Playlist (126)

Berio Sequenza III
Berg suite Lulu
Gershwin suite Girl Crazy

Barbara Hannigan

En vrac ce week-end :
Mahler - Symphonie 2 - Zinman, Tonhalle Zürich, Banse, Larsson
Mahler - Lieder eines fahrenden Gesellen - Fassbaender, Sinopoli, Philharmonia Orchestra
Dvorak - Symphonie 9 - Fricsay, Radio Berlinoise
Stravinsky - Le Sacre du Printemps - Boulez, Cleveland
Brahms/Schönberg - Quatuor avec piano op 25 - Rozhdestvensky, LPO

Pierluigi Billone (1960–) :
— Sgorgo Y pour guitare électrique (2012)
— Sgorgo N pour guitare électrique (2013)
— Sgorgo oO pour guitare électrique (2013)
Yaron Deutsch

Georg Friedrich Händel (1685-1758)
Sonatas in several parts

Spoiler:

Assemblée des honnestes curieux
Baldomero Barciela, viole de gambe
Antoine Torunczyk, hautbois
Amandine Beyer, violon
Alba Roca, violon
Chia-pin Kuo, clavecin

et quel hautbois (auquel ce disque fait la part si belle dans le choix des instrumentations) !
PS: je ne serais pas étonné que CPE Bach ait entendu (lu ?) et aimé l'allegro final de la sonate en fa majeur HWV 389
PS2: https://hautboy.jimdo.com/

Moussa: A Globe Itself Infolding/Nagano



Je suis très surpris, c'est complètement néo.

eh oui, toute personne qui n’est pas d’accord avec toi sur l’une ou l’autre chose n’est pas un atonaliste-radicaliste, c’est fou non ?

Saariaho: Maan Varjot/Latry, Nagano

Bartok: Le Mandarin merveilleux/Salonen

Agnès Poisson (1955–) :
— Elle dormante (Nos mères ne sont pas éternelles...) (1997)
— Au commencement... (1999)
— Point rouge (1996)
— Filigrane (1990)
— Oracle et baliverne (1998)

Vaughan Williams : Symphonie n°3 "A Pastoral Symphony" (Handley)

Bien que découvrant l'oeuvre, l'interprétation m'a rendue malheureuse: l'ensemble m'a paru vraiment très aseptisé, alors que cette musique est complètement onirique. La suite fut nettement plus rafraîchissante et roborative:

Babette Koblenz (1956–) :
— Walking on the Sun für 7 Instrumente (1982)
Kammerensemble “Tage der Neuen Musik Hannover 1983” (Ladislav Kupkovic)
— No Entry to the Lions Club für 2 Klaviere, Vibraphone und Schlagzeug (1982/83)
Lutz Bidlingmaier, Markus Stange, Matthias Krohn, Masakazu Nishimine
— The all & Seven hermetic principles aus Madrigale für Hermes Trismegistos (1983/85)
Chor des Bayerischen Rundfunks (Hans-Peter Rauscher)
— Uranus-Song aus Can’t explain, Song-Zyklus für Stimme und Ensemble (1985)
Babette Koblenz, Christian Hasselbring

W. A. Mozart
* Symphonie no.35 'Haffner'
Royal Concertgebouw Orchestra, Amsterdam
Josef Krips

Chostakovitch, symphonie No.4
Ormandy

Les dévotions du dimanche...





Au programme ce soir :   H. Scheidemann – H. Schütz – A. Mazak – J. Haydn – L. Cherubini

math a écrit:

Bien que découvrant l'oeuvre, l'interprétation m'a rendue malheureuse: l'ensemble m'a paru vraiment très aseptisé, alors que cette musique est complètement onirique.

Mais tu parles de Franck ou de Szymanowski?

Francesco Geminiani
* Concerto grosso 'La Follia' d'après Corelli op.5 no.12
Les Violons du Roy
Bernard Labadie

Xavier a écrit:

math a écrit:

Bien que découvrant l'oeuvre, l'interprétation m'a rendue malheureuse: l'ensemble m'a paru vraiment très aseptisé, alors que cette musique est complètement onirique.

Mais tu parles de Franck ou de Szymanowski?

Ah pardon. Je parlais des Mythes de Szymanowski.

Quai du marché aux poissons de Stade (Allemagne, -Basse-Saxe)


1) Heinrich Scheidemann (1595-1663) :

Magnificat des I, V, VII et VIII° ton

= Régis Allard, orgue Hus/Schnitger de l'église St. Cosmae de Stade

(Arion, 1983)

Restauré par les ateliers Ahrend dès 1972, voilà un des plus importants instruments hanséatiques, qui en vertu de la faible résonance de ces églises septentrionales conserve une sonorité mate, ligneuse, rêche.
Un orgue dont profita pendant une trentaine d'année Vincent Lübeck (1654-1740), un compositeur majeur du répertoire baroque nord-allemand.
Très beau programme, joué avec calme et mesure, dans une parfaite intuition stylistique.
La prise de son rend justice aux spécificités acoustiques du lieu, sans s'y asphyxier : localisation très précise des jeux, intensité, véracité des timbres bruts, mais aussi une aération bienvenue.

Georg Ratzinger, frère du Pape Benoît XVI, en 1976 avec ses "Moineaux de Ratisbonne"


2) Heinrich Schütz (1585-1672) :

Psaumes de David

Der Herr sprach zu meinem Herren
Warum toben die heiden
Ach, Herr, straf mich nicht in deinem Zorn
Aus der Tiefe ruf ich, Herr, zu dir
Ich freu mich des, das mir geredt ist
Herr, unser Herrscher, wie herrlich ist dein Name
Wohl dem, der nicht wandelt im Rat der Gottlosen
Wie lieblich sind deine Wohnungen, Herr Zebaoth
Wohl dem, der den Herren fürchtet
Ich hebe meine Augen auf zu den Bergen
Danket dem Herren, denn er ist freundlich!
Der Herr ist mein Hirt
Ich danke dem Herrn von ganzem Herzen

Choeur d'enfants Regensburger Domspatzen, dir. Georg Ratzinger
Holger Eichhorn, cornet
Spiros Rantos, Richard Motz, violon
Walter Stiftner, Käthe Wagner, douçaine
Eugen Dombois, luth, théorbe
Michael Schäffer, luth, chitarrone
Helga Storck, harpe
Eberhard Kraus, Hubert Gumz, Mathias Siedel, Georg Ratzinger, Gerd Kaufmann, orgue

Hanns-Martin Schneidt, Ensemble à vent de Hambourg pour la musique ancienne ; Ulsamer Collegium

(Archiv, juillet 1971)

 

Annette Schlünz (1964–) :
— Traumkraut, Musik für 8 Spieler (1995)
Thürmchen Ensemble (Roland Kluttig)
— Tout est rêver für Sopran, (Baß)klarinette und Schlagzeug (1992)
Ensemble Accroche Note
— Fadensonnen, Musik für 17 Instrumente (1993)
Kammerensemble pro musica nova Bremen (Klaus Bernbacher)
— Taubenblaue Schatten haben sich vermischt, Kammermusik für Flöte und Gitarre (1990)
Volker Höh, Georg Mertens
— Ornithopoesie für 12 Gesangssolisten (1989)
Ensemble Musicatreize Marseille (Roland Hayrabedian)
— Et la pluie se mit à tomber, Musik für 6 Schlagzeuger (1994)
Les Percussions de Strasbourg

3) Alberich Mazak (1609-1661) :

Magnificat anima mea Dominum
Christo cantemus principi
Laudate dominum da cælis
Sancta Maria, ora pro nobis
Ave Maria gratia plena

Thomas Drescher, Hans Hainlein, violon
Ernst Obermayer, Gerhard Lutz, Susanne Tutschek, viole de gambe
Peter Adler, violoncelle
Wolfgang Lukas, luth
Martin Ruhland, flûte à bec, orgue
Rudolf Bielmeier, flûte à bec
Heinz Ifflaender, basson
Elisabeth Ruhland, organetto, épinette
Konrad Ruhland, Choeur Niederaltaicher Scholaren

(Seon, juin 1983)

math a écrit:

Ah pardon. Je parlais des Mythes de Szymanowski.

J'ai un très bon souvenir de cette version... Mais ça date.

Xavier a écrit:

math a écrit:

Ah pardon. Je parlais des Mythes de Szymanowski.

J'ai un très bon souvenir de cette version... Mais ça date.

Dans une optique différente plus détaillée, je suggère essayer la version de Faust/Kupiec.

4) Joseph Haydn (1732-1809) :

Missa in tempore belli, en ut majeur, Hob XXII:9

Patricia Wells, soprano
Gwendolyn Killebrew, mezzo-soprano
Michael Devlin, ténor
Alan Titus, baryton

Leonard Bernstein, Choeurs Norman Scribner et Orchestre

(CBS, janvier 1973)

5) Luigi Cherubini (1760-1842) :

Missa solemnis en ré mineur

Camilla Tilling, soprano
Sara Fulgoni, contralto
Kurt Streit, ténor
Tómas Tómasson, basse

Riccardo Muti, Choeurs et Orchestre de la Radio bavaroise

(Emi, janvier 2001)

Bloups a écrit:

Stravinsky - Le Sacre du Printemps - Boulez, Cleveland

CBS ou DG ?

Monsieur n'en a pas assez des 30 rations officielles, il lui faut du rab...

Mélomaniac a écrit:

Bloups a écrit:

Stravinsky - Le Sacre du Printemps - Boulez, Cleveland

CBS ou DG ?

Monsieur n'en a pas assez des 30 rations officielles, il lui faut du rab...

DG.
Et j'ai même écouté Ormandy/Philadelphie hier soir (là j'ai quand même été attiré par le fait que ça dure 5 minutes de moins que les autres, je voulais voir où il rattrapait tout ce temps)
Et puis il y avait le concert Rattle à la Philharmonie vendredi soir

Bon en fait c'est bien d'écouter partie par partie mais j'en avais presque oublié le début et surtout entendre la pièce dans sa globalité apporte vraiment quelque chose sur les contrastes calme/tension. Et comme ça, ça me permet de me lancer dans la 4ème partie de l'écoute en ayant quelques bases pour cette partie et ne pas commencer sans l'avoir dans l'oreille

Boris Tischchenko, concerto pour violon piano et orchestre à corde

Xavier a écrit:

math a écrit:

Ah pardon. Je parlais des Mythes de Szymanowski.

J'ai un très bon souvenir de cette version... Mais ça date.

C'est une très bonne version, c'est juste moi qui suis ch... et difficile, et qui me demande pourquoi ils restent si concrets.

Bruno Luong a écrit:

Dans une optique différente plus détaillée, je suggère essayer la version de Faust/Kupiec.

Merci, je vais regarder ça!

Igor Stravinsky
* L'Oiseau de feu
* Petrouchka
* Le Sacre du Printemps
London Symphony Orchestra
Sir Simon Rattle

J'en ai pour trois bonnes heures.
Pour le Sacre, on ne risque pas de le retrouver dans l'Écoute comparée qui lui est consacré puisque l'enregistrement provient d'un concert ayant eu lieu hier soir (le 24).

Peter Jakober (1977–) :
— Substantie pour ensemble et électronique live (2015)
— Puls 2 pour violoncelle et huit pistes audio (2005)
— 1. Streichquartett (2010)
— nach Aussen pour violon et électronique live (2008)
Annelle Gahl, violon
Michael Moser, violoncelle
Asasello Quartett
Klangforum Wien (Bas Wiegers)

Dimitri Chostakovitch
* Symphonie no.13 'Babi Yar'
Choeur et Orchestre de Birmingham
Okko Kamu (Chandos)

Pour souligner l'anniversaire de Dimitri né par une journée comme aujourd'hui.
Et Glenn Gould aussi, j'y reviendrai plus tard.

Adriana Hölszky (1953–) :
— Hängebrücken. Streichquartette/Doppelquartett an Schubert (1989/90)
— Hörfenster für Franz Liszt für einen Pianisten (1986/87)
— Jagt die Wölfe zurück! für sechs Schlagzeuger (1989/90)
Georg Friedrich Schenk, piano
Nomos Quartett
Pellegrini Quartett
Slagwerkgroep Den Haag

Wagner: Die Walküre, acte 3/Zweden

Tchaikovsky : Symphonie n°2 (Mariss Jansons)

Johannes Brahms - Quatuor pour piano et cordes n°2
Christian Tetzlaff, violon
Tabea Zimmermann, alto
Clemens Hagen, violoncelle
Leif Ove Andsnes, piano
(TCE le 30 mai 2016)

Philip Glass
Aguas da Amazonia
Orchestration de Charles Coleman

MDR Leipzig radio symphony orchestra & Kristjan Järvi & Absolute Ensemble

J'ai écouté les 5ères pistes
Tiquiê River
Japurá River
Purus River
Negro River
Madeira River

Label Orange Moutain
The Kristjan Järvi project MDR Klassik

Ca change et complète Uirapuru.

Les petits rats de la Nuit...





Au programme ce soir :   L. Beethoven – A. Grétry – D. Milhaud – P. Dukas – P.I. Tchaikovsky

Pour l'anniversaire de Glenn Gould, l'événement est souligné de belle manière sur de nombreux sites, on se souvient.

Mon choix s'arrête sur quelques Inventions de Bach:
* No.1 en do majeur
* no.4 en ré mineur
* no.8 en fa majeur
* no.14 en si bémol majeur

1) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Les Créatures de Prométhée, ballet Op. 43

= Eduard van Beinum, Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam

(Decca, février 1952)

Quelque chose d'intéressant en ligne: András Schiff qui joue et dirige un concerto de Bach, le premier en ré mineur BWV 1052, avec la Philharmonie de Berlin.
Belle agilité et rapidité d'exécution, je suis surpris de voir la Philharmonie de Berlin à une telle vitesse.

2) André E.M. Grétry (1741-1813) :

Suite de ballet, arrgt. C. Lambert

= Robert Irving, Orchestre symphonique de Londres

(Decca, février 1955)

 Un délicieux arrangement que Constant Lambert tira de Zémire et Azor, Céphale et Procris, et L'embarras des richesses.

3) Darius Milhaud (1892-1974) :

La Création du Monde

= Charles Munch, Orchestre symphonique de Boston

(RCA, mars 1961)

4) Paul Dukas (1865-1935) :

La Peri, -Fanfare, Poème dansé

= Ernest Ansermet, Orchestre de la Suisse romande

(Decca, avril 1958)

5) Piotr I. Tchaikovsky (1840-1893) :

La Belle au Bois dormant, ballet en trois actes, Op. 56

Actes II & III

= André Previn, Orchestre symphonique de Londres

(Emi, avril-juin 1974)

Je ne suis pas complètement emballé par l'enregistrement des deux grands ballets de Prokofiev par Previn,
qui verse dans une certain psychologisme, une sécheresse abstruse, où de surcroît l'orchestre s'enlise parfois.
Mais en tout cas, et avec la même phalange londonienne, Previn a superbement réussi les Tchaikovsky.
Ici le résultat est somptueux, énergique mais fin et élégant. Et plantureusement capté par les micros.

Mélomaniac a écrit:

2) André E.M. Grétry (1741-1813) :

Suite de ballet, arrgt. C. Lambert

= Robert Irving, Orchestre symphonique de Londres

(Decca, février 1955)

 Un délicieux arrangement que Constant Lambert tira de Zémire et Azor, Céphale et Procris, et L'embarras des richesses.

C'est tiré des ballets d'origine (et un peu étoffé par des clarinettes et des trombones), ou bien arrangé de certains airs ?

Dans le second cas, c'est un peu plus ambitieux et pique ma curiosité – je n'ai pas ça immédiatement sous la main, mais si ça se limite à un alourdissement de ballets qui se trouvent bien joués, bof.