Mélomaniac a écrit:

David écoute des trucs de Lucien sans en dire du mal ni ironiser.

Il n'y a pas à ironiser, c'est très bien. Il ne se passe pas grand'chose, on ne peut s'empêcher de se dire qu'on pourrait aussi bien l'improviser, mais c'est très agréable. Et puis rien que pour les titres, comment s'en passer ?

Citation :

Mais vient dénigrer mes pianistes schumaniennes (qu'il n'a pas entendues à l'oeuvre) sur la base d'autres enregistrements mozartiens que j'aime beaucoup au demeurant, même si c'est un peu fleur bleue.

Pas du tout, je demandais juste si c'était aussi nul (mais ça explique pourquoi tu aimes, ma question était en effet superflue).

Citation :

Je ne cèderai pas au complotisme mais j'ai l'impression qu'il me persécute

Ce n'est absolument pas une impression.

Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Sonate n°15 en ré majeur, Op. 28

= Emil Gilels, piano

Mes écoutes s'arrêteront là pour ce soir -le devoir conjugal m'appelle (en l'occurrence faire la vaisselle).
Ça suffit pour gagner le prix de la playlist la plus mainstream du mois.
Enfin quand même, après cette interprétation mahlérienne aux stéroïdes, j'ai senti le besoin de me retrancher sur une valeur sûre.
Beethoven/Gilels, là au moins ça fait taire... les mauvais esprits qui sévissent ici  

Bof, c'est quand même la perfection froide, pas sûr que ce soit le plus adéquat pour du Beethoven. Et puis les audiophiles disent que les captations de DG sont trop dures pour le piano.

Combinés, ça fait un début d'hydre à combattre, même pour Beethoven-Gilels.

Mais on ne te reprochera rien si ça t'aide à finir la vaisselle de la vingt-septième entrée.

Mélo ne coupe pas ses légumes... mais il fait la vaisselle lui-même... je suis déçu.

DavidLeMarrec a écrit:

@Plenum : c'est-à-dire que tu te limites à écouter les transcriptions pour orgue de LULLY, alors forcément c'est à peu près aussi convaincant que si tu écoutais seulement les lignes de harpe du Crépuscule…

En fait David, je me limite à écouter les arrangements à l'orgue, car le son de l'orgue apporte des couleurs à une musique de formules.

DavidLeMarrec a écrit:

Mélomaniac a écrit:

David écoute des trucs de Lucien sans en dire du mal ni ironiser.

Il n'y a pas à ironiser, c'est très bien. Il ne se passe pas grand'chose, on ne peut s'empêcher de se dire qu'on pourrait aussi bien l'improviser, mais c'est très agréable. Et puis rien que pour les titres, comment s'en passer ?

Citation :

Mais vient dénigrer mes pianistes schumaniennes (qu'il n'a pas entendues à l'oeuvre) sur la base d'autres enregistrements mozartiens que j'aime beaucoup au demeurant, même si c'est un peu fleur bleue.

Pas du tout, je demandais juste si c'était aussi nul (mais ça explique pourquoi tu aimes, ma question était en effet superflue).

Citation :

Je ne cèderai pas au complotisme mais j'ai l'impression qu'il me persécute

Ce n'est absolument pas une impression.  

Marian Borkowski (1934–) :
— Prolog (1990) pour trompette et orgue
— Toccata (1960) pour piano
— Images II (1975) pour un instrument à cordes
— Psalmus (1975) pour orgue
— Dialoghi (1977) pour deux pianos
— Vox (1977) pour un cuivre
— Visions (1962) pour violoncelle
— Fragmenti (1962) pour piano
— Speranza (1976) pour flute et piano
— Spectra (1980) pour percussion solo

DavidLeMarrec, au sujet de Beethoven Gilels, a écrit:

Bof, c'est quand même la perfection froide, pas sûr que ce soit le plus adéquat pour du Beethoven.
Et puis les audiophiles disent que les captations de DG sont trop dures pour le piano.

Pas faux tout ça.
On a souvent dit que ces prises de son étaient dures et métalliques, certes ça penche sur ce versant mais rien de rédhibitoire non plus.
L'instrument est capté à bonne distance, sans agressivité, et je préfère encore ça à des prises trop proches et intrusives comme c'est souvent de coutume aujourd'hui.
Et pour le style, cet acier trempé correspond bien à mon humeur de ce soir.

lucien a écrit:

Mélo ne coupe pas ses légumes... mais il fait la vaisselle lui-même... je suis déçu.

Je n'aime pas voir arriver mon aide ménagère dans une maison en désordre.
Si tu savais combien c'est difficile de trouver des gens qualifiés et dévoués de nos jours, il faut en prendre soin.
D'ailleurs, ça va faire 4 ans que j'ai passé ici une annonce pour un archiviste nourri-logé-blanchi, en échange d'inventorier et ranger ma collection de disques, -toujours pas de réponse.

bon, bon, j’arrive, quand est-ce que je commence ?

Je m'attendais plutôt à une jeune fille au pair.

C'est gentil, mais tu sais ce que j'écoute, tu ne survivras pas dans un tel environnement. Et tu caleras dès la 2° entrée

En guise de test, tu pourrais commencer par classer le rayon École de Vienne (celui des valses, bien sûr)

UNE archiviste, il me semblait.

Peut-être une candidate:

Oulà, y a eu de l'ambiance ce soir.^^

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Mahler, Symphonie n°8, Frankfurt RSO (chœurs de la Radio Lettonne, EuropaChor Akademie), P. Järvi

Te sachant prioritairement amateur des 4 premières symphonies, je me demande ce que tu penses en définitive de cette symphonie atypique de Mahler.

André a écrit:

Alifie a écrit:

www.deezer.com/album/154048

Et qu'en as-tu retiré ?

J'ai écouté ce disque il y a un mois. On dirait un gigantesque balancier cosmique qui fait ding dong pendant une heure. Il faudrait que je réécoute... les pistes d'écoute seront les bienvenues !

Impossible de savoir ce qui appartient exactement à Ives, ai-je lu sur cette oeuvre, mais peu importe finalement : personnellement, j'ai particulièrement aimé le Prélude #3, dont lucien a posté un extrait sur le fil audio-quizz de Mélo (j'ai tenté à la suite la version, beaucoup plus courte, de Larry Austin, mais, m'étant assez vite ennuyé avec celle-ci, je ne suis pas allé au bout).

Alifie a écrit:

Impossible de savoir ce qui appartient exactement à Ives, ai-je lu sur cette oeuvre, mais peu importe finalement : personnellement, j'ai particulièrement aimé le Prélude #3, dont lucien a posté un extrait sur le fil audio-quizz de Mélo (j'ai tenté à la suite la version, beaucoup plus courte, de Larry Austin, mais, m'étant assez vite ennuyé avec celle-ci, je ne suis pas allé au bout).

non, c’était le premier prélude.
en fait (d’après ce que j’ai compris), la démarche de Reinhard c’est plutôt de dire que l’œuvre n’est pas si inachevée/inachevable que ça, mais davantage laissée dans un état d’inachèvement c’est-à-dire d’ouverture, et consiste surtout à assembler les morceaux (d’où le déséquilibre formel, entre les préludes en particulier), en réalisant concrètement les parties non écrites mais dont le processus et décrit précisément dans les manuscrits, et sans rien ajouter qui ne s’y trouve pas.
avec en plus le parti pris microtonal, déduit de quelques indications de Ives, à savoir un tempérament en intonation juste où un mi bémol par exemple n’équivaut pas à un ré dièse.

lucien a écrit:

Alifie a écrit:

Impossible de savoir ce qui appartient exactement à Ives, ai-je lu sur cette oeuvre, mais peu importe finalement : personnellement, j'ai particulièrement aimé le Prélude #3, dont lucien a posté un extrait sur le fil audio-quizz de Mélo (j'ai tenté à la suite la version, beaucoup plus courte, de Larry Austin, mais, m'étant assez vite ennuyé avec celle-ci, je ne suis pas allé au bout).

non, c’était le premier prélude.

Que des percussions dans ton extrait, c'est le début du 3ème prélude sur le même enregistrement, si je ne pas.

Ceci dit, pour la découverte de l'oeuvre, lulu.


EDIT : lucien avait le bon ordre des pistes, cf. https://classik.forumactif.com/t1784p174-charles-ives#

Respighi: 3 Botticelli Pictures (Dorati)

Que de splendeurs orchestrales!

Stefano Secco : Crescendo (Constantine Orbelian, 2016 : Air extraits de Tosca, Madama Butterfly, La Bohème, Un Ballo in Maschera, Rigoletto, Il Trovatore, Luisa Miller, Carmen, Mefistofeles, Faust, La Juive, Lucia di Lammermoor, L'Elisir d'Amore)

Très chouette récital, on y retrouve bien le Secco entendu de nombreuses fois à Paris sous Mortier (un des bons souvenirs de Mortier...)

Kazimierz Serocki (1922–1981) : Forte e piano (1967) pour deux pianos et orchestre
Rūta et Zbignevas Ibelhauptas, pianos
Polish Radio National Symphony Orchestra (Arturo Tamayo)
Zygmunt Krauze : Pièce pour orchestre nº1 (1969)
Polish Radio National Symphony Orchestra (Arturo Tamayo)
Tomasz Sikorski : Struny w ziemi (1979–80) pour 15 cordes
The Kiev Soloists (Volodymyr Sirenko)
Jakub Sarwas (1977–) : ...quia fortis est ut mors dilectio dura sicut inferus aemulatio... (1998) pour orchestre, voix de femme et bande
Aleksandra Gruca, soprano
Silesian Philharmonic Orchestra (Mirosław Jacek Błaszczyk)
Wojciech Ziemowit Zych (1976–) : Solilokwium — umysl wrzacy (1999) pour ensemble
The Classic-Avantgarde Soloists’s Ensemble, Minsk (Vladimir Baidov)