[Jazz] Playlist

Très beau disque où, en plus de la belle voix chaude de Joe Williams, on entend de manière exceptionnelle la rythmique et particulièrement la guitare de Freddie Greene.

Oui, vraiment très beau. J'ai des envies de jazz vocal en ce moment. Là, j'ai été comblé...

Sur la rubrique nécrologique

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Disparition de Sunny Murray, batteur emblématique du free-jazz à l'âge de 81 ans.

Une perte qui fera peut être plus réagir Alifie, Benedictus et Dark Magus que les assidus du journal de Jean-Pierre Pernaut...

Et même à l'échelle des jazzeux (hormis les copains d'ici, c'est vrai), Sunny Murray risque de faire moyennement recette, étant surtout associé à certains des moments les plus radicaux du free: non seulement le foutraque et bruyant Echo de Dave Burrell, mais surtout aux live, incendiaires, d'Albert Ayler à New York en 65 (Bells/Prophecy) et à ceux, hallucinés, de Cecil Taylor à Copenhague en 62 (Nefertiti, The Beautiful One Has Come.)
     
Et Albert Ayler ou Cecil Taylor live, c'est pas Miles Davis ou Louis Armstrong, quoi...

Cela dit, pour ceux qui voudraient découvrir Sunny Murray, on peut aussi l'entendre sur le non moins radical et intense, mais plus lyrique Vibrations d'Albert Ayler et Don Cherry (une belle porte d'entrée dans le free, voire un disque de jazz pour l'île déserte.)

En écoute en ce moment  « Spirits Rejoice » après "Vibrations" et en attendant "Bells"  

(ma fonction copier-coller ne fonctionnant plus, pas d'image de "Spirits Rejoice", tant pis pour vous )  

Sur « Vibrations » la prise de son met bien plus en évidence la basse que la batterie, difficile de se faire une idée de Sunny Murray sur ce disque, disque très accessible comme le signale Bénédictus, et donc idéal pour s’initier au free jazz, mais en aucun cas mon disque préféré d’Albert Ayler, je lui préfère le « Spirit Rejoice » enregistré l’année suivante (1965) avec une bien belle « Marseillaise » (mais oui ! Ayler en jouait souvent les premières notes) dans le titre éponyme, et on y entends un peu plus Sunny Murray, là c'est le clavecin de Call Cobbs qui est laissé très en arrière, mais l’orientation free y est déjà plus évidente, la jubilation propre à Albert Ayler aussi.
Je vais réécouter « Bells » pour mon ultime hommage audio, mais là, le visa (voire le vaccin)     estampillé free compatible est indispensable

Quant à Miles Davis live, certes ça n’est pas Taylor ou Ayler, mais les quatre thèmes de « Dark Magus » risquent de s’avérer difficiles à supporter, pour qui viendrai du Miles des années cinquante et soixante, même moi, et malgré mon pseudo, je ne m’y aventure que par un titre à la fois.  


Edit:     je l'ai trouvé très doux ce "Bells" aujourd'hui......'dépend des jours

Et Sunny Murray ? (c'était ça le but)   : un peu plus audible sur cet enregistrement, et paix à son âme, mais c'était quand même pas Elvin Jones  

darkmagus a écrit:

Et Sunny Murray ? (c'était ça le but)   : un peu plus audible sur cet enregistrement, et paix à son âme, mais c'était quand même pas Elvin Jones  

Oui, mais bon Elvin hein...

arnaud bellemontagne a écrit:

darkmagus a écrit:

Et Sunny Murray ? (c'était ça le but)   : un peu plus audible sur cet enregistrement, et paix à son âme, mais c'était quand même pas Elvin Jones  

Oui, mais bon Elvin hein...

C'était juste pour faire remarquer que Murray, excellent batteur au demeurant, n'avait pas eu auprès d'Ayler le pouvoir de dynamisation (  dynamitation  pourrait convenir aussi bien   )  qu'avait eu Elvin Jones auprès de Coltrane, c'est ce que j'ai ressenti à l'écoute de leurs trois disques commun à la suite.

Miles Davis 5tet
Duffy's Backstage, Rochester NY
March 2 & 3, 1969

Miles Davis (tp) Wayne Shorter (ss, ts) Chick Corea (elp) Dave Holland (b) Jack De Johnette (d)

. On Green Dolphin Street - So What - Nefertiti - Agitation - No Blues - The Theme
. Gingerbread Boy - Paraphernalia - No Blues - The Theme

audience recording, TT: 80:20

/channel/UCJcWXaSyAKQKT5k9IoB_nhQ/search?query=Rochester

Le 1er enregistrement, de qualité sonore médiocre, du "Lost Quintet", après que DeJohnette ait rejoint Corea et Holland au sein de la formation.

Pour vous montrer que je fais des efforts:  

https://www.discogs.com/fr/Ahmad-Jamal-After-Fajr/release/5337784#[/img]

(Je n’arrive plus à coller les pochettes)  

Crédits
Piano – Ahmad Jamal
Bass – James Cammack
Drums – Idris Muhammad

Lead Vocals – Donna McElroy
Soprano Vocals – Jodi Jenkins Ainsworth
Alto Vocals – Yumiko Matsuoka
Tenor Vocals – Paul Stiller  
Baritone Vocals – Paul Pampinella
Bass Vocals – Tom Baskett

Et j'aime bien, pas d'ennui à l'écoute de ce CD, plus tonique et varié que ce à quoi Jamal m'avait habitué.

La fièvre braxtonienne d'arnaud étant contagieuse :



https://en.wikipedia.org/wiki/Four_Compositions_(1973)

Dans un registre assez voisin du Braxton de l'époque :



www.deezer.com/fr/album/7293868

(bis d'un autre fil) le catalogue ECM est maintenant en écoute sur les sites de streaming

Alifie a écrit:

La fièvre braxtonienne d'arnaud étant contagieuse :



https://en.wikipedia.org/wiki/Four_Compositions_(1973)

Faut dire que c'est un musicien tellement passionnant.

Et depuis un demi-siècle cette année !

www.deezer.com/fr/album/669256

L'album le plus hypnotique du pianiste Mal Waldron et le tout premier, en 1969, du label ECM.

Alifie a écrit:

Et depuis un demi-siècle cette année !

Hé oui!

www.deezer.com/fr/album/7446665

Du jazz West Coast avec un peu d' (#17-21)

En faisant du rangement, j'ai retrouvé des cartons avec plein de bonnes choses inside.
Certaines non encore déballées  
Ce qui n'est pas le cas du coffret Duke où j'avais déjà allègrement picoré, mais pas encore entendu cet album :

Zou, c'est parti donc  

Chouette session de la fin des années 50, avec Clark Terry et Paul Gonsalves à l'avant-plan de ce nonet.

@Mélomaniac :Du grand Mingus!

C'est un des premiers jazzmen que j'avais découverts quand j'étais ado, avec l'album Tijuana Mood.

En cette période, je préfère des choses un peu plus léchées

Avec Mingus, dans ce que je connais, je sens une influence folk sous-jacente, des tournures plus expérimentales, une énergie primitive toujours prête à bondir.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Roland_Kirk_Meets_the_Benny_Golson_Orchestra

avec une reprise d'Ecclusiastics, que Kirk avait enregistré 2 ans plus tôt avec Mingus sur l'album Oh Yeah.

Je gardais un excellent souvenir de cet album découvert en juin 2014, et effectivement à la réécoute j'adore

Mingus (b) George Adams (ts/voc) Hamiet Bluiett (brs) Don Pullen (p) Danny Richmond (d)

. Flowers for a lady - Devil's blues - Opus 3

Piazza del Popolo, Todi, 28 July 1974, RAI TV, TT:32:43

/video/xnvr4q (DM)