Philharmonie - Janacek, Chopin, Strauss - Netopil fév.2017

Mercredi 8 et jeudi 9 février, à 20h30, grande salle Pierre Boulez.

Leoš Janácek
La Petite Renarde rusée (Suite, version Mackerras)

Frédéric Chopin
Concerto pour piano n°1

Richard Strauss
Ainsi parlait Zarathoustra

Orchestre de Paris
Tomas Netopil, chef d'orchestre
Seong-Jin Cho, piano

Est-ce que le pianiste est si fameux que ça expliquerait que les deux concerts soit complets? (c'est un peu étonnant en comparaison du moindre remplissage des concerts précédents)

En tout cas je suis heureux de réentendre Zarathoustra, entendu précédemment par Slatkin dans cette même salle.
J'y vais mercredi.

Ce serait pas plutôt Zarathoustra qui fait cet effet ? "Tiens, je connais cette musique. C'est impressionnant, j'ai envie d'aller entendre ça en vrai."
C'est vrai que cette première minute est plutôt impressionnante. ( Après ça reste très beau, mais c'est un peu différent. )
Le pianiste, je ne connais pas. Y a tellement de musiciens formidables venus de Corée du Sud, que c'est difficile de suivre l'actualité de ce côté-là.

Ah oui, chuis bête, 2001; je n'y pense même plus...

Concert plein, à 2-3 places près, bizarrement l'arrière-scène était fermée.

La suite de la Renarde marche vraiment bien en concert, cela donne un très joli poème symphonique, et en plus, magnifiquement joué comme ça, c'est un réel bonheur.
Je n'en attendais rien de particulier, ce fut une excellente surprise.

Le concerto de Chopin m'a permis de somnoler un peu, l'orchestre semblait parfois s'ennuyer un peu, mais le jeune pianiste coréen était remarquable de précision et d'expressivité, un piano très chantant, très beau.
Un moment musical de Schubert un peu chopinisé en premier bis, suivi d'un prélude opus 28 n°16 rageur.

Quelques départs après l'entracte (certains n'étaient donc pas venus autant pour Zarathoustra que pour Chopin), et je me suis retrouvé au 1er rang du balcon latéral, à quelques mètres du chef, pour un Zarathoustra démonstratif et impressionnant.
Ca vrombissait, ça virevoltait... une orgie sonore tout à fait jubilatoire!
C'est vraiment le type d'oeuvres qui ne fait pas partie des plus bouleversantes ou des plus profondes qui soient, mais qui est un régal à entendre dans une telle salle.

Xavier a écrit:

Quelques départs après l'entracte (certains n'étaient donc pas venus autant pour Zarathoustra que pour Chopin), et je me suis retrouvé au 1er rang du balcon latéral, à quelques mètres du chef, pour un Zarathoustra démonstratif et impressionnant.
Ca vrombissait, ça virevoltait... une orgie sonore tout à fait jubilatoire!
C'est vraiment le type d'oeuvres qui ne fait pas partie des plus bouleversantes ou des plus profondes qui soient, mais qui est un régal à entendre dans une telle salle.

Même ressenti pour Une vie de héros à Radio France. Du grand spectacle en cinémascope.

Justement, je n'ai pas été soulevé de mon siège, malgré l'orgue et la cloche, comme j'ai pu l'être par Une Vie de héros. Mais les percussionnistes sont bien plus nombreux dans cette dernière pièce. Et l'Orchestre de Paris que j'avais vu était plus déchaîné par Harding que par l'excellent mais apparemment moins électrique Netopil.

Ceci dit, le concert était très beau.

Netopil, électrique, il y a, comment dire… encore une solide distance de sécurité avant que le public risque l'électrocution mortelle.

(Dire qu'on peut encore diriger Mozart comme ça… )

Mais il est peut-être bien dans les répertoires plus tardifs, où je ne crois pas l'avoir entendu – combien de grands chefs sont des calamités dans des répertoires plus archaïques.

Oui, c'est ce que je voulais dire. Mais l'orchestre, à défaut d'être enflammé, semble l'apprécier et jouait avec application.