Playlist (147)

Bartok : Cantate Profane (Boulez)

Chostakovitch : Symphonie n°13 "Babi Yar" (Kondrashin)
Dutilleux : Trois tableaux symphoniques (Rophé)
Schulhoff : Symphonie n°1 (Albrecht)
Schulhoff : Symphonie n°2 (Albrecht)

C'est quoi, du premier romantisme façon symphonies de Czerny? Tu recommandes?

Du dernier classicisme plutôt. Charmant (le menuet de la symphonie en sol pépie de façon irrésistible), mais pas majeur. C'est plutôt plus personnel que du classicisme du rang, mais ça ne renverse pas la table comme Vranický ou bien sûr le romantisme première manière façon Dobrzyński, Czerny ou Macfarren !

Takemisu: Far calls, coming, far! Visions/Wakasugi

Nielsen : Symphonie n°1 (Oramo)

Edison Denisov : Ode pour clarinette, piano et percussion (1968)
Edison Denisov : Musique romantique pour hautbois, harpe et trio à cordes (1968)
Edison Denisov : Trio à cordes (1969)
Edison Denisov : Silhouettes pour flute, deux pianos et percussion (1969)
Edison Denisov : DSCH pour clarinette, trombone, violoncelle et piano (1969)

des gens

Saint-Saëns, Samson et Dalila, Yves Abel / Jean-Louis Grinda, Orchestre philharmonique de Radio France, Chœurs des Opéras Grand Avignon et de Monte-Carlo, Ballets des Opéras Grand Avignon et de Metz, Roberto Alagna, Marie-Nicole Lemieux, Nicolas Cavallier, Julien Véronèse, Christophe Berry, Nicolas Courjal, Marc Larcher, Frédéric Caton

replay du 16 juillet diffusé sur France 5

Chostakovitch, symphonie 6, Dmitri Kitayenko, Gürzenich Orchester Köln

Edison Denisov : Peinture pour orchestre (1970)
Edison Denisov : Concerto pour flute (1975)
Dmitri Denisov
Ministère de la Culture (Gennadi Rozhdestvensky)

Edison Denisov : Peinture pour orchestre (1970)
Edison Denisov : Concerto pour piano (1974)
Günter Philipp
RSO Berlin / RSO Leipzig (Wolf-Dieter Hauschild)

Edison Denisov : Concerto pour violoncelle (1972)
Karine Georgian
Philharmonique de Moscou (Dmitri Kitaenko)

Wagner, Wesendonck Lieder
Berlioz, Les Nuits d'été
Agnes Baltsa / Jeffrey Tate, London Symphony Orchestra

Yoshihisa Taïra : Luisances pour deux ondes martenot, guitare électrique et pecussion (1973)
Tristan Murail : Les Nuages de Magellan pour deux ondes martenot, guitare électrique et percussion (1973)
François Bousch : Pluie-Lumières pour claviers électroniques, guitare électrique et percussion (1983)
Alain Bancquart : L’Amant déserté pour deux guitares électriques, deux ondes martenot, deux orgues électroniques et synthétiseurs (1978)

Ensemble d’instruments électroniques de l’Itinéraire

J’en ai deux autres, Le Cristal qui songe et Échos-systèmes, dont malheureusement je ne connais ni la date ni le compositeur. Vu les titres, j’aurais bien envie de parier sur un Murail et un Bousch de 1973...

sinon :

Hugues Dufourt : Saturne pour 22 instrumentistes (1978–79)
Ensemble d’instruments électroniques de l’Itinéraire
Ensemble de l’Itinéraire
Péter Eötvös, direction

lulu a écrit:

J’en ai deux autres, Le Cristal qui songe et Échos-systèmes, dont malheureusement je ne connais ni la date ni le compositeur. Vu les titres, j’aurais bien envie de parier sur un Murail et un Bousch de 1973...

Karlheinz Stockhausen (1928-2007)
Mantra

Janka et Jürg Wittenbach,
deux pianos, cymbales antiques, Boku-sho (woodblocks), microphones et modulateurs.

Réécoute des Magnard de Bollon. Toujours la même révélation – la forme germanique peut-être, mais ici éclate la dette envers le folklore français !

Bach : Cantate BWV 68 "Also hat Gott die Welt geliebt" - Bach collegium Japan
****
→ Une courte cantate, lumineuse et où il n'y a rien à laisser de côté. Choral sur un rythme de sicilienne, deux beaux airs, à savoir soprano + violoncelle et basse + deux hautbois, et en conclusion un génial chœur fugué avec doublures de trombones du plus bel effet.

Dvořák : Quintette avec piano n°2 Op.81 - Pavel Haas quartet, Boris Giltburg
****
→ Quelle merveille ; et je ne suis pourtant pas très versé dans le romantisme ces deniers temps. Un des chefs-d'œuvre de Dvořák amha. Dès le thème d'introduction c'est un vrai bonheur, on ne se perd pas dans les développements. Par la suite ce cher Antonín dégaine ses meilleures armes : une dumka émouvante comme mouvement lent avec exposition à l'alto, un furiant en guise de scherzo. Les Haas sont idéaux, chantant dans leur arbre généalogique avec la perfection instrumentale des ensembles d'aujourd'hui.

Max Reger : Sonate pour orgue n° 2 (1901).  Rosalinde Haas
Claude Ballif : Sonate pour orgue n° 1 (1956).  Louis Robilliard
Michel Philippot : Sonate pour orgue (1972).  Jean Guillou

Hugues Dufourt : L’Amérique d’après Tiepolo pour piano et 7 instruments (2016)
Brice Pauset : Les Voix humaines pour clarinette, piano et trio à cordes (2006)
Gérard Pesson : Récréations françaises pour flute, hautbois, clarinette et trio à cordes (1995)
Gérard Grisey : Talea pour flute, clarinette, violon, violoncelle et piano (1986)

ensemble recherche

Olivier Messiaen
* Des canyons aux étoiles: 'Le désert' + 'Les orioles' + 'Ce qui est écrit sur les étoiles'
London Sinfonietta
Paul Crossley, piano
Esa Pekka Salonen

Écoute en ligne.

"Les ressuscités et le chant de l'étoile Aldebaran" est une pure merveille.

Yuu
Gentleness and Melancholy
Thobias Hume (1569-1645)
Jean de Sainte-Colombe (actif entre 1658-87)
Sainte-Colombe le Fils (1660-1720)
Antoine Forqueray (1672-1745)
Marin Marais (1656-1726)
Carl Friedrich Abel (1723-1787)
Georg Philipp Telemann (1681-1767)

Kaori Uemura,
Basse de viole 7 cordes (François Bodart, 1985 d'après Johannes Tilke)
Basse de viole 6 cordes (anonyme restaurée par Tilman Muthesius)

Splendide ! j’essayerai d'y revenir dans le meilleur de la viole de la gambe

arnaud bellemontagne a écrit:

"Les ressuscités et le chant de l'étoile Aldebaran" est une pure merveille.

Merci arnaud !
Je vais y porter une attention particulière et fort probable que je me commande une version, j'hésite entre Salonen / Crossley et Chung / Muraro ...

Muraro/Chung est excellent.

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Dvorak : Symphonie n°7 (Dorati)


Très belle symphonie aux accents brahmsiens.

Toujours dans le legs de Beecham:

• Sibelius: Tapiola, op. 112:

Sir Thomas Beecham / Royal Philharmonic Orchestra
En public, Londres, XII.1955
BBC Legends

Les qualités de conteur de Beecham (déjà célébrées dans la récente écoute comparée pour son studio) sont ici encore exaltées par l’urgence du concert! Voir ici.

• Mozart: Symphonie n°35 en ré majeur, KV 385 «Haffner»¹ et Symphonie n°41 en ut majeur, KV 551 «Jupiter»²:

Sir Thomas Beecham / London Philharmonic Orchestra
Londres, XI.1938 & VII.1939¹, I.1934²
EMI «Références»

Des Mozart jubilatoires, dont la verve caractéristique tranche avec les interprétations de la même époque. Voir ici.

Gérard Grisey : Le noir de l’étoile pour six percussionnistes et signaux astronomiques (1989–90)
Hugues Dufourt : Erewhon pour six percussionnistes (1972–76)
Hugues Dufourt : Sombre journée pour six percussionnistes (1976–77)

Percussions de Strasbourg

Je croyais que le spectralisme, ce n'était pas trop ton truc.

Je me bisse la meilleure intégrale des concertos de Beethoven, déjà écoutée hier…

(Lisez le fil avant d'acheter, surtout si vous en êtes resté à Gilels-Szell.  )

Sergeï Prokofiev
* Symphonie no.2
Dimitri Kitaenko
Philharmonie de Moscou (Melodiya, 1989)

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DavidLeMarrec a écrit:

Je me bisse la meilleure intégrale des concertos de Beethoven, déjà écoutée hier…

Ce méga-troll... (En revanche, plus j'avance dans Zimerman / Rattle, plus )

Si tu as de meilleures versions avec encore moins d'instruments, je prends !

Benedictus a écrit:

Je croyais que le spectralisme, ce n'était pas trop ton truc.

ma relation au spectralisme pour résumer, c’est : oui moi la musique spectrale c’est pas mal mais c’est pas ce que je préfère, et puis je réécoute les meilleurs Grisey ou les meilleurs Dufourt et voilà quoi, on est obligé de s’incliner.

DavidLeMarrec a écrit:

Si tu as de meilleures versions avec encore moins d'instruments, je prends !

Je croyais que c'était Bellucci, la meilleure version? Je l'aurais donc téléchargée pour rien?

Dommage que les Cambridge Buskers se soient contentés d'un medley des 9 symphonies en 3 minutes 19 - que n'ont-il fait la même chose pour les concertos pour piano!

lulu a écrit:

ma relation au spectralisme pour résumer, c’est : oui moi la musique spectrale c’est pas mal mais c’est pas ce que je préfère, et puis je réécoute les meilleurs Grisey ou les meilleurs Dufourt et voilà quoi, on est obligé de s’incliner.

Autant je suis inconditionnel de Dufourt, autant Grisey, j'ai toujours un peu de mal - disons que j'admire de l'extérieur, quoi.

Tristan Murail : Le Lac pour 19 instruments (2001)
Philippe Hurel : Quatre variations pour percussion et ensemble (2000)
Georg Friedrich Haas : in vain pour 24 instruments (2000)

Matthew Ward, percussion
Argento Chamber Ensemble (Michel Galante)

en fait Hurel c’est le Connesson non-néo : il invente rien, pioche à gauche et à droite avec un certain savoir-faire, et au final c’est sympathique et pulsé.

Dvorak : Symphonie n°8 (Dorati)

Igor Stravinsky
* Le Sacre du Printemps
L'Orchestre de la Suisse romande
CD Allegro, 1950





Une version plutôt sage et très douce.

Un sacre sage et doux c'est encore un sacre ?

Benedictus a écrit:

Je croyais que c'était Bellucci, la meilleure version?

Il peut y avoir des meilleures simultanées. Comment peux-tu comparer Schoonderwoerd et Gilels-Szell ?

Bellucci, c'est le gros choc récent, après plein de nouvelles versions assez lisses qui n'apportaient pas beaucoup de neuf, récemment.

Schoonderwoerd, il me donne vraiment ce que j'ai envie d'entendre en ce moment : du détail, de la musique de chambre qui vit, des couleurs chaleureuses. Pour l'usage que je veux en faire, il n'y a pas vraiment mieux.

Évidemment, pour le grandiose et l'orchestre au complet, ou si l'on n'aime pas les instruments d'époque ou les « orchestres » un peu secs, il ne faut pas s'y frotter.

arnaud bellemontagne a écrit:

Un sacre sage et doux c'est encore un sacre ?

J'aurais plutôt dit « lumineux et positif », ce qui paraît moins incompatible.

Sur les concertos de Beethoven, je t'ai répondu dans le fil.

Gérard Grisey : Partiels pour 18 instruments (1975)
Philippe Leroux : Fleuve pour 14 instruments (1988)
Thierry Blondeau : Plötzlich pour 8 instruments (1995)
Philippe Hurel : ...à mesure pour 6 instruments (1997)

Ensemble Court-Circuit (Pierre-André Valade)

Quelques rosbiferies assez différentes:

• Ireland: Songs:

Roderick Williams (baryton), Iain Burnside (piano)
Westleton, VII.2007
Naxos

Un des plus beaux corpus du genre. J’aime beaucoup l’articulation entre la veine mélodique généreuse et la déclamation. Ireland s’inscrit dans l’évidence d'un style très britannique (tantôt du côté folklorisant, tantôt du côté salon années 20) mais qu’il complexifie par un beau sens de la modulation. Interprétation idéale.

• Elisabeth Lutyens: Triolet I, op. 160a (1982) pour clarinette/clarinette basse, violoncelle et mandoline. Triolet II, op. 160b (1983) pour violoncelle, marimba et harpe:

Jane’s Minstrels: Dov Goldberg (clarinette/clarinette basse), Orlando Jopling (violoncelle), Richard Benjafield (marimba), Lucy Wakeford (harpe); James Ellis (mandoline)
Londres, III.1992
NMC

• Elisabeth Lutyens: Trio à vent, op. 52 (1963) pour flûte, clarinette et basson:

Endymion: Helen Keen (flûte), Mark van de Wiel (clarinette), John Orford (basson)
Londres, V.2006
NMC

Le langage comme la forme (succession de mouvements très brefs) sont d’inspiration webernienne, mais le résultat se distingue par des alliages de timbres et de textures (le pépiement des instruments à vent, les étonnants effets de mandoline et de marimba) et un goût spontané pour les lignes mélodiques frémissantes, le tout aboutissant à créer des climats très prenants.

Carla Maria Giulini et l'Orchestre Symphonique de Chicago dans la Première Symphonie 'Classique' de Serge Prokofiev.
Version sur disque vinyle, l'idéal pour ce type d'enregistrement réalisé en 1977.

Olivier Messiaen
* Concert à quatre
Cantin / Holliger / Loriod / Rostropovich
Orchestre de l'Opera Bastille
Myung-Whun Chung (DG, 1995)

Il y a un passage dans la Vocalise, on croirait entendre du Ravel.

Vivaldi : Les Quatre Saisons (Carmignola / Venice Baroque Orchestra)
Berg : Trois pièces pour orchestre (Abbado / LSO)
Berg : Altenberg-Lieder (Abbado / LSO)
Berg : Lulu-Suite (Abbado / LSO)

Ah, ce disque Berg d'Abbado

Jean Sibelius
* Symphonie no.4
London Philharmonic Orchestra
* Tapiola
Royal Philharmonic Orchestra
Sir Thomas Beecham
2 CD EMI 'The Beecham Edition'

Cette version de la Quatrième Symphonie de Sibelius mérite respect malgré la prise sonore un peu sèche: on est en 1937 aux studios Abbey Road de Londres et le résultat est étonnant.
L'enregistrement de Tapiola par Beecham est plus récent, réalisé en 1963.

arnaud bellemontagne a écrit:

Un sacre sage et doux c'est encore un sacre ?

Oui, c'est comme du Chostakovitch hors de son contexte historique.
À quoi bon s'énerver, s'impatienter, s'amuser à qui joue le plus fort , le plus vite ou le plus lent ...
J'aime bien ces versions qui ont le courage d'être différentes des autres.
Une version qui mérite respect, comme Beecham dans Sibelius.

Bartók : Concertos pour piano n° 1 & 2 - Zoltan Kocsis, Budapest festival orchestra, Ivan Fischer
*****
→ Il faudra de sacrés arguments pour que je détrône un jour ces versions.

Ravélavélo a écrit:

Jean Sibelius
* Symphonie no.4
London Philharmonic Orchestra
* Tapiola
Royal Philharmonic Orchestra
Sir Thomas Beecham
2 CD EMI 'The Beecham Edition'

Cette version de la Quatrième Symphonie de Sibelius mérite respect malgré la prise sonore un peu sèche: on est en 1937 aux studios Abbey Road de Londres et le résultat est étonnant.

C'est surtout sa version studio de la 7ᵉ qui est extraordinairement réussie, je trouve. À noter qu'on dispose aussi d'enregistrements live de 1954 et 1955 de ces deux symphonies sur le disque BBC Legends:

Ravélavélo a écrit:

L'enregistrement de Tapiola par Beecham est plus récent, réalisé en 1963.

Il y a une erreur quelque part: cet enregistrement (arrivé 3ᵉ dans l'écoute comparée) a été réalisé au studio n°1 d'Abbey Road, les 15, 17 et 18 décembre 1955 (et Beecham est mort en 1961.)
Et la version live de Tapiola sur le disque BBC Legends est encore plus palpitante! (J'en avais parlé ici.)