Playlist (118)

L'Adagio d'Albinoni et autres pièces du répertoire baroque.
Orchestre de Chambre Jean-François Paillard

Laszlo Lajtha est un remarquable compositeur hongrois contemporain à peu de choses près de Kodaly et Bartok. Il est surtout connu comme symphoniste. Le label Marco Polo les a enregistrées vers 1996. Un seul disque a été réédité par Naxos, ce qui est netement insuffisant. Ces deux symphonies (5 et 6) sont tout-à-fait remarquables.

Arnošt Parsch (1936–2013) : Poema, Concerto pour cymbalum et orchestre (1986)
Helena Červensková
Státní filharmonie Brno (Petr Vronský)
Jan Slimáček (1939–) : Concertino pour accordéon, electravox et orchestre (1971)
Jarmila Jankovcová, Jaroslav Vlach
Plzeňský rozhlasový orchestr (Josef Blacký)
Pavel Čotek (1922–2005) : Concerto pour deux percussionnistes et orchestre (1967)
Jiří Hudec, Václav Voják
Moravská filharmonie Olomouc (Jaromír Nohejl)
Michal Košut (1954–) : Jan Santini Aichel (1978–79) cinq fresques pour grand orchestre
Státní filharmonie Brno (Petr Vronský)

Alexandre Glazounov
* Les Saisons
+ Valses de concert nos.1 & 2
Orchestre de la Suisse romande
Ernest Ansermet (1967)

Haydn:Symphonie n°91 (Bohm)

Que c'est mou et indolent.

On se réveille papy Bohm!

Octavian Nemescu (1940–) :
— PhosisTriPercMetaMor pour 3 heures du matin (1996)
Ensemble Game (George Balint)
— SeptuOR pour 4 heures du matin (1997)
— QuintaBeit pour 5 heures du matin (1998)
Ensemble Archaeus (Liviu Dănceanu)

Les Pianos de la Nuit...




Au programme ce soir :   C.M. v. Weber - P. Hindemith

J.S. Bach
* Concerto brandebourgeois no.1 en fa majeur
Orchestre de l'Académie Ste-Cécile de Rome
Arturo Basile (RCA, 1959)

Mélomaniac a écrit:

5) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Concerto italien en fa majeur, BWV 971
Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ, BWV 639
Prélude en la mineur, BWV 922
Fantaisie chromatique et Fugue en ré mineur, BWV 903
Fantaisie et Fugue en la mineur, BWV 904
Nun komm der Heiden Heiland, BWV 659

= Alfred Brendel, piano

(Philips, mai 1976)

 

Une telle bizarrerie n'allait pas se perdre aux oubliettes

• Fantaisie chromatique et Fugue[/i] en ré mineur, BWV 903 (cette monstruosité détestée par Gould, mais quand on a du génie on peut bien ne rien comprendre à rien, sauf ce que l'on poursuit)
• Fantaisie et Fugue en la mineur, BWV 904

Pour "Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ" et "Nun komm der Heiden Heiland" au piano: j'ai ma version fétiche insurpassable: Edna Stern

Un superbe disque en tout cas par le plus Beethovenien des Bachiens* (ce qui explique sans doute la si belle Fantaisie chromatique, dont je serais bien curieux de savoir ce qu'en pensait LVB)

* Encore qu'il faudrait peut-être retourner voir du côté d'Edwin Fischer, dans l'immédiat je vais réécouter (un jour ou l'autre) Katsaris pour le concerto italien et une version plus obscure Jean-Louis Steuerman (pas écoutée depuis des lustres mais trouvée quand je cherchais presque en vain des versions piano de la Fantaisie chromatique, (et de BWV 904))

xoph a écrit:

Mélomaniac a écrit:

5) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Concerto italien en fa majeur, BWV 971
Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ, BWV 639
Prélude en la mineur, BWV 922
Fantaisie chromatique et Fugue en ré mineur, BWV 903
Fantaisie et Fugue en la mineur, BWV 904
Nun komm der Heiden Heiland, BWV 659

= Alfred Brendel, piano

(Philips, mai 1976)

 

Une telle bizarrerie n'allait pas se perdre aux oubliettes

• Fantaisie chromatique et Fugue[/i] en ré mineur, BWV 903 (cette monstruosité détestée par Gould qui n'en enregistra que la fugue, mais quand on a du génie on peut bien ne rien comprendre à rien, sauf ce que l'on poursuit)
• Fantaisie et Fugue en la mineur, BWV 904

Pour "Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ" et "Nun komm der Heiden Heiland" au piano: j'ai ma version fétiche insurpassable: Edna Stern

Un superbe disque en tout cas par le plus Beethovenien des Bachiens* (ce qui explique sans doute la si belle Fantaisie chromatique, dont je serais bien curieux de savoir ce qu'en pensait LVB)

* Encore qu'il faudrait peut-être retourner voir du côté d'Edwin Fischer, dans l'immédiat je vais réécouter (un jour ou l'autre) Katsaris pour le concerto italien et une version plus obscure Jean-Louis Steuerman (pas écoutée depuis des lustres mais trouvée quand je cherchais presque en vain des versions piano de la Fantaisie chromatique, (et de BWV 904))

Information très intéressante à propos de Gould qui, en temps normal, est plutôt bienveillant à l'égard de Bach.

Oui mais moins bienveillant à l'égard de ce qui fait éclater une forme de retenue

C'était probablement son côté puritain, mais merci encore de mentionner ce fait et cette oeuvre, c'est le genre de chose qui capte toute mon attention.

1) Carl Maria von Weber (1786-1826) :

Concerto n°1 en ut majeur, Op. 11
Concerto n°2 en mi bémol majeur, Op. 32

= Peter Rösel, piano ; Herbert Blomstedt, Orchestre de la Staatskapelle de Dresde

(Emi, septembre 1984)



Pourquoi quasiment personne n'écoute jamais ces magnifiques concertos ?, c'est scandaleux

Jean Sébastien Bach (1685-1750)

Nun komm, der Heiden Heiland (Préludes, Fugues & Chorals)

Edna Stern, piano

G.F. Haendel
* Water Music (Suite pour orchestre)
Orchestre de l'Académie Ste-Cécile de Rome
Arturo Basile (1959)

xoph a écrit:

Oui mais moins bienveillant à l'égard de ce qui fait éclater une forme de retenue

Certains compositeurs se trahissent dans leurs oeuvres...
Je pense à François Couperin et à sa Troisième Leçon des Ténèbres, il y laisse transparaître beaucoup de passion et ça ne coïncide pas avec son image habituelle.
L'équivalent chez Bach, selon ce que tu viens de m'apprendre, serait cette Fantaisie chromatique et Fugue en ré mineur, BWV 903.
Il faut que j'écoute ça absolument.
J'ai peut-être même la partition en version papier.

2) Carl Maria von Weber (1786-1826) :

Konzertstück en fa mineur, Op. 79

= Claudio Arrau, piano ; Désiré Defauw, Century Symphony Orchestra

(RCA, avril 1946)

Au jeu limpide, satiné, finement galbé de Rösel (qui enregistra aussi cet opus avec Blomstedt) s'oppose le grand style du pianiste chilien, plus dramatique et passionnel, enfiévré par l'accompagnement ardent de Defauw.
L'orchestre n'est autre que le Symphonique de Chicago, sous pseudonyme.

Josef Haydn
* Symphonie no.94 en sol majeur 'La Surprise'
Orchestre de l'Académie Ste-Cécile de Rome
Massimo Freccia

Et toujours à propos de compositeurs qui se trahissent dans leurs oeuvres, il faut mentionner Dietrich Buxtehude dans une autre Fantaisie, la Fantaisie Chorale BuxWV 210: (à l'instar de celle de Bach, la BWV 903): un chef-d'oeuvre intemporel d'une grande modernité...

Cette fantaisie chromatique et fugue de Bach, fut une référence déterminante pour le langage de Reger.

Autre oeuvre pour clavier de Bach, trés moderne pour son époque est la gigue de la sixième suite anglaise. Du chromatisme absolu
avec dissonances en prime!

plenum a écrit:

Cette fantaisie chromatique et fugue de Bach, fut une référence déterminante pour le langage de Reger.

Autre oeuvre pour clavier de Bach, trés moderne pour son époque est la gigue de la sixième suite anglaise. Du chromatisme absolu
avec dissonances en prime!

Merci plenum, pour cette référence musicale,
il faut écouter l'écouter absolument,
as-tu une version à me suggérer?

Pour la gigue, tu peux l'écouter par l'excellent Pierre Hantaï avec Deezer. Si tu portes attention aux effets des trilles dissonants, nous pourrions surnommer cette gigue ''Vols d'abeilles''.

Autre point, Bach reprend cette gigue en inversion à la deuxieme partie.

La gigue de la cinquième suite n'est pas mal non plus, mais moins poussée que celle de la sixième.

J.S. Bach
* Suite anglaise no.6 en ré mineur BWV 811
Pierre Hantaï, clavecin

Ça l'a un côté démentiel, effarant...
Il n'y a aucun moment de répit,
ça fait un peu moins de quatre minutes.

Spoiler:

3) Paul Hindemith (1895-1963) :

Les Quatre Tempéraments

Tema - Melancolisch - Sanguinisch - Phlegmatisch - Cholerisch

= Samson François, piano ; Louis Auriacombe, Orchestre de chambre de Toulouse

(Pathé Marconi, mars 1958)

Ravélavélo a écrit:

J.S. Bach
* Suite anglaise no.6 en ré mineur BWV 811
Pierre Hantaï, clavecin

Ça l'a un côté démentiel, effarant...
Il n'y a aucun moment de répit,
ça fait un peu moins de quatre minutes.

Spoiler:

Comme tu peux le constater, il était en avance sur son temps.

plenum a écrit:

Ravélavélo a écrit:

J.S. Bach
* Suite anglaise no.6 en ré mineur BWV 811
Pierre Hantaï, clavecin

Ça l'a un côté démentiel, effarant...
Il n'y a aucun moment de répit,
ça fait un peu moins de quatre minutes.

Spoiler:

Comme tu peux le constater, il était en avance sur son temps.

Ça me fait penser aussi à la Partita no. 2 en do mineur, et à l'Invention no.4 (en ré mineur), cet effet effrayant vient surtout des trilles dans le registre grave du clavier joués par la main gauche.
Aussi: on oublie que c'est joué au clavecin tant le propos se fait insistant et d'une traite.

Fantaisie chromatique

C'est sûr que c'est une oeuvre qui alimente bien des questionnements, et sujette de ce fait à bien des fantasmes*, passions (d'où le rejet de Gould). Je ne sais pas si elle trahit quelque chose de Bach plus que "nun komm der Heiden Heiland", (ce serait sans doute une vision bien romantique); qu'elle nous emmène par contre vers des contrées aventureuses** où la fugue nous aide paradoxalement à reprendre pied et marque une forme d'expérimentation incandescente me semble plus juste. Mais c'est aussi un des angles d'un portrait de Bach.

Queques extraits de Basso:

*"Licences en tous genres, manières, libres interprétations et ajouts qui sont autant de purs et simples abus de pouvoir, atteignant le comble dans les éditions pratiques de Hans von Bülow...ont fini par imposer un portrait déformé de cette oeuvre en en exaspérant la nature...."

** "La Fantaisie (et même Basso va s'emporter) - et le terme renonce ici au caractère d'organisation contrapuntique propre au genre à l'origine pour assumer tout le poids d'une éclatante improvisation guidée sur les rails d'un constant renversement harmonique - La fantaisie, disais-je ridiculise les exemples de sonates ou de capriccios chromatiques que la pratique baroque s'était plue à proposer à titre d'objets extravagants et bizarres ou de figures de musica pathetica...une catastrophe, donc, un subit bouleversement de ce bien-être, de ce calme auxquels avait atteint le style galant...le processus de libération, dramatiquement entamé dans la fantaisie au fil d'une improvisation ouverte à toutes les solutions, s'accomplit dans la fugue, où l'ordre et la symétrie reprennent leur place... "

Strauss:Sinfonia Domestica (Maazel)

@Ravelàvélo

Bien c'est certain que joué au piano, ça sonne plutôt boîte à musique.

Puisque tu as mentionné Buxtehude un peu plus tôt, si est curieux d'entendre un véritable hommage à ce maître par le jeune Bach d'alors,
écoutes sa toccata et fugue en mi majeur BWV 566. L'ayant composé vers 1703, Bach a fait un superbe hommage au maître de Lübeck.
C'est vraiment le genre de composition comme ses prédecesseurs d'Allemagne du nord, en quatre parties, débutant par une toccata, suivi
d'une fugue, suivi ensuite par un interlude pour culminer en une grande fugue. C'est tellement typique, que le terme de Toccata et Fugue,
ou Prélude et Fugue, est incorrecte. C'est le nom de Praeludium qu'il faut employer, ce qui je ne comprend pas pourquoi la Bachgesellschaft
ne l'ai pas opté.

Une version excellente qu'est celle de François Henri Houbart: http://www.deezer.com/album/6207419

xoph a écrit:

Fantaisie chromatique
C'est sûr que c'est une oeuvre qui alimente bien des questionnements

Ce qu'il y a d'étonnant, c'est qu'elle (la Fantaisie de Bach) soit jouée par Alfred Brendel, un pianiste plutôt reconnu pour son style Schubertien.

et Beethovenien (Bach et Haendel ne sont donc pas loin)

Bonne nuit

plenum a écrit:

@Ravelàvélo

Bien c'est certain que joué au piano, ça sonne plutôt boîte à musique.

Puisque tu as mentionné Buxtehude un peu plus tôt, si est curieux d'entendre un véritable hommage à ce maître par le jeune Bach d'alors,
écoutes sa toccata et fugue en mi majeur BWV 566. L'ayant composé vers 1703, Bach a fait un superbe hommage au maître de Lübeck.
C'est vraiment le genre de composition comme ses prédecesseurs d'Allemagne du nord, en quatre parties, débutant par une toccata, suivi
d'une fugue, suivi ensuite par un interlude pour culminer en une grande fugue. C'est tellement typique, que le terme de Toccata et Fugue,
ou Prélude et Fugue, est incorrecte. C'est le nom de Praeludium qu'il faut employer, ce qui je ne comprend pas pourquoi la Bachgesellschaft
ne l'ai pas opté.

Une version excellente qu'est celle de François Henri Houbart: http://www.deezer.com/album/6207419

Merci plenum,
pour ces précisions,
BWV 566, ça suit la fameuse 565 que tout le monde connaît!
Bach était jeune (18 ans), ça devait faire suite à son voyage à pied pour rencontrer Buxtehude.
J'écoute!

Wagner: Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg, ouverture/Dorati LSO (Mercury)



Peut-être la version la plus souriante, la plus lumineuse que j'aie pu entendre de ce bijou. Ca donne la patate.

Wagner: Enchantement du Vendredi Saint/Dorati

Xavier a écrit:

Wagner: Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg, ouverture/Dorati LSO (Mercury)



Peut-être la version la plus souriante, la plus lumineuse que j'aie pu entendre de ce bijou. Ca donne la patate.

Toi, tu sais me parler.

Je vais essayer de me procurer ça.

Haydn:Symphonie n°90 (Dorati)

Ah, c'est autre chose que ce molasson de Bohm  

EDIT: ce final bouillonnant

W.A. Mozart
* Symphonie no.40 en Sol mineur K.550
Orchestre de l'Académie Ste-Cécile de Rome
Massimo Freccia

Superbe.

L.V. Beethoven
* Symphonie no.3 en Mi bémol majeur op.55 'L'Héroïque'
Orchestre Philharmonique d'Oslo
Odd Grüner-Hegge

Wagner: Lohengrin, prélude/Dorati LSO (Mercury)

Pärt: The Deer's cry, Von Angesicht zu Angesicht/Tulve

Widmann : Quatuor à cordes nº2 (2003).  Signum
Widmann : Quatuor à cordes nº4 (2005).  Danel

Franz Schubert
* Symphonie no.8 en Si mineur 'L'Inachevée'
Orchestre Philharmonique d'Oslo
Øivin Fjeldstad

Ravélavélo a écrit:

Øivin Fjeldstad

Pour mémoire, parce que j'ai la flemme d'aller vérifier, c'est le chef du live de Götterdämmerung que DECCA avait labellisé/légalisé pour sauver le couple Flagstad/Svanholm, non ? (Sauf erreur, il me semble aussi me souvenir d'un très bon Peer Gynt avec le LSO et d'un concerto du même avec Curzon .)
Rien à voir, de mon côté ; j'ai remballé pour quelques jours ma fièvre wagnérienne (mais les rechutes sont fréquentes ) :

bAlexb a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Øivin Fjeldstad

Pour mémoire, parce que j'ai la flemme d'aller vérifier, c'est le chef du live de Götterdämmerung que DECCA avait labellisé/légalisé pour sauver le couple Flagstad/Svanholm, non ? (Sauf erreur, il me semble aussi me souvenir d'un très bon Peer Gynt avec le LSO et d'un concerto du même avec Curzon .)

C'est un chef qui m'est inconnu (il était également violoniste), je le découvre à travers un gros coffret de douze long-jeux du Reader's Digest (enregistrements RCA).
Peu de documentations et le seul enregistrement de Wagner listé dans ce que j'ai trouvé est celui des Wesendonck - Lieder.
Par contre, les Suites Peer Gynt 1 & 2 et le Concerto pour piano de Grieg avec le LSO sont listées.

Spoiler:

 

J'ai une Symphonie de Franck et le concerto de Sibelius (Ricci) par Fjeldstad et la Philharmonique d'Oslo. C'est pas mal.


...............................................



K. 301

Widmann : Quatuor à cordes nº1 (1997).  Minguet
Widmann : Quatuor à cordes nº3 (2003).  Minguet

Félix Mendelssohn
* Symphonie no.4 en La majeur op.90 'L'Italienne'
Orchestre de l'Académie Ste-Cécile de Rome
Massimo Freccia