Playlist (130)

Au programme de ces derniers jours.


Découvertes intrépides

¶ Nordheim – Quatuor– Norwegian SQ
Assez transparent, s'écoute bien, mais ne se passe pas grand'chose.

¶ Lazzari, Symphonie en mi bémol.
(bon, en fait j'avais déjà écouté, mais il ne m'en restait aucune impression)
Entre Bizet (le scherzo) et Franck (le final, vraiment proche !). Chouette.

¶ Tina Charles – I Love to Love
Croyez-le si vous voulez, mais je découvre. Ça ne se renouvelle pas beaucoup, mais l'alternance refrain / couplet (unique) est assez marquante !


Classiques éprouvés

¶ Dvořák – Rusalka (acte II) – Neumann

¶ Pavel Vranický – Symphonie en ut, « Pour la Paix avec la République Française » – Radio de Hanovre, Griffiths (CPO)
¶ Pavel Vranický – Symphonie en ré Op.52 – Radio de Hanovre, Griffiths (CPO)
Tradi et animé, mais un peu rond et flou.
¶ Pavel Vranický – Symphonie en ré Op.52 – Chambre Dvořák, Bohumil Gregor (Supraphon)
Là aussi, tradi, mais ça claque !
¶ Pavel Vranický – Symphonie en ut mineur Op.11 – Chambre Dvořák, Bohumil Gregor (Supraphon)
¶ Pavel Vranický – Symphonie en ré Op.36 – Chambre Dvořák, Bohumil Gregor (Supraphon)
¶ Pavel Vranický – Symphonie en ut « Joie de la Nation Hongroise » – Chambre Dvořák, Bohumil Gregor (Supraphon)
Les deux symphonies en ré (sans programme) sont merveilleuses, le babillage des clarinettes dans le premier mouvement de l'opus 36, on est vraiment entre Don Giovanni et Fidelio.
À cette époque, vraiment difficile de trouver un concurrent à Mozart, mais les frères Vranický sont justement ceux qui peuvent se comparer à ses accomplissements.

¶ Lalande – Regina Cœli – Ex Cathedra, Skidmore

¶ Lalande – Cantate Domino – Ex Cathedra, Skidmore
¶ Lalande – Cantate Domino – Ex Cathedra, Skidmore
Le Cantate Domino ménage des airs magnifiques, d'une ampleur rare à cette époque. L'ensemble Ex Cathedra est formidable (et je crois reconnaître la voix d'Andrew Tortise en haute-contre solo, ou de quelqu'un qui lui ressemble énormément ). Bissé.


La minute glotto

¶ O. Merikanto – Laula, tyttö – Galitzine, Dubé (bande)
¶ Bach – « Seele deine Spezereien » –  Obalski (bande)


Sous mauvaise influence :

¶ Lassus – 9 Leçons de Ténèbres – Pro Cantione Antiqua (Musical Concepts)
Beauté ineffable, complète. Encore plus beau qu'à mon dernier passage.
Bissé :
¶ Lassus – 9 Leçons de Ténèbres – Pro Cantione Antiqua (Musical Concepts)
Puis :
¶ Lassus – Prophetiæ Sibyllarum– Dædalus (Alpha)
¶ Lassus – Prophetiæ Sibyllarum– De Labyrintho (Stradivarius)
Moins enthousiasmé par l'œuvre. Dædalus un peu sec, impression d'uniformité accrue entre les pièces ; De Labyrintho plus souple (très léger accent anglais ?  voix de femme fine enfantine…).
¶ Lassus – Motets pour le dimanche de Pâques– Pro Cantione Antiqua (Musical Concepts)
¶ Lassus – Requiem – Pro Cantione Antiqua (Musical Concepts)
Pour les motets de Pâques, c'est peut-être l'interprétation qui les hausse, mais pour le Requiem, vraiment un bijou !

Je ne suis pas un très grand consommateur de musiques de la Renaissance, mais Dufay, Brumel et Lassus, ça me laisse par terre à chaque fois.

2) Richard Wagner (1813-1883) :

Götterdämmerung, -Marche funèbre de Siegfried
Tristan und Isolde, -Prélude & Liebestod
Die Walküre, -Chevauchée des Walkyries

= Ievgueni Mravinski, Orchestre philharmonique de Leningrad

(Erato, mars 1978)

 Il y avait bien longtemps que je n'avais entendu ces enregistrements dont je gardais un vague souvenir.
La réécoute me rappelle pourquoi : le chef russe ne semble pas totalement à l'aise avec l'univers wagnérien,
avec le temps long, avec des phrasés mûris en bouche. Une sorte d'impatience ne permet pas le plein épanouissement du discours.
Et les timbres de Leningrad apportent un piment original, mais qu'on associe peu à ces pages autrement idiomatiques.
Même dans la sauvage chevauchée, le brio évacue la grandeur des effets (les trombones escamotent les traits comme s'il manquait d'huile dans la coulisse).
La virtuosité qu'on associe à cette prestigieuse philharmonie laisse ici à désirer.
Reste le geste hautain et sourcilleux du maestro, mais qui délivre ici un aperçu trop partiel et partial sur ces pages.
Bref, une esthétique décalée et un peu frustrante.
D'ailleurs, ses Bruckner chez Melodiya ne m'ont jamais totalement convaincu non plus, en raison d'une palette trop sulfureuse.

3) Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°2, en ut mineur

= Georg Solti, Orchestre symphonique de Chicago

(Decca, octobre 1991)

4) Gustav Mahler (1860-1911) :

Symphonie n°10, en fa dièse (D. Cooke)

= Daniel Harding, Orchestre philharmonique de Vienne

(DG, octobre 2007)

Le premier disque de Harding avec le Wiener Philharmoniker (et à ma connaissance le seul !),
fut un coup de maître légitimement encensé par la presse.
Enfin, je fais le malin mais j'avais acheté l'album en 2011 et je le déballe seulement aujourd'hui  

Dutilleux : Quatuor (Belcea)

Pas son œuvre la plus évidente.

arnaud bellemontagne a écrit:

Dutilleux : Quatuor (Belcea)

Pas son œuvre la plus évidente.

Tout à fait, j'avais découvert ça en concert à Paris il y a quelques années, surprenant mais ça m'avait impressionné !
Plus tellement de souvenirs aujourd'hui, faut que je me remette à Dutilleux !

Stravinsky - Orpheus - USSR State Symphony Orchestra, Stravinsky



/watch?v=__C9aVdTYdU
https://goo.gl/QCPKe9

Aujourd’hui:

• Orff: De temporum fine comoedia:

Christa Ludwig, Peter Schreier, Josef Greindl, Rolf Boysen, Herbert von Karajan / Kölner-Rundfunk-Sinfonie-Orchester, Kölner-Rundfunkchor, RIAS-Kammerchor, Tölzer Knabenchor et encore tout un tas de gens dont Anna Tomowa-Sintow et les frères Kuijken
Leverkusen-Wiesdorf, VI.1973
DG «20th Century Classics»

Un candidat particulièrement crédible au titre d’œuvre musicale la plus pénible jamais composée. Voir ici.

DavidLeMarrec a écrit:

Au programme de ces derniers jours.


La minute glotto

¶ O. Merikanto – Laula, tyttö – Galitzine, Dubé (bande)
¶ Bach – « Seele deine Spezereien » –  Obalski (bande)

C'est pas du glotto ça . Une cure de sommeil carabinée s'avère nécessaire

Rav-phaël a écrit:

— Paul le Flem
Sonate pour violon et piano     Philippe Koch [ violon ] ; Alain Jacquon [ piano ]

magnifique   !

Oh que oui

TragicSymph a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Dutilleux : Quatuor (Belcea)

Pas son œuvre la plus évidente.

Tout à fait, j'avais découvert ça en concert à Paris il y a quelques années, surprenant mais ça m'avait impressionné !
Plus tellement de souvenirs aujourd'hui, faut que je me remette à Dutilleux !

Ah excellente idée, merci !
Il me manquait une oeuvre pour boucler mon programme de cette soirée, je vais inclure ce Quatuor.
Dans une interprétation rare, très rare, -un disque complètement perdu de vue.
Celui d'entre-vous qui identifiera cet enregistrement avant que je le poste en playlist
gagnera un séjour à Leverkusen-Wiesdorf avec un admirateur nouvellement acquis à la cause de Donizetti

Rudolf von Alt (1812-1905), -Chambre du Palais Lanckoronski (détail)

Les Nuits du boudoir...





Au programme ce soir :     W.A. Mozart – C.M. Weber – J. Brahms – B. Martinů – H. Dutilleux

Gnégnégné.
Les Parrenin ou les Via Nova?

mais de toute façon, pour faire durer le suspense,
les résultats ne seront proclamés que lorsque j'afficherai le cinquième volet de ma playlist du soir.
En attendant, vous pouvez faire des propositions.

Petit Lu ou Papy Brossard ?

Vu la date de composition de l'oeuvre, il ne peut s'agit d'un enregistrement antique

1) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Quatuor avec piano en sol mineur, K. 478
Quatuor avec piano en mi bémol majeur, K. 493

Walter Klien, piano
Norbert Brainin, violon
Peter Schidlof, alto
Martin Lovett, violoncelle

(DG, février 1981)

Ça a l'air mainstream comme enregistrement, alors qu'il est plutôt rare :
depuis sa parution initiale en vinyle, il n'était jamais paru en CD avant une toute récente réédition,
près de 40 ans après les sessions !
Le clavier assez brut du pianiste autrichien (qui chez Vox grava d'abondance les sonates et concertos de Mozart) s'avère très caractérisé voire caractériel,
et vole la vedette aux cordes des Amadeus, soyeuses mais qui manquent un peu de présence et de séduction.
En tout cas, aucune affabilité à craindre, le résultat semble presque trop austère.

Mélomaniac a écrit:

un disque complètement perdu de vue.

Le Quatuor Pradel?

2) Carl Maria von Weber (1786-1826) :

Quintette en si bémol majeur, Op. 34

Richard Stoltzman, clarinette
Ida Kavafian, Theodore Arm, violon
Ik-Hwan Bae, alto
Fred Sherry, violoncelle

(RCA, mai 1981)

Dmitri Kabalevski - Quatuor à cordes n° 1 - Quatuor Glazounov



/watch?v=yBhqQv-nRKM

3) Johannes Brahms (1833-1897) :

Quintette en fa mineur, Op. 34

Robert Mann, Isidore Cohen, violon
Raphael Hillyer, alto
Claus Adam, violoncelle
Leon Fleisher, piano

(Epic, mars 1963)

Une de mes interprétations préférée de ce quintette !
Plutôt brute de décoffrage, balayée de vents nordiques.

Dmitri Kabalevski - Quatuor à cordes n° 2 - Quatuor Stenhammar



https://open.spotify.com/album/7xYhjq6A23k7mmrzEu5D0H

4) Bohuslav Martinů (1890-1959) :

Sonate, H. 306

= James Galway, flûte ; Phillip Moll, piano

(RCA, novembre 1987)

5) Henri Dutilleux (1916-2013) :

Ainsi la Nuit

Curtis Macomber, Benjamin Simon, violon
Vahn Armstrong, alto
Ross Harbaugh, violoncelle

(IMP, mars 1990)

Malgré un léger manque de projection, les quatuors de Debussy et Ravel sont interprétés fort honorablement.
Mais c'est surtout dans Dutilleux que cet ensemble a gravé une lecture mémorable,
d'une extraordinaire acuité de phrasé, d'une surprenante précision de timbre.
Intensifiée par une captation sèche et chirurgicale,
voilà presque une radiographie, relevant d'une extrême concentration  

Franz Josef Haydn
Piano Sonatas, Vol.6
* Sonates nos.11, 34, 35, 36 & 43
Jean-Efflam Bavouzet (piano)
Chandos, 2016/2017



Des sonates interprétées avec beaucoup de d'agilité et de souplesse.

Dutilleux : Correspondances (Salonen)

Je ne connaissais pas cette oeuvre du Dutilleux de la fin.
C'est splendide.

Dutilleux : Le Temps l'horloge (Ozawa)

Moins captivant que les Correspondances, l'oeuvre traduit parfois un manque de renouvellement...

arnaud bellemontagne a écrit:

Dutilleux : Le Temps l'horloge (Ozawa)
Moins captivant que les Correspondances, l'oeuvre traduit parfois un manque de renouvellement...

Ça prendrait peut-être aussi davantage de relief si on comprenait les paroles...

Oui, la chantilly de Fleming noie tout.

luisa miller a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Au programme de ces derniers jours.


La minute glotto

¶ O. Merikanto – Laula, tyttö – Galitzine, Dubé (bande)
¶ Bach – « Seele deine Spezereien » –  Obalski (bande)

C'est pas du glotto ça   . Une cure de sommeil carabinée s'avère nécessaire

Glotto au sens où ce sont des œuvres mineures que j'écoutais uniquement pour les voix.

Debussy : Pelleas et Melisande (Karajan)

Mon rapport à l'oeuvre, entre agacement (livret et dernier acte) et émerveillement (tout le reste), n'a pas changé.

Scriabine / Vers la Flamme (Horowitz)

Quelle oeuvre quand même ! Une de mes préférées du maître russe, c'est encore plus jouissif à jouer...

Granados : Goyescas (Fernando Perez)

c'est joli mais un peu casse-glaouines au bout d'un moment

Les Maestros de la Nuit...






Au programme ce soir :   L. Spohr – A. Dvořák – F. Liszt – G. Enescu – C. Tournemire

Bruckner / Symphonie n°6 (Barenboim - Berlin)

Ça fait tellement longtemps que je n'ai plus écouté ça, un plaisir !

Ce mouvement lent...

1) Ludwig Spohr (1784-1859) :

Symphonie n°7 en ut majeur Op. 121, "Le Terrestre et le Divin dans la Vie humaine"

= Howard Griffiths, Orchestre philharmonique de la Radio de Hanovre

(CPO, septembre 2010)

Ah les titres de Spohr, voilà tout un poème, autant que le nom des trois parties :
le Monde de l'Enfance, Temps des Passions, Triomphe final du Divin.
La partition mêle au grand orchestre un petit ensemble chambriste de cordes,
pour un effet d'imprégnation absolument délectable, et quand même très unifié (ie peu évolutif) malgré les divers âges de la vie ici dépeints.
Interprétation tout en finesse, d'autant que le support SACD délivre un subtil bouquet de timbres.

2) Antonín Dvořák (1841-1904) :

Symphonie n°9 en mi mineur, Op. 95

= Fritz Reiner, Orchestre symphonique de Chicago

(RCA, novembre 1957)

D'ordinaire, je suis plutôt fan des enregistrements du maestro hongrois,
mais cette interprétation de la Nouveau Monde ne m'a jamais totalement emballé.
Cette réécoute entérine mes préventions à l'encontre de cette lecture blasée.
Derrière sa virtuosité, pourtant épatante (la souplesse, la célérité du Finale !),
on souhaiterait un discours authentiquement vécu (le Largo reste bien sec), moins lisse, une prise de risque plus audacieuse.
Car en l'état on a plutôt le sentiment d'une démonstration un brin arrogante qui escamote la séduction lyrique de l'écriture dvořákienne.
Et cette symphonie ne peut reposer uniquement sur le brio que les mêmes interprètes attisaient dans l'Ouverture Carnaval,
-enregistrement (janvier 1956) justement légendaire celui-là !

Igor Markevitch
Le Nouvel âge     Christopher Lyndon–Gee, Arnhem Philharmonic Orchestra

J'adore   .
Thématique Elizabeth Sprague Coolidge :

Samuel Barber
Hermit Songs     Judith Kellock [ soprano ] Xak Bjerken [ piano ]
Francis Poulenc
Sonate pour flûte et piano     Patrick Gallois [ flûte ] Lillian Wen [ piano ]
Arthur Bliss
Quintette avec hautbois     Nicholas Daniel [ hautbois ] Quatur Maggini

Écouté hier:

• Feldman: For Bunita Marcus (1985) pour piano:

Marc-André Hamelin (piano)
Monmouth, VI.2016
Hyperion
Disque qui, au-delà d’une expérience d’écoute particulièrement prenante, a assez profondément renouvelé ma perception de l’œuvre. Voir ici.

• Roland de Lassus, Biographie musicale, vol. 5: Lassus l’Européen:

Lionel Meunier / Vox Luminis
Franc-Warêt, II & V.2015
Musique en Wallonie
Superbe anthologie, dont l’interprétation met idéalement en relief la variété et la singularité du génie de Lassus. Voir ici.

3) Franz Liszt (1811-1886) :

Orpheus, poème symphonique

= Bernard Haitink, Orchestre philharmonique de Londres

(Philips, novembre 1968)





4) Franz Liszt (1811-1886) :

Mazeppa, poème symphonique

= Bernard Haitink, Orchestre philharmonique de Londres

(Philips, janvier 1970)

Dieu, que j'adore cette sauvage cavalcade !

Mélomaniac a écrit:

Dieu, que j'adore cette sauvage cavalcade !

D'ailleurs, sur la photo, le visage et le geste d'Haitink expriment bien la proverbiale frénésie du chef.
Cela dit, il faudrait que je réécoute un jour ces poèmes symphoniques, et les deux symphonies: je n'en ai strictement plus aucun souvenir (sauf Les Préludes à cause d'Histoire parallèle.)

5) George Enescu (1881-1955) :

Suite n°3 en ré majeur, Op. 27

Renouveau champêtre
Gamins en plein air
La Vieille Maison de l’enfance, au soleil couchant
Pâtre
Oiseaux migrateurs et corbeaux
Cloches vespérales
Rivière sous la lune
Danses rustiques

= Lawrence Foster, Orchestre philharmonique de Monte-Carlo

(Erato, juillet 1984)

Dénommée villageoise, cette Suite illustre des titres qui parlent par eux-mêmes et suggèrent un folklore imaginaire,
réapproprié, s'exprimant dans un langage très raffiné, voire parfois abstrait, aux harmonies recherchées,
notamment dans le troisième volet crépusculaire, escorté par le hautbois, peint en grisaillantes irisations. Superbe et délicate évocation d’angélus.
Aucun excès de couleur locale (si ce n’est un inévitable violoneux, quelques touches de percussion dont un xylophone utilisées certes discrètement),
nulle naïveté, aucun flonflon balkanique qui viendrait caricaturer ou alourdir cette imagerie.
Bref un subtil album de souvenirs idéalisés où le compositeur roumain a distillé tout son art de coloriste,
débusquant toute une palette d’arômes dans une goutte de pigment.

6) Charles Tournemire (1870-1939) :

Symphonie n°5, en fa mineur, Op. 47
Symphonie n°8, en si mineur, Op. 51 « Le Triomphe de la Mort »

= Pierre Bartholomée, Orchestre philharmonique de Liège

(Auvidis, 1997)

Tchaikovsky concerto pour violon
Ahtje Weithaas