Le "jazz-rock" au sens large (des années 60 à nos jours)

Mahavishnu Orchestra : The Inner Mounting Flame (71)


Le premier album et le premier chef d'oeuvre d'un jazz-rock qui met l'accent sur la seconde composante du vocable.

Mahavishnu Orchestra : Birds of Fire (73)




Même ingrédients que le précédent, à part le mixage aux petits oignons de Ken Scott qui n'a pas son pareil pour exalter la virtuosité flamboyante de nos cinq compères.

Chef d'oeuvre, bis repetita.

Mahavishnu Orchestra : Apocalypse (74)



Un album symptomatique de la santé éclatante de l'industrie du disque à l'époque : Columbia met à la disposition de John McLaughlin (héraut d'un jazz-rock complexe et spiritualiste qui n'est ni Elton John, ni Paul McCartney) le London Symphony Orchestra, Mike Gibbs, Michael Tilson Thomas et George Martin!

L'album le plus ambitieux et "européen" de la formation et une des rares rencontres groupe/orchestre probantes.

Mahavishnu Orchestra : Visions of the Emerald Beyond (75)


Un album brillant qui regroupe quelques unes des plus belles compositions de John McLaughlin (Eternity Breath, Lila's Dance, Faith).

A noter un Narada Michael Walden survolté à la batterie.

Mahavishnu Orchestra : Inner Worlds (76)


Le dernier disque du groupe (je ne compte pas les resucées poussives des années 80) pour un résultat proche de la frange pagaille (malgré une somptueuse prise de son) : le jazz-rock virtuose et lyrique ( le flamboyant All In The Family) côtoie la pop la plus plate (In My Life) et les expérimentations sonores les plus étranges (Miles Out, le morceau-titre).
Bref, on sent McLaughlin complètement désinvesti, dores et déjà plus intéressé par la constitution de sa nouvelle formation de choc (Shakti )

Lockwood-Top-Vander-Widemann : Fusion (80)


Derrière cette pochette atroce se cache une réunion au sommet de membres de la famille Magma qui nous produisent là un superbe disque de jazz-rock made in France.

arnaud bellemontagne a écrit:

Lockwood-Top-Vander-Widemann : Fusion (80)


Derrière cette pochette atroce se cache une réunion au sommet de membres de la famille Magma qui nous produisent là un superbe disque de jazz-rock made in France.

Ma dernière écoute date du premier janvier il me semble .
J'adore ce disque!

Oui, chouette disque.

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Pat Metheny Group : Pat Metheny Group (78)


Ce brillant coup d'essai est mon album préféré de la formation avec (cela va sans dire) l'himalayesque The Way Up de 2005.

Secret Oyster : Straight to the Krankenhaus (76)


Une formation danoise qui pratique un jazz-rock de tout premier plan

Aurora Clara : Clear Dawn (2022)


Avec un Jerry Goodman (violon) invité sur le premier titre, on devine la filiation du Mahavishnu Orchestra clairement revendiquée par cette talentueuse formation ibérique.

Encore un album marquant de 2022.

Weather Report : Heavy Weather (77)


L'album le plus illustre (et le plus vendu) de la formation, si ce n'est son meilleur...
On peut tout de même se délecter de l'épique Havona.

Voici la dernière vidéo de Jasual Cazz, un excellent trio lyonnais de jazz rock que j'avais découvert il y a deux ans.

Un côté Ozric tentacles. Ça joue plutôt bien !

Weather Report : Live and Unreleased (75-83)


Un incontournable florilège de ce que cette "jazz-rock machine" pouvait déployer en concert.

Herbie Hancock : Crossings (72)


Une synthèse parfaite entre le "spiritual jazz" et le "cosmic funk".

Grand, grand disque.

Jeff Beck: Wired (76)


RIP Jeff Beck...

Herbie Hancock : Mwandishi (70)


Un disque envoûtant à ranger entre Bitches Brew et les premiers Weather Report.

Herbie Hancock : Sextant (73)


Le dernier disque du Mwandishi Band avant la déferlante Headhunters.

Simon Phillips : Protocol V (2022)


Un jazz-rock qui n'oublie pas d'intégrer thèmes marquants et souci mélodique.
Mon choc fusion de 2022!

Narada Michael Walden : Garden of Love Light (76)


Luxueusement entouré (David Sancious, Ray Gomez, Carlos Santana, Jeff Beck), notre batteur virtuose signe un très grand disque du genre (le fabuleux The Sun is Dancing digne du Mahavishnu Orchestra!)

Zappa : The Grand Wazoo (72)


Le sommet du jazz-rock en big band ?

Return to Forever : Return to Forever (72)


Les débuts brillants d'un groupe appelé à être mythique.

Peut-être leur album le plus aéré et poétique...

Brand X : Masques (78)



Un disque à la fois virtuose (euphémisme ) et éthéré.

Une splendeur!

Santana : Welcome (74)


Flame Sky, quoi.

www.youtube.com/watch?v=rD36-Zn2bA4

Oui!

Moins intense que les versions live de Between Nothingness and Eternity mais ça reste captivant.
Billy Cobham et Jan Hammer sont idéalement captés.

arnaud bellemontagne a écrit:

Return to Forever : Return to Forever (72)


Les débuts brillants d'un groupe appelé à être mythique.

Peut-être leur album le plus aéré et poétique...

A l'époque, je l'ai écouté jusqu'à l'user. Un de mes trois premiers vinyles de Jazz avec Olé de Coltrane et Bolivia de Gato Barbieri.

Deux magnifiques albums !

Area : Arbeit Macht Frei (73)


Peut-être avec The Inner Mountain Flame le plus brillant galop d'essai d'obédience jazz-rock jamais réalisé...

Larry Coryell Eleventh House : Level One (75)


Solos hallucinés et batteur survolté : un classique (méconnu) du genre

George Duke : I Love the Blues, She Heard My Cry (75)


Un disque splendide du claviériste virtuose qui convoque avec brio l'esprit de Zappa (Giant Child Within Us), le blues (le morceau-titre) et le jazz-funk le plus inspiré.

George Duke : Faces in Reflection (74)


Les disques de George Duke, entre jazz-funk et jazz-rock, sont des merveilles d'intelligence et de sensualité.

George Duke : The Aura Will Prevail (75)


Avec Alphonso Johnson et Ndugu Chancler...on a même droit a une revisite de l'Echidna Arf de Zappa

Royal!

Santana : Caravanserai (72)


Peut-être le disque le plus spirituel de Santana, porté par un souffle coltranien.

Santana : Welcome (73)


Santana au coeur de sa phase la plus créative.

Santana : Borboletta (74)


Le dernier volet d'un triptyque enchanté (avec Stanley Clarke )

Herbie Hancock : Sunlight (78)


Bon, le fait que Hancock s'improvise chanteur par le biais du vocoder peut prêter à sourire, il n'empêche, ce disque regorge d'arrangements sophistiqués et de séquences aussi intenses que passionnantes.
Cerise sur le gâteau, l'intense Good Question qui clôt l'album, rencontre au sommet entre trois titans du genre (Herbie Himself, Jaco Pastorius et Tony Williams)

Billy Cobham : Total Eclipse (74)


La sensualité du morceau-titre

Pssst, Arnaud, j'ai du jazz-rock hongrois dans mon escarcelle.

Széttört Álmok donc de Syrius, second album de la formation hongroise, sorti en 1976. On est sur un jazz-rock assez basique mais plutôt bien fait, avec des moments bien groovy.

Je ne connais pas, je vais voir ça merci.

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McLaughlin/Santana :Love Devotion Surrender (73)


Une rencontre au sommet spirituelle et virtuose sous l'égide de Coltrane.

The Life Divine est digne du meilleur Mahavishnu et du Santana le plus inspiré.

Billy Cobham : Crosswinds (74)


Notre artilleur, toujours aussi phénoménal de virtuosité aux fûts, est ici avantageusement entouré de George Duke, John Abercrombie et des frères Brecker...sans oublier la production 5 étoiles de Ken Scott.

David Sancious : Just As I Thought (79)


Rien que pour l'envoûtant Valley of the Shadow

Chick Corea : Touchstone (82)


Superbe opus de Corea qui s'entend à merveille avec Paco de Lucia.
A noter un splendide Compadres avec ses frères d'armes de Return to Forever (Stanley Clarke, Al DiMeola et Lenny White)

David Sancious and Tone : True Stories (78)


Sancious nous régale de ses claviers flamboyants (le solo épique de Matter of Time       ) dans une des rares tentatives réussies d'allier songwriting pop/soul et jazz-rock pur et dur.