Programme initialement prévu :
- Schubert : symphonie 8,
- Brahms : requiem allemand.
Après plusieurs modifications, y compris le jour-même, ce fut finalement :
LUDWIG VAN BEETHOVEN
« Ah ! perfido », scène et air sur un texte de Métastase
FELIX MENDELSSOHN-BARTHOLDY
Elias, extrait : « Es ist genug »
JOHANNES BRAHMS
Symphonie n° 3
CAMILLA TILLING soprano
TAREQ NAZMI baryton
ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE
SIR JOHN ELIOT GARDINER direction.
Au départ, je voulais découvrir le Requiem allemand en salle, après l'avoir découvert au disque pendant le confinement. Dommage !
Beethoven : typiquement le genre de musique que je ne sais pas apprécier, et à laquelle je ne comprends rien. La soprano ne m'a procuré aucune émotion. La lecture du livret était un peu éclairante sur l'intention de Beethoven (femme jalouse qui oscille entre colère et peine). J'ai encore beaucoup à découvrir pour apprécier ce genre de musique.
Mendelssohn : je m'attendais à la même impression que le morceau précédent, mais la voix du baryton m'a saisi, à la fois puissante, sévère et émouvante. Morceau très court néanmoins.
Brahms : le classique des classiques, peut-être l'une des symphonies les plus jouées ? Elle reste magnifique. La direction de Gardinier ne s'est pas distinguée par son originalité, par moments un peu pâteuse, il a toutefois su faire sautiller et danser l'orchestre à d'autres moments… Ils n'ont sûrement pas eu le temps de répéter véritablement, peut-être dommage !
Le public très peu nombreux s'est montré chaleureux, pour remercier les artistes d'avoir assuré une levée de rideau dans des conditions aussi tendues d'improvisation.