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 Hector Berlioz: les opéras

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Adalbéron
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Adalbéron


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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptyMer 25 Avr - 12:34

Benedictus a écrit:

Et que cette destruction de Troyes est impressionnante

drink

Benedictus a écrit:

Au demeurant, je me surprends à beaucoup aimer ce Berlioz un peu étrange, ce mélange de drapé classicisant et de romantisme expansif.

cheers Et porté par un tel souffle, c'est géant !
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Benedictus
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptyMer 25 Avr - 22:16

Les Troyens: acte III
Joyce DiDonato (Didon), Hanna Hipp (Anna), Cyrille Dubois (Iopas), Marianne Crebassa (Ascagne), Philippe Sly (Panthée), Nicolas Courjal (Narbal), Michael Spyres (Énée), John Nelson / Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Chœurs de l’Opéra National du Rhin / Sandrine Abello, Badischer Staatsopernchor / Ulrich Wagner, Chœur Philharmonique de Strasbourg / Catherine Bolzinger
En public, Strasbourg, IV.2017
Erato

Quel enregistrement, décidément! Peut-être l’acte le plus difficile à réussir... et ici quelle réussite!

D’abord, en grande partie grâce à la direction de John Nelson, qui sait conserver d’un bout à l’autre le même élan, y compris dans ce qui pourrait paraître le plus pompeux (le Chant national des Carthaginois, la Marche troyenne) ou le plus superflu (les Entrées) - jusqu’à un Final totalement électrisant; et puis quels timbres, quelles textures surprenantes il sait exalter ici!

Côté plateau, Joyce DiDonato dont je n’aime pas énormément le timbre est épatante d’engagement et son français est bon (mais moins articulé, m’a-t-il semblé, que dans Cellini) et Michael Spyres que j’avais trouvé un peu en retrait jusqu’ici donne enfin dans la Finale toute sa mesure. Et puis tous ces chanteurs formidables qui savent donner un relief fou à la moindre réplique d’un petit rôle: Dubois, Sly, Courjal! (Et même Marianne Crebassa dont je ne raffolais pas jusqu’ici - un bien beau timbre et des accents éloquents.)
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Benedictus
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptyDim 29 Avr - 16:22

Et donc:

Les Troyens: actes IV et V
Hanna Hipp (Anna), Nicolas Courjal (Narbal), Joyce DiDonato (Didon), Cyrille Dubois (Iopas), Michael Spyres (Énée), Marianne Crebassa (Ascagne), Jean Teitgen (Mercure), Stanislas de Barbeyrac (Hylas), Jérôme Varnier, Frédéric Caton (Deux Sentinelles), Philippe Sly (Panthée), Bertrand Grunenwald, Stéphane Degout, Jean Teitgen, Marie-Nicole Lemieux (Les Spectres de Priam, de Chorèbe, d’Hector et de Cassandre), John Nelson / Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Chœurs de l’Opéra National du Rhin / Sandrine Abello, Badischer Staatsopernchor / Ulrich Wagner, Chœur Philharmonique de Strasbourg / Catherine Bolzinger
En public, Strasbourg, IV.2017
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Fini d’écouter.

Vraiment un enregistrement remarquable, dont je retiens d’abord la direction de Nelson: à la fois capable d’exalter le détail (souvent surprenant) et d’impulser un élan dramatique constant. Je n’ai pas souvent écouté l’œuvre en entier, mais c’est la première fois qu’une écoute intégrale ne me procure pas cette impression d’alterner les pages inspirées et les tunnels: non que tout soit d’un intérêt égal, mais ici, tout est intégré et avance remarquablement.

Côté distribution, peu de vraies faiblesses de mon point de vue. Comme je l’ai déja dit (et du point de vue des mes attentes):

- parmi les premiers rôles, les chanteurs que j’apprécie d’ordinaire le moins (Marie-Nicole Lemieux, Stéphane Degout), sans me combler, m’ont paru au-dessus de leurs standards habituels, et ceux que j’aime davantage m’ont paru en revanche un peu en-deçà des leurs (Joyce DiDonato pas aussi nette que dans Cellini; Michael Spyres fait glorieusement les III-V mais est parfois un peu voilé avant le Final du II); mais tous sont remarquablement investis.

- la plupart des seconds rôles sont des chanteurs qui confirment ici l’excellente opinion que j’ai de leur art (Courjal, Dubois, Teitgen, Barbeyrac, Sly, Varnier, Caton! - et même Marianne Crebassa, que j’avais peu aimée dans la mélodie mais dont le timbre m’a ici beaucoup séduit), donnant à leur trop brèves interventions un tel relief qu’on regrette que Berlioz ne les sollicite pas davantage; pour autant, ils m’ont semblé un tout petit peu moins nets que d’habitude (peut-être parce que les connais dans un répertoire plus ancien, où il n’ont pas à élargir ou à couvrir pour passer l’orchestre); mais c’est vraiment à eux que je dois les soli que j’ai préférés (récitatif de l’Ombre d’Hector au I, Chant d’Iopas au IV, la Chanson d’Hylas et Duo des soldats au V...)

Au total, une distribution sans réel point faible et surtout formidablement investie - avec la direction remarquablement animée de Nelson, ça donne des ensembles vraiment épatants!

Par rapport aux versions que j’ai entendues (Davis I, Prêtre / Scala et Dutoit), c’est vraiment celle-ci que je place au-dessus.
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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptyDim 29 Avr - 17:52

Pour les mêmes raisons, Nelson fait vraiment la différence pour moi, on n'entend plus ces moments où tout s'arrête, ces pesanteurs qui font dérailler l'intérêt…

Au passage, tu devrais quand même tester Gardiner, avec une distribution plutôt taillée sur mesure pour toi.
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptyJeu 19 Aoû - 8:25

Thomasl47 a écrit:
Effectivement, III et IV m'ont moins enthousiasmé.

Même si ça s'écoute avec plaisir, l'histoire Didon/Enée m'a moins passionné et les intermèdes musicaux sont parfois longuets, clairement on peut faire plus court sans perdre grand chose à mon sens (m'enfin si j'avais le 1/10ème du talent de Berlioz ça se saurait Very Happy ).

Par contre je trouve qu'on retrouve du souffle au V avec les tergiversations d'Enée et les états d'âmes de Didon qui oscille entre haine et désespoir (sentiments biens rendus par Didonato qui souffre par ailleurs d'une diction en deçà du reste de la distribution, dommage).

Globalement, un très très bon moment : je ne regrette pas de m'être lancé. Bon évidemment comme c'était ma première écoute intégrale de cet opéra je ne peux pas comparer aux autres versions existantes mais celle-ci m'a pleinement satisfait (juste deux petites réserves : la diction de Didonato donc qui m'a un peu dérangé et m'a obligé à beaucoup de concentration et le chœur que j'ai trouvé un peu flou, pas toujours très précis et articulé, même si ses interventions sont prenantes). En salle ça devait être passionnant !

Je déplace en discographie...

Pour cet enregistrement, le choeur était placé de façon un peu étrange :
Hector Berlioz: les opéras - Page 9 Anaclase_troyens-ops

C'est sans doute la cause de ce flou.

Sinon en effet, DiDonato n'a pas exactement la même clarté de texte que les autres, mais bon, en dehors d'elle, Anna Hipp et Spyres, tous les autres sont francophones et souvent à la diction assez parfaite. Et même Spyres est totalement limpide!

En tout cas, cette intégrale est vraiment en effet parfaite pour une découverte.
Pour des visions un peu différentes, il faut regarder le DVD dirigé par Gardiner où la diction est toute aussi parfaite chez tous, et qui bénéficie là encore d'une distribution pleine de relief :

Didon - Susan Graham
Cassandre / Clio - Anna Caterina Antonacci
Anna - Renata Pokupic
Enée - Gregory Kunde
Chorèbe - Ludovic Tézier
Panthée - Nicolas Testé
Narbal - Laurent Naouri
Iopas - Mark Padmore
Ascagne - Stéphanie d'Oustrac
Hylas - Topi Lehtipuu
Le fantôme d'Hector - Fernand Bernadi
Priam / Mercure - René Schirrer
Hécube - Danielle Bouthillon
Deux sentinelles troyennes - Laurent Alvaro et Nicolas Courjal
Un soldat coryphée - Benjamin Davies
Un chef grec - Robert Davies
Polyxène - Frances Jellard

Et puis dans une vision totalement différente (et ça va faire frémir certains ici!), je ne peux que conseiller la version Colin Davis qui fait de cet opéra un grand péplum tragique, avec des voix immenses (Vickers, Lindholm, Veasey...) ou Prêtre en direct chez qui souffle une tension jamais entendue ailleurs (Gedda, Horne, Verrett, Massard...)

Bref, il y a quelques très très bonnes versions des Troyens qui peuvent compléter la découverte si le besoin de comparer se fait sentir.

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Francesco
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptyJeu 19 Aoû - 8:39

Moi çe ne me fait pas frémir du tout, ou alors frémir de bonheur. Je continue de penser qu'on a pas fait mieux pour le duo d'amour que Vickers-Veasey. A l'époque, j'ai découvert l'œuvre par cette version Davis I et, justement, j'avais aimé tout le reste, mais quand on est arrivé à ce duo, j'ai eu l'impression qu'on franchissait encore un cap en terme d'inspiration ... ça ne m'a jamais fait cet effet ailleurs. Le contraste entre la violence rude de guerrier de Vickers et la beauté laiteuse de la voix de Veasey est saisissant.

Je pense que pour Les Troyens on est autorisé à aimer la version peplum autant que les versions art et essai !
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Polyeucte
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptyJeu 19 Aoû - 9:30

Francesco a écrit:
Moi çe ne me fait pas frémir du tout, ou alors frémir de bonheur. Je continue de penser qu'on a pas fait mieux pour le duo d'amour que Vickers-Veasey. A l'époque, j'ai découvert l'œuvre par cette version Davis I et, justement, j'avais aimé tout le reste, mais quand on est arrivé à ce duo, j'ai eu l'impression qu'on franchissait encore un cap en terme d'inspiration ... ça ne m'a jamais fait cet effet ailleurs. Le contraste entre la violence rude de guerrier de Vickers et la beauté laiteuse de la voix de Veasey est saisissant.

Je pense que pour Les Troyens on est autorisé à aimer la version peplum autant que les versions art et essai !

Mais oui!!! Je n'arrive pas à m'en passer non plus alors que j'ai vraiment découvert avec Gardiner. On est vraiment pas dans le même style, mais je trouve ça fascinant quand même. Dans les deux cas.

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Thomasl47
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptyJeu 19 Aoû - 21:34

Polyeucte a écrit:
Bref, il y a quelques très très bonnes versions des Troyens qui peuvent compléter la découverte si le besoin de comparer se fait sentir.

Merci pour les conseils, j'ai beaucoup aimé mais la longueur de l’œuvre fait qu'une écoute intégrale n'est pas facile à programmer et j'ai tellement d'opéras à découvrir que je n'y reviendrai pas tout de suite je pense mais je garde les propositions sous le coude, notamment le DVD de Gardiner parce que je pense que ma prochaine écoute sera avec l'image.
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptyVen 20 Aoû - 8:29

Thomasl47 a écrit:
Polyeucte a écrit:
Bref, il y a quelques très très bonnes versions des Troyens qui peuvent compléter la découverte si le besoin de comparer se fait sentir.

Merci pour les conseils, j'ai beaucoup aimé mais la longueur de l’œuvre fait qu'une écoute intégrale n'est pas facile à programmer et j'ai tellement d'opéras à découvrir que je n'y reviendrai pas tout de suite je pense mais je garde les propositions sous le coude, notamment le DVD de Gardiner parce que je pense que ma prochaine écoute sera avec l'image.

Nelsons c'est déjà très très bien (pour ne pas dire parfait), on ne fait pas plus subtil en direction orchestrale, ni plus brillant (hors Lemieux, que je n'aime pas beaucoup pour des tas de raisons techniques) pour la distribution.

Gardiner est vraiment un bon choix : visuel très agréable de Kokkos, chanteurs très habités (Graham ! Surprised ), diction encore supérieure (Antonacci ! Shocked ), et la nouveauté des instruments d'époque.

Moins monumental-mou (vu ce qui t'a déplu) que Davis I & II, il y a Dutoit qui est très bien et Prêtre qui verse davantage dans le rétro-sacré, mais vu la date de la prise de son et la technique moins de l'orchestre, vu que tu ne vas pas écouter ça tous les jours, tu as déjà deux versions qui font totalement l'affaire (les meilleures pour tout dire).
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptyVen 20 Aoû - 8:36

DavidLeMarrec a écrit:
Moins monumental-mou (vu ce qui t'a déplu) que Davis I & II, il y a Dutoit qui est très bien et Prêtre qui verse davantage dans le rétro-sacré, mais vu la date de la prise de son et la technique moins de l'orchestre, vu que tu ne vas pas écouter ça tous les jours, tu as déjà deux versions qui font totalement l'affaire (les meilleures pour tout dire).

Monumental-mou pour Davis II, je veux bien... mais pour Davis I, il n'y a que le monumental qui tienne! Mr.Red
Par contre, Dutoit... là pour le coup c'est mou pour moi. Et faut réussir à tenir avec une Didon invertébrée quand même (et une Cassandre vraiment pas top...)

Après Prêtre oui c'est sûr qu'il faut accepter le direct un peu ancien, la technique de l'orchestre pas au top (en même temps vu le tempo imposé par Prêtre!!).

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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptyVen 20 Aoû - 9:39

Le II est plus vif. Les attaques sont toujours aussi floues en revanche…


Citation :
Par contre, Dutoit... là pour le coup c'est mou pour moi. Et faut réussir à tenir avec une Didon invertébrée quand même (et une Cassandre vraiment pas top...)

Moi je trouve ça très bien Dutoit. Ce n'est pas au delà de l'œuvre comme Nelsons ou Gardiner, mais rien qu'être au niveau de l'œuvre, c'est énorme.

Tu trouves vraiment Lidholm (ou Lemieux…) plus enviables ?


Citation :
Après Prêtre oui c'est sûr qu'il faut accepter le direct un peu ancien, la technique de l'orchestre pas au top (en même temps vu le tempo imposé par Prêtre!!).

Moi j'adore, hein. Very Happy Gedda est dans ses bonnes années et dans son élément (il était toujours meilleur dans l'héroïque), Horne miraculeuse, Verrett toujours aussi charismatique… et franchement l'orchestre tient très bien face à la lecture lancée à folle allure par Prêtre !
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptyVen 20 Aoû - 9:53

DavidLeMarrec a écrit:
Le II est plus vif. Les attaques sont toujours aussi floues en revanche…

Mais le II est plus "humain" vocalement. Donc là où dans le Davis I je trouve toute une conception cohérente dans le gros machin impressionnant (gros machin n'est pas péjoratif hein!), le Davis II je trouve juste les soucis et le manque de charisme vocal.


Citation :
Citation :
Par contre, Dutoit... là pour le coup c'est mou pour moi. Et faut réussir à tenir avec une Didon invertébrée quand même (et une Cassandre vraiment pas top...)

Moi je trouve ça très bien Dutoit. Ce n'est pas au delà de l'œuvre comme Nelsons ou Gardiner, mais rien qu'être au niveau de l'œuvre, c'est énorme.

Tu trouves vraiment Lidholm (ou Lemieux…) plus enviables ?

Ah carrément! Lindholm a des trous dans la voix, des trucs pas beaux, mais alors sa Cassandre est totalement impliquée, vraiment la femme tragique et maltraitée par le destin!


Citation :
Citation :
Après Prêtre oui c'est sûr qu'il faut accepter le direct un peu ancien, la technique de l'orchestre pas au top (en même temps vu le tempo imposé par Prêtre!!).

Moi j'adore, hein. Very Happy  Gedda est dans ses bonnes années et dans son élément (il était toujours meilleur dans l'héroïque), Horne miraculeuse, Verrett toujours aussi charismatique… et franchement l'orchestre tient très bien face à la lecture lancée à folle allure par Prêtre !

Ouiiiii!!!

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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptyVen 20 Aoû - 11:00

Ah oui, autant je vois tout à fait ce qu’on peut trouver d’excitant à Prêtre / RAI Rome, autant je peine à voir l’intérêt de Davis I (jamais tenté II.) Parce que le côté péplum glotto, sur le papier, je vois bien l’argument, mais à l’écoute, j’ai juste souvenir d’un truc ennuyeux, globalement terne et opaque (un péplum, ça doit être un minimum bariolé et pétaradant, non?) avec des voix larges plutôt engagées mais pas au mieux de leur forme, ni même de leur typicité (rien d’aussi réjouissant que, disons, Angela Lansbury et George Sanders cabotinant en costume cananéen.)
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptyVen 20 Aoû - 20:10

Polyeucte a écrit:
DavidLeMarrec a écrit:
Le II est plus vif. Les attaques sont toujours aussi floues en revanche…

Mais le II est plus "humain" vocalement. Donc là où dans le Davis I je trouve toute une conception cohérente dans le gros machin impressionnant (gros machin n'est pas péjoratif hein!), le Davis II je trouve juste les soucis et le manque de charisme vocal.

Je comprends. C'est vrai que le I est servi par des sortes de monstres (pas forcément dans le bon sens pour moi), ce qui cadre avec la conception très figée, une sorte de cathédrale parcourues de gargouilles difformes. Pourquoi pas, mais j'avoue que ça correspond assez peu au propos du livret – on pourrait faire ça avec n'importe quel opéra avec des héros un peu mythologiques, en réalité.

(Et tout simplement, je m'ennuie, ce qui constitue un frein assez puissant à partager votre enthousiasme.)
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Francesco
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptySam 21 Aoû - 8:36

Si, si, c'est vocalement très bariolé, c'est cassé et hirsute dans tous les coins, dans le genre ruines hantées, on n'a pas fait mieux que Lindholm à mon avis, en Cassandre, c'est plus proche de Judith Anderson dans Moïse et donc pas nécessairement idoine en amoureuse, mais en prêtresse possédée, elle envoie du bois. Personnellement ça m'excite plus que l'approche qui peut vite tourner à "oh ma chère, quelle diction et quel chant sans tension, on dirait du théâtre", mais je pense que les deux approches s'entendent. J'ai toujours pensé que Berlioz et ses antécédents attendaient des hurlements (c'est pour ça que pour moi Alceste, ça reste Baker) et des chanteurs qui brament, mais je crois aussi qu'une version très pure, très proche du français parlé aurait aussi plu à Berlioz.
Je m'en vais réécouter Del Monaco et Simionato à Milan, tiens ...
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptySam 21 Aoû - 9:16

Francesco a écrit:
Si, si, c'est vocalement très bariolé, c'est cassé et hirsute dans tous les coins, dans le genre ruines hantées
Quand je disais terne / gris / opaque, je parlais spécifiquement de l’orchestre. Sinon, oui, cassé et hirsute, c’est toujours plus ou moins le cas avec Vickers, qui ajoute cet inimitable petit côté Chewbacca à ses Énée, Otello, Parsifal, Peter Grimes ou Winterreise (on en avait déjà causé avec David sur CSS.) Mais pour le reste de la distribue, j’ai plutôt le souvenir de très grosses voix anglaises, davantage un truc du genre «Götterdämmerung à Covent Garden» que Samson et Dalila (je fais référence comme plus haut au film - génial - de Cecil B. DeMille, pas à l’opéra de Saint-Saëns.) Bon, après, il ne s’agit que de souvenirs d’une version que je ne me suis pas infligée depuis un quart de siècle (c’est le tout premier coffret de vinyles que j’ai revendu, comme les disques étaient en excellent état, j’ai pu l’échanger contre le Parsifal de Krauss.)

Au demeurant, oui, quitte à écouter une version glotto-nawak avec un orchestre pas terrible, j’avoue qu’un live Del Monaco / Simionato / Rankin me fait plus envie qu’une réécoute de Vickers / Veasey / Lindholm. hehe
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Francesco
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptySam 21 Aoû - 9:24

Non, non, je conteste. On ne peut pas dire que Veasey soit une "grosse voix anglaise". Au contraire, c'est une voix essentiellement élégiaque. Pour moi, une grande partie du plaisir vient d'ailleurs du contraste entre elle et Vickers, dans le genre, on a vraiment "le barbare" et la "civilisée". Le duo, encore une fois, est à mon avis intensément érotique, ce qu'il est rarement ailleurs à mes oreilles.
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Otello
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptySam 21 Aoû - 12:08

Francesco a écrit:
Non, non, je conteste. On ne peut pas dire que Veasey soit une "grosse voix anglaise". Au contraire, c'est une voix essentiellement élégiaque. Pour moi, une grande partie du plaisir vient d'ailleurs du contraste entre elle et Vickers, dans le genre, on a vraiment "le barbare" et la "civilisée". Le duo, encore une fois, est à mon avis intensément érotique, ce qu'il est rarement ailleurs à mes oreilles.
Entièrement d'accord !
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptySam 21 Aoû - 13:24

J'ai réécouté un peu de Davis I avant de répondre – mes souvenirs avaient plus de 15 ans…

--

Lindholm

e vois ce que tu veux dire, elle a un côté lassé, battu par les vents…, mais cette voix complètement opaque (certes, ça semble projeté), il me manque tous les mots (à supposer que ce soit du français). Cassandre qui ne dit pas, il y a comme une incompatibilité au personnage, on n'est même plus dans le jugement sur l'opéra, écouter Lindholm en Cassandre, ça me fait le même effet que si au milieu d'un épisode de Zorro, Bernardo se mettait à discuter physique quantique avec le Sergent Garcia – ce n'est pas possible, ces personnages n'ont pas le droit de faire ça, sinon plus rien ne tient debout.

Là, Cassandre qui parle pour elle – ce serait la Pythie, ok, elle fait ses glossolalies… mais pour quelqu'un qui parle beaucoup trop, qui dit ce que personne ne veut entendre, et le fait de façon circonstanciée, ça ne fonctionne pas (pour moi).

Et je ne parle même pas de la filiation Gluck revendiquée par Berlioz, là j'entends une Sieglinde ou une Fricka (un peu anémiée), pas exactement la généalogie attendue.

(Comme je ne suis pas charitable, je relève aussi que lorsqu'il y a écrit « Malheureux peuple » dans l'aigu et qu'on chante « Malheureux peu », on est viré de mon casting et mis dans la même doghouse que la princesse volapücienne Várady.)

--

Vickers

Malgré sa technique bizarre, il est tout de même plus à la peine que les autres (Gedda, Lakes, Heppner, Kunde, Spyres…), et là aussi, surtout difforme – sur quoi ça repose dans l'imaginaire du livret ?

--

Veasey

Je précise que j'aime beaucoup le timbre de Veasey dans la Damnation de Davis (et à défaut de mots précis, quelque chose de très réussi dans la mélancolie, comme tu dis). Ici, j'entends surtout les fautes de français, les voyelles prises l'une pour l'autre, la pensée très globale… et le timbre est assez blanc.

Ce n'est pas gros, mais très opaque et uniforme. Mieux que Lindholm, mais sensiblement le même esprit.

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Orchestre

Surtout, le problème, c'est l'orchestre : une équipe comme ça, et engagée (Lindholm pas vraiment, mais Vickers et Veasey se donnent, clairement), avec un orchestre qui vibrionne comme chez Prêtre, ça carburerait sans doute à l'électricité à défaut de la beauté ou de l'exactitude…

Mais là, tout est gros, mou, lentissime, sans vie… Pire que dans mon souvenir, parce que depuis j'ai écouté beaucoup de bonnes versions (Dutoit est tellement plus rapide et coloré, pour ne rien dire des plus récentes !).

Même Davis II, qui est flou, a au moins un peu de vie de ce côté.

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Érotisme

Je comprends le côté érotique de ces cris primaux ou l'attachement aux voix (et Dieu me garde de contester à chacun la légitimité de prendre ses satisfactions là où il les prend, le but de la musique est d'être content !), mais j'y vois peu de rapport intrinsèque avec ce que raconte l'œuvre. Ou alors de façon très abstraite « grosses voix pour un gros drame », mais dans le détail, ça ne s'articule pas beaucoup à ce qui se passe vraiment.

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Filiation

Citation :
Personnellement ça m'excite plus que l'approche qui peut vite tourner à "oh ma chère, quelle diction et quel chant sans tension, on dirait du théâtre"

Honnêtement, vu la tension vocale imprimée par les rôles (et la taille de l'orchestre…), je ne vois pas trop dans quelle version tu peux trouver ça – comme si bien prononcer, c'était forcément avoir une petite voix terne et chanter poliment sans penser.

Crespin ou Antonacci (même Graham ou DiDonato), on dirait du théâtre, certes, mais pour le manque de tension ? (Graham se consumait tout entière, jamais vu ça !)


Citation :
J'ai toujours pensé que Berlioz et ses antécédents attendaient des hurlements (c'est pour ça que pour moi Alceste, ça reste Baker) et des chanteurs qui brament

À mon humble avis (fondé surtout sur un raisonnement « technique », je ne prétends pas que c'était historiquement le cas pour cette œuvre), les hurlements décrits en France au XVIIIe sont au contraire rattaché à sa façon très théâtrale de déclamer-chanter. Avec une émission probablement plus naturelle, moins couverte, et donc parfois criée.

Del Monaco, il ne crie jamais, il chante avec une voix totalement pleine qui fait vibrer les murs. Vickers, c'est cabossé, mais c'est chanté aussi. Et la voix totalement homogène et couverte sur toute la tessiture de Veasey ou Lindholm, clairement c'est pas ça crier.

Difficile de transposer le chant fin XVIIIe à Berlioz : vu la taille de l'orchestre, la couverture vocalique et l'usage de réseaux harmoniques denses du type « formant du chanteur » devaient être indispensables.

Du coup, que serait un hurlement audible XVIIIe revu à la sauce début XIXe où les voix homogénéisent leurs registres ?

Il y a plein de témoignages descriptifs, mais quant à savoir ce que ces descriptions orales recouvrent, impossible de toute façon.

Mais en tout cas, lorsqu'on disait « crier », c'était plutôt pour signifier trop parlé que trop chanté, donc sans doute très très loin de la démarche de cette version Davis. Smile
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Francesco
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptySam 21 Aoû - 13:54

Lindhom, je trouve ça mal accentué ou pas naturel (et j'aime ça, parce que j'aime ce décalage entre le chant et le parlé, justement), mais plutôt clair en fait, avec des trous (quelqu'un parlait de gruyère vocal), des opacités, des inégalités ... pour moi c'est plus beau, plus vivant, plus mobile et plus Cassandre que Voigt. La version Dutoit, que je trouve pas mal, illustre pour moi justement ce côté un peu lisse, léger, français, que je respecte mais qui ne me transporte pas totalement (et Pollet a un excellent français et j'aime de plus en plus cette chanteuse, mais ici c'est mou, pour ne pas dire flasque).

En ce qui concerne  le chant/la parole, oui, on ne pourra pas dire sans témoignage, mais je peux imaginer les deux, le déclamé qui finit par obliger à crier, le chanté qui brame (en tout cas, c'est comme ça que j'ai tendance à projeter le urlo francese - Colbran me manque dans ces cas là).

Pour l'érotisme ... bah les variations sur l'union entre le bad guy/soldatesque/gars mystérieux qui vient de loin et la jeune femme distinguée continuent de faire fortune Mr. Green A mes yeux, ça n'est pas du tout une question d'école de chant, cette fois, mais de contraste de couleurs et d'émission qui rend la rencontre potentiellement excitante, plus qu'avec des voix mieux appariées. La bizarrerie et la rudesse de Vickers le font venir d'ailleurs, en fait, j'aime bien cette idée.

Et Veasey, le legato est important, évidemment, plus que le contour des consonnes, mais je n'entends jamais ce que vous dites, alors bon ... il y a la grâce de l'émission, la douceur de la couleur, le bel équilibre entre ardeur et dignité. Je trouve ça vraiment très beau et essentiellement poétique.
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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz: les opéras   Hector Berlioz: les opéras - Page 9 EmptySam 21 Aoû - 14:04

Je ne défendais certes pas Voigt et Pollet pour la gloire de la diction française ! Elles portent assez haut les couleurs de la Bulgarie lactique pour que je ne commette pas cette erreur d'étiquette.


Citation :
le chanté qui brame

En tout cas, ce n'était pas un chant puissant / charpenté à la post-rossinienne. Il n'y avait même pas d'aigus poitrinés chez les hommes manifestement…


Citation :
mais de contraste de couleurs et d'émission qui rend la rencontre potentiellement excitante, plus qu'avec des voix mieux appariées. La bizarrerie et la rudesse de Vickers le font venir d'ailleurs

Oui, oui, je comprends ça, mais ce peut être tout cela sans être nécessairement moche / à côté du style.


Citation :
Et Veasey, le legato est important, évidemment, plus que le contour des consonnes, mais je n'entends jamais ce que vous dites, alors bon ... il y a la grâce de l'émission, la douceur de la couleur, le bel équilibre entre ardeur et dignité. Je trouve ça vraiment très beau et essentiellement poétique.

Il y a tout ça si tu veux, mais dans le détail, c'est quand même éprouvant pour moi à force d'inexactitude et indifférenciation, pas forcément dans l'absolu, mais vu qu'il n'y a rien à écouter à l'orchestre en-dessous. Confused
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