Playlist (130)

Ravélavélo a écrit:

[...]
* Schubert: Moment musical

Michèle Delfosse, clavecin Neupert
London, 1972

Les Moments Musicaux de Schubert au clavecin, c'est pas banal...

Morloch a écrit:

JS Bach
L'Art de la Fugue

Quatuor Keller

       




Rha que c'est bon du Bach non baroqueux comme dans le bon vieux temps

Jusqu'au contrapunctus 11

Toujours surpris par cette austérité qui n'est pas du tout habituelle chez J.S.B.

Les Tuyaux de la Nuit...






Au programme ce soir :    G. Morandi – J.S. Bach – K. Leighton – P. Hindemith – J. Rheinberger

La commune de Provaglio d'Iseo (Italie, -Lombardie, province de Brescia)


1) Giovanni Morandi (1777-1856) :

Offertoires, Élévations, Sorties de messe...

= Marco Ruggeri, orgue de l'église San Pietro & Paolo de Provaglio d'Iseo

(Brilliant, juillet 2015)

Je vous avais déjà causé de cet album, dont l'autre partie est enregistrée sur l'orgue de Borca di Cadore.
Ici, même genre de pièces, aussi peu liturgiques que possible (malgré leur vocation !), mais coruscantes, chamarrées, endiablées...
Sur un instrument (Amati, 1830) qui n'hésite pas à exhiber les effets de percussion (turqueries, grondements de grosse caisse)
pour mieux flatter ce que ces pièces doivent au théâtre.
Cette fois aussi, Ruggeri se montre d'un zèle épatant et communicatif  

Mélomaniac a écrit:

Ravélavélo a écrit:

[...]
* Schubert: Moment musical

Michèle Delfosse, clavecin Neupert
London, 1972

Les Moments Musicaux de Schubert au clavecin, c'est pas banal...

C'est l'Opus 94 no.3 et il sonne très bien.
La pièce qui sort vraiment de l'ordinaire, qui a vraiment piqué ma curiosité, c'est l'Adagio d'Albinoni d'un caractère dansant comme une barcarolle avec des accords arpégés à la main gauche, j'étais curieux d'entendre cette transcription de Michèle Delfosse.

Ravélavélo a écrit:

C'est l'Opus 94 no.3 et il sonne très bien.

Ah oui, j'imagine.
Y a beaucoup de pièce pour piano que j'aimerais entendre au clavecin, par perversité curiosité.
La tempête de Beethoven, les Kreisleriana de Schumann, voire certains préludes de Rachmaninov

La Wallfahrtsbasilika Mariä Heimsuchung de Werl
(Allemagne, Rhénanie-du-Nord-Westphalie)


2) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Toccata et Fugue en ré mineur, BWV 565
Toccata et Fugue en ré mineur, BWV 538

= Roman Krasnovsky, orgue Stockmann de la Basilique de la Visitation de Werl

(Hänssler, septembre 1997)

Encore un instrument que je ne vous ai encore jamais présenté.
Récent, il date de 1961 et fut construit par la manufacture sise dans cette ville de Westphalie.
Abondant, il dispose de 62 jeux sur quatre claviers + pédalier, avec contre-bombarde et une résultante en fonds de 32' par la Quintbass.
Polyvalent, avec suffisamment d'envergure pour aborder le répertoire symphonique (Récit en boîte expressive),
et assez de tempérament pour convenir au répertoire baroque allemand.
Ainsi ces deux célèbres diptyques en ré mineur, qui résonnent dans une acoustique vaste mais précise.
L'organiste ukrainien anime comme il faut le BWV 565, avec flamboiement mais sans presser.
Il tend même à s'enliser un tantinet dans la fugue de la Dorienne dont les édifiantes reprises au pédalier
auraient pu se montrer plus puissantes et actives, mais cela reste joué avec toute la grandeur requise.

Mélomaniac a écrit:

Y a beaucoup de pièce pour piano que j'aimerais entendre au clavecin, par perversité curiosité.
La tempête de Beethoven, les Kreisleriana de Schumann, voire certains préludes de Rachmaninov

Et puis Wagner par un consort de théorbes?

Apparemment, David a piraté le compte de Mélo.

Benedictus a écrit:

David a piraté le compte de Mélo

Mais non ! Tant que je continue d'écouter des disques superbes, le doute n'est pas permis

Benedictus a écrit:

Wagner par un consort de théorbes?

La différence, c'est que Rachmaninov au clavecin, j'avoue que ce serait par curiosité perverse.
Alors que quand David écoute des transcriptions du Ring pour banjo et ocarina, il adore ça

Concert Hall du Queensland Performing Arts Centre de Brisbane (Australie)


3) Kenneth Leighton (1929-1988) :

Prelude, Scherzo & Passacaglia, Op. 41

= Jane Watts, orgue Klais du Queensland Performing Arts Centre de Brisbane

(Priory, septembre 1994)

 Une des meilleures prises de son du label Priory (qui n'est pas toujours abonné à ce genre de réussite),
et même une des plus époustouflantes captations d'orgue que je connaisse !
C'est vrai qu'une salle de concert, même aussi vaste que celle de Brisbane,
se laisse plus facilement apprivoiser par les micros qu'une nef de cathédrale.
De fait, l'acoustique s'avère plutôt mate et valorise les timbres de cet instrument de 88 jeux qui date de 1986.
Remarquable programme de cet album (outre Leighton : Dupré et Peeters), idéal pour se familiariser avec le répertoire symphonique du XXème siècle.

4) Paul Hindemith (1895-1963) :

Sonates 1-3

= Simon Preston, orgue Walker de l'église St John Evangelist d'Islington

(Argo, février 1970)

En 1963 disparaissait Hindemith et s'achevait cet orgue situé dans le district du Grand Londres.
Dès sa construction il fut souvent sollicité pour des émissions de la BBC.
Pour en savoir plus sur l'instrument, voir : http://www.st-johns-islington.org/2013/06/history-of-organs-at-st-johns.html

Intérieur de l'église néoromane St Anton de Zürich (Suisse)


5) Josef Rheinberger (1839-1901) :

Sonate n°19 en sol mineur, Op. 193
Sonate n°20 en fa majeur, Op. 196

= Rudolf Innig, orgue Kuhn de l'église municipale St Anton de Zürich

(MDG, août 2004)

Encore un orgue que je ne vous ai encore jamais présenté.
Il date de 1914, fabriqué par la maison Kuhn qui le restaura deux ans avant cet enregistrement,
mettant alors en service le Fernwerk (quatre jeux placés à 40 m de la tribune, derrière l'autel) conçu à l'origine mais non réalisé.
Il dispose de 54 jeux sur trois claviers (dont deux expressifs) + pédalier, sans tuyau 32' mais doté de six 16' et une Quintbass qui permet le 32' acoustique.
Richement doté en fonds, jeux doux, et 8', dans une palette d'esprit romantique.
Inspirée de celle de Saint Sulpice, la console largement munie (rouleau crescendo, accouplements, annulateurs...) autorise d'infinies modulations de couleurs et de puissance.
Un magnifique instrument qui correspond parfaitement à l'idéal sonore de ces deux sonates, les dernières du compositeur.
La partie médiane de la 19°, intitulée « Provençalisch », utilise la mélodie du lai J’aim la flour de valour de Machaut,
-un des rares exemples d'emprunt à la musique médiévale profane dans le répertoire organistique de cette époque.
La 20° est sous-titrée « Zur Friedensfeier » (Pour la célébration de la Paix) ; la signification reste incertaine,
peut-être une allusion à la Conférence de paix de Haagen qui se déroula peu avant la composition de l'oeuvre en 1901.

Schmitt: Antoine et Cléopâtre/Oramo

+

Kabalevski : Quatuors à cordes n° 1 et 2.
Quatuor Stenhammar.

Paganini les 24 caprices orchestrées !
je vais admettre que j'adore cette réalisation surprenante avec beaucoup de gout de de l'humour

Maîtrise impressionnante

Benedictus a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Y a beaucoup de pièce pour piano que j'aimerais entendre au clavecin, par perversité curiosité.
La tempête de Beethoven, les Kreisleriana de Schumann, voire certains préludes de Rachmaninov

Et puis Wagner par un consort de théorbes?

Apparemment, David a piraté le compte de Mélo.

Autant les propositions de Mélo ne font pas très envie (à supposer qu'on trouve un clavecin avec l'ambitus et la résistance nécessaire, Rachmaninov ou Kreisleriana au clavecin, bof – faites-moi confiance pour avoir déjà essayé ), autant je te hais pour avoir créé à jamais ce vide à l'intérieur de moi : évidemment que le consort de théorbes est idéal pour mettre en valeur les tuilages wagnériens, comment n'y ai-je pas d'abord pensé ! Je ne l'entendrai probablement jamais, donc je te tiendrai responsable lorsque je mourrai en ayant eu l'impression de rater ma vie.

Mélomaniac a écrit:

Concert Hall du Queensland Performing Arts Centre de Brisbane (Australie)


3) Kenneth Leighton (1929-1988) :

Prelude, Scherzo & Passacaglia, Op. 41

… passionnant.
Et à quoi ressemble la musique de Leighton ?

Sibelius: Symphonie n°6, Le Cygne de Tuonela/Berglund LPO

Benedictus a écrit:

ovni231 a écrit:

Avec l'oncle Gennady ce n'est pas  mais

Ça, c'est très discutable. Comme je l'avais expliqué dans le fil Schnittke, j'ai personnellement préféré Jurowski là-dedans - ne serait-ce que dans la mesure où on y entend quelque chose de beaucoup plus stratifié, avec des tuilages très subtils, là où la lecture de Rojdé est beaucoup plus linéaire, plus «horizontale» - mais aussi, c'est vrai, plus prégnante et intense.

En fait, si on est surtout sensible aux complexités de l'écriture orchestrale, il vaut mieux écouter Jurowski; si on est plus sensible à un pathos «mélodique», c'est Rojdé qu'il faut écouter.

Voilà qui dans tous les cas donne envie !

Michael Jarrell (1958)
Claude Debussy (1862-1918)
...prismes / incidences...  
Sillages    
Trois études de Debussy (orchestration M. Jarrell)
Pour les notes répétées
Pour les sonorités opposées
Pour les accords
Abschied

Pascal Rophé / Orchestre de la Suisse Romande
Emmanuel Pahud, flûte
Paul Meyer, clarinette
François Leleux, hautbois,
Hae-Sun Kang, violon
Mario Formenti, piano

Un disque magnifique!

Ravel: Daphnis et Chloé/Nézet-Séguin

George Gershwin
* An American in Paris
* Rhasody in Blue
Maurice Ravel
* Pavane pour une infante défunte
Claude Debussy
* Prélude à l'après-midi d'un faune
Royal Philharmonic
Barry Wordswoth
enregistré au studio Abbey Road de Londres en octobre 1993.



Un Gershwin avec des airs de fanfare, de fanfare ivre, allais-je écrire.
Le programme est bien conçu.

Berlioz : Les Troyens Acte 3 (Nelson)

Beethoven Sonate n°30
Medtner Sonate-Réminiscence
Schumann Kreiserliana
Ravel Valses nobles et sentimentales

Ludmila Berlinskaya

Scriabine: Vers la flamme/Le Guay

Berlioz : Les Troyens Acte 4 (Nelson)

L.van Beethoven

Sonate pour piano N°11
Sonate pour piano N°12

Maria Grinberg

Label Melodiya

Les américaneries de la Nuit...





Au programme ce soir :     R. Harris – V. Thomson – H. Williams – J. Oddo – L. Bernstein – W. Piston

1) Roy Harris (1898-1979) :

Symphonie n°3

= Serge Koussevitzky, Orchestre symphonique de Boston

(RCA, novembre 1939)

La toute première symphonie américaine que j'avais découverte, quand j'étais petit.
Elle a tout pour plaire, notamment la variété de ses climats : candeur, pastoralisme, noeud dramatique, tragédie qui se dissout dans un crépuscule panthéiste.
Cette palette, ce langage relèvent d'une sorte de Sibelius américain.

Image du film (1948) de Robert Flaherty


2) Virgil Thomson (1896-1989) :

Louisiana Story, -Suite

= Siegfried Landau, Orchestre symphonique de Westphalie

(Vox, 1973)

Une musique adorable qui me fait toujours autant craquer, naïve et attendrissante comme le film.

Henry Du Mont (1610-1684)
O Mysterium

Sébastien Daucé / Ensemble Correspondances

Hank Williams, légende de la country music


3) Hank Williams (1923-1953) :

Cold, cold Heart
Jambalaya
Your cheating Heart

= Frank Chacksfield, son Choeur et Orchestre

(Decca, 1965)

4) John Oddo (1953-) :

Amazing Grace
America the Beautiful [Samuel A. Ward]
Battle Hymn of the Republic [W. Steffe]

= Richard Stoltzman, clarinette ; Woody Herman's Thundering Herd

(RCA, mai 1987)

Le pianiste John Oddo est l'arrangeur de ce joli medley pour jazzband.

• Schubert: Sonates pour piano nº14 en la mineur, D 784 et nº13 en la majeur, D 664:

Lucas Debargue (piano)
Évian, VII.2017
Sony

• Liszt: Études d’exécution transcendante. Deux Études de concert, S 145. Trois Études de concert, S 144:

Daniil Trifonov (piano)
Berlin, IX.2015
DG

Debargue et Trifonov possèdent manifestement tous deux une maîtrise technique colossale - mais quel contraste entre les deux pianistes! Debargue est un grand musicien, là où Trifonov est... juste un virtuose. Je tâcherai d’en parler plus longuement ce week-end.

Ce disque de Trifonov m'a vraiment déçu.

John F. Kennedy (1917-1963),
dédicataire de l'oeuvre.


5) Leonard Bernstein (1918-1990) :

Symphonie n°3

Felicia Montealegre, récitante
Jennie Tourel, mezzo-soprano
Camerata Singers
Columbus Boychoir
Leonard Bernstein, Orchestre Philharmonique de New York

(CBS, avril 1964)

Bon pour ce soir, fini la gaudriole, revenons à des choses plus sérieuses.
Certainement la création la plus forte qu'ait conçue Bernstein, et aussi une de ses oeuvres les plus polémiques,
puisque cette réflexion sur la foi, et le manque de foi, la relation conflictuelle de l'Homme à Dieu,
put être considéré sous une défiance blasphématoire par certains observateurs,
et même si pour la première audition (en décembre 1963 à Tel Aviv, avec le Philharmonique d'Israël) un collège de philologues et théologiens
avait expertisé le caractère non offensant des textes.
Dans la liturgie juive, le Kaddish évoque la sanctification, et ses versets célèbrent (en Hébreu et Araméen) la louange et la paix.
Après avoir appris l'assassinat de John F. Kennedy, et alors qu'il travaillait à l'orchestration, Bernstein dédia cette symphonie au Président américain,
qui n'avait pourtant pas apprécié ses engagements contre l'armement de dissuasion nucléaire.
La première audition aux États-Unis fut dirigée par Charles Munch en janvier 1964, déjà avec Jennie Tourel et Felicia Montealegre (épouse du compositeur).
La version ici enregistrée fut ensuite remaniée en 1977, -resserrée, moins récitative, et le rôle du speaker (initialement attribué à une femme,
comme intermédiaire privilégié du rapport au divin) est alors devenu mixte.

Vraiment pas fan de cette symphonie.

---------------

Berlioz : Les Troyens Acte 5 (Nelson)

6) Walter Piston (1894-1976) :

Sonatina pour violon et piano

= Anne Akiko Meyers, violon ; André-Michel Schub, piano

(RCA, septembre 1994)

Penderecki: Passacaille et Rondo/Czepiel

+

Mozart au lever du jour par l'Orpheus Chamber Orchestra :

Alexandre Scriabine 10 Préludes op.11, Sonate n°4 op. 30, Poème op. 32 n°1, Trois pièces op. 45, Quasi valse op. 47, Énigme op. 52, Nuances op. 56, Sonate n°9 op. 68, Vers la Flamme op. 72

Boris Pasternak 2 Préludes (1906)

Julian Scriabine 4 Préludes

Ludmila Berlinskaya

       

Vraiment bien cette pianiste. C'est la fille du violoncelliste? Et je ne savais pas que Pasternak avait composé de la musique. De toutes façons on me cache tout, alors  

écouté sur youtube :

Andris Dzenītis , Simfonija 'Mīlestība ir stiprāka' (Symphony 'Love is stronger') (2017)
Jeune letton ,élève de Vasks

Jörg Widmann Partita, Fünf Reminiszenzen für großes Orchester (2018)
I. Grave-Gigue,II. Andante,III. Divertimento,IV. SarabandeV, Chaconne
Amateur de Blind Test  , pourriez vous reconnaitre les oeuvres originales dans ces 5  "Reminiszenzen"    ??

Pierre Guédron
Quel espoir de guarir
Je suis bon garçon
Complainte: Las ! Que ne suis-je née
Si tu veux apprendre les pas à danser

Le poème harmonique & Vincent Dumestre

Label Alpha

Une piste de D.L.M. dans le fil "le classique dans la musique d'aujourd'hui""
Mais, je n'entends pas "le révolutionnaire"; après, je ne suis pas du tout familier de la musique de la transition XVIéme/XVIIéme siécle

charles.ogier a écrit:

Pierre Guédron
Quel espoir de guarir
Je suis bon garçon
Complainte: Las ! Que ne suis-je née
Si tu veux apprendre les pas à danser

Le poème harmonique & Vincent Dumestre

Label Alpha

Une piste de D.L.M. dans le fil "le classique dans la musique d'aujourd'hui""
Mais, je n'entends pas "le révolutionnaire"; après, je ne suis pas du tout familier de la musique de la transition XVIéme/XVIIéme siécle

J'ai été allusif (ce n'était pas le sujet du fil) : Guédron est celui qui impose (au sens où il est le musicien le plus considéré de son temps et qu'il apporte donc une contribution décisive) la monodie, au moment où celle-ci supplante la polyphonie dans les œuvres vocales profanes (pour le sacré, la polyphonie reste encore la norme jusqu'au milieu du siècle, voire aux trois quarts). En gros, il opère la transition entre l'air de cour tel qu'on se le figure (voix accompagnée) et l'air de cour de type madrigalesque (qu'il a aussi pratiqué, au demeurant).

En outre, c'est un musicien dont je trouve l'inspiration extraordinaire, mais la remarque sur son caractère révolutionnaire (un raccourci très exagéré, bien sûr, toutefois il seconde un changement de paradigme capital dans l'histoire de la musique : pré-1600 vs. post-1600) ne concernait que cet aspect (émancipation de la monodie).

DavidLeMarrec a écrit:

Guédron est celui qui impose la monodie, au moment où celle-ci supplante la polyphonie dans les œuvres vocales profanes

En gros, il opère la transition entre l'air de cour tel qu'on se le figure (voix accompagnée)
et l'air de cour de type madrigalesque (qu'il a aussi pratiqué, au demeurant).

A te lire on pourrait imaginer un déterminisme linéaire de la chanson polyphonique vers la chanson monodique,
alors que dans le domaine profane le chant médiéval est quand même déjà dominé par la pratique monodique.
C'est plutôt le Bas Moyen-Âge (et encore, plutôt la fin) et la Renaissance qui ont imposé la polyphonie.

Alors non, ça ne part pas de Ligeti vers Lambert et Verdi pour revenir à Ligeti, en effet.

Mais on écrivait au début du XVIIe essentiellement des airs de cours à plusieurs parties (façon Le Jeune), et Guédron est le plus influent des acteurs qui ont établi la tendance vers la monodie. C'est mieux, Herr Sixtus ?

DavidLeMarrec a écrit:

C'est mieux, Herr Sixtus ?  

Tu es sûr que Mélo a déjà écouté les Meistersinger (à part l'ouverture et la danse des apprentis, bien sûr)?