Playlist (149)

Réécouté pour faire des recommandations à Rubato:

• Les caractères de la variation:

René Saorgin (orgue Lingiardi, 1847, de Saorge)
Saorge, V.1997
Radio France «Tempéraments»

En fait, ça pourrait être le disque idéal pour commencer à découvrir l’orgue «autrement» (un programme thématique ingénieux qui balaye de façon ludique le panorama européen de toute la période Renaissance tardive / premier Baroque, joué sans façons, sur un instrument qui est un peu «le meilleur des deux mondes.») Voir ici.

Mompou: Combat del somni, 5 mélodies/Crebassa, Glassberg



Après vérification, c'est l'orchestration de Mompou pour les 3 premières et Marba pour les 2 dernières.

Xavier a écrit:

Après vérification, c'est l'orchestration de Mompou pour les 3 premières et Marba pour les 2 dernières.

C'était déjà le cas sur le disque enregistré justement par Ros Marbà avec Marisa Martins et la Philharmonie Royale de Galice, non?

Non, là c'est bien Marbà pour les 5 mélodies, j'ai vérifié, c'est bien différent sur les 3 mélodies en question.
(par exemple dans Aquesta nit, on peut entendre une tenue, en harmoniques je crois, de violons après les premières notes)

Ah, d’accord, je n’avais pas le disque sous la main.
Et elle est bien, cette nouvelle version Crebassa?

Oui, bien!
La voix est plus belle que celle de Martins, pour l'instant c'est l'essentiel de ce que je dirais, je compte bien réécouter ça plus attentivement demain.
Sinon je crois bien que ce n'est que la 2è fois qu'on a les 5 mélodies en version orchestrale. (chez Parramon/Pons, il n'y a que les 3 orchestrées par Mompou)

atomlegend a écrit:

Pour moi la plus belle interprétation du Torno Deh Torno de Caccini. Céline scheen s'y est frotté.  Van dyck indéboulonnable.


https://www.youtube.com/watch?v=1_gD3IdiWFQ

Ça tombe pile dans ce que j'attends depuis toujours d'un madrigal sans l'avoir trouvé auparavant.
Très bel accompagnement musical.

Sergueï Prokofiev
* La Fleur de pierre (extraits)
Orchestre du Théâtre Bolchoï
Gennadi Rozhdestvensky
1 LP Melodiya

atomlegend a écrit:

Pour moi la plus belle interprétation du Torno Deh Torno de Caccini. Céline scheen s'y est frotté.  Van dyck indéboulonnable.


https://www.youtube.com/watch?v=1_gD3IdiWFQ

Il est de ses exploits comptable à l'Univers.

Béla Bartók
* Musique pour cordes, percussions et célesta
Orchestre de Chambre Ferenc Liszt
János Rolla
1 CD HM 'Musique d'abord', 1992
+

Belle force de frappe des percussions et le piano bien placé, bel équilibre entre les autres instruments, prise sonore plutôt ouatée, rien d'aigrelet.

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Cantate BWV 6 "Bleib bei uns, denn es will Abend werden", (reprise partiellement* dans les chorals Schübler)

Je me rappelle qu'anaëlle n'avait pas trop aimé ; que je lui avais demandé : même l'enlacement des voix soprane et violoncelle piccolo dans le choral* (n°3) du même nom ? et qu'elle n'avait pas répondu. Je suppose que David Le Marrec, et beaucoup d'autres personnes y sont peu sensibles. Ah, la la la la la , c'est comme ça

Christophe Coin, violoncelle piccolo et direction /
Chœur de chambre Accentus
Ensemble baroque de Limoges

Si, si, j'aime bien ces airs à l'italienne, avec instrument solo obligé, ça permet de forcer Bach du côté de la mélodie, et son génie contrapuntique peu se laisser libre cours. Un des airs que j'aime le plus de tout son catalogue ressemble beaucoup à ce « Ach, bleib bei uns » : « Erfüllet, ihr himmlischen göttlichen Flammen », dans la BWV 1.

(D'ailleurs je me suis toujours demandé pourquoi cet air orné était qualifié de « choral ».)

rien n'est jamais tout à fait perdu

Béla Bartók
* Musique pour cordes, percussions et célesta
1- Karajan/Berlin (EMI)
2- SWF / Zoltán Peskó (Arte Nova)



De valeur équivalente à quelques détails près: Karajan plus rapide excepté dans le mouvement lent.

Sibelius - Symphonie No. 6

DavidLeMarrec a écrit:

Si, si, j'aime bien ces airs à l'italienne, avec instrument solo obligé, ça permet de forcer Bach du côté de la mélodie, et son génie contrapuntique peu se laisser libre cours. Un des airs que j'aime le plus de tout son catalogue ressemble beaucoup à ce « Ach, bleib bei uns » : « Erfüllet, ihr himmlischen göttlichen Flammen », dans la BWV 1.

(D'ailleurs je me suis toujours demandé pourquoi cet air orné était qualifié de « choral ».)

J'ai poursuivi ta question ici :
https://classik.forumactif.com/t415-chorals-de-bach#1201213

Brahms : Symphonie n°3 (Dorati)

Poulenc - Œuvres Sacrées

Mompou: Combat del somni/Crebassa, Glassberg puis Los Angeles, Marba

Gustav Mahler
* Symphonie no. 9
Radio Bavaroise / Bernard Haitink
CD BR Klassik, 2011

Bizet : Symphonie en ut / Jeux d'enfants - New Zealand S.O., Donald Johanos

--> Des œuvres qui n'ont l'air de rien, en ce sens qu'elles sont empreintes de simplicité. On ne réalise pas forcément à quel point c'est de l'excellente musique. Les idées, l'écriture, l'orchestration, c'est du grand art.

Falla: Extrait de la Vida breve/Crebassa, Barbeyrac, Glassberg

+

Ravel: Extrait de l'Heure espagnole/Crebassa, Glassberg

Duparc: Phidylé/Los Angeles, Prêtre

Falla: Psyché/Los Angeles

Fauré: Pleurs d'or/Los Angeles, DFD

George Gershwin
* An American in Paris
Orchestre Philharmonique Slovaque
Richard Hayman
1 CD Naxos, 1989

Debussy: Chansons de Bilitis, 3 mélodies de Verlaine/Crebassa, Say
Fauré: Mirages/Crebassa, Say

+

Falla: El Sombrero de tres picos/Yamada

Aujourd’hui, à la suite des discussions dans le fil Haitink:

• Willem Pijper: Zes symfonische epigrammen (1928)¹ / Rudolph Escher: Musique pour l’esprit en deuil (1943)²:

Bernard Haitink / Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam
Amsterdam, III.1999¹, II.2005²
RCO Live «Anthology of the Royal Concertgebouw Orchestra», vol. 6¹ et 7²

• Alphons Diepenbrock: Die Nacht (1910-11):

Janet Baker (mezzo-soprano), Bernard Haitink / Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam
1971
Etcetera

Les Épigrammes de Piper, ce sont miniatures mystérieuses ou menaçantes qui brassent un peu tous les langages de leurs temps (avec une forte dominante d’expressionnisme germanique-mitteleuropéen et de post-debussysme). La Musique pour l’esprit en deuil d’Escher n’est vraiment pas mal: ça évoque un peu les climats des du dernier Mahler traduits dans un idiome orchestral ravélien, encadrant quelque chose qui ressemblerait aux poèmes symphoniques les plus énigmatiques de Sibelius (légèrement soviétisés.) Die Nacht de Diepenbrock, j’en ai déjà parlé ici: c’est un des plus hauts chef-d’œuvre du lied orchestral postromantique (pour moi au niveau des grands Mahler et Strauss.)


Et puis:

• Marchand: Œuvres pour orgue:

Frédéric Desenclos (orgue J.-F. Lépine, 1752, de la cathédrale Saint-Sacerdos de Sarlat)
Sarlat, X.2011
Radio France «Tempéraments»

Belle lecture un peu «drapée» de ces pages que j’aime décidément beaucoup, et qui bénéficie d’un instrument au grain et à la perspective sonore assez singuliers.

• Jehan Alain: Litanies. Le jardin suspendu. Variations sur un thème de Janequin:

Marie-Claire Alain (grandes orgues historiques Valtrin-Callinet-Schwenkedel de la Basilique Saint-Christophe de Belfort)
Belfort, X.1972
Erato

Effectivement, ça gagne énormément en relief et en singularité (et, contre toute attente, en séduction) quand c’est joué par Marie-Claire Alain (a fortiori sur un instrument plus ancien.)


(Je reparlerai plus longuement des deux disques d’orgue pendant le week-end dans les fils dédiés.)

Debussy: Quelques mélodies de jeunesse/Fuchs

+

Duparc: Mélodies/Dreisig



Mahler: Kindertotenlieder/Fujimura

+

Mahler, symphonie 2, Bernard Haitink, Berliner Philarmoniker, Sylvia McNair, Jard van Nes, Enst Senff Chor

J.-S. Bach
* Concerto brandebourgeois no. 1
Concentus Musicus de Vienne
Nikolaus Harnoncourt (Teldec, 1964)

+

aurele a écrit:

Mahler, symphonie 2, Bernard Haitink, Berliner Philarmoniker, Sylvia McNair, Jard van Nes, Enst Senff Chor

Une oeuvre qui élève et transcende.

Arcangelo Corelli
* Concerto op.6 no.8 (de Noël)
Academy of Ancient Music
Christopher Hogwood
1 CD L'Oiseau-Lyre 'The Baroque Experience', vol.3

J'aime beaucoup le caractère champêtre et pastoral de ce concerto.

Brahms : Symphonie n°4 (Dorati)

De cette intégrale j'ai apprécié les symphonies n°1 et n°4, mais je préfère nettement Dorati dans Bartok, Stravinski ou Dvorak.

• Guilain: Pièces d’orgue pour le Magnificat sur les huit tons différents de l’église (1706) / Marchand: Pièces choisies pour l’orgue de feu le Grand Marchand: Livre premier:

François Espinasse (orgue de l’abbaye d’Ottobeuren)
Ottobeuren, XI.1991
Organa Viventia / BMG

Sur le papier, ça ne semble pas aller de soi (du classicisme français, sur un orgue rococo sud-allemand, par un organiste plutôt tradi-romantique) mais ça fonctionne en fait très bien! (En tout cas, j’ai beaucoup aimé.)

Debussy: Ariettes oubliées/Tehoval

+

Massenet: Elégie/Boché

+

Mompou orch.Ros-Marba: 5 mélodies sur des poèmes de P.Valéry/Martins, Ros-Marba

Falla: El Amor brujo/Mata (1994)

+

Falla orch.Halffter: 7 chansons populaires/Los Angeles, Pons
Concerto pour clavecin/Pons

Ravel: L'Enfant et les sortilèges/Haitink 1975



https://www.nporadio4.nl/concerten/611c6932-f951-4ab3-b4c2-244ee1942975/bernard-haitink-dirigeert-ravel

Arvid Kleven: Lotusland / Symphonic Fantasy / Skogens sovn / Sinfonia libera in due parti


Pas vraiment apprécié ni même réécouté la première oeuvre présentée/jouée sur ce disque (l'opus 15, Symphonic Fantasy).
Le reste, sans pour autant être si déplaisant, ne m'a pas semblé particulièrement marquant non plus (l'opus 5, « Lotusland », dont le début, entre autre, emprunte à Debussy m'a semblé un peu étale - un peu sirupeux de même par instants). C'est la seconde pièce, Skogens sovn (the Sleeping Forest, Opus 9), qui a retenu le plus mon attention (quelques passages interessants, qui rappellent notamment la musique de Bartok...).

Entraîné dans le tourbillon "organistique" qui m'a semblé s'emparer du forum depuis quelques temps, flânant et expérimentant, sans grande conviction je l'avoue, quelques uns des disques recommandés aux hasard des différents fils, je me suis surpris à écouter avec intérêt celui-ci:



Eh bien, je dois dire qu'à mon avis ce recueil mériterait un commentaire un peu moins désabusé que ce que j'ai pu lire au sujet de Y. Boutsko sous la plume de certains vénérables (et vénérés) contributeurs, sauf votre respect  .
On y trouvera des pièces aux titres impressionnistes qui m'ont rappelé ceux de "L'Ancienne Maison de campagne" de Koechlin (1):
-  "Le matin, l'aube, le cri de l'Alkonst" (pour les ignares tels que votre serviteur, un petit détour vers la page Wikipédia idoine s'impose !),
- "Midi, pressentiment de l'orage"
etc....

Les sonorité de l'orgue sont précises, et il se dégage une grande poésie de cet ensemble que je trouve très original dans sa forme.

(1) Je suis à peu près totalement imperméable à la musique de cette suite, mais la lecture de certains des titres des pièces qui le composent ne manque jamais de me plonger dans une douce rêverie ("D'un vieil album, les fiancés de 1830", "La vieille fontaine", "La veille du départ" ...)

Joseph Marx: Eine Herbstsymphonie

Première écoute - et puis réécoute de certains passages après coup -!
De quoi prendre un peu d’embonpoint avec les oreilles…
Je suis globalement d’accord avec tout ce qui a été dit à propos de cette oeuvre dans le sujet consacré à Jospeh Marx. C’est beau, très dense, ça devient assez indigeste, monolithique au bout d’un moment… Je n’ai pas apprécié le 3 ème mouvement.
Le mouvement final n’est pas inintéressant, il y a de belles choses là aussi - quoique j’ai trouvé ça assez long, un peu trop, un peu vain par instants -.
En revanche, un détail peut-être, j’ai bien aimé le thème « folklorique » (hongrois?) qui apparait à 10:20 puis, surtout, à 11:17... ;-)

Chostakovitch: Symphonie n°14/Currentzis

Padoue a écrit:

Entraîné dans le tourbillon "organistique" qui m'a semblé s'emparer du forum depuis quelques temps, flânant et expérimentant, sans grande conviction je l'avoue, quelques uns des disques recommandés aux hasard des différents fils, je me suis surpris à écouter avec intérêt celui-ci:



Eh bien, je dois dire qu'à mon avis ce recueil mériterait un commentaire un peu moins désabusé que ce que j'ai pu lire au sujet de Y. Boutsko sous la plume de certains vénérables (et vénérés) contributeurs, sauf votre respect  .
On y trouvera des pièces aux titres impressionnistes qui m'ont rappelé ceux de "L'Ancienne Maison de campagne" de Koechlin (1):
-  "Le matin, l'aube, le cri de l'Alkonst" (pour les ignares tels que votre serviteur, un petit détour vers la page Wikipédia idoine s'impose !),
- "Midi, pressentiment de l'orage"
etc....

J'ai dû en parler, j'imagine ? De mémoire, c'était assez sympa sans être très marquant. Écriture qui m'avait frappé par sa rondeur – pas forcément beaucoup d'enjeu, comme de la musique à grosses joues, mais plaisant, surtout joué avec cette présence. (Et j'aime beaucoup les prises de son de Natives, contrairement à Benedictus.)

@David

Oui je faisais en effet référence à un de tes commentaires sur un autre disque consacré à ce compositeur.
Par contre je ne comprends pas bien ce que tu veux dire par "musique à grosses joues" et "pas forcément beaucoup d'enjeu" (peut-être un jeu de mot sur les jeux de l'orgue ?).

Padoue a écrit:

le cri de l'Alkonst" (pour les ignares tels que votre serviteur, un petit détour vers la page Wikipédia idoine s'impose !)

Non, pas les ignares: juste ceux qui n'ont pas encore écouté Kitège de Rimsky (ou du moins pas avec le livret)!

Boutsko, j'avais surtout été frappé par son très bel opéra Les Nuits blanches, d'après Dosto (de la belle déclamation russe un peu expressionniste, dans des strates d'accompagnement très postromantico-décadentes.)

Benedictus a écrit:

Padoue a écrit:

le cri de l'Alkonst" (pour les ignares tels que votre serviteur, un petit détour vers la page Wikipédia idoine s'impose !)

Non, pas les ignares: juste ceux qui n'ont pas encore écouté Kitège de Rimsky (ou du moins pas avec le livret)!

Ah voilà !

Padoue a écrit:

@David

Oui je faisais en effet référence à un de tes commentaires sur un autre disque consacré à ce compositeur.
Par contre je ne comprends pas bien ce que tu veux dire par "musique à grosses joues" et "pas forcément beaucoup d'enjeu" (peut-être un jeu de mot sur les jeux de l'orgue ?).

 

Disons que ce n'est pas très tendu. C'est de la jolie musique qui ne m'a pas paru très mystérieuse.

(Mais ce n'est pas un problème. J'ai écouté ça à un moment où j'éclusais le fonds de Tchebourkina, avec surtout du baroque français, donc j'ai peut-être tout simplement été peu réceptif à ce moment.)

J'ai lu du bien de ses autres œuvres par ailleurs, comme le mentionne Benedictus.

(D'ailleurs si quelqu'un a des conseils, je pourrais m'y remettre.)

DavidLeMarrec a écrit:

C'est de la jolie musique qui ne m'a pas paru très mystérieuse.

C'est sans doute pour cette raison que je l'ai aimée.

L. v. Beethoven
* Quatuor op.18 no.5
Quatuor Alexander
1 CD Arte Nova, 1999

Le caractère rustique et champêtre de ce quatuor m'a toujours plu, surtout le troisième mouvement.

Strauss: Mort et transfiguration/Weigle

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