Playlist (130)

Haendel Solomon Gardiner

Bruno Bettinelli
Diverse pièces de chambres

Belles prestations quoique la sonorité un peu drue des cordes puisse lasser à la longue.

La symphonie Jupiter de Mozart par René Jacobs et le Freiburger Barockorchester.
Sonorités très sombres et  martiales, on se dit ça va être mené tambour battant.
Paradoxalement, l'ensemble manque d'animation et d'un souffle profond.
Dans le genre, je reste sur Harnoncourt + Chamber Orchestra of Europe et Mackerras + Scottish Chamber Orchestra.

Lutosławski : Concerto pour orchestre - Cleveland orchestra, Christoph Von Dohnányi

Version géniale, très détaillée, vivante et colorée. Et puis quelle oeuvre !

En effet, quelle œuvre!


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Beethoven : Sonate pour piano n°32 (Arrau)

Ca aussi c'est pas mal.

arnaud bellemontagne a écrit:

En effet, quelle œuvre!


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Beethoven : Sonate pour piano n°32 (Arrau)

Ca aussi c'est pas mal.  

j'adore Arrau dans cette sonate

Sibelius: symphonie n° 4 en la mineur op. 63 (Philharmonia Orchestra, Ashkenazy) . Là, je rends les armes : c'est remarquable ! Prise dans un tempo assez allant, une Quatrième noire, très incarnée, tirée du côté d'un certain post-romantisme opulent, avec des cordes très lyriques et des cuivres cinglants. Ce n'est pas comme cela que je rêve spontanément cette symphonie — on cherchera ailleurs les climats de désolation, de raréfaction et de mystère qu'on peut aussi légitimement associer à cette oeuvre —, mais Ashkenazy défend son optique avec conviction et maîtrise.

Mozart: sonates n° 15 en fa majeur K. 533, n° 16 en ut majeur K. 545, n° 17 en si bémol majeur K. 570 et n° 18 en ré majeur K. 576 ; Fantaisie en ré mineur K. 397 (Maria Joao Pires)  .

Brahms: sonates pour clarinette et piano n° 1 en fa mineur et n° 2 en mi bémol majeur op. 120 (Michel Portal, Georges Pludermacher) .

Anaxagore a écrit:

Sibelius: symphonie n° 4 en la mineur op. 63 (Philharmonia Orchestra, Ashkenazy) . Là, je rends les armes : c'est remarquable ! Prise dans un tempo assez allant, une Quatrième noire, très incarnée, tirée du côté d'un certain post-romantisme opulent, avec des cordes très lyriques et des cuivres cinglants. Ce n'est pas comme cela que je rêve spontanément cette symphonie — on cherchera ailleurs les climats de désolation, de raréfaction et de mystère qu'on peut aussi légitimement associer à cette oeuvre —, mais Ashkenazy défend son optique avec conviction et maîtrise.

Ah ! Tout comme je le pense et comme je te le disais, pil poil Une dimension post-romantique, mais c'est excellent. Pareillement, ce n'est pas le Sibelius que je recherche mais ça me convainc complètement. Je ne peux dire ça que d'Ashkenazy.

emboîtant le pas d'anaxagore , une petite soirée Sibelius

La fille de Pohjola  Ollila/Tampere philharmonic
Luonnotar             Isokoski/Segerstam/Helsinki
Concerto pour violon  Hahn / esa-pekka salonen/orchestre radio suédoise
Kullervo   5ème mouvement : Mort de Kullervo esa-pekka salonen/los angeles

Iskender a écrit:

Anaxagore a écrit:

Sibelius: symphonie n° 4 en la mineur op. 63 (Philharmonia Orchestra, Ashkenazy) . Là, je rends les armes : c'est remarquable ! Prise dans un tempo assez allant, une Quatrième noire, très incarnée, tirée du côté d'un certain post-romantisme opulent, avec des cordes très lyriques et des cuivres cinglants. Ce n'est pas comme cela que je rêve spontanément cette symphonie — on cherchera ailleurs les climats de désolation, de raréfaction et de mystère qu'on peut aussi légitimement associer à cette oeuvre —, mais Ashkenazy défend son optique avec conviction et maîtrise.

Ah ! Tout comme je le pense et comme je te le disais, pil poil Une dimension post-romantique, mais c'est excellent. Pareillement, ce n'est pas le Sibelius que je recherche mais ça me convainc complètement. Je ne peux dire ça que d'Ashkenazy.

Idem... je suis occupé à terminer l'écoute de l'intégrale et, dans l'ensemble, ça me convainc complètement .

Berlioz : La Damnation de Faust (Davis)

Alfred Schnittke (1934-1998)
Symphonie N°1

Gennady Rozhdestvensky / Russian State Symphony Orchestra
Alexei Lubimov, piano
Tatyana Grindenko, violon

"Examiner cet ouvrage, la première fois, m'a rendu malade" G. Rozhdestvensky, dédicataire de l’œuvre

Florent Schmitt, symphonie No. 2
Oramo, BBCSO

Handel Musique pour les feux d'artifices royaux The english concert , trevor Pinnock

Ligeti quatuors à cordes 1&2

Barber Adagio arrangé pour quatuor

Quatuor Keller

Même pour l'immense amoureux de la musique de Berlioz que je suis, à la découverte, une oeuvre bien ardue.
Lors de ma première écoute de Béatrice et Bénédict et des Troyens aussi (la Damnation ça remonte à trop loin, rien ne me paraissait alors particulièrement difficile ou facile d'abord), j'étais décontenancé, perdu. Et puis, à la deuxième écoute, un enchantement de tous les instants.
Mais là, même en réécoutant, ça me résiste — pire, ça m'ennuie, ça m'exaspère.
L'orchestration est savoureuse, évidemment, mais Berlioz atteint ici des combles d'artificialité dans l'élaboration des lignes vocales en cherchant sans cesse à tout bousculer : en fait de ligne, c'est ravins sur crevasses, mais dans un jardin anglais. Ce que je veux dire, c'est que j'ai l'impression qu'il cherche à toujours écrire, nous faire entendre, ce qu'on ne s'attendait pas à entendre (pourquoi tient-il toujours à répéter des vers alors qu'on est en plein élan et que ça avance, grrr ?!). Ça pourrait être une grande qualité et j'aime ça normalement, qu'on me surprenne; ici je ne perçois ça que comme de l'inachevé et du m'as-tu vu. Je trouve ça compliqué, dans le mauvais sens du terme (embrouillé, quoi).
La seule chose à laquelle je me raccroche, c'est le duo Cellini/Teresa au début du II, vraiment réussi (avec ses « N'est-ce pas ? » répétés, grotesques dans le sublime) et puis l'ouverture et la toute première scène quand même, exquises.
Et puis, si la direction de Nelson est très belle, vocalement, pour moi, ça n'est pas la grande fête, car je n'apprécie les voix et le chant ni de Kunde, ni de Ciofi. Reste un bel Ascagnio de DiDonato et de dignes seconds rôles masculins.
La distribution de Davis au studio ne me ragoute pas plus...

Mais je vais le voir sur scène bientôt, à Bastille, et je ne demande qu'à aimer !

Alfred Schnittke (1934-1998)
Symphonie N°9
Alexander Rastakov (1953)
Nunc Dimittis *

Dennis Russell Davies / Dresdner Philharmonie
* The Hilliard Ensemble
* Elena Vassilieva, mezzo-soprano

xoph a écrit:

Alfred Schnittke (1934-1998)
Symphonie N°9
Alexander Rastakov
Nunc Dimittis * (1953)

Dennis Russell Davies / Dresdner Philharmonie
* The Hilliard Ensemble
* Elena Vassilieva, mezzo-soprano

Bah oui, ça n'a strictement rien à voir avec ses chefs-d'œuvre polystylistiques des années 1970 et 1980. Raskatov m'a semblé beaucoup plus inspiré du temps de la perestroïka. Sans oublier le fait que l'interprétation y est aussi pour quelque chose dans cette dépréciation.

@ovni231
mais voilà quelques autres chefs-d’œuvre

Alfred Schnittke (1934-1998)
Trio à cordes  
Concerto pour trois **
Menuet  

Alban Berg, tr. Schnittke (1885-1935)
Canon*, **

Gidon Kremer, violon
Yuri Bashmet, alto
Mstislav Rostropovich, violoncelle

* Yuri Bashmet, direction
** Moscow soloists

Rachmaninov : Vêpres, Op.37 (Sveshnikov)

 

xoph a écrit:

@ovni231  
mais voilà quelques autres chefs-d’œuvre

Alfred Schnittke (1934-1998)
Trio à cordes  
Concerto pour trois **
Menuet  

Alban Berg, tr. Schnittke (1885-1935)
Canon*, **

Gidon Kremer, violon
Yuri Bashmet, alto
Mstislav Rostropovich, violoncelle

* Yuri Bashmet, direction
** Moscow soloists

Alors là, ça change tout !

JS Bach
L'Art de la Fugue

Quatuor Keller

       




Rha que c'est bon du Bach non baroqueux comme dans le bon vieux temps

Concertos pour violoncelle de Philippe Hersant, Peter Vasks, Thierry Maillard
Olivia Gay

Ravel: La Valse/Chung Seoul

Berlioz : Les nuits d'été (Crespin/Ansermet)

Bien beau timbre de Crespin.
L'orchestre est terne, c'est dommage.

Twenty-four Preludes et Fugues (1963-70)
The Polyphonic Book (1972)

Dimitri Chostakovitch
* Symphonies nos. 1 & 6
SNO / Neeme Järvi
Chandos, 1985

Soirée thématique irlandaise...





Au programme ce soir :     T. Ó Cearbhalláin – J. Field – C. V. Stanford – P. Ó Maoldomhnaigh

Berlioz : Les Troyens Acte I (Nelson)

Mélomaniac a écrit:

Au programme ce soir :     T. Ó Cearbhalláin – J. Field – C. V. Stanford – P. Ó Maoldomhnaigh

Aucun compositeur du (très chouette) disque de Lazarevitch et ses Musiciens de Saint-Julien, The High Road to Kilkenny?

Oui, bonne idée que ce disque, mais c'est pas prévu !

Et si ! il y a un compositeur en commun avec ma playlist -évidemment !

1) T. Ó Cearbhalláin (1670-1738) :

Planxty Bourke
Robert Jordan
Patrick Kelly
Arthur Shaen
Mr O'Connor's Jig
Molly Mac Call
Henry Mac Dermott Roe
James Betagh
Jig
Kitty Magennis

Katrin Delavier, harpe clairseach
Gerald Ryckeboer, uilean pipes, cistre, pipeau
John Wright, violon
Jean-Michel Alhaits, basson, pipeau

(Auvidis, décembre 1993)

Une figure emblématique de la musique irlandaise, mieux connu sous son patronyme anglicisé Turlough O'Carolan.
Superbe disque, que j'avais acheté à sa parution, et qui justement égaya quelques soirées irlandaises du temps de mes chères études.
Du folklore au meilleur sens du terme : les racines jouées par un instrumentarium typique, adéquat et suffisant, sans rajout complaisant (genre percussion racoleuse).

Franz Liszt
* Feux Follets
Vladimir Sofronitsky, piano

2) John Field (1782-1837) :

Concerto n°3 en mi bémol majeur

= Andreas Staier, pianoforte (Broadwood, ca 1802) ; David Stern, Ensemble Concerto Köln

(Teldec, octobre 1998)

Cette semaine, les donizetto-orfferie du Carême:

• Donizetti: Quatuor à cordes nº13 en la majeur, nº14 en ré majeur et nº15 en fa majeur:

The Revolutionary Drawing Room
Heathfield (East Sussex), XI.1994
CPO
Vraiment incroyable: non seulement Donizetti a composé des quatuors à cordes, mais en plus ils sont vraiment très, très réussis! Voir ici.

• Orff: Antigonae:

Martha Mödl, Marianne Radev, William Dooley, Carlos Alexander, Paul Kuën, Fritz Uhl, Josef Traxel, Kurt Böhme, Lilian Benningsen, Wolfgang Sawallisch / Symphonieorchester und Chor des Bayerischen Rundfunks
En public, Munich, 1958
Hänssler
Très, très ennuyeux, fastidieux et abrasif, mais pas non plus totalement inintéressant. Voir ici.

Et puis aussi:

• Adès: Asyla, op. 17 (1997). Tevot (2005-06). Polaris (Voyage for Orchestra) (2010):

Thomas Adès / London Symphony Orchestra
En public, Londres, III.2016
LSO Live
Du néo anglais poussif. Voir ici.

Des russeries:

• Popov: Symphonie nº1, op. 7. Symphonie de chambre (Septuor), op. 2:

Alexander Titov / Orchestre Symphonique de l’Académie d’État de Saint Petersbourg
St Petersbourg, X.2009
Northern Flowers
Dans cette nouvelle version, le Septuor semble plus varié et plus enchanteur; et la 1ᵉ Symphonie toujours aussi exaltante. Voir ici.

• Tchaikovski: Symphonie nº1 en sol mineur, op. 13 «Rêves d’hiver»:

Mikhail Pletnev / Orchestre National de Russie
Moscou, XI.1995
DG
Une version très bizarre, dont j’ai vraiment du mal à comprendre les logiques. Voir ici.

Et enfin:

• Liszt: Via crucis:

Reinbert de Leeuw (piano) / Chœur de Chambre des Pays-Bas
Amsterdam, IV.1984
Philips

• Liszt: Années de pèlerinage (Troisième année):

Zoltán Kocsis (piano)
Hambourg, XI.1986
Philips

Deux lectures idéales, et deux sommets absolus - histoire de se rappeler, après une cure de poèmes symphoniques et de Faust-Symphonie, que Liszt c’est quand même aussi ça.

3) Charles Villers Stanford (1852-1924) :

Symphonie n°3 en fa mineur, Op. 28

= Norman Del Mar, Bournemouth Sinfonietta

(Emi, janvier 1982)

4) Paddy Moloney (1938-) :

Roches favourite
Carrickfergus
Down by the Salley Gardens
She moved through the Fair
The Red Admiral Butterfly
Danny Boy
Crowley's reel
Alleluia
When You and I were young, Maggie
The Humours of Kilfenora
The Independent
Avondale
Up and About

James Galway, flûte, tin whistle
Paddy Moloney, uilleann pipes, tin whistle
Seán Keane, violon
Martin Fay, violon, os
Matt Moloy, flûte, tin whistle
Kevin Conneff, bodhrán
Derek Bell, harpe, tiompán, clavecin
National Philharmonic Orchestra

(RCA, janvier-juin 1986)

Le fondateur des Chieftains fêtera le 01er août son quatre-vingtième anniversaire.
C'est à lui (et à Galway) que nous devons les arrangements d'airs traditionnels entendus sur cet album.

Alfred Schnittke (1934-1998)
Symphonie n°3

Vladimir Jurowski / Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin

Bruno Luong a écrit:

Concertos pour violoncelle de Philippe Hersant, Peter Vasks, Thierry Maillard
Olivia Gay

Thierry Maillard le pianiste de jazz ? Je serais curieux d'écouter ça. J'aime bien les albums de lui que j'ai écoutés.

Ici :

Tiensuu : Vie / False memories I-II-III - Orchestre philharmonique d'Helsinki, John Storgårds
--> Parmi tout ce que j'ai pu écouter chez les contemporains finlandais, Vie est la pièce que je préfère; absolument génial.

Nielsen : Aladdin suite - Orchestre symphonique de la radio suédoise, Esa-Pekka Salonen

Adams : Harmonielehre - San Francisco symphony, Michael Tilson-Thomas

xoph a écrit:

Alfred Schnittke (1934-1998)
Symphonie n°3

Vladimir Jurowski / Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin

Avec l'oncle Gennady ce n'est pas  mais

Iskender a écrit:

Bruno Luong a écrit:

Concertos pour violoncelle de Philippe Hersant, Peter Vasks, Thierry Maillard
Olivia Gay

Thierry Maillard le pianiste de jazz ?

Oui, c'est bien lui. Le morceau s'appelle Arckepek.

ovni231 a écrit:

Avec l'oncle Gennady ce n'est pas  mais

Ça, c'est très discutable. Comme je l'avais expliqué dans le fil Schnittke, j'ai personnellement préféré Jurowski là-dedans - ne serait-ce que dans la mesure où on y entend quelque chose de beaucoup plus stratifié, avec des tuilages très subtils, là où la lecture de Rojdé est beaucoup plus linéaire, plus «horizontale» - mais aussi, c'est vrai, plus prégnante et intense.

En fait, si on est surtout sensible aux complexités de l'écriture orchestrale, il vaut mieux écouter Jurowski; si on est plus sensible à un pathos «mélodique», c'est Rojdé qu'il faut écouter.

Berlioz : Les Troyens Acte II (Nelson)

Debussy: La Mer/Chung Seoul

Récital de clavecin 'Grands Classiques'
* Scarlatti: Sonate en ré 'La chasse'
* Couperin: Les Barricades mystérieuses
* D'Aquin: Le coucou
* Rameau: La Poule - Le Rappel des oiseaux - Rigaudons - Musette en rondeau (Suite en mi mineur)
* Haendel: 'L'Harmonieux Forgeron'
* Mozart: Marche turque (Sonate en la)
* Boccherini: Menuet (Quintette no.11)
* Schubert: Moment musical
*Albinoni/Giazotto: Adagio (transcription: M. Delfosse)

Michèle Delfosse, clavecin Neupert
London, 1972




Le programme est intéressant, riche et varié avec notamment l'Adagio d'Albinoni et 'Les Barricades mystérieuses'  de Couperin.

Hector Berlioz
Symphonie fantastique

Franz Liszt: transcription pour le piano

Giovanni Bellucci

Label Universal music

F.L. ou comment saisir et pénétrer la musique de H.B!
et une grande restitution par G.B.

La partition est proposée par http://imslp.org