Playlist (152)

Nikodijević certainement pas puisque c’est même hédoniste-un-peu-mou (non qu’hédonisme et masochisme soient incompatibles mais faites-moi taire), Kourliandski à la limite puisque c’est le versant « performance » de son œuvre, pas le plus consistant ; mais je parlais uniquement de Rachmaninov.

Chostakovitch - Quatuor No.8 (Pacifica Quartet puis Mandelring Quartet)



En travaillant durant ma pause ce midi. J'aime énormément ce quatuor que je tiens pour un chef d’œuvre du genre et même si je n'étais pas très concentré sur la musique, j'ai beaucoup aimé ce que j'ai entendu par le Pacifica Quartet. Moins la version du Mandelring Quartet qui m'a paru un peu trop sage (mais j'ai dans l'oreille les Borodine première version du coup difficile d'apprécier une vision aussi éloignée au premier abord). Je réécouterai les deux propositions dans de meilleures conditions prochainement.

Benedictus a écrit:

lulu a écrit:

suivait la deuxième symphonie de Rachmaninov, mais il ne faut pas pousser le masochisme trop loin.

Tu veux dire que pour écouter les pièces de Nikodijević et de Kourliandski, il fallait déjà être un peu masochiste, ou bien ça concerne juste Rachmaninov?

Stravinsky: Le Sacre du Printemps (Boulez/Cleveland, DG)

Sergueï Prokofiev : Concerto N° 1 pour violon et orchestre en ré majeur Op. 19 (1915)
Concerto N° 2 pour violon et orchestre en sol mineur Op. 63 (1934)
Isaac Stern, violon
Orchestre de Philadelphie
Eugène Ormandy
Studio CBS 1965 (long-jeu)

lulu a écrit:

suivait la deuxième symphonie de Rachmaninov, mais il ne faut pas pousser le masochisme trop loin.

et je dis ça alors que c’est son anniversaire...

bon alllez c’est bien parce que nous sommes un premier avril (et que je ne suis pas exactement sobre) :

Sergei Rakhmaninov : Symphonie nº 2 (1907)
SWR Symphonieorchester (Teodor Currentzis)

preuve est que je peux pousser le masochisme assez loin : les couteaux, les insecticides en intraveineuse, c’était rien : voici Rachmaninov.

lulu a écrit:

preuve est que je peux pousser le masochisme assez loin : les couteaux, les insecticides en intraveineuse, c’était rien : voici Rachmaninov.

La musique pour cornet à Rome, 1500-1700
Costanzo Festa (1490-1545)
Francesco Soriano (1549-1621)
Girolamo Frescobaldi (1583-1643)
Francesco Magini (?-?)
Ercole Pasquini (16e siècle-17e siècle)
Nicolo Borboni (1591-1641)
Josquin des Prés (1440-1521)
Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525-1594)/Francesco Rognoni Taeggio (?1585-?1625)

Bernard Foccroulle, orgue
Lambert Colson, cornet, direction
inAlto
Marleen Leicher, cornet
Guy Hanssen, sacqueboute
Adam Woolf, sacqueboute
Charlott Van Passen, sacqueboute
Bart Vroomen, sacqueboute
Alice Foccroulle, soprano
Griet De Geyter, soprano
Sebastien Proisy, cornet

"C'était l'instrument le plus proche de la voix humaine. Ce Cd rend magnifiquement compte de cette diversité, ainsi que de la variété des formes musicales où le cornet s’illustra. Autre caractéristique de la musique de cette "époque" que l'instrument met plus en valeur que tout autre : le continuum existant entre improvisation, interprétation et composition. Les cornettistes furent des improvisateurs virtuoses ornant, développant des cellules musicales parfois très brèves empruntées à des danses, au plain-chant etc… Les compositeurs intégrèrent tout naturellement les procédés liés à cette improvisation. Le cornet était l'instrument le plus à même de reprendre à son compte tout un art de l'ornementation vocale." Bertrand Abraham in clicmusique, que je remercie au passage pour le copié collé des crédits
https://www.clicmusique.com/cornetto-roma-musique-pour-cornet-rome-1500-1700-foccroulle-inalto-colson-p-99774.html

Chostakovitch : Symphonie n°4 (Kondrachine)


Ma symphonie préférée de Chostakovitch.

Ravélavélo a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Chostakovitch : Symphonie n°8 (Kondrachine)

Une de mes symphonies préférées de Chosta.

Ce qui n'est pas mon cas, je vais bientôt recevoir une nouvelle version pour tenter d'accrocher enfin, je sais que c'est l'une des plus importantes et qu'elle peut être considérée comme un monument funéraire dédié aux victimes de la guerre.

Ce fut mon entrée en musique classique il y a une quinzaine d'années, venant plutôt d'un univers rock/métal le 3ème mouvement m'a tout de suite accroché

arnaud bellemontagne a écrit:

Chostakovitch : Symphonie n°4 (Kondrachine)


Ma symphonie préférée de Chostakovitch.  

Idem chez moi, avec la huitième et la quatorzième.

Histoire de faire comme tout le monde (et de ne pas laisser à lulu le monopole du masochisme):

• Chostakovitch: Symphonie nº8 en ut mineur, op. 65:

Evgeny Mravinsky / Orchestre Philharmonique de Leningrad
En public, Leningrad, III.1982
Philips

Bon, je n’en raffole toujours pas, mais il me semble, au contraire de ce qu'en disaient l’autre jour Arnaud et Ravelavélo, que c’est une des plus accessibles (on a vraiment le sentiment de suivre la progression d’un discours - des symphonies purement orchestrales, c’est peut-être la plus développée quant à la forme et la plus tuilée quant à l'orchestration, celle qui marche le moins par grands aplats et par ressassement.) Après, certes, c’est globalement lugubre, mais pas plus que la moyenne du corpus, si?

Benedictus a écrit:

Histoire de faire comme tout le monde (et de ne pas laisser à lulu le monopole du masochisme):

• Chostakovitch:

Evgeny Mravinsky / Orchestre Philharmonique de Leningrad
En public, Leningrad, III.1982
Philips

Bon, je n’en raffole toujours pas, mais il me semble, au contraire de ce qu'en disaient l’autre jour Arnaud et Ravelavélo, que c’est une des plus accessibles (on a vraiment le sentiment de suivre la progression d’un discours - des symphonies purement orchestrales, c’est peut-être la plus développée quant à la forme et la plus tuilée quant à l'orchestration, celle qui marche le moins par grands aplats et par ressassement.) Après, certes, c’est globalement lugubre, mais pas plus que la moyenne du corpus, si?

Plus sombre je ne sais pas mais le dernier mouvement m'a longtemps échappé malgré tout (alors qu'aujourd'hui c'est peut-être mon préféré), il est vraiment étrange et je le trouve très angoissant dans sa tension retenue, sa non résolution (je ne sais pas si je m'exprime clairement ).

De mon côté, poursuite de ma remise au goût du jour concernant Chostakovitch :

Chostakovitch - Quintette avec piano, Op.57



Et plus ça va plus je me rends compte que j'ai eu tort de négliger les interprétations de ces dernières années, il y a beaucoup de très belles choses dans ces propositions récentes

Weinberg, Jewish songs - Trio Vivente / Kasper
Weinberg, Piano Trio - Trio Vivente
Weinberg, Concertino pour violoncelle - Wispelwey / Feye

arnaud bellemontagne a écrit:

Chostakovitch : Symphonie n°4 (Kondrachine)


Ma symphonie préférée de Chostakovitch.  

Thomasl47 a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Chostakovitch : Symphonie n°4 (Kondrachine)


Ma symphonie préférée de Chostakovitch.  

Idem chez moi, avec la huitième et la quatorzième.

Décidément, nous avons des préférences communes.

Chostakovitch : Concerto pour violon n°1 (Hahn / Jansons)
Tchaikovski : Concerto pour violon (Fischer / Petrenko)
Mendelssohn : Concerto pour violon n°2 (Fischer / Petrenko)

Chostakovitch : Symphonie n°11 "L'année 1905" (Nelsons)
Caplet : oeuvres pour vents (Initium / Wagschal / Ardeo)

Madetoja: Okon Fuoko, suite n°1/Storgards

+

Avec partition.

Schubert : Symphonie N°9 (1825).
ça swingue ! (comme disent les jeunes)

Berio : Sequenza III (Jourdain)
Berio : Cries of London (Jourdain)
Berio : O King (Jourdain)
Berio : Folk Songs (Jourdain)
Berio : Michelle II (Jourdain)

exploration schoenbergienne

Albert LeSauvage a écrit:

exploration schoenbergienne

Le paradis s'ouvre à toi en ce jour

Mandolin on Stage
Vivaldi, Galuppi, Paisiello, Haydn, Hummel

Raffaele La Ragione —mandolines
Il Pomo d’Oro
Francesco Corti —clavecin et direction

Bach : Partita n°1 (Gould)
Schoenberg : Pelleas et Melisande (Sinopoli)
Il est un peu pâle ce Pelleas...

Ravel: Sonate pour violon et piano/Kantorow, Rouvier

Madetoja: Symphonie n°2/Rautio

+

Avec partition.

Bach : Partita n°2 (Gould)
Tchaikovski : Symphonie n°4 (Mravinski)

Allan Pettersson (1911-1980)
Concerto n°2 pour violon et orchestre
• Opening : d'une vigueur rythmique presque bartokienne ; stridulations/lyrisme ; gros barouf et étincelles ; virtuose ; 17'27, c'est bien sûr beaucoup trop ; ostinato déglingué ; points d'orgue et mélancolie de vibrato et glockenspiel (?), d'échos mélodiques ; savamment orchestral, et plutôt jubilatoire (même si à flux tendu et distendu - rallentando sur la presque fin).
• Tempo II à la suite, 17'27 trop long ? vous plaisantiez…
• A tempo à la suite, ou hors du temps "a tempo" ; très lyriquement violonistique (me fait penser parfois à Brahms), mais ne pas s'y laisser prendre. Je m'ennuie pourtant… J'attends de sortir les mouchoirs pour le Cantando
• Cantando et voilà j'y suis, et personne ne m'a averti, même pas pleuré. Retour sur la scansion rythmique du premier mouvement ; bouclage (qui tourne un peu en boucle) et fin classique apaisée.


Pas du tout ce à quoi je pouvais m'attendre au survol, trop hâtif, des échanges sur ce forum à propos de Pettersson, dont j'ai aimé ce concerto, tout au moins la première partie.

in



par

Norrköping Symphony Orchestra / dir. Christian Lindberg
Ulf Wallin au violon.

Debussy: La Damoiselle élue/Franck



A écouter au moins pour la Maîtrise de Radio France!

Debussy: Nocturnes/Franck

+

Je ne sais pas si c'est un enregistrement studio, en tout cas ils ont laissé passer un petit pain de trompette à la toute fin de Fêtes.

En tout cas, belles Sirènes de la Maîtrise, d'une clareté et d'une propreté rares!

Desenclos: Requiem/Niquet

+

A.Merikanto: Fantaisie pour orchestre, Pan/Segerstam



Dans le genre scriabino-roslavetsien, une tuerie!

Madetoja: Barcarola/Volmer



Madetoja: Ouverture de comédie/Panula

+

Madetoja: Okon Fuoko, suite n°1/Kamu

+

Sibelius: Symphonie n°5/Bloomfield



Superbe!
Prise de son à la Dorati/Mercury, timbres assez verts, tempi urgents. (orchestre de Rochester... très valable!)

https://www.deezer.com/fr/album/8655565

Sibelius: Luonnotar/Ashkenazy

Bernardo Pasquini (1637-1710)
Œuvres pour clavecin et orgue

Lorenzo Ghielmi, orgue historique (1640) de Morcote et clavecin, copie moderne d'après Grimaldi.

en plus:

voir aussi le commentaire de Nicolas sur un site marchand bien connu
https://www.amazon.fr/Pasquini-Works-Organ-Harpsichord-Ghielmi/dp/B000RC7VCG#customerReviews

A.Merikanto: 4 compositions pour orchestre, Scherzo/Ollila



A.Merikanto: Ekho/A.Komsi, Sakari

+

Madetoja: Kullervo opus 15/Segerstam

@Xavier

Pas trop froid en Scandinavie?

réécoute de Toccata
de Claudio Merulo à Jean-Sébastien Bach (…1533 …1750)

Andrea Buccarella, clavecins Philippe Humeau

on en avait un peu parlé (avec Mandryka) p.1 du fil "Anthologies et récitals de clavecin"
https://classik.forumactif.com/t9209-anthologies-et-recitals-de-clavecin?highlight=clavecin

"C'est donc après un long et tortueux voyage que la toccata baroque atteint avec Bach, sa réalisation la plus accomplie [les toccatas pour clavecin du jeune Bach]". Andrea Buccarella

En m’interrogeant sur les continuités baroques et la phrase de Benedictus qui irait plutôt dans un autre sens "[…]c’est étonnant à quel point cette musique italienne du XVIIᵉ peut sembler spéculative, voire expérimentale…"

Spoiler:

xoph a écrit:

En m’interrogeant sur les continuités baroques et la phrase de Benedictus qui irait plutôt dans un autre sens "[…]c’est étonnant à quel point cette musique italienne du XVIIᵉ peut sembler spéculative, voire expérimentale…"

Pas trop compris: quel autre sens, par rapport à quoi?

Il m'avait semblé que tu voyais, sans doute à regret, dans cette musique du XVIIème un aspect "spéculatif, voire expérimental", qui se perdrait par la suite.
Je m'interrogeais donc sur cette perte, qui ne semble pas forcément évidente au vu de la continuité (persistance tout au moins) de certaines formes baroques - libres et expérimentales - : le disque de Buccarella autour de la Toccata (même si chez le jeune Bach, ce sont un peu les derniers feux des toccatas, mais pas forcément des "fantaisies") en étant un exemple ; ou sous une forme très différente, spéculative (et abstraite) : les œuvres tardives de Bach (Offrande pour partie, Goldberg, Art de la Fugue…).
Pour faire plus simple, là où tu me semblais voir des ruptures, je m'interrogeais sur les continuités.

Mieux vaut tard que jamais

@xoph: Ah, oui, je vois ce que tu veux dire (et je suis bien d'accord avec avec ce que tu as écris) - mais en l'occurrence mon propos volait nettement moins haut que l'exégèse que tu en as fait (ça voulait juste dire dire quelque chose comme: « ces organistes italiens du XVIIᵉ, ils vous faisaient de ces trucs de malade!»)

Ce sont juste des questions, sur les formes musicales et/ou nos inclinations personnelles vers telle ou telle période, et ce qui nous y attire…

-------

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Toccata et Fugue en ré mineur, BWV 565
Toccata et Fugue en ré majeur, BWV 532
Toccata et Fugue en ré mineur, BWV 538
Toccata et Fugue en fa majeur, BWV 540
Toccata, Adagio et Fugue en ut majeur, BWV 564
Toccata et Fugue en mi majeur, BWV 566

CD 1 du double disque Toccatas (qui comprend celles pour clavecin)

Léon Berben, Orgue Frans Caspar Schnitger - Alkmaar 1646/1725

xoph a écrit:

Ce sont juste des questions, sur les formes musicales et/ou nos inclinations personnelles vers telle ou telle période, et ce qui nous y attire…

Oui, je suis bien d'accord - de fait, je n'ai jamais caché mon attachement à cette lignée «expérimentale» ou «abstraite» qui traverse l'âge baroque, avec d'étonnantes bifurcations, de Sweelinck et des ricercaristes italiens de la Renaissance tardive à l'Art de la Fugue en passant par les œuvres du «milieu Blancrocher.»