Quizz "Paroles et Musique" (7)

Quelque chose me dit que ça va paraître plus facile à des mélomanes avertis qu’à des mélomanes chevronnés, je ne serai même pas étonné que le seul extrait suivant suffise.

Nous criions dans l’obscurité ;
Gardien, le nuit est-elle bientôt finie ?
Mais le gardien dit ceci :
Lorsque le matin approchera,
Ce sera encore la nuit ;

C'est une traduction?

Oui

Une oeuvre allemande ?

(c'est tres protestant allemand...)

Oui

C'est du Lied?

Non

Opéra?

Pas plus

Un texte chanté dans une symphonie?

Exactement, ça va être facile maintenant

Le compositeur est bien allemand? (oeuvre allemande).

Rubato a écrit:

Le compositeur est bien allemand? (oeuvre allemande).

Oui, compositeur et œuvre

Je poursuis :

Réveille-toi toi qui dors,
lève-toi d’entre les morts !
je t’éclairerai.

Nous criions dans l’obscurité :
Gardien, la nuit est-elle bientôt finie ?
Mais le gardien dit ceci :
Lorsque le matin approchera,
Ce sera encore la nuit ;

Henze?

Pas du tout

Plutôt une cantate de Bach – on est dans le goût de la Cantate BWV 140 (du Veilleur), peu ou prou.

Plutôt peu que prou

Ce n'est pas un texte imagé sacré ?

Oui, on peut dire ça

Le texte est d'un poète de langue allemande - ou d'un poète non germanophone, mais traduit en allemand?

Symphonie de la première moitié du XXᵉ siècle?

Donc si l'on traduit ce serait la symphonie no 2 en si bémol majeur "Chant de louange" de Mendelssohn.

Alifie a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Ce n'est pas un texte imagé sacré ?

Je veux, mon neveu :

Rubato a écrit:

Donc si l'on traduit ce serait la symphonie no 2 en si bémol majeur "Chant de louange" de Mendelssohn.

Voilà,c'est ça, je vous avais dit que c'était facile, trop peut-être, loin des propositions tordues que j'ai pu faire parfois par le passé

darkmagus a écrit:

Voilà,c'est ça, je vous avais dit que c'était facile, trop peut-être, loin des propositions tordues que j'ai pu faire parfois par le passé    

Effectivement!!

C'est Alifie qui a trouvé...donc!

.       Nuit épouvantable et sombre !
       Tout est calme : seuls, dans l'ombre,
       Les vautours veillent nos morts.
       La lune pourpre sur leurs corps
       Brille comme un cierge funèbre.
       Hou ! Le vent, dans les ténèbres,
       Fait entendre un chant de deuil
       Sur les cadavres sans cercueil.
       Triste, il pleure; il geint sans trêve...
       Sa voix retombe et puis s'élève.
       Il agite doucement
       Leurs cheveux, leurs vêtements.

Ça me dit (très) vaguement quelque chose...
Un opéra pas français, mais dans une traduction française rimée?

C'est pas dans les Gurrelieder?

Benedictus a écrit:

Ça me dit (très) vaguement quelque chose...
Un opéra pas français, mais dans une traduction française rimée?

C'est ça.

Xavier a écrit:

C'est pas dans les Gurrelieder?

De la même époque.

Il me semble avoir lu ça dans une traduction de livret trouvée sur le web, il y a quelques années...
Opéra russe? Rachmaninov?

Benedictus a écrit:

Il me semble avoir lu ça dans une traduction de livret trouvée sur le web, il y a quelques années...
Opéra russe? Rachmaninov?

... il y a quelques heures pour le jeu, en ce qui me concerne.

Mais ce n'est pas Rachmaninov?
Prokofiev?

un autre extrait, avant que tu trouves le compositeur :

    Salut à toi, soleil de flamme !
    Nous reviens-tu de l'Orient,
    Du doux pays cher à mon âme,
    De ses paysages souriants ?
    Ah ! Parle-moi des fraîches roses
    Et des buissons ardents des lys,
    Des beaux oiseaux qui se reposent
    Auprès des lacs bordés d'iris !
    Dis moi : le soir, près des fontaines,
    Quand les belles entonnent un chant
    D'extase ou d'amoureuse peine
    Qui monte au rouge firmament,
    Voit-on toujours sous leurs grands voiles
    Leurs yeux sourire au beau galant,
    Qui, dans la nuit semée d'étoiles,
    Viendra d'un pas furtif et lent ?
    Vient-on l'attendre à la fenêtre,
    L'oeil attentif, le coeur tremblant ?
    A peine l'a-ton vu paraître,
    Sait-on charmer l'heureux amant ?
    Le coeur en flamme,
    Sait-on charmer l'amant, l'heureux amant ?

Les autres opéras russes que j'ai écoutés dans ces conditions-là étaient antérieurs aux Gurre-Lieder (Moussorgski, Rimsky, Tchaïkovski.)

Ah, quoique, non: je découvre que les derniers Rimsky sont plus tardifs que ce que je pensais... Kitège?

Dernier extrait, puisque tu y es presque :

        Ô, mes soeurs, l'étrange histoire !
        Notre reine, qui l'escorte ?
        Un vieillard aux jambes torses !
        La couronne d'or qu'il porte
        Cache mal son front d'esclave.
        Ô, cet air pédant et grave !
        Il est tout pareil à l'âne,
        Lourd d'esprit et dur de crâne.
        Comme un singe, il gesticule.
        Mon dieu, qu'il est ridicule !
        Son aspect hideux effare.

Tsar Saltan?

Pas encore, mais le livret est adapté d'un conte.

Kachtcheï l'Immortel?

Tu étais plus près de la solution avec Tsar Saltan.

Le Coq d'or, alors?

Voilà !

Il aura été agaçant, celui-là...

Bon:
Il y a toujours quelque vice, quelque défaut, quelque imperfection dans l’image divine, quelques fausses notes dans le chant des anges, quelque bégaiement dans la parole divine.

Mince j'arrive après la fin de la "partie"!!...loupé l'énigme d'Alifie!

Pour la nouvelle:

Opéra?

Oui.
(Et promis, cette fois, ce n'est pas un opéra de Mozart que tu es le seul à ne pas connaître par cœur.)

Benedictus a écrit:

Oui.
(Et promis, cette fois, ce n'est pas un opéra de Mozart que tu es le seul à ne pas connaître par cœur.)

Traduction?

Oui!

Langue allemande?

Non!

Non, non, trop vieux pour m’amuser, trop vieux pour danser, trop vieux pour les filles. Je sais comment tout ça se termine, ces amusements.

Anglais?

Oui.

On ne trouve plus rien de bon de nos jours. Des ronchonneurs malades et affamés, des rebuts de cuisines et de prisons, des laquais et des souteneurs, des escrocs et des lèches-bottes...