Playlist (133)

Fauré, Trio.  Wanderer

Pierné, Trio.  Wanderer


Sibelius, Symphonie No.4.  Bernstein

Sibelius, Symphonie No.5.  Bernstein


S.Wagner : Sternengebot, introduction au Prélude, Introduction à l’Acte II, Festzug, Introduction à l’Acte III et Huldigungsreigen.  Werner Andreas Albert

S.Wagner : Sonnenflammen.  Werner Andreas Albert

S.Wagner, Heidenkonig, Interlude "Glaube" et Interlude "Das Kupalo-Fest". Werner Andreas Albert

S.Wagner, Reinulf und Adelasia. Werner Andreas Albert


Janacek, Quatuor à cordes No.1.  Talich SQ

Janacek, Quatuor à cordes No.2.  Talich SQ

Galina Oustvolskaïa : Sonate n°4 pour piano        1957 / Sokolov (I.)

anaëlle a écrit:

Sibelius, Symphonie No.4.  Bernstein

Sibelius, Symphonie No.5.  Bernstein

Essaie aussi les enregistrements viennois de Bernstein (DG), son style ultime ne peut que plaire aux oreilles décadentes.

Morloch a écrit:

Citation :

Cycle Leçons de Ténèbres de Couperin

Ralala, ce n'est pas la bonne période de l'année  

Au contraire : c'était pour décider quelle version je recommandais si jamais je l'incluais dans la série. Pas évident, il y en a beaucoup d'excellentes et aucune qui couvre totalement toutes les attentes ou tous les possibles.

DavidLeMarrec, le 01/08/2018, a écrit:

anaëlle a écrit:

Fracs, valses et petits fours : À la découverte de Vienne !!  

C'est pas tout à fait la Vienne de Mélo cependant.

Il y a bien une valse dans les Orchesterstücke de Berg, non ?  

Adalbéron, le 02/08/2018, a écrit:

Georg BÖHM : Vater unser im Himmelreich (B. Alard - HM)
        Pièce superbe, intensément affligée. J'ignore sur quel orgue c'est joué (car écouté en streaming),
mais l'instrument a par moment comme des sonorités de cornemuse (cela confère une touche un peu grotesque et pathétique à la pièce).

Je suppose que c'est tiré du récent volume 1 de l'intégrale pour clavier de Bach, qui inclut quelques pièces adjacentes.
Auquel cas, ces anches bizarres que tu as entendues, il s'agirait de la Voix Humaine de l'orgue Silbermann de l'église Sainte-Aurélie de Strasbourg.

anaëlle, le 16/08/2018, a écrit:

Méhul : La Chasse du Jeune Henri, Ouverture.  YT
 charmant

Bien, mais c'est l'inénarrable version de Thomas Beecham qu'il faut écouter !

Iskender, le 21/08/2018, a écrit:

Lalo : Namouna (extraits) - Malaysian philharmonic orchestra, Kees Bakels

➝ Ça mériterait d'être plus connu, joué, enregistré...

Absolument !
Si tu ne connais pas déjà ces versions, rue-toi sur les enregistrements de Jean Martinon (Decca et DG).

4) Johannes Brahms (1833-1897) :

Ein deutsches Requiem, Op. 45

Agnes Giebel, soprano
Hermann Prey, baryton
Ernest Ansermet, Chœur Pro Arte de Lausanne, Orchestre et Chœur de la Suisse romande

(Decca, juin 1966)

Quand j'étais petit, je trouvais ce Requiem ch... comme la pluie.
Il m'a fallu la sagesse des ans pour en apprécier la philosophie et les bontés.
Voilà un extrait d'une notule que j'avais rédigée voilà quelques années :

Ce n'est pas inutile de savoir que le jeune Ernest fut élevé dans un milieu à la fois protestant (sa mère) et maçonnique (son père).
Une éducation qui contribua à développer en lui une certaine forme de foi rousseauiste : un libéralisme théologique qui, face à l'autonomie individuelle, pousse à l'accomplissement du devoir.
Il ne se spécialisa pas dans le répertoire sacré, ne cherchant pas la musique dans Dieu. Mais trouva certainement un reflet de sa transcendance dans les lois de la musique.
« Je sais en qui j'ai cru » souhaitait-il pour épitaphe.
A l'instar de cet aveu que lui avait confié Stravinsky : « Vous savez, je fais attention aux harmonies ; dans l'horizontalité, on tend les fils comme on veut ;
mais dans les assemblages verticaux, c'est autre chose. Il faut qu'ils se justifient devant Dieu ».
Le long chapitre La phénoménologie de Dieu inclus dans son ouvrage Les Fondements de la musique dans la conscience humaine apporte une théorisation de cette pensée.
Une telle philosophie humaniste s'exprime aussi bien dans une lettre à l'écrivain Ramuz (10 décembre 1933) : « vous jugez le bolchevisme sur l'esprit de sa doctrine mais quelle sera sa réalité ?
Qui sait si cette société qui a écarté Dieu et toute grandeur spirituelle de l'homme n'aboutira pas à ce que l'homme la retrouve en lui, précisément parce que ce ne sera pas du donné ».

Certes on ne saurait expliquer un style interprétatif par la biographie ou les déclarations d'intention. Mais dans le cas d'Ansermet, mathématicien, musicien, pédagogue, philosophe :
l'ensemble de ces activités et de sa réflexion dégage une éthique qui implique ses réalisations artistiques.

A l'appui de telles vues, cette interprétation bannit la solennité comme le piétisme : radieuse et solaire, quotidienne et laborieuse, avec ce que ça inclut de prosaïsme au meilleur sens du terme,
éclairée par son intelligence et la ressource morale qu'elle semble puiser dans la seule droiture de ses convictions.
Comme puisée aux anciens idéaux du Baroque sous la Réforme.
On est pourtant loin du stoïcisme marmoréen qu'illustre le célèbre enregistrement d'Otto Klemperer pour Emi.
L'intonation, la prosodie des choeurs helvètes apparaissent ici le vecteur d'une telle conception vertueuse.
Quel meilleur exemple que cette accentuation rectiligne du Die mit Tränen säen, werden mit Freuden ernsten : la joie non comme une rédemption des larmes
mais comme l'équilibre commercé que mérite une juste vie.
Ansermet conserva son dynamisme, sa curiosité, sa soif d'entreprendre jusqu'à la fin de sa carrière, comme l'on sait marquée par une intense activité discographique.
Il croyait certainement à cette phrase biblique tirée de l'Apocalypse,
concluant ce Requiem allemand qui fut d'ailleurs joué lors de ses funérailles à Genève le 25 février 1969 : « qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent ».

Après des discussions récentes lues ici, j’ai réécouté:

• Monteverdi: L’Orfeo:

Rotraud Hansmann, Lajos Kozma, Cathy Berberian, Nikolaus Simkowsky, Eiko Katanosaka, Jacques Villisech, Max van Egmond, Günther Theuring, Nigel Rogers, Kurt Equiluz, Nikolaus Harnoncourt / Concentus musicus Wien, Capella antiqua München / Konrad Ruhland
Vienne, XI-XII.1968
Teldec «Das alte Werk»

Décidément un des plus extraordinaires enregistrements d’opéra jamais réalisés, pour moi: voir ici.

Pierre Boulez : Dérive I pour six instruments        1984 / EIC (Boulez)

5) Olivier Messiaen (1908-1992) :

Le Banquet céleste
Les Bergers [La Nativité]

= Marcel Dupré, orgue Cavaillé-Coll de l'église Saint-Sulpice de Paris

(Mercury, juillet 1959)

Enregistrement historique s'il en est, joué par Dupré qui fut un des maîtres d'orgue de Messiaen.
Et cela capté dans une formidable prise de son Mercury, qui donne l'impression d'être assis dans l'église.
Moment culte  

Sergei Bortkiewicz

Esquisses de crimée, Op. 8
Minuit, Op. 5
Lyrica Nova, Op. 59
Lamentation and Consolation, Op. 17
Etude No. 6  Op. 15
Etude No. 10 Op. 15
Prelude No. 2 Op. 40
Prelude No. 4 Op. 40
Prelude No. 7 Op. 40
Etude No. 3 Op. 29
Etude No. 6  Op. 29
Consolation No. 8 Op. 1

Pavel Gintov (piano)

Label Piano classic

Piano romantique entre Chopin et Scriabine

Curieux ce que je peux oublier que certains musiciens ont vraiment vécu sur deux siècles.

Pierre Boulez : Une page d'éphéméride pour piano        2005 / Nagano (H.)

Ça ressemble pas mal à Incises, en moins convaincant.

Mélomaniac a écrit:

4) Johannes Brahms (1833-1897) :

Ein deutsches Requiem, Op. 45

Agnes Giebel, soprano
Hermann Prey, baryton
Ernest Ansermet, Chœur Pro Arte de Lausanne, Orchestre et Chœur de la Suisse romande

(Decca, juin 1966)

[color=#000099]Quand j'étais petit, je trouvais ce Requiem ch... comme la pluie.
Il m'a fallu la sagesse des ans pour en apprécier la philosophie et les bontés.
Voilà un extrait d'une notule que j'avais rédigée voilà quelques années :

Ce n'est pas inutile de savoir que le jeune Ernest fut élevé dans un milieu à la fois protestant (sa mère) et maçonnique (son père).
Une éducation qui contribua à développer en lui une certaine forme de foi rousseauiste : un libéralisme théologique qui, face à l'autonomie individuelle, pousse à l'accomplissement du devoir.

une certaine forme de foi rousseauiste : un libéralisme théologique qui, face à l'autonomie individuelle, pousse à l'accomplissement du devoir

Oui, c'est peut-être un peu obscurément dit et raccourci, mais je me vois mal lancer un débat à cette heure...

Pierre Boulez : Livre pour quatuor pour quatuor à cordes         1949-62 / Quatuor Parisii
 +

Mélomaniac a écrit:

Oui, c'est peut-être un peu obscurément dit et raccourci, mais je me vois mal lancer un débat à cette heure...

Décision raisonnable

Mélomaniac a écrit:

anaëlle a écrit:

Sibelius, Symphonie No.4.  Bernstein

Sibelius, Symphonie No.5.  Bernstein

Essaie aussi les enregistrements viennois de Bernstein (DG), son style ultime ne peut que plaire aux oreilles décadentes.

J'abonde. En particulier une 1ᵉ Symphonie assez inouïe.

Mélomaniac a écrit:

Spoiler:

En fait, je crois que j'aime beaucoup les photos d'orgues.

Bon retour, Mélo!

Cathédrale Notre-Dame d'Évreux (France, -Eure)


6) Olivier Messiaen (1908-1992) :

L'Ascension

= Jean-Pierre Lecaudey, orgue Quoirin de la Cathédrale d'Évreux

(Ligia, octobre 2012)

L'historique instrument de Jean-Baptiste Lefèvre (1778), qui comptait 51 jeux, fut démonté et remisé en 1874, et ce qui en restait fut détruit par un bombardement en 1940.
De 1971 à 2000, la cathédrale se dota d'un orgue de 1949, racheté à l'église Saint-Hippolyte de Delft (Pays-Bas).
Entretemps, contrat avait été passé en 2001 avec les ateliers Quoirin de Saint-Didier (Vaucluse), qui achevèrent l'installation du nouvel instrument en 2005.
Avec l'aide de l'architecte des Monuments historiques Bruno Decaris, la physionomie tient compte des particularités architecturales,
notamment l'étroitesse de la nef qui réclame une importante projection sonore pour ne pas se retrouver piégée sous les hautes voûtes du chœur.
Les volets amovibles et les abat-son contribuent aussi à la focalisation.
Solidement installé dans la verticalité d'une structure de vingt tonnes de bois et d'acier, le buffet abrite 53 jeux sur quatre claviers & pédalier, 16 pieds en montre.
La sonorité se caractérise par son brio et sa lisibilité. Les tuttis ne manquent pas d'éclat, mais (à mon avis) peut-être d'assise :
on est loin de la plénitude des grands Cavaillé-Coll (une esthétique que cette facture ne revendique de toute façon pas),
et l'absence de fonds en 32 pieds se fait sentir et limite quand même l'exploitation du répertoire symphonique.
Ici par exemple, la Majesté du Christ manque un peu de profondeur et de mystère.
En tout cas, l'interprétation de Lecaudey se distingue par sa clarté et son sens du contraste (les Transports de Joie,
avec des anches et mixtures particulièrement tranchantes et abrasifs), deux qualités essentielles pour saisir en toute transparence le langage de Messiaen.

Benedictus a écrit:

En fait, je crois que j'aime beaucoup les photos d'orgues.

Arrête, pour si peu on t'imaginerait sournois et désagréable...

Mélomaniac a écrit:

anaëlle a écrit:

Sibelius, Symphonie No.4.  Bernstein

Sibelius, Symphonie No.5.  Bernstein

Essaie aussi les enregistrements viennois de Bernstein (DG), son style ultime ne peut que plaire aux oreilles décadentes.

Je confirme.

Mélomaniac a écrit:

= Jean-Pierre Lecaudey, orgue Quoirin de la Cathédrale d'Évreux

La sonorité se caractérise par son brio et sa lisibilité. Les tuttis ne manquent pas d'éclat, mais (à mon avis) peut-être d'assise :
on est loin de la plénitude des grands Cavaillé-Coll (une esthétique que cette facture ne revendique de toute façon pas),
et l'absence de fonds en 32 pieds se fait sentir

Ça décrit très bien l'aspect général de l'instrument, en effet : on sent l'influence de la facture classique française, des fonds chaleureux (mais très très doux, plutôt flûte que clarinette), des médiums très colorés, et une assise basse discrète en effet, ça m'avait frappé aussi.

Ensuite, je ne vois pas en quoi ça limite l'approche du répertoire symphonique, il n'y a pas les limites de tempéraments, de jeux automatiques, de pédales d'expression qu'on peut trouver chez les orgues anciens, c'est juste une affaire de goût sur le son, et on n'est pas obligé de ne jouer les Widor et Vierne qu'à Saint-Sulpice.

Vraiment parmi les orgues récents qui me séduisent, bien plus que les horribles néoclassiques blanchâtres et métalliques.

Maurice Ravel
* Ma Mère l'Oye
London Symphony Orchestra
Pierre Monteux (Philips, 1964)

Chostakovitch / Barchai : Symphonie pour cordes op. 118a - The Dmitri Ensemble, Graham Ross



Belle version, prise de son un peu réverbérée mais favorisant une atmosphère qui convient bien à l'oeuvre.

Chostakovitch / Vladimir Mendelssohn : Sonate pour alto op. 147, version orchestrée - Yuri Bashmet, Kremerata baltica



Orchestration très réussie qui apporte quelque chose.

Roslavets, Sonate No.2.  Emeliantseva

Roslavets, Sonate No.5.  Emeliantseva

Roslavets, Cinq Préludes.  Emeliantseva

Roslavets, Deux Poèmes.  Emeliantseva

Roslavets, Sonate No.1. Emeliantseva

Roslavets, Prélude.  Emeliantseva


Brahms, Concerto pour piano No.2.  Gilels / Reiner

J'écoute les enregistrements de Reiner que j'ai sous la main. Encore une fois, c'est vraiment tout ce que j'aime!

Sibelius, Symphonie No.2.  Bernstein
Sibelius, Luonnotar.  Bernstein
Sibelius, La Fille de Pohjola.  Bernstein
Sibelius, Symphonie No.6.  Bernstein
Sibelius, Symphonie No.7.  Bernstein
entre et tout ça. (promis, j'écoute Bernstein Vienne après).

Liadov,  Baba-Yaga.  Svetlanov

Liadov, Le Lac enchanté.  Svetlanov

Liadov, Kikimora.  Svetlanov

Liadov, quelques Chants folkloriques russes.  Svetlanov

de petites sucreries.

Gounod: Mireille.
Freni, Vanzo, Plasson, orchestre et chœur du Capitole de Toulouse.

Tchaïkovski : Symphonie n°6 "Pathétique" (Karajan)

Bon … je n'ai jamais adoré ni l'œuvre ni le compositeur … mais là je ne peux plus écouter ça.



Couperin : Leçons de Ténèbres pour le Mercredy Saint (Greuillet / Desrochers / Vernet)

Toujours aussi génial

Cololi a écrit:

Couperin : Leçons de Ténèbres pour le Mercredy Saint (Greuillet / Desrochers / Vernet)

Toujours aussi génial

C'est sublime.

Les Pianos de la Nuit...






Au programme ce soir :   J.S. Bach – M. Reger – J.P. Rameau – J. Brahms

Cololi a écrit:

Tchaïkovski : Symphonie n°6 "Pathétique" (Karajan)

Bon … je n'ai jamais adoré ni l'œuvre ni le compositeur … mais là je ne peux plus écouter ça.

Tu trouves cela trop sirupeux ?

Oriane a écrit:

Cololi a écrit:

Couperin : Leçons de Ténèbres pour le Mercredy Saint (Greuillet / Desrochers / Vernet)

Toujours aussi génial

C'est sublime.

Oui. Je dirais même que dans le genre des Leçons, Couperin est sans concurrence. De Lalande et Charpentier c'est magnifique … mais ce n'est pas Couperin.

anaëlle a écrit:

Cololi a écrit:

Tchaïkovski : Symphonie n°6 "Pathétique" (Karajan)

Bon … je n'ai jamais adoré ni l'œuvre ni le compositeur … mais là je ne peux plus écouter ça.

Tu trouves cela trop sirupeux ?

Oui, mais surtout seulement sirupeux.

1) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Le Clavier bien tempéré -Livre II,
Préludes & Fugues n°1-12, BWV 870-881

= Sviatoslav Richter, piano

(Eurodisc, août-septembre 1972)

Karajan passe plutôt bien dans Tchaïkovsky, mais c'est sûr qu'il y a plus vif et plus acéré.


Beethoven: Sonate n°32, op.111.
Ivo Pogorelich
J'ai toujours des avis très tranchés sur ce que j'entends de Pogo. Il se trouve que j'aime beaucoup cette interprétation-là, avec son détachement, son ton pince-sans-rire dans certains passages, sa rondeur dans d'autres. Il se trouve que ça marche à merveille.

Cololi a écrit:

Oriane a écrit:

Cololi a écrit:

Couperin : Leçons de Ténèbres pour le Mercredy Saint (Greuillet / Desrochers / Vernet)

Toujours aussi génial

C'est sublime.

Oui. Je dirais même que dans le genre des Leçons, Couperin est sans concurrence. De Lalande et Charpentier c'est magnifique … mais ce n'est pas Couperin.

Encore une fois, je suis totalement d'accord.

2) Max Reger (1873-1916) :

Fantaise de choral Freu dich sehr, o meine Seele, Op. 30

= Yaara Tal, Andreas Groethuysen, piano

(Sony, juin 2004 - février 2005)

Cololi a écrit:

anaëlle a écrit:

Cololi a écrit:

Tchaïkovski : Symphonie n°6 "Pathétique" (Karajan)

Bon … je n'ai jamais adoré ni l'œuvre ni le compositeur … mais là je ne peux plus écouter ça.

Tu trouves cela trop sirupeux ?

Oui, mais surtout seulement sirupeux.

Oh, le dernier mouvement, quand même !
[Essaye Currentzis, tu verras si c'est sirupeux ]

Marcelle Meyer (1897-1958)


3) Jean-Philippe Rameau (1683-1764) :

Premier Livre
Suite en mi mineur
Suite en ré majeur

= Marcelle Meyer, piano

(Discophiles Français, octobre 1953)

S'il est des disques que je vénère, celui-ci en fait partie.
Quelques-une des plus belles pages du clavier classique (les danses stylisées du Premier Livre, les pièces de genre comme Le Rappel des Oiseaux, Les Niais de Sologne, Les Cyclopes...),
par une interprète de génie, génie qui s'applique à peu près à tout ce qu'elle grava (Scarlatti, Debussy, Ravel, Chabrier, Rossini...), et encore je dis à peu près par lâche précaution rhétorique.
Fluidité des phrases, galbe parfait et d'une folle imagination à chaque mesure, une ornementation où la notion de virtuosité s'efface derrière une grâce constamment touchante...
Bref c'est   +   (puissance ⁿ)

Mélomaniac a écrit:

Adalbéron, le 02/08/2018, a écrit:

Georg BÖHM : Vater unser im Himmelreich (B. Alard - HM)
        Pièce superbe, intensément affligée. J'ignore sur quel orgue c'est joué (car écouté en streaming),
mais l'instrument a par moment comme des sonorités de cornemuse (cela confère une touche un peu grotesque et pathétique à la pièce).

Je suppose que c'est tiré du récent volume 1 de l'intégrale pour clavier de Bach, qui inclut quelques pièces adjacentes.
Auquel cas, ces anches bizarres que tu as entendues, il s'agirait de la Voix Humaine de l'orgue Silbermann de l'église Sainte-Aurélie de Strasbourg.

C'est bien dans ce volume 1 ! Merci de l'information

__________________________________________________
Aujourd'hui, en voiture (dans un bon casque nomade avec réduction de bruit), j'ai écouté :

Giuseppe VERDI : Stiffelio [Acte I] (ORF, Lamberto Gardelli ; José Carreras, Sylvia Sass, Matteo Manuguerra, Wladimiro Ganzarolli... - Decca, 1979)
         Je mettrai des brocolis quand j'aurai fini d'écouter l'œuvre. C'est une découverte. L'intrigue me passionne vraiment très peu (c'est pourtant audacieux, j'imagine, pour l'époque et pour les Italiens), mais c'est très joliment construit, dramatiquement. L'assouplissement des formes entamés par Verdi dans Rigoletto semble être poursuivi dans Stiffelio et, de ce point de vue, c'est une œure fort réussie. J'avoue cependant m'être complètement ennuyé jusqu'à ce que viennent le duo papa-pas-content—fille-rebelle et le finale, très inspirés. Le reste est passé sans me toucher.
         Côté interprètes, Carreras est souverain et Manuguerra m'a beaucoup étonné : pour une fois, il n'est pas flasque (contrairement à tout ce que je connaissais de lui jusqu'ici...). Suis-je le seul à trouver une parenté entre les voix de Sass et de Netrebko ?
         À suivre, donc...

Giuseppe VERDI : Il trovatore (Israël Philharmonic Orchestra, Tel Aviv Philharmonic Choir, Zubin Mehta ; Richard Tucker, Gilda Cruz-Romo, Siegmund Nimsgern, Mignon Dunn... - DLM Records, 9 juillet 1976, Tel Aviv)
         Ce n'est pas toujours très bien chanté (le chœur masculin en particulier m'a effrayé dans la première scène, mais comme je ne supporte pas les parties chorales suivantes, je n'ai pas écouté le reste — et les solistes font parfois des choses... singulières ), mais ça déchire sa mère. Mehta est complètement déchaîné, ça s'enflamme et tranche de partout ; le Luna de Nimsgern étonne par sa juvénilité. Un grand live.

Ludwig von BEETHOVEN : Symphonie n°7 (The Chamber Orchestra of Europe, Nikolaus Harnoncourt - Teldec, 1990)

Claude DEBUSSY : Pelléas et Mélisande [Acte IV et V] (Orchestre Pelléas, Benjamin Levy ; Sabine Devieilhe, Guillaume Andrieux, Alain Buet, Jérôme Varnier, Virgile Ancely, Camille Poul ; France Musique, 2 mai 2018, TCE)
         Dommage que le format compressé qu'offre en streaming France Musique ne permette pas de mieux profiter des sonorités de l'orchestre splendidement dirigé par Levy... Je redis ce que j'avais dit au sujet du duo final de l'acte IV : c'est anthologique. Tous les chanteurs sont meilleurs que dans mon souvenir, y compris Devieilhe. Je vais réécouter l'ensemble, mais cet enregistrement est bien parti pour faire partie de mes cinq Pelléas préférés.

Il y a trop de truc à dire sur Stiffelio, je vais trouver un fil pour le faire.

Oui, Mehta est incroyable à cette époque ; dans les bandes du Met (Arroyo-Verrett-Tucker-Sereni !!), et peut-être plus encore ici, où il impose une rigueur et une précision des articulations qui n'étaient pas du tout à la mode dans les années 70, et qui contrastent grandement avec l'accompagnateur expert de la routine dans les circonstances les plus difficiles qu'il est devenu ! (Caracalla, la Cité Interdite, la retransmission en direct avec un orchestre distant des chanteurs, comme Tosca à Rome et Traviata à Paris…)

Sinon, oui, la direction de Lévy et le Pelléas d'Andrieux, c'est grand, grand.

anaëlle a écrit:

Brahms, Concerto pour piano No.2.  Gilels / Reiner

J'écoute les enregistrements de Reiner que j'ai sous la main. Encore une fois, c'est vraiment tout ce que j'aime!

Tu as certainement aperçu mon message promotionnel dans le topic : https://classik.forumactif.com/t6463-fritz-reiner-1888-1963

Je croyais que le coffret était encore couramment trouvable en neuf, mais c'est sûr qu'à 644€ (ce soir sur Amazon) la soixantaine de disques,
ça fait réfléchir...
Toutefois, si ça peut te consoler, j'avais acheté la plupart de ces CD (et rachetés certains en SACD !) en disques séparés, à environ 13€ pièce,
et évidemment je ne regrette rien -enfin si, les jolies pochettes de cette réédition en étuis cartonnés original sleeves

4) Johannes Brahms (1833-1897) :

Variations et Fugue sur un thème de Haendel en si bémol majeur, Op. 24

= Eugene Istomin, piano

(Columbia, mars 1951)

Très bonne version, travaillée en toute humilité, au fond du clavier, d'un charme fragile et attachant,
cherchant la nuance et la pudeur du chant plutôt que le brio, -tant mieux, voilà qui nous change des lectures hirsutes et narcissiques.
Joué ainsi, sans affectation, le carillonnant Finale n'en devient que plus touchant.

Mélomaniac a écrit:

anaëlle a écrit:

Brahms, Concerto pour piano No.2.  Gilels / Reiner

J'écoute les enregistrements de Reiner que j'ai sous la main. Encore une fois, c'est vraiment tout ce que j'aime!

Tu as certainement aperçu mon message promotionnel dans le topic : https://classik.forumactif.com/t6463-fritz-reiner-1888-1963

Je croyais que le coffret était encore couramment trouvable en neuf, mais c'est sûr qu'à 644€ (ce soir sur Amazon) la soixantaine de disques,
ça fait réfléchir...
Toutefois, si ça peut te consoler, j'avais acheté la plupart de ces CD (et rachetés certains en SACD !) en disques séparés, à environ 13€ pièce,
et évidemment je ne regrette rien -enfin si, les jolies pochettes de cette réédition en étuis cartonnés original sleeves

Ouais c'est vraiment dommage un tel prix, surtout qu'il n'y a même pas de coffrets thématiques (à part Reiner-Strauss) !
Mon seul espoir, c'est de tomber par hasard sur un des derniers exemplaires neufs dans une boutique physique.

Koechlin : Quintette pour piano et cordes.

Bon, ben voilà, je m'y suis mis. Alors, euh, comment dire ça poliment, à la première écoute, ben disons que je n'ai pas vraiment accroché. C'est quand même très spécial comme musique, et j'ai du mal à voir où tout ça veut nous mener. Je retenterai à l'occasion.

J'ai pris beaucoup plus de plaisir à écouter la Manon Lescault de Puccini hier.

Debussy : Prélude à l'après-midi d'un faune/Le martyre de Saint-Sébastien/La Mer (Heras-Casado)

Nonobstant un beau 2ème mouvement de la Mer, je n'entends vraiment rien de décisif de la part de Casado dans ce répertoire (contrairement à ses brillantissimes Mendelssohn).

Écouté cette pépite dans la matinée:

R.Schumann: Genoveva.
Rundfunkchor Berlin, Gewandhausorchester Leipzig, Kurt Masur, Edda Moser, DFD, Peter Schreier ...

Miraculeuse interprétation, très lyrique, très expressive. L'orchestre est rond, comme souvent chez Masur, mais sans mollesse.

arnaud bellemontagne a écrit:

Debussy : Prélude à l'après-midi d'un faune/Le martyre de Saint-Sébastien/La Mer (Heras-Casado)
Nonobstant un beau 2ème mouvement de la Mer, je n'entends vraiment rien de décisif de la part de Casado dans ce répertoire (contrairement à ses brillantissimes Mendelssohn).

Même dans le Prélude?

Mélomaniac a écrit:

Marcelle Meyer (1897-1958)


3) Jean-Philippe Rameau (1683-1764) :

Premier Livre
Suite en mi mineur
Suite en ré majeur

= Marcelle Meyer, piano

(Discophiles Français, octobre 1953)

[color=#000099]S'il est des disques que je vénère, celui-ci en fait partie.
Quelques-une des plus belles pages du clavier classique (les danses stylisées du Premier Livre, les pièces de genre comme Le Rappel des Oiseaux, Les Niais de Sologne, Les Cyclopes...),
par une interprète de génie, génie qui s'applique à peu près à tout ce qu'elle grava (Scarlatti, Debussy, Ravel, Chabrier, Rossini...), et encore je dis à peu près par lâche précaution rhétorique.
Fluidité des phrases, galbe parfait et d'une folle imagination à chaque mesure, une ornementation où la notion de virtuosité s'efface derrière une grâce constamment touchante...
Bref c'est  

Pareil. J'aime tout chez Marcelle Meyer, mais alors ses Rameau, c'est du génie. Presque une œuvre à part entière, "Rameau réinventé par Marcelle Meyer". Et en même temps pas du tout excentrique; fidèle d'une certaine manière.

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Debussy : Prélude à l'après-midi d'un faune/Le martyre de Saint-Sébastien/La Mer (Heras-Casado)
Nonobstant un beau 2ème mouvement de la Mer, je n'entends vraiment rien de décisif de la part de Casado dans ce répertoire (contrairement à ses brillantissimes Mendelssohn).

Même dans le Prélude?

Y compris dans le Prélude.

Je n'aime pas le son de cet orchestre qui (à mes yeux) manque de volupté et de couleurs .

levée tôt ce matin, donc :

Koechlin, Les Heures Persanes.  Henck

Debussy, Estampes.  Kocsis
 
Dupont, Les Heures dolentes.  Naoumoff


Tchaikovsky, Symphonie No.6, IV.  Jansons


Aubert, Poèmes arabes.  Tzipine et quelqu'un
ah c'est chouette ça!
Aubert, Trois Chants hébraïques.  Masset / Lavoix

Aubert, Trois Chansons françaises.  Crapez / Lavoix


Huré, Sonate pour violon et piano.  Koch, Jude

Mais c'est génial ! Quelque part entre Schmitt et Fauré. Je crois même que je préfère cette Sonate à celle de Franck.

Sibelius, Symphonie No.1.  Bernstein DG
 
elle est quand même sacrément longue  
Sibelius, Symphonie No.2.  Bernstein DG

anaëlle a écrit:

Aubert, Poèmes arabes.  Tzipine et quelqu'un
ah c'est chouette ça!
Aubert, Trois Chants hébraïques.  Masset / Lavoix

Aubert, Trois Chansons françaises.  Crapez / Lavoix

Écoute aussi La mauvaise prière, le hit repris par Damia. Sur le même disque Maguelone.

Citation :

Huré, Sonate pour violon et piano.  Koch, Jude

Mais c'est génial ! Quelque part entre Schmitt et Fauré. Je crois même que je préfère cette Sonate à celle de Franck.

Ah oui, sans comparaison ! Ça ébouriffe sévère. (Et puis Koch est vraiment toujours excellent.)

Roupoil a écrit:

Koechlin : Quintette pour piano et cordes.

Bon, ben voilà, je m'y suis mis. Alors, euh, comment dire ça poliment, à la première écoute, ben disons que je n'ai pas vraiment accroché. C'est quand même très spécial comme musique, et j'ai du mal à voir où tout ça veut nous mener. Je retenterai à l'occasion.

J'ai pris beaucoup plus de plaisir à écouter la Manon Lescault de Puccini hier.

Oui, c'est très spécial, oui, c'est très génial, oui, tu peux honteusement écrire en tout petit que tu aimes ce truc dégoulinant.