Vos rêves...

Cette nuit j'ai rêvé que je tuais mon père.

non non, je laissais ma mère tranquille ensuite...

Wolferl a écrit:

Cette nuit j'ai rêvé que je tuais mon père.

non non, je laissais ma mère tranquille ensuite...

Tu as encore écouté les lieder écossais de Schubert avant de te coucher.

DavidLeMarrec a écrit:

Wolferl a écrit:

Cette nuit j'ai rêvé que je tuais mon père.

non non, je laissais ma mère tranquille ensuite...

Tu as encore écouté les lieder écossais de Schubert avant de te coucher.

D'ailleurs il en existe ps une version avec Paul Agnew de ça ?

Cleme a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Wolferl a écrit:

Cette nuit j'ai rêvé que je tuais mon père.

non non, je laissais ma mère tranquille ensuite...

Tu as encore écouté les lieder écossais de Schubert avant de te coucher.

D'ailleurs il en existe ps une version avec Paul Agnew de ça ?

Possible... il chante vraiment souvent du lied

Agnew il a fait les chansons irlandaises de Beethoven je crois !

Ca elle l'a déjà

Era a écrit:

Agnew il a fait les chansons irlandaises de Beethoven je crois !

Ca, je crois bien que oui. Mais c'est en anglais.

DavidLeMarrec a écrit:

Cleme a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Wolferl a écrit:

Cette nuit j'ai rêvé que je tuais mon père.

non non, je laissais ma mère tranquille ensuite...

Tu as encore écouté les lieder écossais de Schubert avant de te coucher.

D'ailleurs il en existe ps une version avec Paul Agnew de ça ?

Possible... il chante vraiment souvent du lied

J'en sais rien je sais juste qu'il a chanté du Schubert.

Era a écrit:

Agnew il a fait les chansons irlandaises de Beethoven je crois !

Mais j'ai le CD.

HS

Quand wolferl donne de la voix . Je sais pas pourquoi je vais faire des cauchemars cette nuit

La nuit dernière, j'ai rêvé d'une journée avec John Lennon. J'ai donc découvert qu'il avait 6 guitares, et qu'il ne se faisait pas prier pour me jouer le solo d'I want you. Je l'ai trouvé en excellente santé, fort aimable, et durant tout ce temps, aucune trace de Yoko. Je remercie mon inconscient de me ménager ces moments rares !

Tiens moi j'avais rêvé que je rencontrais Franquin, dans son époque Spirou. Je l'avertissais même qu'il allait faire plus tard une dépression nerveuse... !

J'ai rêvé que je jouais une partie de volleyball sur la place avec des cubains, sous le soleil tapant. C'était quand même assez cocasse! Je faisais des pirouettes dans les airs pour aller attraper le ballon (alors que dans ma peau de mortelle c'est impossible).
Merci de m'offrir ces moments d'accrobaties sans danger, cher subconscient

Comme il y a la notion de plaisir, de sauter en l'air et d'acrobatie, je suppose que Freud aurait dit que tout ça c'est sexuel

Sexe avec Lennon ? Houla, jamais avec un rosbif !

Ce n'est pas à ton rêve que Cololi faisait référence...

Je sais bien, mais je réponds quand même, vu que tout est sexuel !

Je déteste ce smiley :

Tiens, Droopy, tu ne sembles pas avoir relevé ma réponse à ton message depuis deux jours. A moins que tu ne souhaites pas la lire ?

Glups, je l'ai rêvée, tu l'as faite ?
Je m'y colle !
(J'adore ta deuxième phrase !...)

J'ai rêvé que j'avais la H1N1 et à l'hopital ils n'avaient pas voulu me soigner

Je jette mes clés de voiture dans le Grand Canal.

natrav a écrit:

Je jette mes clés de voiture dans le Grand Canal.

C'est phallique ça.

Spoiler:

Tu devrais consulter

natrav a écrit:

Je jette mes clés de voiture dans le Grand Canal.

Ca me parait très clair : l'abus de Lully est dangeureux pour la santé psychique !

J'avais lu "Grand Cantal", c'était plus amusant.

Cololi a écrit:

natrav a écrit:

Je jette mes clés de voiture dans le Grand Canal.

Ca me parait très clair : l'abus de Lully est dangeureux pour la santé psychique !

ça me semble inquiétant, non ? Qu'en penses-tu ?

Frère Elustaphe a écrit:

Cololi a écrit:

natrav a écrit:

Je jette mes clés de voiture dans le Grand Canal.

Ca me parait très clair : l'abus de Lully est dangeureux pour la santé psychique !

ça me semble inquiétant, non ? Qu'en penses-tu ?

Mais oui
Bientôt il se poudrera ... portera des talons ... et se coiffera d'une perruque

Cette nuit j'ai rêvé que j'écoutais la sonate pour deux clarinettes de Poulenc, j'étais dans un hôtel-particulier parisien. Ce matin, avant de partir aux Archives Nationales, j'allume la radio et sur quoi que je tombe t'on ? la sonate pour deux clarinettes de Poulenc ! ... c'est fou

Ca aurait été considérablement plus spectaculaire si tu avais rêvé et étais tombé sur la Sonate pour deux bassons de Poulenc.

La prochaine fois, fais un effort.

Il a composé une sonate pour deux bassons ?

Dans mon rêve et sur France musique c'était bien pour deux clarinettes. La prochaine fois j'essaierai de rêver que je gagne au loto.

Demande-toi pourquoi ce serait plus spectaculaire.

J'ai parlez avec une divinité dans l'antiquité. En fait je me suis réveillé dans un lit d'une pièce derrière l'autel du temple ou il était. J'ai prit quelque offrandes (raisin) et puis j'ai été lui parler. Il m'as dit qu'il était très adoré a cette époque mais que malheursement il ne peut pas y écouter du Bethoveen. Il y avait aussi sa femme, mais elle ne disait rien.
Il était a l'image des représentation qu'on fait de lui à l'époque , donc un espèce de truc en terre cuite vaguement humain plutot grotesque, mais avec des yeux brillants.
Il m'as proposé (ou peut être c'était le type a côté de lui, un melange de mon prof de philo de terminale et un ancien psy, tout deux blonds et bouclé au yeux bleu) malicieusement de prendre sa place. J'ai accepté sans me méfier : tout allait bien jusqu'a ce qu'on me verse en offrande une jarre de sang sur la tête.

Un rêve bien stupide étrange en vérité...

J'ai fait un rêve: j'étais sur la plage, nu, allongé sur un sable fin, la plage était déserte; tout d'un coup arrive ma grand-mère de 75 ans tenant une laisse à la main avec au bout de cette laisse.. un cochon. Elle me demande si tout va bien je lui répond que oui et là le cochon se met à parler et me récite l'évangile selon Saint Jean. Le reste du rêve est confus la mer monte et engloutie grand-mère et cochon, cependant je reste à la surface flottant inexplicablement jusqu'à ce qu'un trou apparaisse au milieu de la flotte. Je tombe alors ayant une impression de plénitude et je crois entendre une musique dans le fond je crois la 4ème de Bruckner..
C'est très étrange surtout le cochon qui récite Saint Jean...

themistocle a écrit:

J'ai fait un rêve: j'étais sur la plage, nu, allongé sur un sable fin, la plage était déserte; tout d'un coup arrive ma grand-mère de 75 ans tenant une laisse à la main avec au bout de cette laisse.. un cochon. Elle me demande si tout va bien je lui répond que oui et là le cochon se met à parler et me récite l'évangile selon Saint Jean. Le reste du rêve est confus la mer monte et engloutie grand-mère et cochon, cependant je reste à la surface flottant inexplicablement jusqu'à ce qu'un trou apparaisse au milieu de la flotte. Je tombe alors ayant une impression de plénitude et je crois entendre une musique dans le fond je crois la 4ème de Bruckner..
C'est très étrange surtout le cochon qui récite Saint Jean...

themistocle a écrit:

C'est très étrange surtout le cochon qui récite Saint Jean...

Sauf ici :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Jean-Pied-de-Port

themistocle a écrit:

C'est très étrange surtout le cochon qui récite Saint Jean...

J'y étais. Ce n'était pas saint Jean mais l'Evangile apocryphe de saint Antoine.

Tiens, j'avais oublié mais la nuit dernière j'ai rêvé que David Le Marrec venait chez moi pour me couper les cheveux...

Il y a un autre détail dans ce rêve mais je ne tiens pas à le révéler en public...

Picrotal a écrit:

Tiens, j'avais oublié mais la nuit dernière j'ai rêvé que David Le Marrec venait chez moi pour me couper les cheveux...

Il y a un autre détail dans ce rêve mais je ne tiens pas à le révéler en public...

On peut te contacter par mp ? Ca avait un rapport avec des pieds ?

Ouh là j'ai du mal à te saisir ce soir, Grégoire... Pourquoi des pieds ?

Picrotal a écrit:

Ouh là j'ai du mal à te saisir ce soir, Grégoire... Pourquoi des pieds ?

Comme tout le forum affiche ses pieds en avatar en ce moment j'en avais conclu que j'étais tombé sur un repaire de fétichistes.

Grégoire de la Tour a écrit:

Picrotal a écrit:

Ouh là j'ai du mal à te saisir ce soir, Grégoire... Pourquoi des pieds ?

Comme tout le forum affiche ses pieds en avatar en ce moment j'en avais conclu que j'étais tombé sur un repaire de fétichistes.

Ah d'accord, au temps pour moi !

Non non cela n'avait rien à voir avec les pieds. Mais cela n'a pas tant d'importance que cela...

dit-il hypocritement après avoir conclu son message sur une note volontairement énigmatique et alléchante.

pffffffffffff ... des promesses, toujours des promesses ...

Attention Picro, je suis long pour faire les coupes, je le fais en quatre passages généralement.

Picrotal a écrit:

Il y a un autre détail dans ce rêve mais je ne tiens pas à le révéler en public...

Pas de fausse pudeur, raconte.

Sur ce forum on ne fait pas que parler de David ... on rêve de lui aussi ... non mais c'est un forum de supers ultra malades

J'ai rêvé que je m'appelais Glass et depuis ce matin, j'ai la tête vide.

Je viens de faire un rêve... Je me suis réveillé, j'avais encore sommeil mais je voulais noter le plus de choses possibles avant de me rendormir. Vous n'êtes pas obligés de tout lire, c'est très très long, c'est pas spécialement rigolo et il y a des choses plutôt intimes dedans, mais voilà, ça a l'avantage je pense d'être un compte-rendu précis du bordel insensé qu'un rêve représente quand on essaye de le narrativiser :


Bon, je suis dans la rue, l'angle de Chenoise et de la rue des Kebab, je vois un type dans la vitrine de sa boutique en train de classer ou ranger des vieilles photos des années 30, je rentre dans la boutique et demande si je peux en acheter, ou plutôt je demande quel est le prix des photos, ou plutôt encore je redemande parce que j'ai déjà parlé avec ce type et je lui ai déjà acheté une photo, du moins je pense, sauf que cela c'est implicite dans ma mémoire mais la partie du rêve dans laquelle cela s'est déroulé est en train de s'estomper. Bref, pendant qu'il me fait passer les dossiers dans lesquels sont contenus les photos (et qu'il en range d'autres qui, manifestement, contiennent des choses qu'il ne souhaite pas me montrer), il m'explique que c'est midi et qu'il va aller manger, qu'il va me laisser seul. Je lui dis que je passerai le payer dans l'après-midi après avoir fait mon choix, il me répond (en gros) qu'il ne sera peut-être pas là, qu'il suit une psychanalyse. On papote, je lui explique que moi je fais juste une psychothérapie, mais pas une psychanalyse. Il part dans un grand monologue devenu très flou sur la vie, sur le fait qu'on ne voit rien de ce qu'il faut voir, qu'on ne voit plus l'essentiel, que les Américains nous fourrent des idioties dans la tête et que cela nous empêche de cerner les choses importantes. Avant de partir il me dit (nous sommes devenus potes entre temps, je crois) qu'on se verra cet après-midi, qu'on boira un verre. Peut-être un coca (!). Je lui réponds en souriant d'accord, d'autant qu'il y a des choses avec lesquelles je ne suis pas d'accord dans ce qu'il a dit, en particulier concernant les ricains. A coté de sa boutique, l'espace d'un instant, il y a R., avec qui je suis fâché depuis peu. Je les entends parler tous les deux mais moi j'évite soigneusement son regard. Je ne suis pas certain que ce passage ait réellement eu lieu ou bien qu'il se soit exactement passé comme cela, c'est flou et c'est en train de disparaître.

Me voici seul dans la boutique, je cherche les photos mais ne les trouve pas. Je fouille dans les dossiers, j'y trouve des papiers concernant une fermeture prochaine de l'établissement, ainsi qu'une ordonnance pour des antidépresseurs. Sur l'ordonnance est indiquée une description des effets du médicament, avec une formulation assez étrange, façon : « permet de mieux voir la vie » ou un truc du genre. Bref, je fouille partout mais les photos que je voulais voir, je ne les trouve pas. En fait, je fouille maintenant en parfaite connaissance de cause, à la recherche de choses intimes. J'en ai pleinement conscience. Entretemps, la boutique est devenue un Harmonia Mundi. La vendeuse est là, c'est l'une des deux vendeuses du vrai Harmonia Mundi de Grenoble, je l'ai croisée l'autre jour (pour de vrai) dans les rayons du magasin bio Place des Herbes et on s'est dit un bonjour timide, je pense que c'est pour cela qu'elle est dans le rêve, d'autant que la boutique (présumée) ou je me trouve dans le mon rêve est à deux pas de cette même boutique (réelle). Bref, à son tour je la vois s'en aller pour manger. Je ne sais plus si elle me dit quelque chose, mais toujours est-il que je suis seul dans l'Harmonia Mundi. En fait, j'y faisais déjà un tour : j'y avais vu un double-cd de Shosta (je crois que c'était Shosta) à la couverture orange (clône d'une édition « best-of » petit prix de certains compositeurs) ainsi que la totalité des disques d'Iron Maiden à 8 euros, estampillés avec une petite étiquette ronde et verte comme celles de la FNAC. Maintenant que la vendeuse est partie, je vois qu'il y a aussi une sorte de rayon superette dans l'Harmonia Mundi. Et je suis seul. Et je me dis que je peux voler tout ce que je veux. J'ai envie de tout prendre, de tout emporter, de tout voler. Alors je prends un truc, genre un coulommiers et je le mets dans mon sac. Je crois que c'est la seule chose que je prends. Je m'approche du portique anti-vol de l'entrée du magasin et il ne sonne pas. Alors je retourne dans la boutique (entretemps d'autres gens sont rentrés, en fait c'est variable, c'est parfois désert et parfois parsemé de clients) et j'y prends plus de choses. Notamment du chocolat, un chocolat spécial, qui contient un ingrédient précis (dans le rêve, peut-être que cela s'appelait du Oméga-3, ou alors quelque chose qui ressemble à cela), sachant qu'au même moment j'entends à la radio du magasin qu'un type vient de se faire arrêter pour je-ne-sais plus quelle raison et qu'il faisait partie des gens qui prônaient la consommation de cet ingrédient. En prenant le chocolat je me dis que voilà, se faire arrêter était paradoxalement la meilleure publicité pour inciter les gens à manger de ce truc.

Je me dépêche, ça devient confus. Il y a deux gars qui bossent sur le portique anti-vol de l'autre sortie du magasin (qui n'existait pas jusqu'ici), deux arabes souriants et rigolards en uniformes gris. Je suis en train de voler des choses en m'assurant que personne ne me voit faire, et surtout pas eux, mais si ma mémoire est bonne personne n'a l'air de s'en soucier. Je prends encore des trucs de bouffe, je prends (je crois) le fameux Shosta ainsi que quelques Iron Maiden, je passe à côté des deux arabes, à travers le portique anti-vol qui reste muet, et je sors.

Là ça devient compliqué : tout d'un coup, le magasin a cessé d'être entre quatre murs pour être un magasin de rue, c'est à dire qu'on peut y accéder ou en repartir en empruntant telle ou telle rue. Cela se passe toujours dans le même quartier : rue Lafayette, plein centre-ville. Je me dis qu'avec une telle configuration, voler est encore plus facile. Tout ce que j'ai à faire, c'est aller dans la boutique, prendre tout ce que je veux, puis m'en aller par une des petites rues sans que personne ne s'en rende compte. Alors j'y retourne.

Sur le chemin, un type (petit, assez fort, barbu grisonnant) chante je ne sais plus trop quoi. Il m'empêche de passer, sans manifester d'agressivité. Je le repousse en jouant son jeu, je chante à mon tour, et sur le même air que lui, un truc du genre : « Mais c'est chiant de ne plus pouvoir marcher dans la rue / Sans se faire emmerder par des inconnus / De ne plus pouvoir se promener tranquillement / Sans qu'un clodo vienne m'emmerder tout le temps. » Ce n'était pas les paroles exactes, mais l'esprit était exactement le même. Ça fait marrer le type, il s'accroche encore un peu mais je lui dis, en gros, que la récré est fini. Il s'en va. Enfin je pense : en tout cas, il se volatilise du rêve. Et moi je reviens sur les lieux du crime.

Mais là je ne suis plus du tout dans la rue, plus du tout dans une boutique sans murs : au contraire je rentre dans une sorte de galerie commerciale, aux lumières dorées et tamisées, dans laquelle je ne me sens pas du tout à l'aise. Je passe à côté d'une sorte de petite cafétéria où les nanas me regardent bizarrement. Mon sac est plein de trucs, j'ai peur que les portiques de sécurité se mettent à sonner. Je me dirige vers l'Harmonia Mundi et j'entends une sorte de grosse sirène alors que je suis encore à cinq mètres de l'entrée. J'entre. Je demande si c'est pour moi que ça sonne et on me dit que oui, ça ne peut être que pour moi. Tout indique, dans la voix ou dans le regard de la vendeuse qui me répond cela, qu'elle ne me croit pas du tout coupable et que c'est pour elle juste une erreur.

La vendeuse, c'est C., une de mes meilleures amies. Je ne sais pas si c'était elle depuis le début mais en tout cas maintenant qu'il est question de vérifier dans mon sac, c'est elle. Et pendant que l'on va vers un petit bureau, ou plutôt une petite tablette, à l'écart de la boutique mais situé en plein coeur de la galerie, je lui murmure à l'oreille : « je l'ai fait, j'ai volé, arrange moi le coup » d'un ton suppliant. Elle, elle garde son calme. Il y a un mec de la sécurité qui nous accompagne, qui se tient à côté. Un mec grand, sec. Un arabe peut-être. Il donne à la fois une impression de sang-froid et de grande fermeté. En fait, il fait penser à l'un des (vrais) types de la sécurité de la (vraie) FNAC de Grenobe. Peut-être était-ce lui dans le rêve.

Et voilà qu'on ouvre mon sac et qu'on en sort tout ce que j'ai volé. A présent, il y a une deuxième vendeuse avec nous, peut-être que je l'avais vu aussi en entrant, plus moyen de me souvenir. Une petite brunette, quelque chose comme vingt-deux ans, franchement mignonne. Entretemps évidemment le contenu de mon sac a changé : le coulommiers est toujours là, mais je ne sais plus si les disques que j'ai pris y sont toujours. Le mec de la sécurité fait des commentaires. Quand on sort un paquet de chips, il me traite d'alcoolique. Alors là je me mets à hurler, à hurler comme un total hystérique, que je ne suis pas alcoolique, que mon frère était alcoolique, que ça a détruit mon enfance, et je fous le paquet par terre et l'écrase de plusieurs coups de pieds avant de le lui envoyer dessus, et le paquet finit son trajet dans le couloir de la galerie commerciale. Tout le monde est resté calme, personne n'a essayé de me maîtriser. Il y a une bouteille (du vin blanc peut-être) dans mon sac, je la prends et l'envoie également se briser sur le sol. Il y a quelque chose de faux dans ma colère soudaine. Je surjoue et j'en ai parfaitement conscience en le faisant. Je cherche à apitoyer les gens.

C. propose que le type de la sécurité et moi aboutissions à un accord concernant ce que je dois payer. Il me semble que la nature de l'accord repose sur ce principe étrange : lui propose un prix, et moi je dois payer la moitié de ce prix en question. Il dit que je dois payer en tout et pour tout cinq euros (!). Je me calme et j'accepte de payer les cinq euros. Sur ce, je me mets à discuter avec l'autre vendeuse, je ne sais plus ce que je lui dis mais j'essaye de lui expliquer, je crois, que je ne suis pas un méchant voleur hystérique. Elle m'accorde une sincère intention, quoique méfiante. Elle doit retourner à la boutique, je lui dis que je la rejoins pour continuer à parler avec elle et que je vais lui payer un coca (encore...). Je remercie C. de m'avoir aidé, d'avoir été là pour moi (enfin, il me semble que je la remercie) et lui explique que je vais discuter avec sa collègue. Elle la regarde s'éloigner avec un air dédaigneux, sachant que la vendeuse s'en retourne à sa boutique en remuant assez ostensiblement du cul. Dans le regard de C., il y a quelque chose du genre : « pfff, cette petite pétasse ? » Pas de la jalousie non plus, enfin je ne pense pas, peut-être plus un sentiment de dédain façon : « tu mérites mieux que ça ».

Mais moi, de toute évidence, je ne pense pas la même chose parce que j'ai clairement l'intention de lui plaire, à la petite vendeuse. Et elle non plus n'a pas l'air réfractaire... Je retourne dans la boutique et lui fait tout un speech. Je lui explique que si je me suis mis à hurler, c'est parce que j'avais honte, parce que je voulais dissimuler ma honte en piquant une crise de colère. Je lui explique ensuite que ça ne me plaisait pas de voler, dés le début. Que si elle regardait bien, j'avais surtout volé de la bouffe, que j'aurais pu prendre bien plus de disques, par exemple les Pink Floyd a côté desquelles nous sommes en train de passer, car tout en parlant nous nous promenons dans les rayons de la supérette Harmonia Mundi. Je lui dis que les disques, je ne les vole pas parce que les gens qui les font ont le droit de toucher leurs droits d'auteur, mais que si Harmonia Mundi se met à faire de la bouffe comme n'importe quel supermarché, alors la bouffe ça ne me pose aucun problème moral de la voler, comme je pourrais voler dans n'importe quel supermarché.

Et là, fini. Je me suis réveillé, ou alors le reste du rêve s'est complètement volatilisé. Ce sont les dernières images dont je me souviens...

Sachant que juste avant ce rêve, j'en ai fait trois autres : l'un très politique, un autre façon film d'horreur, et un autre concernant le forum (immense invasion de trolls)...

Bref, en quatre heures de sommeil, ça a été plutôt intense. Désolé mais j'avais envie de balancer tout ça. Ne me demandez pas pourquoi, c'est important pour moi de le faire. Quelque chose me dit que ça l'est, en tout cas.

Moi j'ai rêvé que j'étais dans mon lit avec ma femme, je m'apercevais subitement que le lit avait la forme d'un plat à gratin et que les draps et les couvertures étaient des tranches de jambon et des feuilles d'endives. Je commençais alors une longue et courtoise discussion avec le cuisinier pour essayer de le convaincre poliment qu'il était inutile de nous napper de sauce béchamel.

Quand j'étais lycéen j'avais rêve que nous avions un prof de philo qui écrivait son cours au tableau non pas avec une craie, mais avec des spaghettis.
Il était très agile: il formait les lettres avec les pâtes de la main droite et les maintenait en place d'une claque de la main gauche.
A la fin du cours, un copain et moi, nous étions chargés d'effacer le tableau: il fallait décoller les pâtes avec une grande et belle fourchette en argent d'un mètre cinquante de haut, toute ouvragée, et les mettre dans une haute poubelle en bois.

Picrotal a écrit:

Désolé mais j'avais envie de balancer tout ça. Ne me demandez pas pourquoi, c'est important pour moi de le faire. Quelque chose me dit que ça l'est, en tout cas.

Oh, mais c'est tout naturel, on est là pour ça.

Ca fait quarante-sept euros, à la semaine prochaine.

Oui, malheureusement, Xavier n'est pas conventionné...