Nos petits bonheurs du jour dont tout le monde se fiche...

Jof M a écrit:

Emeryck a écrit:

Ce soir, je suis en... Plein dans les révisions pour le bac de français

      

C'est donc ce soir que commence ma torture, soit 21 analyses de texte à apprendre !  


Bonnes vacances

Ah mais moi aussi j'ai le français ! Mais est-ce pour autant que je ne puis point profiter de mes vacances ?   

Moi j'en n'ai que 16 ou 17 des textes     

Emeryck a écrit:

...à apprendre !  

Ciel, mais qui es-tu, pauvre fou, pour APPRENDRE tes analyses ?   
Allons, le français ça s'improvise !    Suffit juste de savoir ce qui se passe dans ton texte   

Mes pauvres amis. Et dire que j'ai mon sixième examen écrit à huit heure demain matin.

Emeryck a écrit:

Oui enfin, j'ai pas eu ça comme question:
Ma problématique c'était : "En quoi ce texte dénonce la fanatisme de manière originale"
Et les questions à la fin c'étaient : "Quelle est la progression des arguments ?"
"Quelle est la question de l'homme dans ce texte ?"
"Quelles sont les techniques d'argumentation ?"

J'aurai préféré tomber sur Voltaire, Beaumarchais ou Ponge   

Forcément, après c'est une question de chance   
Moi j'espère tomber sur Baudelaire, pour (je ne sais comment, je l'avoue) pouvoir parler de Scriabine (Vers la flamme, Poèmes) ou Liszt (Poèmes symphoniques, Harmonies poétiques et religieuses) !

ovni231 a écrit:

Mes pauvres amis. Et dire que j'ai mon sixième examen écrit à huit heure demain matin.

Sache que tu as notre compassion la plus totale ! Je pense qu'on est quand même moins à plaindre que toi (le bac    bagatelle   ) !
Je te dis merde !   

Jof M a écrit:

Emeryck a écrit:

Oui enfin, j'ai pas eu ça comme question:
Ma problématique c'était : "En quoi ce texte dénonce la fanatisme de manière originale"
Et les questions à la fin c'étaient : "Quelle est la progression des arguments ?"
"Quelle est la question de l'homme dans ce texte ?"
"Quelles sont les techniques d'argumentation ?"

J'aurai préféré tomber sur Voltaire, Beaumarchais ou Ponge   

Forcément, après c'est une question de chance   
Moi j'espère tomber sur Baudelaire, pour (je ne sais comment, je l'avoue) pouvoir parler de Scriabine (Vers la flamme, Poèmes) ou Liszt (Poèmes symphoniques, Harmonies poétiques et religieuses) !

Je ne compte pas sur les parallèles avec la musique pour me rattraper, j'ai peur que ce soit un peu hors sujet. Cela étant, j'ai parlé de Roslavets, Stravinsky, Chota et Proko dans ma composition d'histoire   

Emeryck a écrit:

C'est donc ce soir que commence ma torture, soit 21 analyses de texte à apprendre !

J'avais à peu près autant de textes à réviser, plus trois oeuvres complètes.

Pris de court pour les révisions, j'avais seulement fait l'impasse sur 2 textes. Et je suis tombé sur l'un d'entre eux le jour de l'oral...   

Evidemment, il fallait situer l'extrait dans l'oeuvre complète, que j'ai donc résumée en faisant appel à mes souvenirs.
Commentaire de l'examinatrice : vous avez dû le lire plusieurs fois pour en parler si précisément et avec autant de passion !

Ma réponse trop honnête : j'ai pas lu le bouquin, c'est seulement le résumé que le prof nous a donné   

Résultat de ma candeur : une demie tôle quand j'ai eu la note  

Jof M a écrit:

Moi j'espère tomber sur Baudelaire, pour (je ne sais comment, je l'avoue) pouvoir parler de Scriabine (Vers la flamme, Poèmes) ou Liszt (Poèmes symphoniques, Harmonies poétiques et religieuses) !

C'est fou comme tout évolue...
Moi, de mon temps, c'était Lamartine l'auteur des Harmonies poétiques et religieuses

Emeryck a écrit:

Je ne compte pas sur les parallèles avec la musique pour me rattraper, j'ai peur que ce soit un peu hors sujet. Cela étant, j'ai parlé de Roslavets, Stravinsky, Chota et Proko dans ma composition d'histoire   

Rattraper n'est pas le mot juste, c'est un "bonus"   et je te jure que les profs de français adorent qu'on leur apprenne des trucs, même si c'est pas forcément littéraire !   

Mélomaniac a écrit:

J'avais à peu près autant de textes à réviser, plus trois oeuvres complètes.

Pris de court pour les révisions, j'avais seulement fait l'impasse sur 2 textes. Et je suis tombé sur l'un d'entre eux le jour de l'oral...   

Evidemment, il fallait situer l'extrait dans l'oeuvre complète, que j'ai donc résumée en faisant appel à mes souvenirs.
Commentaire de l'examinatrice : vous avez dû le lire plusieurs fois pour en parler si précisément et en parler avec autant de passion !

Ma réponse : j'ai pas lu le bouquin, c'est seulement le résumé que le prof nous a donné   

Résultat de ma candeur : une demie tôle quand j'ai eu la note  

   quel mauvais exemple tu nous donnes   

Mais l'examinatrice était ironique, rassure-moi ?   

comparer Scriabine à Baudelaire.  

Mélomaniac a écrit:

Emeryck a écrit:

C'est donc ce soir que commence ma torture, soit 21 analyses de texte à apprendre !

J'avais à peu près autant de textes à réviser, plus trois oeuvres complètes.

Pris de court pour les révisions, j'avais seulement fait l'impasse sur 2 textes. Et je suis tombé sur l'un d'entre eux le jour de l'oral...   

Evidemment, il fallait situer l'extrait dans l'oeuvre complète, que j'ai donc résumée en faisant appel à mes souvenirs.
Commentaire de l'examinatrice : vous avez dû le lire plusieurs fois pour en parler si précisément et avec autant de passion !

Ma réponse trop honnête : j'ai pas lu le bouquin, c'est seulement le résumé que le prof nous a donné   

Résultat de ma candeur : une demie tôle quand j'ai eu la note  

  

Chris3 a écrit:

C'est fou comme tout évolue...
Moi, de mon temps, c'était Lamartine l'auteur des Harmonies poétiques et religieuses

  
Baudelaire a écrit des poèmes, Lamartine aussi, si jamais je viens à parler de lui pendant l'entretien, le parallèle à faire avec Liszt est éléphantesque   

Enfin bref, moi est mes plans foireux  

lucien a écrit:

comparer Scriabine à Baudelaire.  

Je ne recule devant rien   
Il ne s'agit pas de comparer, mais d'impressionner l'examinateur en lui apprenant des choses   

Jof M a écrit:

Mais l'examinatrice était ironique, rassure-moi ?   

Nan même pas, ce pourquoi elle esquissa une moue incrédule et réprobatoire quand je lui ai répondu, ce qui me dissuada d'ajouter que je préférais écouter de la musique que lire des bouquins chiants comme la pluie...   

Jof M a écrit:

quel mauvais exemple tu nous donnes

Oh j'ai relativement cartonné dans quasiment toutes les autres matières, notamment celles à gros coeff.

Ce qui m'a valu les meilleurs résultats du lycée.

D'où le commentaire éminemment judicieux du proviseur le jour de la remise des prix pour les meilleures mentions : vous veillerez à conserver précieusement votre diplôme, aucun duplicata ne sera fourni, ce qui en cas de perte vous obligerait à repasser l'examen. Et rien ne garantit que vous obtiendriez encore le bac.

Une merveille de compliment  

Jof M a écrit:

Baudelaire a écrit des poèmes, Lamartine aussi, si jamais je viens à parler de lui pendant l'entretien, le parallèle à faire avec Liszt est éléphantesque   

Euh pour moi le rapport est peu évident... Encore si tu parlais de Wagner, vu les articles élogieux que le poète lui a consacrés !!
A ce compte-là, tu peux aussi parler de Poème pour violon et orchestre de Chausson pu Prélude à l'après-midi d'un faune de Debussy, sans oublier tous les lieder et autres mélodies françaises (Duparc, Fauré, Hahn, etc.)   

Mélomaniac a écrit:

[
Pris de court pour les révisions, j'avais seulement fait l'impasse sur 2 textes. Et je suis tombé sur l'un d'entre eux le jour de l'oral...   

J'avais un copain assez flemmard qui avait fait l'impasse inverse : il n'avait appris que deux textes...

Je le revois lors des résultats, il me dit avoir eu 8. Je lui réponds : Ca t'apprendra, c'était sûr que t'allais tomber sur un texte que tu n'avais pas vu !
Et il me répond : Ben si justement, je suis tombé sur un des deux seuls que j'avais appris...

Chris3 a écrit:

Euh pour moi le rapport est peu évident... Encore si tu parlais de Wagner, vu les articles élogieux que le poète lui a consacrés !!
A ce compte-là, tu peux aussi parler de Poème pour violon et orchestre de Chausson pu Prélude à l'après-midi d'un faune de Debussy, sans oublier tous les lieder et autres mélodies françaises (Duparc, Fauré, Hahn, etc.)   

Ah mais il n'y a pas de rapport ! Simplement si je trouve une quelconque ouverture pour parler de telle ou telle chose, je n'hésite pas !
Oui aussi ! Tout va vraiment dépendre de ce que l'examinateur demandera, car il se peut qu'après l'analyse du texte de Baudelaire il me demande de parler des différentes formes de poème ! Là je peux caser le poème symphonique au milieu des sonnets, pantoums et ballades   
Voilà ma façon de procéder. Je sais, c'est bancal  

Chris3 a écrit:

J'avais un copain assez flemmard qui avait fait l'impasse inverse : il n'avait appris que deux textes...

Je le revois lors des résultats, il me dit avoir eu 8. Je lui réponds : Ca t'apprendra, c'était sûr que t'allais tomber sur un texte que tu n'avais pas vu !
Et il me répond : Ben si justement, je suis tombé sur un des deux seuls que j'avais appris...

  

Mélomaniac a écrit:

[
Ce qui m'a valu les meilleurs résultats du lycée.

Vantard.   

A_rmand a écrit:

Vantard.   

  

Jof M a écrit:

J'avais fait ça à mon premier oral blanc, j'avais parlé de Chosta et Proko, comme quoi ils se positionnaient face au régime de Staline.

L'examinateur t'a pas demandé le nom de leurs bouquins ?   

Emeryck a écrit:

Je ne compte pas sur les parallèles avec la musique pour me rattraper, j'ai peur que ce soit un peu hors sujet.

Je ne suis pas sûr que les examinateurs apprécient tant que ça les parallèles entre arts, surtout si leur culture en ce domaine est défaillante.

A mon avis peu informé certes, et peut-être un brin médisant, les références musicales ne doivent pas s'avérer mirobolantes chez les profs de lettres lambda.

Les références picturales doivent mieux passer...   

A_rmand a écrit:

Vantard.  

  Jaloux...

T'en es où au fait de tes investigations Renaissance pour lesquelles tu fais trimer les honnêtes mélomanes ?  

Mélomaniac a écrit:

A mon avis peu informé certes, et peut-être un brin médisant, les références musicales ne doivent pas s'avérer mirobolantes chez les profs de lettres lambda.

Tu veux dire que les profs de lettres de ce forum appartiennent à l'élite ???  

Mélomaniac a écrit:

L'examinateur t'a pas demandé le nom de leurs bouquins ?   

  

Mélomaniac a écrit:

Je ne suis pas sûr que les examinateurs apprécient tant que ça les parallèles entre arts, surtout si leur culture en ce domaine est défaillante.

A mon avis peu informé certes, et peut-être un brin médisant, les références musicales ne doivent pas s'avérer mirobolantes chez les profs de lettres lambda.

Les références picturales doivent mieux passer...   

Détrompe-toi, la prof qui m'a fait passer mon oral blanc où j'ai parlé des deux russes m'a encensé devant ma classe, ainsi que dans la classe de littéraires !
  

La vérité, c'est surtout que les examinateurs voient passer des dizaines de jeunes pas du tout impliqués qui ont pour principal acquis une forte capacité à trouver des fournisseurs de drogue près de chez eux   
J'exagère un poil, mais c'est presque ça    du coup, quand l'examinateur voit passer un élève qui lui parle de musique classique, je pense que ça doit pas être trop mal accueilli, au milieu de tous les jem'enfoutistes   

Chris3 a écrit:

Tu veux dire que les profs de lettres de ce forum appartiennent à l'élite ??? 

L'idée ne m'avait pas spécialement effleuré...   

Y a pas une contradiction dans les termes ?    [ou comment se faire des amis dans le corps enseignant]

Heureusement, à l'époque je n'écoutais que des saines choses, pas encore corrompu par AC/DC et Rage against the machine  

Chris3 a écrit:

il me dit avoir eu 8. Je lui réponds : Ca t'apprendra, c'était sûr que t'allais tomber sur un texte que tu n'avais pas vu !
Et il me répond : Ben si justement, je suis tombé sur un des deux seuls que j'avais appris...

Bah oui, ça n'est que justice : même quand on tombe sur un texte mal maîtrisé, l'éloquence naturelle, le charisme, la capacité d'improvisation sauvent le bachotant qui a de la tchatche...   

Pour le boulot, les situations de la vie courante, ça sert toujours   

A_rmand a écrit:

Vantard.  

   

Jof M a écrit:

les examinateurs voient passer des dizaines de jeunes pas du tout impliqués qui ont pour principal acquis une forte capacité à trouver des fournisseurs de drogue près de chez eux  

Oh c'est pas nouveau ça. Déjà à l'époque je carburais à la tartelette au citron (meringuée) que me refourguais la boulangerie du coin...  

Mélomaniac a écrit:

Bah oui, ça n'est que justice : même quand on tombe sur un texte mal maîtrisé, l'éloquence naturelle, le charisme, la capacité d'improvisation sauvent le bachotant qui a de la tchatche...   

Pour le boulot, les situations de la vie courante, ça sert toujours   

   le pire c'est que c'est vrai   

Mélomaniac a écrit:

Oh c'est pas nouveau ça. Déjà à l'époque je carburais à la tartelette au citron (meringuée) que me refourguais la boulangerie du coin...  

Oui, enfin c'est plus trop de la tartelette meringuée de nos jours, si tu vois ce que je veux dire     

Jof M a écrit:

Oui, enfin c'est plus trop de la tartelette meringuée de nos jours, si tu vois ce que je veux dire  

Oui, c'est un drame, les jeunes ont perdu le goût de la meringue ne carburent plus qu'aux drogues douces...  

Mélomaniac a écrit:

Armand a écrit:

Vantard.  

  Jaloux...

T'en es où au fait de tes investigations Renaissance pour lesquelles tu fais trimer les honnêtes mélomanes ?  

Je manque un peu de temps... donc je m'y mettrais pendant l'été. Mais ne désespère pas, je suis sûr que je ne suis pas le seul à avoir profité de la sélection que tu as préparée !

Mélomaniac a écrit:

Oui, c'est un drame, les jeunes ont perdu le goût de la meringue ne carburent plus qu'aux drogues douces...  

Moi j'aime bien la meringue    !
Oui, oui, les drogues douces... toutes douces... aussi douces que le piano d'Ashkenazy... 

Jof M a écrit:

Moi j'aime bien la meringue  !

  L'orgue, les tartelettes meringuées : j'étais sûr que tu avais bon goût !  

Mélomaniac a écrit:

  L'orgue, les tartelettes meringuées : j'étais sûr que tu avais bon goût !  

J'adore Ashkenazy, c'est considéré comme une preuve de mauvais goût ou pas ?   
  

Jof M a écrit:

J'adore Ashkenazy, c'est considéré comme une preuve de mauvais goût ou pas ?  

 

Tant que tu n'ériges pas ses activités de chef comme un phare de la direction d'orchestre, on peut encore faire quelque chose de toi   

Mélomaniac a écrit:

Tant que tu n'ériges pas ses activités de chef comme un phare de la direction d'orchestre, on peut encore faire quelque chose de toi   

Je ferai donc mieux de quitter ce monde sous peu... Adieu  
  

Non, en vérité je ne sais pas vraiment ce qu'il vaut en chef...
Je suis sauvé !   

Jof M a écrit:

Elvira a écrit:

Comme beaucoup de "scientifiques", en fait...   

Absolument d'accord  

Emeryck a écrit:

Bah pas moi !   
Par contre en physique-chimie, maths et langues je me défend beaucoup mieux   

Ah tu es un scientifique pure souche alors !   

C'est un mythe ça je trouve. Je veux dire que cette dichotomie est en grande partie artificielle. Certes au départ il peut y avoir plus d'aptitudes pour tel ou tel domaine ... mais ce n'est pas (du moins je le crois) le plus important. Pourquoi ? Car ce ne sont que des points de départ ... des choses assez petites, sommaires ... qui demandent en réalité à être développées. Une fois développées ces aptitudes sont tellement plus grandes que le petit noyau de départ (ses "aptitudes") que les différences d'aptitudes du départ sont négligeables.
Ce qui fait que malgré ce que je dis nous éprouvons plus de difficulté dans certaines matières plus que d'autres, c'est que nous avons trop tendance à nous reposer sur nos aptitudes initiales ... Et cela nous pousse à croire certainement des choses fausses sur nos capacités.
Ou pour dire autrement : nos barrages psychologiques sont bien plus bloquants que nos aptitudes originelles (qui ne sont qu'une variable finalement d'assez peu d'importance une fois ces barrages "conscientisés").

Cololi a écrit:

C'est un mythe ça je trouve. Je veux dire que cette dichotomie est en grande partie artificielle. Certes au départ il peut y avoir plus d'aptitudes pour tel ou tel domaine ... mais ce n'est pas (du moins je le crois) le plus important. Pourquoi ? Car ce ne sont que des points de départ ... des choses assez petites, sommaires ... qui demandent en réalité à être développées. Une fois développées ces aptitudes sont tellement plus grandes que le petit noyau de départ (ses "aptitudes") que les différences d'aptitudes du départ sont négligeables.
Ce qui fait que malgré ce que je dis nous éprouvons plus de difficulté dans certaines matières plus que d'autres, c'est que nous avons trop tendance à nous reposer sur nos aptitudes initiales ... Et cela nous pousse à croire certainement des choses fausses sur nos capacités.
Ou pour dire autrement : nos barrages psychologiques sont bien plus bloquants que nos aptitudes originelles (qui ne sont qu'une variable finalement d'assez peu d'importance une fois ces barrages "conscientisés").

Hmm c'est vrai ce que tu dis. Tout le monde naît avec une certaine aptitude, un "matériau à travailler". Par contre tout le monde n'est pas égal face à telle ou telle discipline, et si l'on n'a qu'un petit matériau de départ, il faudra un travail monstre pour en faire quelque chose, tandis que si l'on a beaucoup d'aptitudes de départ, il suffit de savoir les façonner.
Quant aux barrières psychologiques, je pense qu'on peut les coupler avec le manque de motivation et de volonté. Je pense que quelqu'un à l'origine nul en maths, mais qui travaille avec acharnement, peut beaucoup avancer, et facilement dépasser celui qui a plus d'aptitude mais qui ne les cultive pas. Me trompé-je ?   

N'empêche, c'est un fait, au moins la moitié des scientifiques de mon lycée sont meilleurs en français que beaucoup des élèves littéraires.
On peut l'expliquer notamment par le fait que la plupart des L sont dans cette série car leur niveau ne leur permettait d'accéder à aucune autre série générale.
D'où découle une question : naît-on tous égaux ? Est-ce que, dès la naissance, chacun a le même "quotat" d'aptitudes qui se répartissent différemment selon les personnes ? J'aurais tendance à dire oui, personnellement, mais j'avoue que quand je vois certaines de mes connaissances, je me demande où elle peuvent bien s'être cachées, ces aptitudes...

Jof M a écrit:

Quant aux psychologiques, je pense qu'on peut les coupler avec le manque de motivation et de volonté. Je pense que quelqu'un à l'origine nul en maths, mais qui travaille avec acharnement, peut beaucoup avancer, et facilement dépasser celui qui a plus d'aptitude mais qui ne les cultive pas. Me trompé-je ?   

Pas vraiment d'accord. Au lycée oui... après ça devient compliqué. Si tu ne comprends pas rapidement dans un domaine, tu passes tellement de temps pour te faire comprendre qu'au bout d'un moment malgré toute la bonne volonté tu es vite submergé...

Citation :

N'empêche, c'est un fait, au moins la moitié des scientifiques de mon lycée sont meilleurs en français que beaucoup des élèves littéraires.
On peut l'expliquer notamment par le fait que la plupart des L sont dans cette série car leur niveau ne leur permettait d'accéder à aucune autre série générale.

Euh... c'est surtout parce qu'il y a le fameux prestige du bac S... Prestige un peu étrange à mes yeux (même si je suis un S). Et surtout un problème de répartition des cours. Comment se fait-il qu'on puisse intégrer une prépa littéraire après un bac S et pas une prépa scientifique après un bac L?

Il y a là quelque chose d'un peu anormal dans la répartition des cours à mon sens...

Polyeucte a écrit:

Pas vraiment d'accord. Au lycée oui... après ça devient compliqué. Si tu ne comprends pas rapidement dans un domaine, tu passes tellement de temps pour te faire comprendre qu'au bout d'un moment malgré toute la bonne volonté tu es vite submergé...

Oui, si on sort du contexte du lycée c'est différent...

Polyeucte a écrit:

Euh... c'est surtout parce qu'il y a le fameux prestige du bac S... Prestige un peu étrange à mes yeux (même si je suis un S). Et surtout un problème de répartition des cours. Comment se fait-il qu'on puisse intégrer une prépa littéraire après un bac S et pas une prépa scientifique après un bac L?

Il y a là quelque chose d'un peu anormal dans la répartition des cours à mon sens...

C'est sûr qu'un bac L ne vaut pas un bac S... Et la répartition des cours est tout à fait anormale : l'histoire-géo est revenue pour les terminales scientifique. Les littéraires et les éco ont 2h au bac de sciences, 4h de français (et 4h d'éco pour les ES (économique et social)). Les S ont 12h de sciences et 4h de français. Cherchez l'erreur... Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.
De toute manière je trouve notre système scolaire est fait n'importe comment !

ATTENTION, BLAGUE


Vous savez ce que c'est la filière STT ?

Spoiler:

Glocktahr a écrit:

ATTENTION, BLAGUE


Vous savez ce que c'est la filière STT ?

Spoiler:

  




 

Jof M a écrit:

Cololi a écrit:

C'est un mythe ça je trouve. Je veux dire que cette dichotomie est en grande partie artificielle. Certes au départ il peut y avoir plus d'aptitudes pour tel ou tel domaine ... mais ce n'est pas (du moins je le crois) le plus important. Pourquoi ? Car ce ne sont que des points de départ ... des choses assez petites, sommaires ... qui demandent en réalité à être développées. Une fois développées ces aptitudes sont tellement plus grandes que le petit noyau de départ (ses "aptitudes") que les différences d'aptitudes du départ sont négligeables.
Ce qui fait que malgré ce que je dis nous éprouvons plus de difficulté dans certaines matières plus que d'autres, c'est que nous avons trop tendance à nous reposer sur nos aptitudes initiales ... Et cela nous pousse à croire certainement des choses fausses sur nos capacités.
Ou pour dire autrement : nos barrages psychologiques sont bien plus bloquants que nos aptitudes originelles (qui ne sont qu'une variable finalement d'assez peu d'importance une fois ces barrages "conscientisés").

Hmm c'est vrai ce que tu dis. Tout le monde naît avec une certaine aptitude, un "matériau à travailler". Par contre tout le monde n'est pas égal face à telle ou telle discipline, et si l'on n'a qu'un petit matériau de départ, il faudra un travail monstre pour en faire quelque chose, tandis que si l'on a beaucoup d'aptitudes de départ, il suffit de savoir les façonner.
Quant aux barrières psychologiques, je pense qu'on peut les coupler avec le manque de motivation et de volonté. Je pense que quelqu'un à l'origine nul en maths, mais qui travaille avec acharnement, peut beaucoup avancer, et facilement dépasser celui qui a plus d'aptitude mais qui ne les cultive pas. Me trompé-je ?   

N'empêche, c'est un fait, au moins la moitié des scientifiques de mon lycée sont meilleurs en français que beaucoup des élèves littéraires.
On peut l'expliquer notamment par le fait que la plupart des L sont dans cette série car leur niveau ne leur permettait d'accéder à aucune autre série générale.
D'où découle une question : naît-on tous égaux ? Est-ce que, dès la naissance, chacun a le même "quotat" d'aptitudes qui se répartissent différemment selon les personnes ? J'aurais tendance à dire oui, personnellement, mais j'avoue que quand je vois certaines de mes connaissances, je me demande où elle peuvent bien s'être cachées, ces aptitudes...

Justement ... je déplace la problématique.
Le problème n'est pas selon moi les "inégalités d'aptitudes". Elles existent je pense. Ce sont des inégalités innées. Ce que je dis c'est que ces inégalités sont de très faible taille au départ.
Les inégalités que nous observons tous les jours ... qui elles nous semblent bien plus béantes ne sont justement pas innées mais plus du domaine de la construction, de l'acquis.
Pour ton exemple : je ne parle pas de "travail", mais plus du fait d'être convaincu qu'on peut arriver à faire telle ou telle chose. Pour être bon en maths, comme pour le reste, il faut déjà être convaincu qu'on va franchir toutes les étapes sans problème. Donc le facteur psychologique est crucial.
Je ne parle pas du facteur social, qui est plus évident.
Bref la biologie ne nous détermine pas vraiment pour ce genre de chose, elle me semble un facteur mineur (d'où l'immense naïveté - pour rester gentil - de chercher les secrets de l'intelligence humaine dans l'anatomie du cerveau d'Einstein   )

Après de façon plus pratique : pour expliquer ton constat sur les fillières du lycée, cela s'explique assez bien. Du moment que tu orientes en L ou ES par défaut si tu n'as pas pu rentrer en S ... on observe les conséquences bien connues de tous. Et je ne prêche pas pour ma paroisse puisque j'étais en S (juste parce que j'étais convaincu que j'étais bon en maths mais nulle part ailleurs    ... ce n'était pas une orientation par obligation pour le coup).

Cololi, ce que tu dis est vrai j'en suis convaincu, mais le biologique me parait important aussi, la prise de médicaments me l'a enseigné, une petite modification des fluides du cerveau peut faire passer son esprit du tout au tout.

Cololi a écrit:

Justement ... je déplace la problématique.
Le problème n'est pas selon moi les "inégalités d'aptitudes". Elles existent je pense. Ce sont des inégalités innées. Ce que je dis c'est que ces inégalités sont de très faible taille au départ.
Les inégalités que nous observons tous les jours ... qui elles nous semblent bien plus béantes ne sont justement pas innées mais plus du domaine de la construction, de l'acquis.
Pour ton exemple : je ne parle pas de "travail", mais plus du fait d'être convaincu qu'on peut arriver à faire telle ou telle chose. Pour être bon en maths, comme pour le reste, il faut déjà être convaincu qu'on va franchir toutes les étapes sans problème. Donc le facteur psychologique est crucial.
Je ne parle pas du facteur social, qui est plus évident.
Bref la biologie ne nous détermine pas vraiment pour ce genre de chose, elle me semble un facteur mineur (d'où l'immense naïveté - pour rester gentil - de chercher les secrets de l'intelligence humaine dans l'anatomie du cerveau d'Einstein   )

Hmhm... Voilà qui me donne à réfléchir   
Oui, plus j'y pense, et plus ça paraît évident, ce que tu dis... Mais ça ne rejoint pas ce que je disais sur la volonté et la motivation ?

lucien a écrit:

comparer Scriabine à Baudelaire.  

Blasphème !  

ovni231 a écrit:

lucien a écrit:

comparer Scriabine à Baudelaire.  

Blasphème !  

Ah mais je n'ai jamais dit que je comparerai Scriabine à Baudelaire   
J'ai dit que si je tombais sur un texte de Baudelaire à l'oral de français, l'examinateur me poserait peut-être des questions sur la poésie en générale, et peut-être sur les formes de poèmes. Là je peux essayer de dévier sur Scriabine   

et pourquoi pas sur Roslavets, tant qu’on y est ?  

lucien a écrit:

et pourquoi pas sur Roslavets, tant qu’on y est ?  

   

lucien a écrit:

et pourquoi pas sur Roslavets, tant qu’on y est ?  

Eh bien quoi ? Scriabine a bien composé des Poèmes ? Si on me pose une question sur les poèmes, pourquoi me priver de parler de lui ?   
Je fais valoir mes atouts, même si c'est foireux comme technique  

Jof M a écrit:

Eh bien quoi ? Scriabine a bien composé des Poèmes ?

mais Roslavets aussi !  

lucien a écrit:

Jof M a écrit:

Eh bien quoi ? Scriabine a bien composé des Poèmes ?

mais Roslavets aussi !  

Ah oui exact    Mais je ne connais quasiment pas Roslavets... Je vais m'y mettre, ça me fera de la matière en plus   

Moi aussi j'ai composé des Poèmes pour piano. Mais je ne risque pas d'apporter davantage de matière.  

ovni231 a écrit:

Moi aussi j'ai composé des Poèmes pour piano. Mais je ne risque pas d'apporter davantage de matière.  

Tu sais les profs de français n'y connaissent généralement rien en musique, je peux essayer de te faire passer pour le plus grand compositeur français ayant jamais vécu   

Jof M a écrit:

ovni231 a écrit:

Moi aussi j'ai composé des Poèmes pour piano. Mais je ne risque pas d'apporter davantage de matière.  

Tu sais les profs de français n'y connaissent généralement rien en musique, je peux essayer de te faire passer pour le plus grand compositeur français ayant jamais vécu   

Il ne faut pas abuser quand même   

français ?  

Emeryck a écrit:

Il ne faut pas abuser quand même   

Je ne recule devant rien   

lucien a écrit:

français ?  

   Vite, donne-moi sa nationalité...