Playlist (124)

Église évangélique d'Essen-Werden (Allemagne, Rhénanie-du-Nord-Westphalie)


4) Johannes Brahms (1833-1897) :

Onze Préludes de Choral, Op. 122

= Gerd Zacher, orgue Walcker de l'église évangélique d'Essen-Werden

(Cybele, juin 2005)

On reste à l'ombre fraiche des voûtes avec la dernière partie de ce programme.
Lecture épaisse mais poétique sur cet instrument romantique, riche en 8' et 16', dont la dense palette s'avère fort bien restituée en Sacd, avec une remarquable cohérence spatiale.

Alfred Schnittke : Nagasaki, oratorio pour mezzo-soprano, choeur mixte et grand orchestre (1958)
Elena Zhidkova, mezzo-soprano
Choeur et Orchestre Symphonique de Londres
Valery Gergiev, direction

Enregistrement live du 24 Aoûts 2009 à la Royal Albert Hall, Londres

Immense !

Alfred Schnittke : Pianissimo pour grand orchestre (1968)
Orchestre Symphonique de la NDR
Gennady Rozhdestvensky, direction

Enregistrement live du 14 février 1999 à la Laeiszhalle de Hambourg

La partition vaut la peine d'être lue : des points pour les hauteurs et des traits pour les durées.

Alfred Schnittke : Musique pour piano et orchestre de chambre (1964)
Vassily Lobanov, piano
Membres de l'Orchestre National de Russie
Gennady Rozhdestvensky, direction

Lui aussi est monté dans le petit train sériel... On est à mi-chemin de la fusion Volkonsky-Sylvestrov... Heureusement qu'il est descendu à la prochaine station pour continuer sa route à pieds (voir ailleurs s'il y est). Cela dit, j'adore les trois dernières minutes. C'est délirant !

Sinon, j'ai reconnu deux-trois agrégats d'Éclat de Boulez dans la deuxième partie.

Alfred Schnittke : Sérénade pour violon, clarinette, contrebasse, piano et percussions (1968)
Ensemble de Musique Contemporaine de Moscou (MACM)
Enregistrement de 1994

Premier flirte avec le polystylisme, quoiqu'à petite dose. Influence notable de son travail dans le domaine du cinéma, certains fragments présents dans la troisième partie apparaîtront dans sa Première Symphonie.

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Wagner, Tannhäuser : Castellucci, Harteros, Vogt, Gerhaher, Opéra de Munich, K. Petrenko

¶ Mariotte : Impressions urbaines pour piano  
¶ Mariotte : Kakémonos pour piano
Deux de mes œuvres pour piano chouchoutes, probablement les œuvres pianistiques que j'ai les plus écoutées depuis deux ans. Voilà.

David sur le fil Gaubert , imaginait un concert  Gaubert Le Chant de la Mer , Cras Journal de Bord , Debussy La Mer

Je rève un recital de piano :

Samazeuilh (surnommé par ses collègues "le serpent à sonates" )    Le Chant de la Mer   (marie-catherine girod)
Dupont La Maison dans les Dunes        (marie-catherine girod)
Schmitt  La Tragédie de Salomé (version pour piano par le compositeur )      (vincent Larderet )
j'aime bien la reduction pour 2 pianos de La Mer de Debussy

Je ne connais pas Mariotte ,  mais j'ai vu que marie-catherine girod a enregistré la sonate aussi (watch?v=dN7Q3GmdHiU )

Haydn : Quatuor n°1 de l'op. 64 (Kodaly)

xoph a écrit:

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Ouverture: "Zur Namensfeier" op. 115
Ouverture: "König Stephan" op. 117
Symphonie N°9

Riccardo Chailly / Leipzig Gewandhaus

Ouverture: "Zur Namensfeier" op. 115
Ouverture: "König Stephan" op. 117

Label Decca

Salutaire rappel!

arnaud bellemontagne a écrit:

Beethoven : Quatuor n°14 (Berg)

Toujours aussi magnifique.

et sur le tube
/watch?v=_Ea7rWnzg64

De mémoire, F.schubert a souhaité écouter ce quatuor N°14 très peu de temps avant son départ.

Ravélavélo a écrit:

Camille Saint-Saëns
* Havanaise op.83
* Introduction et Rondo capriccioso op.28
Sarah Chang, violon
Philadelphia Orchestra (EMI, 1994)
Wolfgang Sawallaisch

Sarah Chang, violon
Je trouve que son vibrato est trop prononcé (?)

Ah mes pauvres Messieurs Mesdames (Madame Petitbonhomme est-elle là ?) je vais vous le dire oui je me roule vautré dans la première Symphonie du gars Nielsen (vous savez, le gars des 6 Symphonies)
et puis je sais pas mais ça serait le bon p'tit gars Blomstedt à la baguette (sans pains) que ça ne m'étonnerait qu'à moitié.

Franz Liszt

La Vallée d'Obermann
violon & violoncelle & piano
Die (kloster)zelle in Nonnenwerth
violon & piano
Romance oubliée
violon & piano

Trio Wanderer

Label Harmonia Mundi

charles.ogier a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Camille Saint-Saëns
* Havanaise op.83
* Introduction et Rondo capriccioso op.28
Sarah Chang, violon
Philadelphia Orchestra (EMI, 1994)
Wolfgang Sawallaisch

Sarah Chang, violon
Je trouve que son vibrato est trop prononcé (?)

Il est prononcé,
pas trop mais beaucoup,
surtout au début de la Havanaise et dans les passages tranquilles,
il peut se justifier pour ce type d'oeuvre.

¶ Saint-Saëns – La Muse et le Poète
Ressemble assez aux vilaines caricatures qu'on peut lire sur lui dans les Histoires de la Musique. Pas fabuleux.

¶ Martinů – Concerto pour violoncelle n°1 – Johannes Moser, Radio de Saarbrücken, Poppen
Je l'aime énormément, ce concerto – l'orchestre y dit beaucoup. Et Moser est, à mon sens, le meilleur violoncelliste soliste actuel, d'assez loin… aussi bien en maîtrise qu'en son ou en expression, assez ébouriffant.

¶ Honegger – Concerto pour violoncelle – Johannes Moser, Radio de Saarbrücken, Poppen
Très beau celui-là aussi, j'y reviens souvent.

¶ Stanford – Stabat Mater – BBCPO, Hickox
Très inhabituel, une vision très dramatique et extravertie de ce texte. J'aime beaucoup.

¶ Kapsberger – Villanelle e Canzoni – Kapsber'girls
¶ Strozzi – Canzoni – Kapsber'girls
¶ Giramo – Lamento della Pazza – Kapsber'girls
Quelle revitalisation de ce répertoire par ces petites épatantes. (Quatre fillettes d'à peine vingt ans, qui jouent ça comme si c'était de la pop !)

¶ Delius – Quatuor – Villiers SQ
Très ravélien en réalité, mais un Ravel pas du tout frénétique comme celui du quatuor. J'aime beaucoup

¶ Delius – Quatuor (version originale) – Villiers SQ

¶ Elgar– Quatuor – Villiers SQ
Bien joué comme cela ! Son calme un peu étale fonctionne très bien ainsi.

Serge Prokofiev (1891-1953) :

Roméo et Juliette, ballet en quatre actes Op. 64

= Seiji Ozawa, Orchestre symphonique de Boston

(DG, octobre 1986)

Je poursuis la redécouverte de mes enregistrements de jeunesse avec mon nouveau lecteur CD, qui me révèle bien des détails insoupçonnés, cela dans une dynamique et une netteté surprenantes (en dépit d'un extrême-grave encore un peu faiblard).
Écouté d'une traite, preuve que ce joujou aiguise l'appétit et permet la boulimie in extenso.
Avec un orchestre charnu mais mat et précis, Ozawa équilibre à merveille l'impulsion chorégraphique et l'épanchement romantique.
La seule chose que je lui reproche en deux heures et demie, c'est une Danse des jeunes filles aux lys un peu mollassonne.
Pour le reste, ses instincts rythmiques disciplinent le ballet par des tempos vifs mais justes et lisibles (pas comme Maazel/Decca qui souvent court la poste pour épater par une virtuosité m'as-tu-vue).
Voilà qui filtre des images et des émotions toujours adroitement calibrées.

Alfred Schnittke : Symphonie No. 8 (1994)
Russian State Symphony Orchestra
Valery Polyansky, direction
Enregistrement Studio Mosfilm, décembre 1998

Une grande oeuvre. Le mouvement lent est immense. Je préfére cette version à celle de Rozhdestvensky.

Karol Szymanowski
* Cantata "Demeter" Op.37 /bis/
Orchestre Symphonique de la Radio polonaise
Antoni Wit
Ça s'écoute bien, une sorte de musique désincarnée et intemporelle, Certains passages me font songer au Chostakovitch de la Quatorzième Symphonie.
Le Demeter, ce nom évoque le bateau qui transporte Dracula de la Roumanie jusqu'en Angleterre.
* Quatuor no.1 op.37
America String Quartet

Alfred Schnittke : Symphonie No. 7 (1993)
Russian State Symphony Orchestra
Valery Polyansky, direction
Enregistrement Studio Mosfilm, mai 1999

Très certainement la version de référence. Je ne garde pas forcément un bon souvenir du live de Rozhdestvensky avec un orchestre de radio allemande...

Edit : Ah bah, il existe une version studio avec l'oncle Gennady à la baguette. Intéressant.

G. F. Haendel
* Concerto Grosso en ré mineur op.3 no.5
Academy of St Martin in the Fields
Neville Marriner

Ravélavélo a écrit:

Karol Szymanowski
* Cantata "Demeter" Op.37 /bis/
Orchestre Symphonique de la Radio polonaise
Antoni Wit
Ça s'écoute bien, une sorte de musique désincarnée et intemporelle, Certains passages me font songer au Chostakovitch de la Quatorzième Symphonie.

C'est étonnant, pour moi au contraire c'est un sommet de luxuriance et de volupté orchestrale et harmonique, alors que la 14è de Chostakovitch (que j'adore également) est à mes oreilles une musique plus dure, noire, presque austère.

Ravélavélo a écrit:

Le Demeter, ce nom évoque le bateau qui transporte Dracula de la Roumanie jusqu'en Angleterre.

A priori, pour Szymanowski c'est plutôt la mère de Perséphone.

Alfred Schnittke : Potok, composition électronique (1969)
Enregistrement sur bande magnétique

À peu près six minutes de son continu, aucun effet caricatural comme on pourrait attendre d'une expérimentation naïve d'un compositeur soviétique perdu dans un studio du musée Scriabine (mais comme c'est Alfred ça ne peut qu'être puissant de toute façon). Les quatre premières semblent être un remake de Pianissimo, puis c'est la rupture avec une sonorité plus brute, moins cosmique, sans pour autant qu'il y ait la moindre coupure dans la transmission des fréquences algorythmiques. Enfin, le retour dans un espace profond de sérénité et de sagesse, avant une lente fuite vers le silence originel.

Jamais une musique électronique ne m'a autant botté !

Xavier a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Karol Szymanowski
* Cantata "Demeter" Op.37 /bis/
Orchestre Symphonique de la Radio polonaise
Antoni Wit
Ça s'écoute bien, une sorte de musique désincarnée et intemporelle, Certains passages me font songer au Chostakovitch de la Quatorzième Symphonie.

C'est étonnant, pour moi au contraire c'est un sommet de luxuriance et de volupté orchestrale et harmonique, alors que la 14è de Chostakovitch (que j'adore également) est à mes oreilles une musique plus dure, noire, presque austère.

Ravélavélo a écrit:

Le Demeter, ce nom évoque le bateau qui transporte Dracula de la Roumanie jusqu'en Angleterre.

A priori, pour Szymanowski c'est plutôt la mère de Perséphone.

J'ai évoqué Chostakovitch comme repère parmi les compositeurs que je connais.
Les similitudes sont pour le style d'écriture,
Déméter est plus lumineuse et moins sombre ou pessimiste que la 14e de Chostakovitch.
Cela contribue à élargir mon répertoire d'écoute musicale  et à me sortir de ma zone de confort.
Et puis je me renseigne sur Déméter et la mythologie grecque.

Ravélavélo a écrit:

Les similitudes sont pour le style d'écriture,

Honnêtement, je ne crois pas qu'il y en ait beaucoup, des similitudes d'écriture, entre ces deux-là.

Brahms : Concerto pour piano n°1 (Arrau/Haitink)

Noblesse, grandeur...

Liza Lim : Amulet pour alto         1992 / Curl
 +
Liza Lim : Garden of Earthly Desire pour ensemble         1988-89 / ELISION Ensemble

Liza Lim : Wild Winged One pour trompette        2007 / ELISION Ensemble

Liza Lim : Invisibility pour violoncelle avec deux archets        2009 / ELISION Ensemble
 +
Liza Lim : Songs found in dreams pour huit musiciens        2006 / ELISION Ensemble

Kazimierz Serocki : Musica Concertante pour orchestre de chambre        1958 / Studio-Reihe Neue Musik

Kazimierz Serocki : Segmenti pour orchestre de chambre        1961 / Studio-Reihe Neue Musik

Kazimerz Serocki : Epizody pour cordes et trois groupes de percussions        1959 / Studio-Reihe Neue Musik
 +
Kazimerz Serocki : Freski symfoniczne pour orchestre        1964 / Studio-Reihe Neue Musik
 +

Adriana Hölszky : Countdown pour ensemble        2007 / Bohn

Xavier a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Les similitudes sont pour le style d'écriture,

Honnêtement, je ne crois pas qu'il y en ait beaucoup, des similitudes d'écriture, entre ces deux-là.

Merci de m'éclairer,
je vais réécouter avec la plus grande attention.

Liza Lim : The Guest pour flûte à bec et orchestre        2010 / Schwarzer, SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg (Huber)

charles.ogier a écrit:

Franz Liszt

La Vallée d'Obermann
violon & violoncelle & piano
Die (kloster)zelle in Nonnenwerth
violon & piano
Romance oubliée
violon & piano

Trio Wanderer

Label Harmonia Mundi

La suite...

Bedrich Smetana
Trio violon & violoncelle & piano Op.15

Franz Liszt
Elegie N°1
Elegie N°2
La lugubre gondole

Liza Lim : The Compass pour flûte, digeridoo et orchestre        2005-06 / Levine, Barton, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfuncks (Poppen)
 +
Liza Lim : Pearl, Ochre, Hair String pour orchestre        2010 / Symphonieorchester des Bayerischen Rundfuncks (Poppen)

Brahms: Symphonie n°1 (Haitink)

Ultra-sérieux et ultra-construit.

Du Brahms, quoi.

Mahler : Das Lied von der Erde (Bernstein / King / DFD)

Antonio Vivaldi
* Les Quatre Saisons
Orchestre de la Radio Svizzera Italiane
Roland Douatte (Musidisc, 1985)

Cololi a écrit:

Mahler : Das Lied von der Erde (Bernstein / King / DFD)

Belle version, même si Der Abschied gagne à être interprété par une voix féminine AMHA.

Liza Lim : Street of Crocodiles pour neuf musiciens        1995 / Ensemble Modern (Metzmacher)
 +
Liza Lim : Koto pour huit instrumentistes        1993 / Ensemble Modern (Metzmacher)
 +
Liza Lim : The Alchemical Wedding pour vingt-deux instrumentistes        1996 / Ensemble Modern (Metzmacher)

Ginastera: Milena/Tola, Ben-Dor

+

Stravinsky: Feu d'artifice/Dorati, puis Ozawa

G. F. Haendel
* Deux extraits de l'oratorio Solomon HWV 67: Ouverture & Sinfonia
Les Violons du Roy
Bernard Labadie (ATMA, 2007)

Kara Karaev : Concerto pour violon (1967)
Gidon Kremer, violon
Orchestre symphonique de la Radio & Télévision de l'URSS
Vladimir Kozhukhar, direction
Enregistrement du 12 avril 1976

Kara Karaev : Symphonie No. 3 (1964)
Orchestre de chambre de Moscou
Rudolf Barshai, direction
Enregistrement Studio de 1966

Avet Terterian : Symphonie No. 5 (1978)
Orchestre Symphonique de Tbilisi
Jasung Kakhidze, direction
Enregistrement Studio Beaux

Tout est immense !

Ludwig van Beethoven
* Symphonie no.6 'Pastorale'
Orchestre de la Société des Concerts de Vienne
Karl Ritter ( Musidisc, 1985)

Surtout pour le passage orageux (quatrième mouvement).

Rodion Chtchédrine : Symphonie No. 2 "Vingt-cinq préludes" pour grand orchestre (1962-65)
Orchestre Philharmonique de la BBC
Vassily Sinaisky, direction

Je ne pensais pas que les tutti seraient aussi puissants dans cette version.

Rodion Chtchédrine : Concerto pour piano No. 4 (1991)
Olli Mustonen, piano
Orchestre symphonique du théâtre Mariinsky
Valery Gergiev, direction
Enregistrement live du 23 décembre 2012 à la salle Tchaikovsky, Moscou

Je suis amoureux de ce concerto !

Kara Karaev (Gara Garayev, Кара Абульфазович Караев, Qara Əbülfəz oğlu Qarayev) : Symphonie n° 3 - Orchestre de Chambre de Moscou, Rudolf Barshai

Alfred Schnittke : Concerto pour piano et orchestre (1960)
Ewa Kupiec, piano
Orchestre symphonique de la Radio de Berlin
Franck Strobel, direction

Le jeune Alfred est presque méconnaissable. On dirait l'oeuvre d'un collègue azéri de Fikret Amirov. Il y a aussi des similitudes avec le concerto "juvénile" de Tichtchenko, notamment dans son emploi de la percussion. N'empêche, le mouvement lent est très intense.

Kara Karayev (pour changer un peu) : Symphonie n° 3 - Orchestre Philharmonique Russe, Dmitri Yablonski, /watch?v=esO51Rnyjh0

Restons dans la quête de beauté, si sensible à Alifie, virginale parfois
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Marc-Antoine Charpentier (1643-1704)
Litanies de la Vierge
et autres motets pour la Maison de Guise

Sébastien Daucé / Ensemble correspondances

Francis Poulenc : Sonate pour flûte et piano        1957 / The Nash Ensemble

xoph a écrit:

Restons dans la quête de beauté, si sensible à Alifie, virginale parfois
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Marc-Antoine Charpentier (1643-1704)
Litanies de la Vierge

Que c'est bien dit!
La même oeuvre par Le Concert des Nations sous la direction de Jordi Savall.