Auditorium de Lyon - 2019/20

Bonjour à tous,

La nouvelle saison de l'Auditorium/Orchestre National de Lyon sera dévoilée au grand public le 23 avril. Les brochures ont d'ores et déjà été envoyées et c'est une assez belle saison que nous propose la maison. Notons déjà la présence de Nikolaj Szeps-Znaider pour le concert d'ouverture dans un programme Wagner/Strauss : Ouverture du Tannhäuser, Quatre Derniers Lieder (avec Genia Kühmeier) et Une vie de héros. Une Turangalîla en novembre, avec Mälkki, Thibaudet — qui sera par ailleurs l'artiste associé de la saison — et Millar. Ma première Turangalîla, je suis excité à un point inimaginable ! Intégrale des sonates pour piano de Beethoven, un concert anniversaire pour Leonard Slatkin (qui fête cette année ses 75 ans) avec une oeuvre collective sur une série de variations sur le thème du dernier caprice de Paganini, oeuvre de notamment Cindy McTee (femme de Slatkin), Slatkin, Connesson, et beaucoup d'autres.
Une tournée en Russie est à noter.

Avez-vous eu des retours de cette saison ? Je trouve que le répertoire abordé cette saison par l'ONL est peut être moins divers que la saison précédente.

Je n'ai pas encore défloré le programme ; j'ai prévu d'aller à la présentation de saison ce soir.

En tout cas j'espère qu'un petit jeune comme toi () a bien prévu de renouveler sa carte intégrale

Évidemment que je viendrais aussi souvent que mes finances me le permettent, mais je n'ai jamais pris la carte intégrale à vrai dire. J'aime bien prendre mes places longuement à l'avance et les concerts se remplissant vite, il n'y a parfois plus de place un mois avant et il faut quetter plusieurs fois par jour pour avoir une place qui se libère. Aucun abonnement en général, ni même à l'Opéra de Saint-Étienne — de ma ville donc — où je me pointe toujours au quinze dernières minutes pour avoir une place à 5€, j'ai toujours eu une place ! Mais je remarque que je vais de plus en plus à l'Auditorium qu'à Saint-Étienne.
L'Opéra de Lyon est assez cher je trouve et le personnel pas des plus agréables parfois. J'espère bien qu'un jour en revanche ils donneront un Saint François d'Assise, car cela m'étonnerait que Sainté s'y colle... Ce doit être une expérience vraiment inoubliable.

Bricetol a écrit:

Avez-vous eu des retours de cette saison ? Je trouve que le répertoire abordé cette saison par l'ONL est peut être moins divers que la saison précédente.

Je vois quand même une vraie rareté, qui occupe une moitié de programme : la Symphonie en si mineur de Leokadiya Kachperova (par Cristian Macelaru). J'ignore tout de cette compositrice. Ça a l'air plutôt tchaïkovskien d'après une recherche rapide.

Sinon c'est une saison qui a plutôt de l'allure je trouve. Slatkin fait des programmes intéressants. 2ème de Mahler avec Saraste et Enfance du Christ / Speranza Scappucci, ça fait envie (ou ça rend curieux dans le 2ème cas). Je n'ai compté qu'un programme pour le chef associé Ben Glassberg.

Côté orchestres invités, certains des mêmes qu'à Paris comme Tilson-Thomas / San Francisco (à ne pas rater !) et le LSO avec F-X Roth. Les Parisiens relèveront qu'il est indiqué en toutes lettres : Mandarin merveilleux, ballet intégral.

Tu parles du Prince de bois plutôt?

C'est une très bonne nouvelle, ça, excellente même!!  (j'ai déjà ma place pour la Philharmonie)

C'est logique en fait, on a la suite de danses et le concerto d'Elgar en première partie, et un plat de résistance après l'entracte. (ce que ne peut pas faire la suite habituelle de 20 minutes)

Idem pour l'Oiseau de feu par Tilson-Thomas d'ailleurs. (le site de Lyon est donc toujours plus précis que celui de la Philharmonie, ils donnent la version exacte et le timing de chaque œuvre)

En effet il y a quelques titres surprenants. Je parlais peut être surtout du répertoire abordé par Nikolaj Szeps-Znaider qui reste très (trop ?) germanique. La lignée "compositrice" qu'adopte l'Auditorium est un peu semblable à celle qu'adopte l'Opéra de Saint-Étienne dans sa future saison symphonique (présentée ce soir même) avec Armande de Polignac, Marie Jaëll et Louise Farrenc. De belles découvertes en perspective, à Lyon comme à Saint-Étienne.