Nos petits bonheurs du jour dont tout le monde se fiche...

Si tu l'écrabouilles sans faire exprès, tu pourras toujours t'en faire une étole

Vu la taille du truc, ça ne ferait pas plus qu'un doigt de gant

Cet après-midi, un concert-promenade consacré aux "flûtes du monde", à travers l'histoire et la géographie : musique médiévale, renaissance baroque, romantique, contemporaine (bof !), musique européenne et japonaise, musique savante et tradition populaire... le tout dans les salles du musée instrumental à la Cité de la Musique. Un vrai bonheur !

Une des nouvelles créations de mon pâtissier

attention accrochez-vous :

Trois dômes ? Il doit fréquenter de drôles de créatures, ton pâtissier !

adriaticoboy a écrit:

Il doit fréquenter de drôles de créatures, ton pâtissier !

Ah oui tiens, j'avais pas remarqué

C'est ptet pour ça que ça s'appelle onde de choc...

adriaticoboy a écrit:

Trois dômes ? Il doit fréquenter de drôles de créatures, ton pâtissier !

Plutôt trois nichons fantasmés, non?
Sacré Mélo!!

Héhé excellent    Moi je sers pas ce gâteau à Noël devant la belle famille

Sinon, celui-ci donne envie. Dommage qu'il n'y ait pas de magasins à Paris :

Non seulement ces gâteaux sont magnifiques, mais ils sont excellents, surtout ceux aux chocolat noir. J'aime bien aussi son Odéon, mais j'ai pas trouvé de photo.

Pas de boutique à Paris, hélas.

Voici le website : http://www.patrickhermand.com/

Je suis en Europe

Un 17,5 en commentaire de doc en médiévale !!
"un vrai travail d'historien"

Comme c'est pas tous les jours ... je vais presque déboucher le champagne
(surtout qu'en méd ... c'est la seule période où c'est tendu niveau notes - pour moi)

Histoire de satisfaire ma curiosité, et sans vouloir paraître comme le débile de base, pourrais-tu expliquer en quoi consiste un tel commentaire : tu commentes le fond du texte, son contexte, sa conception, son objet, la façon dont il est écrit ? C'est un travail d'historien et de philologue ?

Cololi a écrit:

Comme c'est pas tous les jours ... je vais presque déboucher le champagne

Comment ça, "presque" ?
Fais péter, et sans discussion !!


( : l'appréciation se passe... de commentaires !)

Cololi a écrit:

Un 17,5 en commentaire de doc en médiévale !!
"un vrai travail d'historien"

Yes !

Et voilà, la direction est toute trouvée pour le Master !

Cololi a écrit:

Un 17,5 en commentaire de doc en médiévale !!
"un vrai travail d'historien"

Bravo!

bassonbaroque a écrit:

Histoire de satisfaire ma curiosité, et sans vouloir paraître comme le débile de base, pourrais-tu expliquer en quoi consiste un tel commentaire : tu commentes le fond du texte, son contexte, sa conception, son objet, la façon dont il est écrit ? C'est un travail d'historien et de philologue ?

Non pas de philologue car le texte n'est évidemment pas en latin ou en vieux françois ... tout simplement car en licence peu font latin (le latin n'est pris que pour ceux qui se destinent à faire un master de recherche en antique ou en médiévale). Et le vieux français ... et même le latin médiéval ... c'est possible dans mon université ... mais ce n'est pas la section que prennent l'immense majorité des étudiants.
La majorité prend Histoire option géo ... en vue du CAPES (donc pas master de recherche ...). Mais il y a une licence "Histoire et littérature ancienne/médiévale" ... qui doit être ultra passionnante ... mais indisponible pour les étudiants à distance comme moi.

Pour le dire vite : le commentaire de document en histoire consiste à effectuer un travail d'historien dessus. Décoder le texte en fonction de ses connaissances du contexte historique et à partir de là éclairer toutes les questions que l'historien est amené à se poser sur le document. Il s'agit essentiellement du fond ... mais cela ne doit pas se réduire au texte par lui même ; le type document, l'auteur ... doivent éclairer aussi ... de même que les absences du texte.
Le commentaire est un travail plus réflexif que la dissert d'une façon générale. Il réclame moins de connaissances en volume ... mais des connaissances plus pointues ... sous peine de poser de mauvaises questions (mais les profs sont plutôt tolérant dessus ... le principal est quand même l'effort réflexif ... même si évidemment il ne faut pas faire de gros contre sens que les connaissances supposées acquises devaient nous permettre d'éviter).

En tous cas merci à vous

Et puis ça encourage un peu quand on est un paniqué complet comme moi avant les partiels. En général ça évite pendant 3/4 jours de me dire que je suis une bouse.

Une bouse à 17,5 ????
Mais comment considères-tu ceux qui n'ont pas eu la moyenne ?

Parce qu'après la bouse, dans ma hiérarchie personnelle, il ne reste pas grand-chose de plus dévalorisant...

Cololi a écrit:

bassonbaroque a écrit:

Histoire de satisfaire ma curiosité, et sans vouloir paraître comme le débile de base, pourrais-tu expliquer en quoi consiste un tel commentaire : tu commentes le fond du texte, son contexte, sa conception, son objet, la façon dont il est écrit ? C'est un travail d'historien et de philologue ?

Non pas de philologue car le texte n'est évidemment pas en latin ou en vieux françois ... tout simplement car en licence peu font latin (le latin n'est pris que pour ceux qui se destinent à faire un master de recherche en antique ou en médiévale). Et le vieux français ... et même le latin médiéval ... c'est possible dans mon université ... mais ce n'est pas la section que prennent l'immense majorité des étudiants.
La majorité prend Histoire option géo ... en vue du CAPES (donc pas master de recherche ...). Mais il y a une licence "Histoire et littérature ancienne/médiévale" ... qui doit être ultra passionnante ... mais indisponible pour les étudiants à distance comme moi.

Pour le dire vite : le commentaire de document en histoire consiste à effectuer un travail d'historien dessus. Décoder le texte en fonction de ses connaissances du contexte historique et à partir de là éclairer toutes les questions que l'historien est amené à se poser sur le document. Il s'agit essentiellement du fond ... mais cela ne doit pas se réduire au texte par lui même ; le type document, l'auteur ... doivent éclairer aussi ... de même que les absences du texte.
Le commentaire est un travail plus réflexif que la dissert d'une façon générale. Il réclame moins de connaissances en volume ... mais des connaissances plus pointues ... sous peine de poser de mauvaises questions (mais les profs sont plutôt tolérant dessus ... le principal est quand même l'effort réflexif ... même si évidemment il ne faut pas faire de gros contre sens que les connaissances supposées acquises devaient nous permettre d'éviter).

En tous cas merci à vous

Et puis ça encourage un peu quand on est un paniqué complet comme moi avant les partiels. En général ça évite pendant 3/4 jours de me dire que je suis une bouse.

Je te charrie souvent mais la tu exagères quand même . Moi je dis chapeau bas d'oser reprendre des études tout en travaillant et d'obtenir les résultats que tu obtiens

Ouah !!! Ca, c'est beau !!!

Toutes mes félicitations

Cololi a écrit:

En général ça évite pendant 3/4 jours de me dire que je suis une bouse.

3/4 jours à peine ?
Bon, l'Histoire médiévale, c'est bien beau, mais quand on en sort avec un 17,5 et une telle appréciation du prof, c'est l'estime de soi qu'il faudrait un peu plus travailler...  et

Oui, c'est en effet assez impressionnant (résultats + exigence).

Merci

Mais pour répondre aux remarques : tout cela n'est pas rationnel comme sentiment certainement ... et j'ai envie de dire que du coup les éléments rationnels (supposés tels ... car ils ne le sont évidemment pas) comme les notes ne m'ont jamais rassuré.
Je ne "capitalise" jamais rien en matière de confiance. Tout est à refaire quasiment dès le lendemain. Et ce n'est pas pour suivre un idéal romantique ou autre (ça serait trop beau) ... je ne fais que subir.

C'était un travail d'entraînement, à faire chez soi ... et dire que j'ai même paniqué en voyant ce texte (c'était un extrait de la naissance de Robert le Diable), car la 1° réaction ce fut de me dire que je ne savais rien sur le sujet ... et que ce genre de chose pouvait tomber en partiel (d'où la panique totale).

Parfois la panique peut gagner sur moi ... en L1 au 2° semestre j'étais tellement paniqué devant un texte de moderne que j'ai rendu feuille blanche.
Là je me suis obligé à écrire au brouillon, et quand je me suis aperçu qu'au bout de 2 pages je n'avais toujours pas commencé le texte lui-même, mais seulement les 2 ligne introductives en italiques n'en faisant pas partie ... je me suis dit que ça valait peut être la peine que j'aille au bout.

Un des problèmes c'est que perso j'ai besoin d'écrire tout au brouillon ... et que pour un devoir de 4h en salle ... chez moi je prend au moins 8h. Et encore, je n'ai fait aucune recherche (pas même dans le cours) ... sinon c'était 1 semaine.
En partiel on a pas le temps de réfléchir et construire un devoir propre. Vu le temps imparti il faut avoir les idées claires de suite ... et rédiger directement sur la feuille ...
Et sur le moment on croit que c'est plutôt bien rédigé ... mais il suffit de se relire plus tard pour comprendre que c'est mauvais. Et même avec brouillon ... avec le recul je referais tout (aussi bien sur la forme que sur le fond d'ailleurs).
Surement ces exigences dépassent le cadre de la licence ...

Mais en fait quand je vois les épreuves des concours ... c'est la même problématique, vu le temps imparti pour remplir le nombre de feuilles classiquement attendu.

Cololi a écrit:

c'était un extrait de la naissance de Robert le Diable

Et donc tu as au moins cité l'exemple de Meyerbeer hein!!

Félicitations sinon...

Polyeucte a écrit:

Cololi a écrit:

c'était un extrait de la naissance de Robert le Diable

Et donc tu as au moins cité l'exemple de Meyerbeer hein!!

Ah oui en intro je l'ai mentionné
Et j'ai pensé à toi et David

Ce n'est d'ailleurs pas le seul lien avec l'opéra que j'ai mentionné, car le coup du mari qui part à la chasse ... c'était difficile de ne pas évoquer Tristan (surtout que dans le cas de Robert, on ne nous dit pas qu'il y a eu adultère littéralement ... c'est dit de façon symbolique).

Cololi a écrit:

Ah oui en intro je l'ai mentionné  
Et j'ai pensé à toi et David

Et du coup, tu comptes l'écouter? (avec Ramey bien sûr...)

Citation :

Ce n'est d'ailleurs pas le seul lien avec l'opéra que j'ai mentionné, car le coup du mari qui part à la chasse ... c'était difficile de ne pas évoquer Tristan (surtout que dans le cas de Robert, on ne nous dit pas qu'il y a eu adultère littéralement ... c'est dit de façon symbolique).

Ah... le bon temps des dissertations de philo sans aucune citation de philosophe mais avec des références à l'opéra!
Pour l'épreuve de français à mon concours en fin de prépa, j'avais même cité Parsifal! C'est d'ailleurs grâce au français que j'ai été pris dans cette école je pense...

Polyeucte a écrit:

Cololi a écrit:

Ah oui en intro je l'ai mentionné  
Et j'ai pensé à toi et David

Et du coup, tu comptes l'écouter? (avec Ramey bien sûr...)

Citation :

Ce n'est d'ailleurs pas le seul lien avec l'opéra que j'ai mentionné, car le coup du mari qui part à la chasse ... c'était difficile de ne pas évoquer Tristan (surtout que dans le cas de Robert, on ne nous dit pas qu'il y a eu adultère littéralement ... c'est dit de façon symbolique).

Ah... le bon temps des dissertations de philo sans aucune citation de philosophe mais avec des références à l'opéra!
Pour l'épreuve de français à mon concours en fin de prépa, j'avais même cité Parsifal! C'est d'ailleurs grâce au français que j'ai été pris dans cette école je pense...

Justement ... ces évocations de Meyerbeer (1 ligne) et de Tristan, j'ai pris la peine que ce soit fugace dans le 1° cas (car aucun lien avec le commentaire), et dans le cas de Tristan j'ai fait quelques lignes car étant donné que c'est aussi une légende médiévale, cela me semblait un topos de la littérature médiévale pour parler de l'adultère (qui contrairement à Tristan n'est que suggéré symboliquement).

Ce genre "d'apports extérieurs" est à manier avec une grande prudence, car les profs n'aiment pas trop.

Cololi a écrit:

Justement ... ces évocations de Meyerbeer (1 ligne) et de Tristan, j'ai pris la peine que ce soit fugace dans le 1° cas (car aucun lien avec le commentaire), et dans le cas de Tristan j'ai fait quelques lignes car étant donné que c'est aussi une légende médiévale, cela me semblait un topos de la littérature médiévale pour parler de l'adultère (qui contrairement à Tristan n'est que suggéré symboliquement).

Ce genre "d'apports extérieurs" est à manier avec une grande prudence, car les profs n'aiment pas trop.

J'imagine bien à un certain niveau...
Moi c'était à mon pauvre niveau de bachelier dans un cas, et d'élève de prépa scientifique... je n'ose pas dire que c'est la même importance... c'est juste un bon souvenir de ma jeunesse scolaire!! (et ma prof de philo aimait bien même si j'avais des taules souvent!)

C'est déjà pas mal qu'une telle épreuve existe dans ces concours, quand je vois la culture générale très faible de certains ingénieurs.

Cololi a écrit:

C'est déjà pas mal qu'une telle épreuve existe dans ces concours, quand je vois la culture générale très faible de certains ingénieurs.

Ah ça... mais vu que tu trouves très peu d'écoles après où tu as des "cours" de culture générale...
Et le français en Prépa, c'est quand même très très limité...

Mais j'aimais bien! (sauf Kant et Aristophane... et Becket)

Cololi a écrit:

Je ne "capitalise" jamais rien en matière de confiance.

Bah, un réflexe prolétarien, sans doute...  
L'essentiel n'est pas de capitaliser mais de se souvenir.

Cololi a écrit:

Un des problèmes c'est que perso j'ai besoin d'écrire tout au brouillon ... et que pour un devoir de 4h en salle ... chez moi je prend au moins 8h. Et encore, je n'ai fait aucune recherche (pas même dans le cours) ... sinon c'était 1 semaine.

C'est sans doute quelque chose qui doit pouvoir se travailler, non ? Plus on est "structuré" (plan, intro, etc...), plus l'impression de vide béant devant le sujet disparaît ou se limite. Alors la mémoire commence à travailler, et le travail accumulé ressort.

Polyeucte a écrit:

Et le français en Prépa, c'est quand même très très limité...

Oui, et en même temps c'est en math sup que j'ai découvert la littérature, à la lecture de Proust, Zola, Rilke, Balzac... et surtout grâce à notre professeur de français Philippe Delaveau qui m'a... émerveillé

Moi qui venait d'un pauvre lycée dans une ZEP du 93, ça m'a fait un sacré changement.

Pipus a écrit:

Oui, et en même temps c'est en math sup que j'ai découvert la littérature, à la lecture de Proust, Zola, Rilke, Balzac... et surtout grâce à notre professeur de français Philippe Delaveau qui m'a... émerveillé

Moi qui venait d'un pauvre lycée dans une ZEP du 93, ça m'a fait un sacré changement.

Oui, tu es obligé de lire tes trois oeuvres au programme (théâtre, philo, roman) sur le sujet, mais après les horaires sont tels qu'on te fait bien comprendre que c'est secondaire le français... Et en fonction du prof, ça change tout!
En sup un prof très motivé, intéressant...
En spé une prof démissionnaire, hautaine presque (on était que des pauvres scientifiques) et vraiment pas intéressante...

Moralité, tout le monde allait avec plaisir en Sup, et tout le monde dormait en Spé...
Et quand j'ai vu une bonne partie de ceux qui étaient ensuite avec moi en école, il y a avait finalement de tout : des gens curieux d'autre chose que des sciences, des gens très curieux en sciences et application... et d'autres qui étaient toujours dans l'optique prépa (et certains qui le sont toujours d'ailleurs! )

Mais de toute façon, on devrait clairement faire des cours de culture générale... continuer l'histoire aussi... sinon on fait des têtes pleines de réflexion, mais qui tournent un peu à vide

Polyeucte a écrit:

Cololi a écrit:

C'est déjà pas mal qu'une telle épreuve existe dans ces concours, quand je vois la culture générale très faible de certains ingénieurs.

Ah ça... mais vu que tu trouves très peu d'écoles après où tu as des "cours" de culture générale...
Et le français en Prépa, c'est quand même très très limité...

Mais j'aimais bien! (sauf Kant et Aristophane... et Becket)

Aristophane ? Mais c'est génial pourtant ! Tata Elvira va venir te tirer les oreilles (et je peux l'aider).
Kant à lire comme ça d'une traite ça doit être limite impossible (comme tous les philosophes teutons). Mais par extrait ou avec un bon prof ça doit être génial.
Becket, jamais lu (pas encore)

néthou a écrit:

Cololi a écrit:

Je ne "capitalise" jamais rien en matière de confiance.

Bah, un réflexe prolétarien, sans doute...  
L'essentiel n'est pas de capitaliser mais de se souvenir.

C'est là où tu te trompes (sur mon cas uniquement j'entend) : la mémoire ne s'efface pas, en revanche le lendemain tout est comme si j'avais tout autant à prouver (à moi-même). L'esprit s'attend à avoir des preuves "rationnelles" de sa "valeur", mais aussi tôt la preuve apportée, mon esprit en demande une autre, sans se satisfaire de celle là.
Je pourrais avoir les concours ou diplômes les plus prestigieux, je ne suis pas convaincu que cela changerait grand chose pour moi.

J'y vois bien un avantage : ça permet parfois de se dépasser. Mais le revers de la médaille c'est qu'en cas d'échec il faut 3 fois plus d'énergie pour se relever. On peut comme cela monter bien haut et descendre très bas ... faire le yoyo ... jusqu'au jour où le mouvement sera trop fort et où la corde cassera, et où il n'y aura plus moyen de remonter.

Citation :

C'est sans doute quelque chose qui doit pouvoir se travailler, non ? Plus on est "structuré" (plan, intro, etc...), plus l'impression de vide béant devant le sujet disparaît ou se limite. Alors la mémoire commence à travailler, et le travail accumulé ressort.

Je n'arrive pas à cela. Pour moi le plan ... il arrive à la fin, quand j'ai écrit presque tout ce que je voulais. Ensuite j'essaye de regrouper les idées. Mais ne m'en demande pas plus ... je suis le seul à me plaindre que les profs puissent nous demander un plan détaillé sans rédiger quoique ce soit ...

Cololi a écrit:

Aristophane ? Mais c'est génial pourtant ! Tata Elvira va venir te tirer les oreilles (et je peux l'aider).

Euh... La Paix d'Aristophane avec ses allusions graveleuses et scatologiques, vraiment pas passionnant! J'ai pas lu les autres pièces d'ailleurs!

Citation :

Kant à lire comme ça d'une traite ça doit être limite impossible (comme tous les philosophes teutons). Mais par extrait ou avec un bon prof ça doit être génial.

En fait, au bout d'un moment j'ai compris qu'il suffisait de lire le titre du chapitre... tu comprends un peu. par contre si tu lis le chapitre avec ses phrases qui font deux pages (oui oui ), tu es perdu!
Enfin c'était pour Projet de la Paix Perpétuelle (à acheter en version bilingue OBLIGATOIREMENT!! passionnant quand on lit pas l'allemand. Mais il parait que la version allemande était plus compréhensible!)

Citation :

Becket, jamais lu (pas encore)  

En attendant Godo... ça a l'avantage d'être rapide à lire... mais d'un intérêt assez inexistant je trouve!

Bon, le reste était mieux... (même si chez Aristote, il y avait des termes dont je n'ai jamais trouvé la définition! )
2001/2002 : « L'amitié »JO 7
Aristote, Éthique à Nicomaque
André Gide, Les Faux-monnayeurs
Samuel Beckett, En attendant Godot

2002/2003 : « La paix »JO 8
Aristophane, La Paix
Kant, Vers la paix perpétuelle
Victor Hugo, Quatrevingt-treize

Cololi a écrit:

Polyeucte a écrit:

Cololi a écrit:

Ah oui en intro je l'ai mentionné  
Et j'ai pensé à toi et David

Et du coup, tu comptes l'écouter? (avec Ramey bien sûr...)

Citation :

Ce n'est d'ailleurs pas le seul lien avec l'opéra que j'ai mentionné, car le coup du mari qui part à la chasse ... c'était difficile de ne pas évoquer Tristan (surtout que dans le cas de Robert, on ne nous dit pas qu'il y a eu adultère littéralement ... c'est dit de façon symbolique).

Ah... le bon temps des dissertations de philo sans aucune citation de philosophe mais avec des références à l'opéra!
Pour l'épreuve de français à mon concours en fin de prépa, j'avais même cité Parsifal! C'est d'ailleurs grâce au français que j'ai été pris dans cette école je pense...

Justement ... ces évocations de Meyerbeer (1 ligne) et de Tristan, j'ai pris la peine que ce soit fugace dans le 1° cas (car aucun lien avec le commentaire), et dans le cas de Tristan j'ai fait quelques lignes car étant donné que c'est aussi une légende médiévale, cela me semblait un topos de la littérature médiévale pour parler de l'adultère (qui contrairement à Tristan n'est que suggéré symboliquement).

Ce genre "d'apports extérieurs" est à manier avec une grande prudence, car les profs n'aiment pas trop.

Oui, autant c'est apprécié en lettres, autant en histoire ça n'a pas grand'chose à voir avec le sujet. Mais c'est toujours bien de montrer discrètement que tu as cette profondeur-là.

Moi, cette histoire de fécondation « à distance » par un démon, ça m'évoque (et sans doute aux lecteurs de l'époque) avant tout la naissance de Merlin. Dans la version de Boron, il y a même la description des précautions infinies pour la subvertir, l'affliger et en désespoir de cause la tourmenter suffisamment pour qu'elle s'évanouisse, ce qui suffit.

C'est effectivement un motif récurrent des contes médiévaux, comme tu l'as justement souligné.

(Et félicitations !)

Cololi !

+1 avec néthou : désormais, tu dois aller aux examens gonflé à bloc !

Ai appris hier que ma demande à l'administration de mon école polytechnique avait abouti : pour peu que je réussisse un examen d'anglais et que je valide les crédits de ma deuxième année d'études universitaires, j'irai finir mon bachelor en mathématiques à l'université de Waterloo au Canada !

J'espère pour toi que ce ne sera pas morne plaine !

Ils l'ont tellement entendue, celle-là… ça doit les faire bouillir comme l'eau dans une urne trop pleine.

DavidLeMarrec a écrit:

Ils l'ont tellement entendue, celle-là… ça doit les faire bouillir comme l'eau dans une urne trop pleine.

A propos, comment on dit déjà là-bas...Ah oui, chez les anglophones, c'est water, l'eau.

Et comme disent les bilingues : et l'eau, boy !

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Polyeucte a écrit:

Cololi a écrit:

Ah oui en intro je l'ai mentionné  
Et j'ai pensé à toi et David

Et du coup, tu comptes l'écouter? (avec Ramey bien sûr...)

Citation :

Ce n'est d'ailleurs pas le seul lien avec l'opéra que j'ai mentionné, car le coup du mari qui part à la chasse ... c'était difficile de ne pas évoquer Tristan (surtout que dans le cas de Robert, on ne nous dit pas qu'il y a eu adultère littéralement ... c'est dit de façon symbolique).

Ah... le bon temps des dissertations de philo sans aucune citation de philosophe mais avec des références à l'opéra!
Pour l'épreuve de français à mon concours en fin de prépa, j'avais même cité Parsifal! C'est d'ailleurs grâce au français que j'ai été pris dans cette école je pense...

Justement ... ces évocations de Meyerbeer (1 ligne) et de Tristan, j'ai pris la peine que ce soit fugace dans le 1° cas (car aucun lien avec le commentaire), et dans le cas de Tristan j'ai fait quelques lignes car étant donné que c'est aussi une légende médiévale, cela me semblait un topos de la littérature médiévale pour parler de l'adultère (qui contrairement à Tristan n'est que suggéré symboliquement).

Ce genre "d'apports extérieurs" est à manier avec une grande prudence, car les profs n'aiment pas trop.

Oui, autant c'est apprécié en lettres, autant en histoire ça n'a pas grand'chose à voir avec le sujet. Mais c'est toujours bien de montrer discrètement que tu as cette profondeur-là.

Ca dépend surtout de l'histoire en question. L'histoire positiviste, certainement, en revanche, l'histoire des représentations, je ne pense pas que ça soit si négatif que ça. Après, un commentaire de médiéval demandera une approche bien plus classique, alors que dans un cadre plus libre, rien n'empêche de citer des oeuvres "hors-champs".

(et ce n'est pas bien de critiquer Aristophane ! )

Elvira a écrit:

(et ce n'est pas bien de critiquer Aristophane ! )

et c'est encore pire quand ça s'accompagne d'une critique de Beckett

Et félicitation Cololi!

Passer une soirée très sympa avec des gens très sympa, qui pourraient devenir une petite opportunité professionnelle très sympa également...

Et puis rentrer chez moi, m'amuser sur ma guitare électrique (avec le casque, je vous rassure) et y aller tellement comme un bourrin que le médiator se casse en deux entre mes doigts...

En parlant de guitare.. j'ai été réquisitionnée pour ranger le grenier.. et j'ai retrouvé ma vieille guitare acoustique Déjà l’année dernière je m’étais promis de m'y remettre et je ne l'ai pas fait.. Bon, après inspection je ferais mieux d'en racheter une autre.. J'avais oublié que je l'avais fittée avec un chevalet arrondi pour pouvoir jouer avec un archet. Super pas pratique a jouer sans archet du coup, et le chevalet en résine 'fait maison' s'est super affaissé en 15 ans, et pas de façon très homogène Je vais la garder pour mes expérimentations et acheter une nouvelle pour jouer sérieusement.

Fuligo a écrit:

En parlant de guitare.. j'ai été réquisitionnée pour ranger le grenier.. et j'ai retrouvé ma vieille guitare acoustique

Tu vas pouvoir jouer du Neil Young

Voilà qui s'est très bien accordé avec les pavés de cerf aux morilles, et l'appenzeller

Spoiler:

On ne se refuse rien...

Pipus a écrit:

Voilà qui s'est très bien accordé avec les pavés de cerf aux morilles, et l'appenzeller

Spoiler:

Eh beh ça promet pour mercredi . N'oublie pas de avec modération

Pipus n'arrête pas de nous allécher par l'image depuis ce matin et nous laisse le gosier sec...

Meuh non, je n'ai aucune imagination et j'applique simplement la maxime de Cololli : "Laissons les belles bouteilles aux hommes sans imagination"

Mais Calbo a raison : avec modération quand même, il faut savoir faire attention : pas trop d'appenzeller.