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Mefistofele Mélomaniaque
Nombre de messages : 1459 Localisation : Under a grey, rifted sky Date d'inscription : 17/11/2019
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Mar 31 Mai 2022 - 23:41 | |
| Tiré de Playlist... MARKO TAJČEVIĆ (1900-1984)Compositeur serbe, ayant consacré une grande partie de son activité à la critique et surtout au professorat. Il n'a publié que 54 compositions dans un nombre restreint de domaines, principalement des miniatures et particulièrement au piano. Son œuvre la plus connue est celle discutée extensivement ci-dessous, Sedam balkanskih igara ( Seven Balkan Dances). Marko TAJČEVIĆ : Seven Balkan Dances (version orchestrale) (Moshe Atzmon, dir.)Marko TAJČEVIĆ : Seven Balkan Dances (Mina Gajić, piano)Marko TAJČEVIĆ : The Complete Piano Music (Radmila Stojanovic-Kiriluk, piano)Superbes danses folkloriques, très entraînantes, beaucoup plus ancrées dans la tradition et le mouvement que d'autres équivalents d'Europe centrale de l'époque. La riche orchestration (par le chef d'orchestre Bogo Leskovic) et les rythmes évoquent l'école russe : Mussorgsky, le Rimsky de Scheherazade, Tchaikovsky avec un côté obstiné (le IV a un parfum café / Danse arabe), une pincée de Reznicek pour la saveur régionale, en particulier dans le Vivo, et l'Allegretto grotesque presque en forme de jouet. J'ai positivement adoré ! La version originale pour piano ne démérite pas et est nourrie d'accords brisés, de tournoiements de derviche sur le clavier, assurés de mettre l'auditeur en transe. Le disque Sono Luminus (Mina Gajić) bénéficie d'une prise de son admirable. Le disque Toccata, par contre, offre un panorama complet des miniatures du compositeur. Beaucoup de choses adorables et primesautières, toujours gorgées de rythmes (mais moins dissonantes ou exotiques que les Balkan Dances, à l'exception des Serbian Dances). Les compositions qui sortent de ce moule et du lot seront les 5 Préludes, qui évoquent Rachmaninov, et les sombres et sérieuses Variations, plus Brahmsiennes. ----------------- Addendum sur Ostrčil : j'ai bien écouté son opéra, qui a constitué une légère déception. Pas de livret mais un argument, amoindrissant l'appréciation étant donné la nature allégorique de l'œuvre. La gestion de la voix n'est guère avenante, et la musique, un peu grise et austère, ne m'a pas enthousiasmé non plus. Peut-être qu'avec le texte, je lui trouverais plus de charmes ? |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97457 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Mer 1 Juin 2022 - 0:13 | |
| Ostrčil : L'opéra est un genre spécifique, certains compositeurs qui paraissent pourtant inspirés, voire calibrés pour cela, n'y trouvent pas leurs marques. Ça arrive. (Et inversement, de grands compositeurs d'opéra incapable d'écrire une jolie symphonie – coucou les Richard !) Les qualités requises ne sont vraiment pas les mêmes, et ce qui nous paraîtrait comme la transposition naturellement d'une esthétique instrumentale bascule parfois totalement, aussi bien du côté conformiste / archaïsant qu'à l'inverse dans des expérimentations douteuses.
(Merci d'avoir insisté sur lui, il est sur ma liste, donc j'égrène des banalités à défaut de pouvoir pour l'instant te répondre concrètement…) |
| | | Mefistofele Mélomaniaque
Nombre de messages : 1459 Localisation : Under a grey, rifted sky Date d'inscription : 17/11/2019
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Mer 1 Juin 2022 - 0:53 | |
| Je tenais à effectuer un suivi concernant Ostrčil, ayant promis que j'écouterai l'opéra mais sans en laisser de trace. Erreur ! Vu les tombereaux de critiques élogieuses que j'en ai lues, je devine que le problème tient plus de mon goût (et du manque de livret) que d'un quelconque manque de talent. Toutefois, l'idiome orchestral s'accommode assez mal d'une narration comme je l'apprécie (ni moment de bravoure, ni atmosphère, surtout des bribes claudiquantes et tragi-comiques). Dommage.
Je réalise que j'ai également écouté la version de la Suite par Ancerl. Et malgré la mono, elle est tout à fait enthousiasmante ! Ce que l'on perd en confort sonore ou en couleurs, on le gagne en intensité (Scherzino plus vif, Variations plus creusées). Également, la version Krombholc est assez caverneuse, les chocs au cœur sont ainsi évités, spécialement dans la Fugue finale, où l'étagement étrange est décuplé par la vélocité et l'intensité du jeu.
Vu le nombre d'amateurs de Mahléro-straussismes (et de Suk), je serais surpris que ce compositeur ne plaise pas a minima (un peu comme ma publicité éhontée pour McEwen auprès des fans de Brexitanniques francophiles).
Et pour le coup, je passe à un cycle sur un autre inconnu qui pourrait plaire : Krejči. Beaucoup de gaieté, une sorte de versant Europe centrale de Gillis en moins caricatural. J'aime beaucoup pour le moment... |
| | | Mefistofele Mélomaniaque
Nombre de messages : 1459 Localisation : Under a grey, rifted sky Date d'inscription : 17/11/2019
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 11 Juin 2022 - 1:03 | |
| Adapté de Playlist... Mihkel KEREM (1981-)Violonniste estonien, il est également compositeur, présent au disque au travers de deux monographies. Une série de sonates pour violon, composées très tôt (13 et 15 ans respectivement pour les deux premières) non dénuées d'intérêt. Mais surtout, une publication récente d'œuvres autrement ambitieuses... Mihkel KEREM : Symphonie No. 3 "For the Victims of Communism", Sextuor à cordes, Lamento (Mikk Murdvee, dir. et alto)Un Lamento pour alto et cordes désespéré, très Vasks dans l'idée. Un sextuor inspiré par le Schoenberg de Verkärte Nacht, évidence auditive qui dépasse les notes d'intention. Surtout, une magistrale symphonie, que l'on croirait écrite par Shostakovich. L'Adagio initial est à s'y méprendre, exsude la douleur et l'oppression ; ce n'est pas le Shosta gesticulant et grimaçant, c'est celui du désespoir, de la machine à broyer les hommes, avec une conclusion grandiose et obstinée assez cinématographique. Le Vivacissimo du II est celui de la farce méchante, mais sans la grimace systématique de la mélodie cabossée. J'y entends plus les galops de Prokofiev et, très rapidement, le Sacre, qui alimente toute la seconde moitié ( La danse des cités rivales et Glorification de l'Élue, en particulier, mais pas que). Le Grave conclusif démarre dans la paix des cimetières, mais l'on se rend compte qu'il s'agit d'une sorte de crescendo du malaise, comme une version étirée de l'entrée du Prince dans Roméo et Juliette. Peut-être très premier degré, mais débarassé des tics qui m'irritent chez Shosta, et puisant auprès de compositeurs qui me parlent intimement, j'ai adoré de la première à la dernière note. Mischa SPOLIANSKY (1898-1985)Compositeur aux multiples vies. Né dans une famille juive en Russie tasriste, enfance à Vienne dont il devra fuir à cause de la première guerre, compositeur de cabaret à Berlin ( Weill sans le côté grotesque), autre ville qu'il fuira suite à l'irrésistible ascension d'un certain chancelier, il passera le reste de sa vie à Londres, principalement comme compositeur de musique de films (dont Les Mines du roi Salomon et Aux frontières des Indes parmi les très connus). Au disque, on trouve quelques chansons dans des anthologies cabaretières ou à la gloire d'un chanteur (par exemple, Wunderlich), ainsi que quelques foxtrots (volume 3 de la rétrospective Wallisch). Il existe à ma connaissance deux monographies... Un disque dirigé par Gamba contenant des morceaux choisis de sa production filmique, sympathique mais pas exactement passionnante, trouvé-je, dans un idiome proto-hollywoodien, entre Korngold et Rosza. Le charme exotique de certains morceaux, le talent pour les atmosphères (la musique de fantôme, très Harry Potter)... font que l'on passe un bon moment malgré tout. Mischa SPOLIANSKY : Symphonie en 5 mouvements ; My Husband and I: Overture ; Boogie (Paul Mann, dir.)Le disque de musique de concert, publié chez Toccata, est par contre immanquable. L'ouverture est une sorte de pot-pourri façon famille Strauss, un délicieux pastiche viennois riche en glucose. Le Boogie est un petit chef d'œuvre. Une ouverture grandiose et caricaturale, façon Haendel, qui se transforme rapidement en boogie-woogie, enchaînant les morceaux de bravoure, les effets, à la limite d'une série de variations en mode cabaret (ou cirque), sans avoir peur d'une orchestration ou de couleurs très russes (du Tchaikovsky revu par Hollywood). Voilà une pièce drôle, endiablée, pleine de pompe et de tension, incroyablement virtuose, dans le goût des meilleures compositions d' Arnold dans ce genre. Un reproche toutefois : elle est un peu trop longue pour son propre bien. Le gag ne dure qu'une dizaine de minutes, mais il s'essouffle sur la fin. La pièce de résistance est la titanesque symphonie en 5 mouvements (une heure !), écrite sur près d'une trentaine d'années. Ultra-dramatique, avec un leitmotiv caractéristique qui rappelle Korngold (une phrase déclamée, parsemée de brusques coupures, concluant sur un crescendo roulant épicé de harpes). Le premier mouvement, la création de l'homme, possède un beau cœur dansant, entre Tchaikovsky et Mendelssohn, des tournures rappellent Dukas, l'inventivité mélodique ne tarit jamais, tirant toujours la partition vers le domaine du cinéma par ces incessants rappels de l'impérieuse déclamation initiale (la voix de Dieu, car Dieu travaillait pour Cecil B Demille, comme chacun sait). L'Ode à l'amour qui suit débute par un perpétuel jaillissement, suivi d'un beau thème grave et un peu inquiet, filmique en diable, qui débouche sur une version adoucie de la voix divine. La coda très positive est assez caricaturale, mais si l'on accepte de se prendre au jeu, il faut reconnaître que cela est diablement efficace. Le Scherzo est une parodie du style classique, du même type que le Boogie ; Leroy Anderson revisite Haydn avec un soupçon de Strauss. Les lamentations du IV sont un hommage aux victimes de l'Holocauste. Outre le ton élégiaque, les couleurs orchestrales évoquent clairement une culture victime des atrocités. Quant aux thèmes, ils sont en partie tirés et retravaillés du deuxième : l'amour et la haine sont les deux faces de l'expérience humaine. Le dernier mouvement va puiser sans vergogne chez Tchaikovsky et ses épanchements n'ont aucune retenue. Le pardon divin semble enfin prononcé, et une période heureuse est instaurée, chahutée, la conclusion ne vient jamais, une sorte de farce renouvelée, collage de thèmes précédents, d'interruptions abruptes en transitions grandiloquentes, qui n'est pas sans évoquer à nouveau Malcolm Arnold, avec en plus un message sur la nature de l'expérience humaine. Au final, une pièce outrée, sur-orchestrée, truffée de trouvailles mélodiques ou coloristes ; probablement une caricature "hollywoodienne", mais d'une grande sincérité et terriblement attachante. |
| | | Mefistofele Mélomaniaque
Nombre de messages : 1459 Localisation : Under a grey, rifted sky Date d'inscription : 17/11/2019
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Lun 25 Juil 2022 - 10:39 | |
| Pas nécéssairement des compositeurs négligés au disque, mais plutôt un pan de leur répertoire qui est passé sous silence : la musique de chambre des organistes. Si celle de Franck est plus que reconnue (quintette, sonate pour violon), et celle de Vierne pas complètement méconnue (un beau quatuor à cordes, surtout un beau et tragique quintette), les sieurs Boëly et Boëllmann méritent instamment la découverte. Alexandre BOËLY (1785-1858) Alexandre BOËLY : Musique de chambre (Quatuor Mosaïques, Ensemble Baroque De Limoges, Christophe Coin)À propos de Boëly (peut-être plus célèbre comme pianiste, mais représenté de nos jours principalement à l'orgue), je reprends ce que j'avais écrit en playlist : - Citation :
- Beaucoup de choses dont je pourrais parler, mais le temps me manque, aussi je mentionne rapidement une découverte enthousiasmante : la musique de chambre de Boëly. D'une évidence confondante, dans une veine post-Haydn / Onslow, un sens de la mélodie fort dans un écrin au-delà du classicisme, avec des fulgurances qui préfigurent Schubert. Pourquoi seule sa musique d'orgue est-elle passée à la postérité quand il écrit si bien pour les cordes ?
Les quatuors sont à tomber, les trios pas vilains et le sextuor absolument enchanteur, c'est du cousu-main pour David. Il existe deux disques, l'un chez Naïve avec le Quatuor Mosaïques (ce que j'ai écouté), l'autre chez Chant du Monde (donc épuisé) par le Trio à cordes de Paris augmenté (que j'adorerais pouvoir obtenir sans y laisser un rein). ----------------------------------- Léon BOËLLMANN (1862-1897)L'autre organiste au catalogue chambriste aussi concis que délicieux est Léon Boëllmann. Passé à la postérité pour sa Suite Gothique (et surtout sa Toccata), il est possible de faire le tour de son legs chambriste en une paire de disques. On trouve une magnifique sonate pour violoncelle, Op. 40, sa dernière œuvre, au parfum français chargé d'embruns. Plus d'une fois, j'ai cru entendre des échos de Cras ou Ropartz, voire des British francisés (le dernier mouvement sonne assez école pastorale). Un trio avec piano, Op. 19 en fontaine mélodique. Là encore, les noms ci-dessus donneront une bonne idée de l'idiome. Si l'Allegro introductif est un peu sage, le thème doux-amer qui irrigue l'Andante est enchanteur. Le Scherzo haletant et ballotté tient à flot un beau thème lyrique. L'Allegro vivo conclusif s'agite en tous sens, alternant à l'envi lui aussi passages mouvementés (en course plutôt qu'en pouls accéléré) et moments de sérénité. Le matériau mélodique, déjà fort séduisant, rentre facilement dans la tête à force de répétition. Et si Boëllmann n'est pas un génie de la texture ou de la variation, les transformations sont suffisamment séduisantes pour céder à ses sirènes. Un quatuor avec piano, Op. 10, qui démarre de façon assez sage avant de finir l'Allegro initial sur un thème brûlant. Les mouvements centraux sont beaux et apaisés, un peu sages. Le Finale mélange avec bonheur un thème un peu compassé, presque du salon Empire, et quelque chose de plus intense sous la surface (donné en exergue). Enfin, une poignée de pièces plus mineures : suite pour violoncelle et piano, Op. 6 ; 2 Pièces pour violoncelle et piano, Op. 31, ainsi que des arrangements (Prière, Variations Symphoniques, extraits des Heures mystiques). On trouve pratiquement toutes ces dernières sur un disque Guild, en sus de la sonate. Léon BOËLLMANN : French Romanticism I (Oliver Gledhill, violoncelle ; Jeremy Filsell, piano)Ou, avec bonheur, on se régalera du disque Hyperion qui couple ladite sonate et celle de Godard. Léon BOËLLMANN : Sonate pour violoncelle, 2 Pièces, Op. 31 (Mats Lidström, violoncelle ; Bengt Forsberg, piano)Pour le trio et le quatuor, deux disques aux approches sensiblement différentes : Trio Parnassus chez MDG, avec de charmants compléments et une magnifique captation. Ou bien (na préférence), Prunyi & Friends chez Marco Polo, acoustiquement moins flatteur, moins complet, moins bien chapitré, mais plus rapide, et cela constitue une stratégie payante à mon avis, spécialement dans le quatuor (le Finale est une merveille !). Léon BOËLLMANN : Chamber Music (Gérard Caussé, alto ; Trio Parnassus)Léon BOËLLMANN : Quatuor avec piano, trio avec piano (Ilona Prunyi, piano ; Bela Banfalvi, violon ; Karoly Botvay, violoncelle ; Janos Fehervari, alto) |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97457 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Lun 25 Juil 2022 - 11:43 | |
| Effectivement, Boëllmann (et Godard), parmi les meilleures sonates du second XIXe ! (Il y a Mel Bonis aussi, contre toute attente beaucoup plus ambitieuse que dans le reste de son catalogue, orchestre excepté !) Merci pour ces conseils, je n'ai pas tout écouté, et encore moins toutes les versions ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Lun 26 Sep 2022 - 6:21 | |
| - Glocktahr a écrit:
- Opéras de Rimsky-korsakov = pas de DVD et des CDs très difficiles à se procurer (là ça fait deux mois que j'ai commandé Mlada sur amazon, je sens bien qu'ils vont me sortir bientôt "désolé, nous n'avons pas pu nous procurer votre commande). Je ne comprends pas.
Pour Rimsky-Korsakof il y a les Gergiev. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Lun 26 Sep 2022 - 6:23 | |
| Il n'y a pas grand chose au niveau de Louis Spohr, strictement impossible de mettre la main sur une intégrale de ses quatuors à cordes. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97457 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Lun 26 Sep 2022 - 22:06 | |
| - Lobos da Villa a écrit:
- Il n'y a pas grand chose au niveau de Louis Spohr, strictement impossible de mettre la main sur une intégrale de ses quatuors à cordes.
Si, si, il y a beaucoup de choses chez Spohr (musique de chambre, concertos, même ses opéras !). Mais pas d'intégrale en effet, il a beaucoup écrit et il n'y a sans doute pas assez de public. Vu son écriture, je ne suis pas certain que ses quatuors vaillent les meilleurs du temps. Si tu aimes cette esthétique, on commence à avoir pas mal de quatuors de Czerny, et ils sont de haute volée ! |
| | | Agrève Néophyte
Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 28/10/2023
| Sujet: Fibisch Mer 1 Nov 2023 - 22:23 | |
| Novice, je me permets cependant de mentionner Fibisch. Il y a 20 ans environ, j'ai eu l'occasion d'écouter plus de 2 heures de ses miniatures au piano et elles m'ont ravi. Rien de révolutionnaire peut-être, mais rien de médiocre non plus, et beaucoup d'invention, et même un genre en soi. Je n'ai pas les références des 3 ou 4 CD correspondants. Et depuis, je n'ai pas vu passer d'autre enregistrement complet de ces petites pièces. Ai-je tort ? Fibisch, compositeur bohémien, a aussi écrit au moins un opéra (qui a été représenté et enregistré sur CD), mais c'est pour son piano que je le signale ici. |
| | | Xavier Père fondateur
Nombre de messages : 90894 Age : 42 Date d'inscription : 08/06/2005
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Mer 1 Nov 2023 - 22:53 | |
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| | | Agrève Néophyte
Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 28/10/2023
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Jeu 2 Nov 2023 - 5:57 | |
| Fibich 🥴 |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97457 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 4 Nov 2023 - 13:20 | |
| - Agrève a écrit:
- Novice, je me permets cependant de mentionner Fibisch. Il y a 20 ans environ, j'ai eu l'occasion d'écouter plus de 2 heures de ses miniatures au piano et elles m'ont ravi. Rien de révolutionnaire peut-être, mais rien de médiocre non plus, et beaucoup d'invention, et même un genre en soi. Je n'ai pas les références des 3 ou 4 CD correspondants. Et depuis, je n'ai pas vu passer d'autre enregistrement complet de ces petites pièces. Ai-je tort ?
Fibisch, compositeur bohémien, a aussi écrit au moins un opéra (qui a été représenté et enregistré sur CD), mais c'est pour son piano que je le signale ici. L'intégrale des Humeurs, Impressions & Réminiscences a paru par Marián Lapšanský chez Supraphon, ça fait peu ou prou 12 CDs. Il y a aussi Claudio Colombo qui s'est mis à l'ouvrage, mais n'écoute pas ça (c'est un professeur de piano qui enregistre tout à tempo lent sur son piano numérique et augmente ensuite la cadence…). Il existe aussi un (seul) disque de William Howard chez Chandos. Fibich a énormément d'imagination et de singularité, oui. Il y a au moins trois de ses opéras disponibles au disque : Šárka, La Fiancée de Messine et La Chute d'Arcona, trois bijoux assez différents. Et on a aussi énormément de musique de chambre disponible au disque, des poèmes symphoniques… il est peu connu par chez nous, il est vrai, mais finalement assez bien servi en enregistrement, si tu veux le découvrir ! (Je t'écris ici pour que tu aies la notification de la réponse, mais réponds plutôt dans le fil qui correspond, où je vais dupliquer mon message. ) |
| | | Agrève Néophyte
Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 28/10/2023
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 4 Nov 2023 - 14:22 | |
| Je suis bien reconnaissant.Bonne fin d'automne ! |
| | | ourskolpa Néophyte
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 07/01/2017
| Sujet: Maurice Delage Mer 15 Nov 2023 - 19:46 | |
| Compositeur français né en 1879 et mort en 1961, Maurice Delage a peu composé, de fort belles mélodies (Félicity Lott, Sandrine Piau en ont enregistrées ), un magnifique quatuor à cordes, mais ses poèmes symphoniques (il y a bien le Bateau ivre par Rosenthal sur YT) sont un mystère pour moi ... |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97457 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Mer 15 Nov 2023 - 21:02 | |
| Le quatuor se trouve quelque part ? Je ne crois pas le connaître ! |
| | | lulu Mélomane chevronné
Nombre de messages : 20523 Date d'inscription : 25/11/2012
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Mer 15 Nov 2023 - 22:20 | |
| il en pourtant été question plusieurs fois ici si je me souviens bien (c’est sur le double disque Cyprès). |
| | | Alifie Googlemaniac
Nombre de messages : 19810 Date d'inscription : 29/01/2012
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Mer 15 Nov 2023 - 22:38 | |
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| | | ourskolpa Néophyte
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 07/01/2017
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Mer 15 Nov 2023 - 22:41 | |
| Le quatuor existe bel et bien sur un double cd par la quatuor Gaggini, réédité par Enki (?) en 1998. Le genre de disque que l'on trouve en médiathèque (ce fut mon cas). J'apprends donc que Delage était un apache. Dommage parce que le Sioux plaît. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97457 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Mer 15 Nov 2023 - 23:00 | |
| Je vais me mettre en quête dans ce cas ! |
| | | Alifie Googlemaniac
Nombre de messages : 19810 Date d'inscription : 29/01/2012
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Mer 15 Nov 2023 - 23:13 | |
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| | | Stanlea Mélomane chevronné
Nombre de messages : 5676 Age : 66 Localisation : Fly me to the moon Date d'inscription : 22/02/2008
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Jeu 16 Nov 2023 - 8:19 | |
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| | | Prestissimo Mélomane averti
Nombre de messages : 370 Date d'inscription : 21/01/2024
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 10 Fév 2024 - 9:12 | |
| Josquin, Dufay, Monteverdi, Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Rossini, Liszt, Wagner n'ont jamais été enregistrés. C'est une honte que les moyens n'existaient pas à l'époque où ces compositeurs étaient vivants. Maintenant, on doit se contenter d'entendre leurs compositions à travers les oreilles d'autres musiciens qui bien souvent trahissent complètement l'esprit dans lesquels ils ont élaboré leurs œuvres |
| | | Stanlea Mélomane chevronné
Nombre de messages : 5676 Age : 66 Localisation : Fly me to the moon Date d'inscription : 22/02/2008
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 10 Fév 2024 - 10:45 | |
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| | | nakatomi Mélomane du dimanche
Nombre de messages : 78 Age : 62 Localisation : Paris Date d'inscription : 14/02/2013
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Dim 11 Fév 2024 - 22:22 | |
| Sondheim sans que ce ne soit que des extraits |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97457 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Dim 11 Fév 2024 - 23:16 | |
| Ah oui, la comédie musicale c'est très particulier, surtout si on veut les œuvres intégrales, il faut plutôt se tourner vers les bandes des fans que vers les disques (en plus enregistrés très platement en studio en général). |
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