Le "jazz-rock" au sens large (des années 60 à nos jours)

Lenny White : The Adventures of Astral Pirates (78)


Le superbe thème récurrent qui cimente l'album est très proche de ce que pouvait faire à l'époque des formations progressives comme Camel ou Happy The Man.
Un album sous-estimé...

Mingo Lewis : Flight Never Ending (76)


Une autre perle méconnue du genre qui coule des solos rageurs (guitare et claviers) sur un lit de percussions enfiévrées.

Explosif!

Lenny White : Streamline (78)


Le sensuel et frémissant I'll See You Soon justifie à lui seul l'acquisition du disque (avec un tout jeune Marcus Miller).

Miles Davis : We want Miles

Mike Stern en vedette.

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Jeff Beck : Wired (76)


AMHA, le moog volubile de Jan Hammer et le jeu dynamique de Narada Michael Walden constituent la plus-value de ce Wired par rapport au Blow by Blow de 1975 que tout le monde semble considérer comme la 8ème merveille du monde ou que sais-je...

arnaud bellemontagne a écrit:

Mike Stern en vedette.

Oui j'ai failli le préciser, étant un grand fan de ce guitariste.

Narada Michael Walden : Garden of Love Light (76)


Le premier album solo du batteur du Mahavishnu Orchestra seconde mouture.

On retiendra le vibrant The Sun is Dancing illuminé par un David Sancious comme d'habitude enthousiasmant.
A noter aussi un joli Saint and the Rascal avec Jeff Beck himself.

David Sancious : Just As I Thought (79)


Supérieurement produit par Eddie Offord (Yes, ELP), Just As I Thought* est le dernier disque notable de notre sorcier des claviers (et de la guitare).



* The Bridge est pas mal non plus...

Lenny White : Big City (77)


Comm souvent avec Lenny White des invités exceptionnels (Herbie Hancock, Jan Hammer, Bennie Maupin, Brian Auger, Miroslav Vitous, Jerry Goodman...) des rencontres au sommet (Ray Gomez Vs Neal Schon sur And We Meet Again) et un morceau grandiose qui met tout le monde d'accord ( Enchanted Pool Suite ).

Étant friand de jazz-rock, je continue de piocher dans la Playlist d'Arnaud

arnaud bellemontagne a écrit:

Freddie Hubbard : The Love Connection (79)

Un album méconnu et pourtant de très bonne facture, eu égard aux interventions décisives de Chick Corea.

--> Je ne connaissais pas sous ce jour-là mon trompettiste préféré, dont je connais en fait surtout les albums Blue Note des 60s, et je dois ignorer certains incontournables . Entre un premier et un dernier titre très groovy, les trois titres intercalés misent sur la séduction, avec leurs nappes de cordes et les tutti cuivrés. On pourra trouver cela par moments un peu sucré, mais c'est tellement bien réalisé... La chanson Little sunflower est dans son intégralité totalement irrésistible.

arnaud bellemontagne a écrit:

The Eleventh House : Level One (75)

Le complément idéal à l'album éponyme de 1974, propulsé par un Alphonse Mouzon ahurissant de virtuosité technique à la batterie

J'avais déjà adoré Introducing The Eleventh House. Ce jazz-rock-là m'emballe.

Par ailleurs Arnaud connais-tu des albums de Billy Cobham à conseiller en dehors des premiers et jusqu'à des récents ? J'ai vu cet été lors d'un concert de Franck Gambale la pianiste française Camélia Ben Naceur qui m'a totalement scotché et fait partie de la formation actuelle - ou du moins récente - de Cobham.

Désolé, concernant Cobham je ne connais ses albums que jusqu'a Magic (77)...les 8 premiers en gros.

Voir jouer Cobham est toujours plaisant.
Dans Glass Menagerie il est fort bien accompagné.
Billy Cobham - Drums
Mike Stern - Guitar
Michal Urbaniak - Lyricon and Violin
Gil Goldstein - Piano
Tim Landers - Bass
https://www.youtube.com/watch?v=Jd1SZuqvmvQ

The Drum Hero.

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Dry Jack : Whale City (79)


Une synthèse parfaite des Dixie Dregs et du Pat Metheny Group.

Un petit bijou.

Apprentice : Rough Draft (82)


Une des perles méconnues du jazz-rock des années 80.

Miles Davis - Dark Magus

Aurora Borealis : Aurora Borealis (82)


Un compagnon idéal au Rough Draft mentionné plus haut.

Kenso : II (82)


Un classique du jazz-rock à la nipponne.

Thelonious a écrit:

Voir jouer Cobham est toujours plaisant.
Dans Glass Menagerie il est fort bien accompagné.
(...)
https://www.youtube.com/watch?v=Jd1SZuqvmvQ

Merci ! Super concert à regarder. En effet le line-up est de très haut niveau.

Kenso : III (85)


Très synthétique, on croirait entendre par endroits un Saga qui serait passé au jazz-fusion.

arnaud bellemontagne a écrit:

Kenso : III (85)

Très synthétique, on croirait entendre par endroits un Saga qui serait passé au jazz-fusion.

Tu me prends par les sentiments. Tu avais déjà mentionné Kenso plus haut il faut que je tente.

Sinon ces jours-ci :

arnaud bellemontagne a écrit:

Herbie Hancock : Man-Child (75)


Plus que les imparables brûlots funk que sont Hang Up Your Hang Ups ou The Trailor, se sont les morceaux planants et éthérés comme Sun Touch ou Bubbles qui me touchent le plus chez Hancock.

Je découvre, j'écoute et réécoute, j'adore et je rejoins complètement ton commentaire. Si Head hunters est un classique à connaître que j'ai fini par apprivoiser, Man-child me séduit plus. Y compris dans les morceaux funk d'ailleurs; le retour de la guitare n'y est peut-être pas pour rien. J'ai aimé aussi Mr Hands que tu avais également conseillé.

Thrust (74) aussi est excellent, sans oublier le référentiel live Flood (75) qui est un excellent résumé de cette très riche période d'Herbie Hancock.

Kenso : Yume No Oka (91)


Mon album préféré du groupe.

Un des sommets (méconnus) du jazz-rock de la période 80/90.

Shakti : Shakti with John McLaughlin (76)


Un disque insensé de virtuosité frénétique.

Shakti : A Handful of Beauty (77)



Un album bouleversant.      

Shakti : Natural Elements (77)


Le plus "occidental" des disques de Shakti.

Le foudroyant The Daffodil and the Eagle est un des mes morceaux pour l'île déserte.

J'adore. L.Shankar...  

Oui, le lyrisme de son jeu à quelque chose de poignant.

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Barry Miles : Sky Train (77)


Barry Miles est un des princes méconnus du clavier (avec David Sancious, Alan Gowen et Kit Watkins).

Sky Train est son album le plus abouti que couronne l'ambitieuse suite de 20 minutes intitulée Cityscape.

Son frère Terry Silverlight assure également comme un fou à la batterie.

Barry Miles : Barry Miles and Silverlight (74)


Le moog de Barry Miles est absolument délicieux.

Brecker Brothers: The Brecker Bros (75)


Un incontournable du jazz-funk porté par l'irrésistible tube qu'est Some Skunk Funk.

C'est un des albums que j'ai adorés parmi ceux que tu m'as fait découvrir sur ces pages (je ne connaissais que de nom)

arnaud bellemontagne a écrit:

Brecker Brothers: The Brecker Bros (75)


Un incontournable du jazz-funk porté par l'irrésistible tube qu'est Some Skunk Funk.

Du grand Brecker's

TROC (André Ceccarelli/Alex Ligertwood/Jannick Top/Henri Giordano/Jacky Giraudo) – Troc- 1973

Au vu du cast, c'est un album qui m'intéresse, tu peux en dire deux mots ?

@Iskender :

[quote="arnaud bellemontagne"]Au vu du cast, c'est un album qui m'intéresse, tu peux en dire deux mots ?

Des choses intéressantes, mais je trouve pas ça abouti. Ca chante trop en plus .
Je serai curieux de connaitre ton avis.

ok, je te dirai.

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Brecker Brothers : Heavy-Metal Be-Bop (78)



Un live explosif avec Terry Bozzio aux fûts.

John McLaughlin : Industrial Zen (2006)


Un opus récent aussi tonique qu'inspiré du maître de la six-cordes.

John McLaughlin : Qué Alegria (92)


Avec ce trio magique constitué de Dominique DiPiazza et de Trilok Gurtu, McLaughlin se réinvente complétement.

www.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_lzQZHulgV71Wcf3j329xr_oF1CbncIYgs

Deux anciens milesiens de choix, Liebman et Stern, pour un album qui est tout sauf un hommage à la noix à Miles Davis.

https://jeffcoffin.bandcamp.com/album/on-the-corner-live-the-music-of-miles-davis

album live explicitement milesien cette fois, avec Chester Thompson.

Alifie a écrit:

https://jeffcoffin.bandcamp.com/album/on-the-corner-live-the-music-of-miles-davis

album live explicitement milesien cette fois, avec Chester Thompson.

A la noix?

Il n'y a peut-être pas tant que ça de tributes à la noix : aucune idée en réalité, mais ces 2 albums signés par Dave Liebman*, eux, n'en sont pas.

www.qobuz.com/fr-fr/album/on-the-corner-live-the-music-of-miles-davis-feat-jeff-coffin-victor-wooten-chester-thompson-chris-walters-james-dasilva-david-liebman/lq3k0ssj1ciyb
www.qobuz.com/fr-fr/album/back-on-the-corner-dave-liebman/0889845557623

* présent sur une des séances d'On the Corner et sideman de Miles jusqu'à Dark Magus en 1974, ce qui lui donne un peu de légitimité pour interpréter ce répertoire

:

Alifie a écrit:

Il n'y a peut-être pas tant que ça de tributes à la noix : aucune idée en réalité, mais ces 2 albums signés par Dave Liebman*, eux, n'en sont pas.

www.qobuz.com/fr-fr/album/on-the-corner-live-the-music-of-miles-davis-feat-jeff-coffin-victor-wooten-chester-thompson-chris-walters-james-dasilva-david-liebman/lq3k0ssj1ciyb
www.qobuz.com/fr-fr/album/back-on-the-corner-dave-liebman/0889845557623

* présent sur une des séances d'On the Corner et sideman de Miles jusqu'à Dark Magus en 1974, ce qui lui donne un peu de légitimité pour interpréter ce répertoire

Je confirme. Il y a un peu de tout dans ces hommages.

Skywhale : The World at Minds End (77)


La pochette macabre et dérangeante est trompeuse : ici tout irradie de lyrisme radieux, entre Canterbury et fragrances italiennes.

Encore une pépite méconnue du jazz-rock des 70's !

The United Jazz+Rock Ensemble : The Break Even Point (79)


Tentative très réussie de jazz-rock en grande formation.

Jan Hammer : Oh Yeah! (76)


Si on met de côté l'affreuse pochette et une ou deux risibles velléités vocales, Oh yeah est un excellent disque de jazz-rock porté par le moog incisif de Jan Hammer et le jeu de batterie ahurissant de Tony "Thunder" Smith (cf.l'explosif Twenty One ).

Tribal Tech : Nomad (90)



Superbe album de jazz-fusion dans le prolongement du travail de Weather Report.
Le phrasé virtuose du guitariste Scott Henderson laisse pantois.

Tribal Tech : Tribal Tech (91)


Le compagnon idéal de Nomad.

Ian Carr Nucleus : Belladonna (72)


Si vous aimez le Miles Davis de Filles de Kilimandjaro et d'In A Silent Way, ce disque est pour vous.

Chick Corea Elektric Band : Beneath the Mask (91)


De belles compos (Charged Particles, Illusions) pour un grand cru du jazz-fusion.