Playlist (157)

Pascal Bentoiu (1927-2016) - Concerto pour violon, op.9 (écrit 1958)
Diego Pagin, violon
Orchestre Philharmonique G.Enescu
1992: Ateneul Român (București)

Un très beau concerto pour violon de facture classique,mais plein d'humanité. C'est un concert Live, avec ses défauts, mais l'oeuvre est vraiment belle.
Pour l'écouter/
www.youtube.com/watch?v=lpvHGZy9sp8

Schubert orch.Liszt: Erlkönig/Hampson, Haselböck



Peut-être inférieur à l'orchestration de Berlioz, mais quand même avec quelques très belles idées. (et des flûtes alla Tchaïkovsky plutôt rigolotes)

Liszt: Die Lorelei/Houtzeel, Haselböck

Edward Top (*1972) :
Witte Wieven, concerto pour violon et deux orchestre (2007)

Tjeerd Top, violon
Dutch Ballet Orchestra (Fabrice Bollon)

Ewald Straesser: Clarinet Quintet in G Major, Op.34 (1920)

Ewald Straesser (Sträßer) (27 June 1867 – 4 April 1933) was a German composer.
Stephan Siegenthaler (Clarinettist) with Stamic Quartet Prague

00:00 Poco Moderato
11:21 Poco Vivo, ma Energetico
17:04 Largo
27:32 Alla Breve, Grazioso e Con Anima
Dedicated to Richard Friede and the Cologne Gurzenich Quartet

Vraiment une belle découverte avec ce compositeur,il ne renouvelle rien, mais sa musique est de qualité et très agréable.Superbe quintette avec clarinette, très bien interprèté.Là, on voit vraiment plus ,son rapport avec Brahms.Je crois même, qu'on touche au chef-d'oeuvre avec ce quintette ,surtout dans cette interprètation.
Pour l'écouter/
www.youtube.com/watch?v=1AsiRKXod48

Grażyna Bacewicz: Symphonie No.4 par Lukasz Borowicz / WDR Sinfonieorchester

https://youtu.be/VbMq-clT-oM

Liszt: Die drei Zigeuner/Hampson, Haselböck
Schubert orch.Liszt: Lieder/Im, Hampson, Haselböck



C'est parfois orchestré un peu hors-style (les harpes dans Gretchen am Spinnrade), mais c'est chouette.

Dmitri Chostakovitch - Quatuor à cordes n° 15
Quatuor à cordes n° 15 en mi bémol mineur, op. 144 (1974)
I. Élégie
II. Sérénade
III. Intermezzo
IV. Nocturne
V. Marche funèbre
VI. Épilogue

Kim Kashkashian, alto
Gidon Kremer, violon
Yo-Yo Ma, violoncelle
Daniel Phillips, violon

Le Quatuor à cordes n° 15 en mi bémol mineur, opus 144, est aussi l’une des créations les plus sombres et les plus profondément introspectives du compositeur. En effet, jamais auparavant ni depuis, il n’y a eu de quatuor composé uniquement de mouvements lents, six au total, et tous des Adagios. Il ne fait aucun doute que la pression politique extrême et la censure artistique répressive auxquelles Chostakovitch et sa musique ont été soumis ont gravement endommagé sa santé déjà fragile au cours de la dernière décennie de sa vie. En effet, beaucoup de ses œuvres tardives, écrites entre 1966 et 1975, ont été déposées dans divers hôpitaux et sanatoriums, bien qu’il soit parfois discutable qu’il y ait été placé en tant que patient ou prisonnier. Le Quatuor à cordes n° 15 a été écrit au cours d’un séjour de deux semaines dans une institution de convalescence de Moscou. On rapporte qu’il y reçoit la visite de son vieil ami Isaak Glikman, à qui il confie : « J’ai complété un nouveau quatuor. C’est mon quinzième. Je ne sais pas si c’est bon, même si j’ai éprouvé un certain plaisir à l’écrire. »

Le quatuor, comme on l’a déjà mentionné, ne se compose que de mouvements lents, chacun portant un titre (« Élégie », « Sérénade », « Intermezzo », « Nocturne », « Marche funèbre », « Épilogue »), mais leur caractère solennel suggère rarement que leur composition ait pu être une source de plaisir authentique. Le premier mouvement évolue à partir d’une seule note, comme si elle n’était que partiellement perçue à travers les yeux partiellement fermés. Il conduit à des scènes de nihilisme terrifiant et de dévastation totale, pour lesquelles la seule solution logique (mais jamais une évasion complète) doit être de lier une série de thrénodies sans espoir. Tout au long du reste de l’œuvre, ces images douloureuses d’un bonheur disparu depuis longtemps forment un collage énigmatique jusqu’à ce que le quatuor se dissout finalement dans le silence. [allmusic.com] YT

Peut être pas la meilleure version, mais assez bonne pour découvrir cette oeuvre importante,pour ceux qui ne la connaitraient pas.Comme toutes les grandes oeuvres, on peut lui prêter aussi , beaucoup d'intentions.
Pour l'écouter/
www.youtube.com/watch?v=ElnFrQ331bg

Liszt: Lieder orchestrés/Hampson, Konieczny, Haselböck

+

Beethoven : Symphonie n°8 (Karajan)
Debussy : Prélude à l'après-midi d'un faune (Tabachnick)
Debussy : La Mer (Tabachnick)

Berlioz: Symphonie fantastique/Ormandy (I), puis Bernstein NY (IV et V), enfin Nézet-Séguin (IV et V encore)

Anders Nilsson - Concerto pour violon
Stockholm Concert Hall, Royal Stockholm Philharmonic Orchestra, violon solo Cecilia Zilliacus
Magnifique concerto pour violon ,ou enfin le violon chante et ne fait pas que des acrobaties spectaculaires.L'orchestration,elle aussi,est vraiment superbe .La violoniste Cecilia Zilliacus est vraiment remarquable.Je ne connaissais pas ce compositeur suèduois né en 1954, mais je vais aller voir plus loin.
Sur le live, le concerto ne commence qu'àprès 14 minutes.
Pour l'écouter/
www.youtube.com/watch?v=wVYu_8XT0Xs

Georges Aperghis (*1945) : Volte-Face pour alto (2001)
Salvatore Sciarrino (*1947) : Ai limiti della notte pour alto (1979)
Bernd Alois Zimmermann (1918–1970) : Sonate für Viola solo (1955)
Salvatore Sciarrino : Tre notturni brillanti pour alto (1974)
Gérard Grisey (1946–1998) : Prologue pour alto (1976)

Anna Spina

J'ai tenté le relevé des nouveautés rien que de cette semaine (et de ce qui me restait de la précédente)… mal m'en a pris : 93 titres (et une poignée que je n'ai pas trouvés en ligne), ajoutés ici pour que vous puissiez les écouter : https://open.spotify.com/playlist/7hUjpsoqcDNPJCTIhhDaFf?si=2a3294ffcb384886 (même si vous n’avez pas de compte, vous devez au moins voir les titres et entendre des extraits ; et le compte avec publicité est gratuit).

Parmi ce que j’ai repéré :

¶ Inédits polonais assez incroyables (Pękiel, Cichozewski, Fengler, Duni…), en réalité des rééditions, mais sur sept disques de raretés !

¶ Leçons de Ténèbres inconnues de Van Elmont, suite du cycle Novák chez Naxos, deux albums Legrenzi (Camboulas et Alessandrini), sonates pour piano-à-double-clavier, lieder symphoniques de Liszt avec Houtzeel et Hampson, beaucoup de créations.

¶ Parution du Dante d’Adès (donné dans quelques jours en version ballet Paris), et d’une nouvelle version du mythe de Caïn (aussi écoutée, guère intéressante).

¶ Sonates d’Ysaÿe arrangées pour piano, Symphonies de Beethoven pour deux pianistes…

¶ Orgue de Johann Nepomuk David, harpe de Křenek, chœurs de Howells (deux albums).

¶ Nouvelle version des Heures dolentes de Dupont, du piano de Damase, des Psaumes de Pénitence de Schnittke, de nouveaux récitals de lieder par des chanteurs pas encore connus.

¶ Aucun opéra à part Ariadne par Ariadne par Gatti, Tosca par Netrebko et Les Moissonneurs de Duni (les deux derniers ne sont d’ailleurs pas disponibles en ligne). Pas de CPO non plus sur ces deux semaines, ni de DUX. (Que se passe-t-il ? Ma vie va-t-elle perdre son sens ?)

Ewald Sträßer - Symphony No. 2 in D minor (1913)
Ewald Strässer (Burscheid, 1867 - Stuttgart, 1933)
Symphony No.2 in D minor, Op.27 (1913)

Movements:
1. Allegro poco moderato (0:00)
2. Scherzo (10:27)
3. Variationen (18:56)
4. Rondo (29:11)
Nordwestdeutsche Philharmonie conducted by Werner Andreas Albert

Très jouissive découverte avec ce compositeur, d'abord avec son extraordinaire quintette pour clarinette et les deux symphonies présentes sur YT. La seconde ,dépasse pour moi, la première ,par ses thèmes, et son lyrisme.Vraiment un compositeur à découvrir.
D'après Wikipedia, il y aurait 6 symphonies, dont 3 non publiées.
J'ai commandé sa sonate pour violon et piano ,qui ne se trouve pas sur YT.
Je ne sais pourquoi, je lui trouve un côté schubertien, alors que ça semble pourtant très éloigné de Schubert, peut être plus straussien en fait ?
Pour l'écouter/
www.youtube.com/watch?v=7rQbmAKSDkU

Beethoven, concerto pour violon
Hadelich
Orchestre Symphonie de la radio Finlandaise, Matthew Halls

https://www.youtube.com/watch?v=8iyH4eBoRys

De temps en temps je tombe sur une interprétation marquante sur un oeuvre mille fois débattu.
Celui fait parti.
L'orchestre d'abord; je ne sais pas si c'est la prise de son ou la direction, mais on entends les cors et trompettes bien percés qui donne un coté cuivré un peu à la Gardiner. Les dialogues entre le soliste et les bois sont absolument délicieux. L'accompagnement est assez énergétique. Puis Hadelich, impérial. C'est l'un des violoniste de sa génération que j'apprécie énormément.

Il faut que j’écoute alors. J’ai justement réécouté en début de semaine la version Kraggerud que tu nous avais fait connaître et que j’avais commentée. Je la trouve géniale. Du HIP boosté mais sans cure d’amaigrissement. Bethoven est (avec Mendelssohn) le seul concertube romantique dont je ne me suis pas lassé. J’adore tous les passages de dialogue du violon avec le basson. C’est la durée du 1er mouvement qui pouvait me poser problème; là elle est réduite de 5 minutes !

André Messager – Symphony in A-major (1876)

André Charles Prosper Messager (30 décembre 1853 - 24 février 1929) est un compositeur, organiste, pianiste, chef d’orchestre et administrateur français.

Œuvre : Symphonie en la majeur (1876)
Mov.I: Allegro con moto 00:00
Mov.II: Andante tranquillo, quasi marcia religiosa 08:12 Mov.III: Presto 15:29
Mov.IV: Allegro vivace 24:22
Orchestra: Orchestre Symphonique du Mans
Chef d’orchestre : José-André Gendille

Très agréable surprise avec cette délicieuse symphonie de Messager. Elle date de 1876, c'est donc un tout jeune homme de 23 ans Très belle orchestration assez raffinée et très agréable à écouter.L'orchestre du Mans et son chef José-André Gendille sont à fond pour défendre cette belle oeuvre,d'un tout jeune compositeur.
Pour l'écouter/
www.youtube.com/watch?v=gHF3Q_Y7F70

Felip Pedrell - Excelsior! (1880)
Felip Pedrell Sabaté (Tortosa, 1841 - Barcelona, 1922)

Excelsior!, Poème symphonique (1880)
Interprété par l’Orquestra Simfonica de Bacelona i Nacional de Catalunya, dirigé par Antoni Ros Marba.

Encore un maître de l'orchestration  ,dont on entend pas souvent la musique.Souvent cité comme professeur de Roberto Gerhard .Sa musique semble aussi envoûtante que l'Espagne,elle-même.Pourtant ,il semble que Wagner soit aussi ,passé par là,pour traumatiser pour un certain temps ,toute la musique européenne de l'époque.Oeuvre assez passionnante.
Pour l'écouter/
www.youtube.com/watch?v=KCUpum7nYtU

Prokofiev: L'Ange de feu/DVD Trinks

+

Strauss: Die Frau ohne Schatten/K.Petrenko-Steier



Quel orchestre incroyable. (Berlin)

Brahms : Symphonie n°1 (Haitink)

Pierre Boulez (1925–2016) : Anthèmes 2 pour violon et électronique (1997)
Philippe Manoury (*1952) : Partita II pour violon et électronique (2012)
Sasha Blondeau (*1986) : Atlas II : Ils portent en eux un passé qui s’immisce pour violon et électronique (2019)

Hae-Sun Kang, violon

Tichtchenko - Quatuors à Cordes 1 & 2



Récent craquage sur plusieurs disques Tichtchenko (ce forum est un piège), je commence par ici et ma foi ça commence bien

Sebastian Fagerlund : Drifts (2017) - Finnish RSO, Hannu Lintu
Friedrich Cerha : Quatuor à cordes nº4 (1992) - Stadler quartett

Iskender a écrit:

Friedrich Cerha : Quatuor à cordes nº4 (1992) - Stadler quartett

C'est chez Neos ? Ca fait un moment que je voulais écouter ca, tu aimes ?

Ravel: Ma Mère l'Oye
Dutoit / OSM

Dmitri Chostakovitch : Concerto pour violoncelle et orchestre N° 1 en mi bémol majeur Op. 107 (1959)
Mstislav Rostropovitch, violoncelle
Orchestre Philharmonique de Moscou
Aleksandr Gauk, direction
Première Mondiale à la Grande Salle du Conservatoire de Moscou le 6 octobre 1959
Concerto pour violoncelle et orchestre N° 2 en sol mineur Op. 126 (1966)
Mstislav Rostropovitch, violoncelle
Orchestre Symphonique de Prague
Yevgueni Svetlanov, direction
Enregistrement live du 11 décembre 1967 à Prague

Thomasl47 a écrit:

Tichtchenko - Quatuors à Cordes 1 & 2



Récent craquage sur plusieurs disques Tichtchenko (ce forum est un piège), je commence par ici et ma foi ça commence bien

Et ça continuera mieux encore !

Sur le Digital concert hall du philharmonique de Berlin:

Sibelius: Tapiola/P.Järvi

  

Sibelius: Les Océanides/Harding

 

Hosokawa: Prayer pour violon et orchestre/P.Järvi

    +

Strauss: Drei Hymnen/Kampe, Thielemann

   

Erkki Melartin .Symphony No.5 (1915/16) ~ Jussi Jalas / Finnish Radio Symphony Orchestra : 1974
Erkki Melartin (1875-1937) Symphony No.5  Op.90 "Sinfonia brevis" (1915/16). Performed in 1974 by the Finnish Radio Symphony Orchestra, conductor Jussi Jalas (1908-85). Radio broadcast.

Je ne connaissais pas ce compositeur, sauf un beau poème symphonique ,mais il me semble assez attachant. J'aime bien sa musique ,que je trouve belle et de qualité.Il n'a écrit que 6 symphonies, je vais essayer de toutes les écouter, car il le mérite vraiment.
Pour l'écouter/
www.youtube.com/watch?v=_B9SMZApi_A

Sur le Digital concert hall du philharmonique de Berlin:

Rachmaninov: L'Ile des morts/Petrenko



Webern: Passacaille/A.Fischer

Emil von Reznicek - Concerto pour violon (1918)

Emil Nikolaus Freiherr von Reznicek (Vienna, 1860 - Berlin, 1945)
Violin Concerto in E minor (1918), G. 59
Played by Michael Davis, violin, with the Philharmonia Hungarica conducted by Gordon Wright

Un concerto pour violon assez spécial, tout comme le compositeur.Plusieurs fois, que je le réécoute ,sans toujours y trouver mes marques.Il y a comme ça des oeuvres qui nous échappent et c'est tant mieux, ça prouve la richesse et la diversité de la musique.

Pour l'écouter/
www.youtube.com/watch?v=NZE1G5P1s-s

Pour en savoir plus sur ce concerto /
https://repertoire-explorer.musikmph.de/wp-content/uploads/vorworte_prefaces/4292.html

Nielsen - Symphonie No. 5



Beaucoup de plaisir sur cette 5ème tendue et rêche à souhait, j'aime beaucoup cette atmosphère.

Nielsen - Symphonie No. 3 (toujours par Luisi, je vous fais grâce de la pochette   )

D'une oreille distraite, j'ai toujours des difficultés à accrocher sur cette symphonie que je trouve sans relief, assez différente des autres œuvres du compositeur (à mon oreille). Clairement celle que j'aime le moins parmi les 6.

Thomasl47 a écrit:

Nielsen - Symphonie No. 3 (toujours par Luisi, je vous fais grâce de la pochette   )

D'une oreille distraite, j'ai toujours des difficultés à accrocher sur cette symphonie que je trouve sans relief, assez différente des autres œuvres du compositeur (à mon oreille). Clairement celle que j'aime le moins parmi les 6.

J'ai eu un peu de peine avec elle aussi, mais honnêtement, si, elle en vaut la peine, énormément de belles choses là-dedans, même si elle est moins saillante de prime abord que les 3 autres des premières.

Bruno Luong a écrit:

Iskender a écrit:

Friedrich Cerha : Quatuor à cordes nº4 (1992) - Stadler quartett

C'est chez Neos ? Ca fait un moment que je voulais écouter ca, tu aimes ?

Oui et oui.

Brahms : Symphonie n°2 (Haitink)

Sur le Digital concert hall du philharmonique de Berlin:

Debussy: Images/Roth

+

Debussy: Printemps/I.Fischer



Berg: 7 frühe lieder/Erdmann, P.Järvi



Lindberg: Agile/Rattle

+

Sur le Digital concert hall du philharmonique de Berlin:

Varèse: Arcana/Roth

+

Berg: Altenberg-lieder/Kampe, P.Jordan

+

Bartok: Musique pour cordes, percussion et célesta/Boulez

+

Thomas Larcher : Symphonie nº 2 (2016) - Finnish RSO, Hannu Lintu

Iskender a écrit:

Thomas Larcher : Symphonie nº 2 (2016) - Finnish RSO, Hannu Lintu

Pas forcément marquant au disque, mais en salle, c'est vraiment captivant de bout en bout.

Nouveautés :
¶ La réédition en numérique de la série « Musica Restituta » chez RecArt est une incroyable découverte ! Deux volumes écoutés pour l’instant,
1) les symphonies de la Grande Pologne du XVIIIe s., avec Abel, Ordentz, Feyer, Fengler et Dankowski, du beau préclassicisme encore marqué par le baroque (symphonies en trois mouvements), très réussies et jouées avec grande vivacité par l’Accademia dell’Arcadia ;
2) Sarmatia Triumphans, des canons du génial Pękiel, mais surtout beaucoup de chansons anonymes extraordinairement savoureuses du baroque polonais  (et aussi un bout remarquablement joué du Bourgeois Gentilhomme).  
¶ Hugi Guðmundsson, The Gospel of Mary. Diaphane et pudique évocation, très réussie.
¶ Adès, Dante. L’œuvre doit être donnée en version ballet d’ici quelques jours à l’Opéra de Paris !  De la bonne musique syncrétique, en particulier l’Enfer. Je n’ai pas trop compris les enregistrements de chants moyen-orientaux dans le Purgatoire (il faut que je regarde le programme), mais en tout cas il y a là de quoi proposer des tableaux contrastés et accessibles pour un ballet, ce devrait fonctionner du tonnerre !  En écoute seule, c’est beau et plutôt évocateur, mais je n’y ai pas trouvé de saillances formidables qui m’y fassent revenir tout de suite (sauf si vous avez des recommandations étayées pour ce faire, bien sûr).
¶ Récital éclectique « Into the Woods » de Damien Pass & Alphonse Cemin. Jubilatoire en salle par ses métamorphoses incessantes, un peu moins frappant au disque (la voix, impressionnante sur place, est aussi moins phonogénique que d’autres).
¶ Murschhauser, Prototypon longo-breve organicum : un recueil essentiellement de fugues, dans le style harmonique de Bach (sans les mêmes audaces évidemment), et uniquement joué sur plein-jeu, sur un orgue germanique pas très coloré. Le projet de l’œuvre est particulièrement ambitieux et admirable, mais tout dans ce disque respire la punition pour moi (j’aime pas les couleurs harmoniques de l’Allemagne de Bach, j’aime pas les registrations monotones, j’aime pas le plein-jeu, j’aime pas l’orgue choisi). Je recommande en revanche (dans une autre interprétation si c’est possible ?) pour tous ceux que ce répertoire ne saoule pas et qui veulent étendre leur connaissance du contexte bachique.
¶ Intégrale des sonates d’Ysaÿe par Matejča. J’espérais un son typiquement tchèque, serré et incisif, et en réalité cela sonne comme un violon tout à fait international. Pas prioritaire pour ce corpus déjà très enregistré, à mon sens.
¶ Versions arrangées pour piano (par Owaki) de ces mêmes sonates, et jouées par Haishima. J’en espérais un peu plus je crois : ça sonne beaucoup moins inventif au piano, le remplissage harmonique lève des ambiguïtés et fait retomber le tout dans une tradition beaucoup plus conforme de l’écriture musicale standard. (Il y aurait sans doute une part de fantaisie et d’infidélité plus grande à assumer pour ce puisse fonctionner.)

Découvertes :
¶ Duni, Les deux Chasseurs. Opéra comique sympathique (Duni n’a jamais été le prince de la musique la plus sophistiquée), avec des airs touchants, mais sans les dialogues, on ne peut vraiment pas s’immerger correctement là-dedans. Encore un enregistrement disqualifié par ce choix contre nature (mais c’est le seul…).

Cycle récitals de seria :
¶ Je n’aime pas le principe des récitals d’ordinaire (faire d’œuvres dramatiques des fragments de bravoure vocale), et j’avoue avoir un peu jugé ceux qui écoutaient du récital de seria, mais je dois dire que pour ce genre-là, où le drame est inexistant comme totalité, mais plutôt contenu dans chaque air, la collection d’airs réussis par des voix qu’on peut sélectionner est particulièrement satisfaisant… et moins ennuyeux en fin de compte !. J’ai donc réuni un petit groupe de récitals de chanteuses que j’apprécie particulièrement dans ce répertoire et je me les écoute (un peu en musique de fond, je l’avouerai) : Staskiewicz, Kožená, Prina, Genaux, Hallenberg, Mijanović pour l’instant… Hallenberg propose d’un fonds assez incroyable qui explore des franges rarement servies au disque (des opéras de Giacomelli, Orlandini, Pugnani ou Zingarelli, couvrant tout le spectre du XVIIIe siècle). Et avec des voix solides au beau fondu, tout ça coule tout seul. Pour l’instant, mes chouchous : les deux Staskiewicz , le Vivaldi de Kožená , « arias » (Hasse & co.) de Genaux , et puis le triplé Marchesi (avec les airs fin XVIIIe) , Carnevale 1729 et Farinelli Manuscript par Hallenberg.

Réécoutes :
¶ Poursuite du plaisir pris avec les Symphonies de Gouvy.
¶ Symphonie n°1 de Kalliwoda, pas celle que j’aime le plus malgré la qualité de l’interprétation (Bernius !).

Frank Martin

• Converto pour vents, timbales, batteries et orchestre à cordes
  
• Polyptyque pour violon solo et deux petits orchestres à cordes
  
• Etudes pour orchestre à cordes

Orchestre de Chanmbre de l'Europe, Thierry Fischer

An Unexpected Mozart
Mozart - Haydn (un peu) - CPE Bach (un peu : les lieder que l'on trouvait dans Socrate, Hamlet, Colin, Colette... de Jocelyne Cuiller)

Programme copieux et inattendu (les œuvres, les instruments)
https://www.harmoniamundi.com/wp-content/uploads/pdf/an-unexpected-mozart-fr.pdf

Super boulot, super livret (riche partie organologique avec iconographie conséquente), super musique !

Par Les Surprises, comme il se doit, emmenées par Louis-Noël Bestion de Camboulas (orgue, clavecin, fortepiano), à qui l'on doit aussi la conception de l'album. Voix Marie Perbost et Marc Mauillon.

En cours d'écoute, reviendrai peut-être dessus

Mais en attendant :



PS :  
https://www.resmusica.com/2023/01/09/avec-louis-noel-bestion-de-camboulas-et-lensemble-les-surprises-un-mozart-inattendu-harmonia-mundi/

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Murschhauser, Prototypon longo-breve organicum : […] tout dans ce disque respire la punition pour moi (j’aime pas les couleurs harmoniques de l’Allemagne de Bach, j’aime pas les registrations monotones, j’aime pas le plein-jeu, j’aime pas l’orgue choisi). Je recommande en revanche (dans une autre interprétation si c’est possible ?) pour tous ceux que ce répertoire ne saoule pas et qui veulent étendre leur connaissance du contexte bachique.

Vu comme ça, c'est tentant !
Tu as dû être entendu 125,69€ sur amazon.es, et 58,82€ d'ocase sur .fr ! si c'est le Léon Berben (réputé plutôt pour son style ornementé et pas trop monotone). Mais ça a pas l'air d'être ça.
"des pièces qui sont là avant tout pour charmer et enchanter l'humain, via la pure flamboyance, à l'image des décorations rutilantes des églises de cette région à cette époque." selon Nicolas sur le site marchand cité
https://www.amazon.fr/Prototypon-Longo-Breve-Organicum-Berben-Murschhauser/dp/B0000V07JI#customerReviews

Connais pas, mais tout ça rend curieux

Mahler symphonie No. 7
Vanska, Minnesota SO

Après avoir séduit par sa 9e, j'écoute sa 7e en flux. Je pense elle n'a rien de mauvais ni de bon. Une impression d'une version de plus. Le Finale est peut-être le plus convaincant, mais les 4 autres où se trouve tout le génie ou l'originalité de Mahler est un peu effacé ou pas assez souligné à mon gout.

Berg orch.Verbey: Sonate opus 1/Chailly

+