Playlist (133)

François-Joseph Gossec (1734-1829)

Requiem

Degelin - De Reyghere - Crook - Widmer

Maastricht Kamerchor Conservatorium - Musica Polyphonica

Louis Devos

(Erato, 1988)

DavidLeMarrec a écrit:

anaëlle a écrit:

Aubert, Trois Chants hébraïques.  Masset / Lavoix

Écoute aussi La mauvaise prière, le hit repris par Damia.  Sur le même disque Maguelone.

Sans parler du nom des interprètes, un hit qui a été repris par Patrick Bruel.

François Dompierre
* Concerto en La majeur
Édith Boivin-Béluse, piano
Orchestre Symphonique de Montréal
Charles Dutoit (1980)



Une oeuvre enjouée, très rythmée, qui lui confère un caractère pop.

Message édité.

ovni231 a écrit:

J'sais pas où poster ça, alors :

Spoiler:

Ici, je pense: https://classik.forumactif.com/t7118p800-musiques-traditionnelles-playlist

Benedictus a écrit:

ovni231 a écrit:

J'sais pas où poster ça, alors :

Spoiler:

Ici, je pense: https://classik.forumactif.com/t7118p800-musiques-traditionnelles-playlist

Merci beaucoup !

anaëlle a écrit:

levée tôt ce matin [...]

ah c'est chouette ça ! [...]

Mais c'est génial ! [...]

elle est quand même sacrément longue  

J'ai un peu condensé le texte de tes aventures matinales,
pour en arriver à l'essentiel :

anaëlle a écrit:

Sibelius, Symphonie No.1.  Bernstein DG
 

Sibelius, Symphonie No.2.  Bernstein DG

Donc si on se fie à ton évaluation dans ton message hier à 19h32, tu préfères les enregistrements new yorkais de Bernstein ?
C'est certain que la n°1 à Vienne semble passablement délitée (néanmoins passionnante !) mais de là à trouver le temps long ?
Après Mahler III ou Bruckner VIII, ça passe pourtant comme une lettre à la poste...
Ou alors mieux vaut peut-être découvrir cet opus dans une version plus consensuelle, avant de se risquer dans les langueurs du dernier Bernstein.

Mélomaniac a écrit:

Donc si on se fie à ton évaluation dans ton message hier à 19h32, tu préfères les enregistrements new yorkais de Bernstein ?
C'est certain que la n°1 à Vienne semble passablement délitée (néanmoins passionnante !) mais de là à trouver le temps long ?
Après Mahler III ou Bruckner VIII, ça passe pourtant comme une lettre à la poste...
Ou alors mieux vaut peut-être découvrir cet opus dans une version plus consensuelle, avant de se risquer dans les langueurs du dernier Bernstein.

Mes smileys ne concernent que l'oeuvre, pas l'interprétation.
Je n'ai pas eu le plaisir de la (re)découverte, ce qui explique le 0,5 de cotation en moins pour la Deuxième Symphonie.
Pour ce qui est de la Première, je la trouve sympa, mais je lui préfère largement le lyrisme de la 2.

Rudolf von Alt (1812-1905), -Chambre du Palais Lanckoronski (détail)

Les Nuits du boudoir...





Au programme ce soir :     F. Mendelssohn – F. Schubert – A. Dvořák – W. Schuman – J. Mayer

1) Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Quatuor n°3 en ré majeur, Op. 44 n°1
Quatuor n°4 en mi mineur, Op. 44 n°2

Christophe Giovaninetti, violon
Luc-Marie Aguera, violon
Miguel da Silva, alto
Michel Poulet, violoncelle

(Decca, janvier 1993)

Capté dans la belle acoustique de l'abbaye de Fontevraud.

Huré, Quintette avec piano. Jude, Louvigny SQ

j'aime moins que la Sonate. En revanche, pas de topic sur le bonhomme ?

Huppertz, Metropolis, quelques pistes. Strobel

Le scintillement du thème de Metropolis!

et puis :

Schreker, Die Gezeichneten. Zagrosek


j'ai revendu ma réédition des Stigmatisés pour racheter le pressage original, pour suivre avec le livret en main.

2) Franz Schubert (1797-1828) :

Quatuor n°13, en la mineur, D. 804

Sándor Végh, violon
Sándor Zöldy, violon
Georges Janzer, alto
Paul Szabo, violoncelle

(Decca, avril 1952)

Interprétation très émouvante du Rosamunde Quartett, sans sentimentalisme, grâce à la seule empathie du timbre, et à la nuance des phrasés.
Toujours une de mes versions préférées, avec l'enregistrement par le Wiener Konzerthaus (Westminster),
aux textures moins striées, d'un lyrisme plus lisse et coagulé mais d'une intense beauté de chant.
En tout cas, ces deux témoignages contemporains se rejoignent par leur expressivité, un peu plus douloureuse avec les Hongrois du Quatuor Végh.

3) Antonín Dvořák (1841-1904) :

Quatuor avec piano n°2 en mi bémol majeur, Op. 87

Arnold Steinhardt, violon
Michael Tree, alto
David Soyer, violoncelle
Arthur Rubinstein, piano

(RCA, décembre 1970)

Face au succès de la collaboration entre le vénérable pianiste et les jeunes membres du Guarneri Quartet, qui s'étaient rencontrés en 1966,
une série d'enregistrements vit le jour dont ce Quatuor du compositeur tchèque.
Steinhardt, le violoniste, dira que Rubinstein « pouvait modeler une phrase avec une grande souplesse, mais ce n'était jamais exagéré ni de mauvais goût.
On avait une impression irrésistible de fluidité et d'élasticité, et c'était toujours aristocratique ».
Effectivement, on est frappé par la profondeur et le moelleux du clavier, et on sent que la coopération avec les archets américains fut particulièrement respectueuse et conviviale.
Magnifique version !

4) William Schuman (1910-1992) :

Quatuor n°3

Robert Mann, violon
Robert Koff, violon
Raphael Hillyer, alto
Claus Adam, violoncelle

(RCA, mars 1958)

Un opus de jeunesse, écrit en décembre 1939, structuré en trois parties d'environ huit minutes chacune.
Après une introduction lugubre, un fugato fédère les énergies dans une veine néoclassique.
Dans la seconde partie, Intermezzo, une vague introduction en pizzicato s'interrompt par une intervention dramatique du violoncelle
et amène un véhément unisson qui s'étiole ensuite vers des humeurs qui cherchent l'apaisement avec inquiétude.
Le Final est un Rondo à variations, axé sur un matériau de la Symphonie n°4, qui s'ébroue avec détermination.

Actéon a écrit:

François-Joseph Gossec (1734-1829)

Requiem

Alors ? C'est assez chouette, je trouve, et moderne (il a écrit ça tôt, dans les années 1760, alors qu'on y entend déjà Berlioz et en tout cas plus du tout Rameau, ça paraît même au delà de Gluck qui n'avait même pas apporté sa réforme en France !).

Mélomaniac a écrit:

1) Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Quatuor n°3 en ré majeur, Op. 44 n°1
Quatuor n°4 en mi mineur, Op. 44 n°2

Ah oui, parmi les meilleures versions disponibles pour l'opus 44 (pour les extrêmes, j'ai d'autres chouchous) : nets, tranchants comme le diamant, le meilleur du style français.

anaëlle a écrit:

Huré, Quintette avec piano.  Jude, Louvigny SQ
 
j'aime moins que la Sonate. En revanche, pas de topic sur le bonhomme ?

Pareil ; j'aime beaucoup beaucoup plus les quintettes que les sonates, mais le Quintette reste un beau quintette français sophistiqué là où la Sonate violon-piano dévaste toute comparaison sur son passage.

Que de merveilles dans le genre chez les Français d'alors, qu'on serait bien inspiré de rejouer ! On a déjà bien documenté Koechlin, mais il y a trois sonates de Ropartz, par exemple, très riches et originales.

Citation :

Huppertz, Metropolis, quelques pistes.  Strobel

Le scintillement du thème de Metropolis!

Ah oui, c'est beau ça ! Moins postromantique, plus moderne, ne manque pas l'accompagnement d'Edmund Meisel pour le film Berlin, Symphonie de la grande ville, que je trouve tout à fait fascinant. Paru chez Capriccio aussi.

Mélomaniac a écrit:

3) Antonín Dvořák (1841-1904) :

Quatuor avec piano n°2 en mi bémol majeur, Op. 87

Arnold Steinhardt, violon
Michael Tree, alto
David Soyer, violoncelle
Arthur Rubinstein, piano

(RCA, décembre 1970)

Grand Dieu ! Une œuvre aussi mineure par un quatuor aussi mou et un pianiste aussi raide, voilà la punition que Luisa devrait administrer dans ses cages.

(Mais je n'ai jamais écouté ce disque.)

Autre supplice que Luisa pourrait infliger dans ses cages (d’ailleurs, ça devrait lui plaire: il y a des vrais morceaux de Rossini dedans):

• Chostakovitch: Symphonie nº15 en la majeur, op. 141:

- Kurt Sanderling / The Cleveland Orchestra
Cleveland, III.1991
Erato
- Maxim Chostakovitch / London Symphony Orchestra
Londres, VIII.1990
Collins

Toujours pas convaincu par l’œuvre (et c’est un euphémisme): voir ici. Pour les interprétations, c’est là.

¶ Schubert – Der Schwanengesang – Groissböck, Huber
Très vivant, très bien déclamé, superbe. Je suis frappé, à nouveau, par la sobriété et l'adéquation de cette voix pourtant ample à la fine expression du lied. Un très grand Schwanengesang, sans effet de manche ni monotonie.

¶ Massenet – Sapho – Doria, Sirera, Orchestre de la Garde Républicaine
Très chouette, de très beaux moments. Sirera est vraiment épatant, quelque part entre le moelleux de Vanzo et le mordant de Théruel.

¶ Berlioz-Rechsteiner – Symphonie fantastique pour orgue – Rechsteiner
Très bel arrangement, très bien réalisé, qui rend plutôt justice à l'original, à défaut de l'égaler.

¶ Verdi – Rigoletto (en français) – Esposito, Sirera, Opéra de Toulon, Jacques Blanc (bande de salle de 1979)
Esposito sort des aigus incroyables, alors qu'elle n'est pas loin de la fin de sa carrière, et que je ne devinais pas du tout qu'elle les avait. Les chanteurs bissent plusieurs fois les morceaux de bravoure (Sì vendetta ou La Donna è mobile), cette fois en italien. Très amusant !
Le baryton est clairement en deçà, assez fatigué, mais sacrée soirée, on en voudrait des comme ça sur les grandes scènes d'aujourd'hui !
(J'ai découvert à l'occasion que Jacques Blanc, longtemps directeur des chœurs à Bordeaux, et que j'avais même vu dans la fosse pour Turandot, est le fils d'Ernest !)

¶ Berlioz-Rechsteiner – Symphonie fantastique pour orgue – Rechsteiner

¶ Mondonville – Cœli enarrant : « In sole posuit » – Correas, Ensemble Baroque de Limoges, Coin
¶ Mondonville – Cœli enarrant : « In sole posuit » – Correas, Ensemble Baroque de Limoges, Coin
Le plus beau moment du plus beau motet de Mondonville, par la plus belle voix du monde. Suspension universelle !

¶ Schütz – Musikalische Exequien – Kuijken
De loin la meilleure version, je confirme mon impression de la dernière playlist.

¶ Lalo – Le Roi d'Ys, acte I – Eda-Pierre, Rhodes, Dupouy, RTF, Marty (bande radio de 1978)
Assez déçu, tout ça est très opaque chez ces dames (et Marty n'a jamais été un chef bien passionnant).

¶ Charpentier – La Pierre philosophale – Boston Baroque, Stubbs & O'Dette
¶ Charpentier – Les Arts Florissants – Les Arts Florissants

--

Cycle Paul Paray

¶ Lalo – Ouverture du roi d'Ys – Detroit SO, Paray
¶ Lalo – Namouna, Suite n°1 – Detroit SO, Paray

¶ Barraux – Offrande à une ombre – Detroit SO, Paray

¶ Chausson – Symphonie – Detroit SO, Paray
¶ Chausson – Symphonie – Detroit SO, Paray
(Sacrée version, sèche et méchante… si on ne trouve pas Svetlanov, c'est vraiment la version à posséder !) Et je suis toujours aussi fou de l'œuvre, pas réécoutée depuis longtemps.

¶ Ibert – Escales – Detroit SO, Paray
Voilà qui procure un relief très vindicatif à ces jolies fresques un peu inoffensives !

¶ Ravel – Rhapsodie espagnole – Detroit SO, Paray
¶ Ravel – Alborada del Gracioso – Detroit SO, Paray
¶ Ravel – Pavane pour une infante défunte – Detroit SO, Paray
¶ Ravel – La Valse – Detroit SO, Paray
¶ Ravel – Le Tombeau de Couperin – Detroit SO, Paray
Je n'écoute que très rarement de Ravel symphonique, tout ça ne me touche absolument pas, sauf la Valse. Mais Paray rend vraiment sera, avec sa violence et sa crudité, très intéressant. Le Tombeau de Couperin est ravivé et vivant comme une fresque pompéienne.

DavidLeMarrec a écrit:

Grand Dieu !  Une œuvre aussi mineure par un quatuor aussi mou et un pianiste aussi raide, voilà la punition que Luisa devrait administrer dans ses cages.
(Mais je n'ai jamais écouté ce disque.)

Heureusement que je viens de commettre un éloge de la bienveillance, sinon mes foudres auraient désintégré ces horreurs que tu profères.
En inventant une nouvelle discipline de la plus haute probité : la critique sans avoir écouté...

DavidLeMarrec, en mode il m'arrive d'écouter et d'apprécier des grands disques, a écrit:

¶ Lalo – Ouverture du roi d'Ys – Detroit SO, Paray
¶ Lalo – Namouna, Suite n°1 – Detroit SO, Paray

¶ Barraux – Offrande à une ombre – Detroit SO, Paray

¶ Chausson – Symphonie – Detroit SO, Paray
¶ Chausson – Symphonie – Detroit SO, Paray
(Sacrée version, sèche et méchante… si on ne trouve pas Svetlanov, c'est vraiment la version à posséder !) Et je suis toujours aussi fou de l'œuvre, pas réécoutée depuis longtemps.

¶ Ibert – Escales – Detroit SO, Paray
Voilà qui procure un relief très vindicatif à ces jolies fresques un peu inoffensives !

¶ Ravel – Rhapsodie espagnole – Detroit SO, Paray
¶ Ravel – Alborada del Gracioso – Detroit SO, Paray
¶ Ravel – Pavane pour une infante défunte – Detroit SO, Paray
¶ Ravel – La Valse – Detroit SO, Paray
¶ Ravel – Le Tombeau de Couperin – Detroit SO, Paray

Tu es absout

5) John Mayer (1930-2004) :

Sri Krishna

James Galway, flûte
Phillip Moll, piano, clavecin
John Mayer, tanpura

(RCA, janvier 1981)

 Pour conclure la soirée dans une ambiance zen.
Musicien né à Calcutta, violoniste du London Philharmonic, qui intégra les influences indiennes dans ses compositions
et les ensembles de jazz dans lesquels il joua.
Ici, une série de cinq vignettes contemplatives, que nimbe le tanpura aux frémissements aussi exotiques que psychédéliques.

L'ardeur de Karajan rencontre avec bonheur la sobriété un peu grognonne du jeune Philharmonia.

 Quel courage d'avoir lu mon sabir à ces heures nocturnes...
Pas sûr que ça facilite la digestion (là je ne parle pas du Philharmonia, hein...)  

DavidLeMarrec a écrit:

L'ardeur de Karajan rencontre avec bonheur la sobriété un peu grognonne du jeune Philharmonia.

À vos captures d'écran.

Mélomaniac a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Grand Dieu !  Une œuvre aussi mineure par un quatuor aussi mou et un pianiste aussi raide, voilà la punition que Luisa devrait administrer dans ses cages.
(Mais je n'ai jamais écouté ce disque.)

Heureusement que je viens de commettre un éloge de la bienveillance, sinon mes foudres auraient désintégré ces horreurs que tu profères.
En inventant une nouvelle discipline de la plus haute probité : la critique sans avoir écouté...

Quelle vilaine guivre tu fais, essayer de le faire passer pour de la malhonnêteté : c'est ce que tu fais à chaque fois que tu achètes un disque, tu évalues si ça peut te plaire. En l'occurrence, pour avoir souvent souffert avec peine Rubinstein, en particulier dans la musique de chambre (une vision très raide et très soliste qui a peine à se soutenir dans des discographies où ces pièces sont canabassées par pléthore d'ensembles spécialistes bien plus pertinents et respectueux des styles), et enduré les Guarneri plus souvent que je ne l'aurais voulu, l'alliage ne me fait nulle envie, dans une œuvre où je ne trouve déjà pas grand'chose à écouter !  En déduire mon peu d'appétence est très prévisible n'a rien d'une perfide camisade contre ces vénérables aînés.

Dutilleux : L'Arbre des Songes (Chalier/Tortelier)

C'est bô.

anaëlle a écrit:

et puis :

Schreker, Die Gezeichneten.  Zagrosek


j'ai revendu ma réédition des Stigmatisés pour racheter le pressage original, pour suivre avec le livret en main.  

j'ai écouté l'Acte I hier, je continue.
En guise d'entracte :

Alpaerts, Pallieter. Tabachnik
, même un peu plus! C'est super (surtout le I)!

Qu'est-ce ?

Alpaerts est un chef d'orchestre / compositeur belge, considéré comme le chef de file de l'impressionisme flamand, et Pallieter est son oeuvre la plus connue. C'est pas du Debussy, c'est plus du post-romantisme allemand, je pense que ça pourrait te plaire.
Écoute au moins le premier mouvement.

Cycle Philharmonia



Oh ça va, je rigole.

--

Cycle Paul Paray

¶ Bizet – Ouverture Patrie – Detroit SO, Paray
¶ Bizet – Arlésienne, Suite 1 – Detroit SO, Paray
Paray ravive les couleurs, mais le Carillon, vraiment raide et très bruyant, je me demande ce qu'il lui a pris.
¶ Bizet-Guiraud – Arlésienne, Suite 2 – Detroit SO, Paray
Pareil, assez raide, bof. Déjà que ça reste de la musique de scène en morceaux…
¶ Saint-Saëns – Symphonie n°3 – Dupré, Detroit SO, Paray
Ma version chouchoute : la seule où on entend tout aussi bien. Certes, la prise Mercury est comme toujours très sèche, il ne faut pas en attendre d'effet-cathédrale, et les volatines ne sont pas exécutées avec la netteté des orchestres d'aujourd'hui, mais l'essentiel, la lisibilité, dans une pièce à l'orchestration assez épaisse, est préservée, et avec quelle vivace apertise !
(Ajout : Ouille, je n'avais pas souvenance que les violons ahanaient à ce point sur la justesse dans l'adagio, ça fait bobo aussi exposé dans un moment supposé ineffable.)

anaëlle a écrit:

Alpaerts est un chef d'orchestre / compositeur belge, considéré comme le chef de file de l'impressionisme flamand, et Pallieter est son oeuvre la plus connue. C'est pas du Debussy, c'est plus du post-romantisme allemand, je pense que ça pourrait te plaire.
Écoute au moins le premier mouvement.

Je suis relativement informé sur les interlopes néerlandais, mais je ne connais manifestement pas grand'chose aux flamands.

Merci, je vais essayer, c'est assez mon cœur de cible en plus.

DavidLeMarrec a écrit:

Merci, je vais essayer, c'est assez mon cœur de cible en plus.

Uep je pense.

*******

Ici,

Schreker, Die Gezeichneten, Acte II.  Zagrosek


et en entracte :

Ravel, Daphnis, Suite No.2.  Paray

Ravel, Boléro.  Paray

Ravel, Valses nobles et sentimentales.  Paray

Deezer, cet éminent mélomane:

Mélanaëlle ne s'arrange vraiment pas

T'as fait une Ravel party

anaëlle a écrit:

Deezer, cet éminent mélomane:

C'est possiblement ton historique Sexion d'assaut / Beyoncé / Booba qui est en cause.

Mon la réponse que j'ai le plus c'est :

Spoiler:

DavidLeMarrec … ou quand le snobisme devient de l'art

Cololi ou le LULLYsme porté au sommet

Cololi a écrit:

T'as fait une Ravel party

DavidLeMarrec a écrit:

C'est possiblement ton historique Sexion d'assaut / Beyoncé / Booba qui est en cause.

toujours effacer son historique, toujours!

Autant je peux écouter du mauvais rap daubesque, autant, quand même, de l'électro pour rave party ...

¶ Chostakovitch –Symphonie n°8 – Berlin, Bychkov

Je m'ennuie.

J'en suis au troisième mouvement et, trahison, il en reste deux (très longs) ! Certes, le largo s'écoute mieux que le reste, je devrais survivre. Mais vivement que ce soit fini et que je puisse me remettre des quatuors de Cherubini, des ouvertures de Lalo et des suites d'Ibert, qui m'attendent !

Maurice Ravel
* Valses nobles et sentimentales
(Orchestration: Rimsky-Korsakov)
New York Philharmonic
Giuseppe Sinopoli
DGG, 1990

Tchaïkovsky: Symphonie n°6, "Pathétique".
Antal Doráti, LPO.
Sombre, vif, intense. Le deuxième mouvement est trop brusque à mon goût, mais sinon c'est parfait. J'adore ces atmosphères tendues, presque inquiétantes, qui arrachent l'œuvre à la joliesse un peu paresseuse qui lui est souvent réservée.

DavidLeMarrec a écrit:

Mais vivement que ce soit fini et que je puisse me remettre des quatuors de Cherubini, des ouvertures de Lalo et des suites d'Ibert, qui m'attendent !

Des ouvertures de Lalo ? Voilà qui m'intéresse, je ne connais que celle du Roi d'Ys.
Par ailleurs, je suis navré que la pilule du camarade Chosta aie du mal à passer !

Galina Oustvolskaïa : Sonate n°5 pour piano        1986 / Sokolov (I.)
 +
Galina Oustvolskaïa : Sonate n°6 pour piano        1988 / Sokolov (I.)
 
Galina Oustvolskaïa : Douze Préludes pour piano        1953 / Sokolov (I.)

DavidLeMarrec a écrit:

Cycle Philharmonia

Spoiler:

C'est pas gentil, pendant un quart de seconde, j'y ai cru...

Harrison Birtwistle : 9 movements pour quatuor à cordes        1991-96 / Arditti Quartet

C'est quand même pas bien passionnant.
Harrison Birtwistle : The tree of strings pour quatuor à cordes        2007 / Arditti Quartet

Marc-Antoine Charpentier
* Vespres à la Vierge
Le Concert Spirituel
Hervé Niquet
Naxos, 1995



C'est toujours bon de revenir à la musique sacrée de Marc-Antoine Charpentier.
Excellent contrepoint, l'accompagnement instrumental se fait discret et rehausse les chants polyphoniques.

• Halévy: La Reine de Chypre, actes I à III:

Véronique Gens, Cyrille Dubois, Étienne Dupuis, Éric Huchet, Christophoros Stamboglis, Artavazd Sargsyan, Tomislav Lavoie, Hervé Niquet / Orchestre de chambre de Paris, Chœur de la Radio flamande
Paris, VI.2017
Singulares / Bru Zane

Contre toute attente, j’ai trouvé ça rudement bien! Voir ici.

W. A. MOZART : Symphonies n°39, 40 & 41 (Concentus Musicus, Nikolaus Harnoncourt - Sony, 2014)
         Je ne m'en lasse plus.

Oui, une lecture ébouriffante.