Tchaïkovsky - musique de chambre

La musique de chambre de Tchaikovsky a été un peu oubliée face aux symphonies et la musique de ballet. Dommage: elle est à un niveau d'excellence comparable.
Je commence avec :


Le sextuor à cordes op.70 "souvenir de florence" qui est une oeuvre de grande envergure, et qui n'a rien à envier à une grande oeuvre de musique de chambre de Brahms, Dvorak ou Mendelssohn.
C'est une oeuvre d'une tonalité joyeuse et positive, pleine d'entrain et de lyrisme, dont certains mouvements rappellent les symphonies dont ils portent les marques caractéristiques. Le troisième mouvement notamment est du Tchaikovsky pur jus immédiatement reconnaissable.
Les quatre mouvements sont des réussites totales chacun dans leur genre, composés de thèmes simples porteurs d'une émotion directe sans véritable complexité, mais d'une grande efficacité émotionnelle.
Une très grande oeuvre de musique de chambre, pleine de musicalité, méconnue mais pourtant très accessible, y compris aux réfractaires à la musique de chambre qui pourront être séduits par ses attraits "symphoniques" et sa simplicité.

Cette oeuvre est à classer dans les "remèdes musicaux contre la morosité".

Deux versions très différentes:
- version russe avec les Borodine: puissance, rugosité, âpreté, rigueur.



- version tchèque avec les Kocian augmentés des Prazac, plus bohémienne: lyrisme, chantante, souple, tonalité populaire, accents slaves.

C'est vrai qu'on parle beaucoup moins de sa musique de chambre.

Je ne connais que son trio pour piano, violon et violoncelle op. 50 qui est vraiment très beau. On pourra bien sûr dire qu'il est hyper larmoyant mais consommé avec modération, c'est tout à fait délicieux. Le finale, comme un très long soupir, est particulièrement remarquable.

Dans sa musique de chambre, tout est excellent. Je ne crois pas qu'il y ait dans ce domaine quelque chose qui égale le trio que tu cites, mais les quatuors, le sextuor et même la sonate pour violon, c'est vraiment du domaine du majeur - à chaque fois bouleversant.

Je ne connais pas du tout la musique de chambre de Tchaïkovsky...
J'ai dû entendre une fois le trio...

Le trio est sans doute le plus à même de t'intéresser, justement. Il existe une version très lyrique et intense avec le trio Perlman, je pense que ça te conviendrait bien.

Ce trio op 50 "à la mémoire d'un grand artiste" de Tchaïkovsky fait référence à la mort de son ami N Rubinstein. Il est introduit par un thème élégiaque d'une beauté absolue qui marque toute l'oeuvre, développé dans des variations (il y a même une fugue) présentant chacune un affect particulier. Ce thème est repris dans la dernière variation, avec un unisson de cordes, amplifié et magnifié dans un pathos d'une intensité incroyable, précédant une sorte de marche funèbre saisissante rythmée au piano.
Une très grande oeuvre de musique de chambre, dont Rachmaninov s'est inspiré pour son "trio élégiaque", construit sur la même structure.
Une oeuvre magnifique à connaître absolument.


Discographie:

- pour ceux qui en veulent pour leur argent: l'affiche est suffisamment parlante ! Instrumentalement époustouflant, version extravertie qui joue à fond le jeu du pathos. Version universelle par excellence.
Askenazy/Perlman/Harrel




- une version slave
Trio Suk
Avec plus de sensibilité intérieure. Sonorités plus colorées et plus typées.
Pour ceux qui recherchent une âme plus secrète.

personellement je trouve ça un peu ennuyeux et larmoyant mais c'est le genre qui veut ça (et Rachmaninov s'en est bien souvenu), les trios d'Arensky, de Goldenweiser, ou pour remonter plus loin d'Alabyev sont meilleurs à mon goût.
Dans la musique de chambre de Tchaïkovsky je conseillerais Souvenir d'un lieu cher pour piano et violon (dont la méditation est la première version rejetée de l'adagio du concerto), le 3ème quatuor, le seul abouti sur le plan formel, et pas trop le sextuor que je trouve très chargé et maladroitement mendelssohnien (en moins distingué). A part les pièces d'enfants et les pièces op72 la musique de piano n'est pas essentielle non plus.

Arensky, c'est effectivement beaucoup plus classique... et moins touchant.

Citation :

le sextuor que je trouve très chargé et maladroitement mendelssohnien (en moins distingué).

Oui, c'est vraiment dans le goût de l'Octuor, mais l'écho est d'une telle volée !

Citation :

A part les pièces d'enfants et les pièces op72 la musique de piano n'est pas essentielle non plus.

C'est vrai qu'elle n'est pas toujours exceptionnellement, mais on trouve de très belles pages, surtout les plus célèbres, en fait (sa fameuse Romance par exemple).

Le troisième quatuor (1876, opus 30) est très beau aussi. A rapprocher du trio opus 50, puisque dédié à la mémoire du violoniste Ferdinand Laub, qui participa à la création des deux premiers quatuors.
Inoubliable, ce pizzicato du troisième mouvement (andante funebre e doloroso ma con moto), qui fut joué juste après la mort de Tchaïkovsky dans plusieures villes de Russie. Glazounov en avait fait une transcription pour petit orchestre. Ce mouvement donne des variations sur un chant orthodoxe de la messe des morts.
Le frénétique rondo final vous ramène sur terre dans un style tchaïkovskien "pur jus".
Comme version de référence je penche pour le Keller Quartet (Erato).

sofro a écrit:

Ce trio op 50 "à la mémoire d'un grand artiste" de Tchaïkovsky fait référence à la mort de son ami N Rubinstein. Il est introduit par un thème élégiaque d'une beauté absolue qui marque toute l'oeuvre, développé dans des variations (il y a même une fugue) présentant chacune un affect particulier. Ce thème est repris dans la dernière variation, avec un unisson de cordes, amplifié et magnifié dans un pathos d'une intensité incroyable, précédant une sorte de marche funèbre saisissante rythmée au piano.

Une oeuvre magnifique à connaître absolument.

Comme on en parlait, je me le suis remis et vraiment, c'est un de mes trios préférés. Et pas si larmoyant que ça en fait. Intense et triste, certainement mais pas dégoulinant de bout en bout. Je trouve même le thème principal assez sobre finalement.

En musique de chambre, j'ai trouvé mieux que Tchaîkovsky de la part d'un contemporain: les deux quatuors (1879 etc) d'Alexandre Porfiryevitch Borodin, d'une modernité à te giffler devant toute la salle ébahie......(mais le débat sera tenu autre part, suivez mon regard)!

Le quatuor n°1 op.11: un des premiers succès de Tchaikovsky, célèbre notamment par son "andante" issu d'une mélodie populaire, d'une très grande beauté. C'est l'oeuvre de musique de chambre la plus éloignée du style caractéristique du compositeur, cela ressemble un peu à du Borodine ou du Dvorak: le style n'est pas encore très affirmé mais l'oeuvre est parfaite dans tous ses mouvements, pleine de sensibilité, le pathos n'est pas envahissant, une âme secrète et distinguée s'y exprime avec grâce et élégance.
Ce quatuor est à mon avis remarquable, comme beaucoup d'oeuvres de musique de chambre de Tchaikovsky.

Il est à mettre au même niveau que le reste, de plus c'est une oeuvre, en raison de sa tenue discrète, très accessible à ceux qui sont allergiques au compositeur en raison de son clinquant et de son pathos.


Excellent couplage (et très compatible) avec les Talich, lyriques et profonds :



Sinon le quatuor Borodine a donné une très belle version, dans leur style habituel, plus rude et plus massif.

Le second quatuor op.22 est un très grand quatuor (aussi réussi que les deux autres), en dépit d'un premier mouvement un peu ingrat, mais pas inintéressant. Les deux mouvements médians sont des chefs d'oeuvre. Le second repose sur une belle mélodie typique du compositeur qui évoque un monde d'opéra, avec une rythmique particulière, pleine d'imaginaire. Le mouvement lent est un des plus beaux du genre, avec ses accents désespérés et morbides un peu à la Chosta, d'un dépouillement profondément émouvant. Le lyrisme facile du dernier mouvement est néanmoins irrésistible, un peu fourre-tout avec un joli fugato et un pathos assez appuyé marqué comme le second mouvement par le style immédiatement reconnaissable du compositeur...
Cette oeuvre (comme les autres) plus typée que le premier quatuor, est à connaître absolument, elle classe décidément Tchaikovsky comme un grand compositeur de musique de chambre, à l'égal de son oeuvre symphonique.

Discographie: quatuor Borodine.

Sofro, tu n'as pas encore cité l'enregistrement du "Keller Quartet" de 1993, publié par Erato pour le centenaire de Tchaikovsky.

Bon pour découvrir la musique de Chambre de Tchaikovsky dans une version recommandée par vous je vais devoir attendre on dirait. d'être riche, d'habiter dans une ville avec une médiathèque. En attendant ça n'existerait par libre de droits dîtes oui

Il n'y avait pas le trio avec Oïstrakh sur Musique Ouverte ? Très loin d'être une version exemplaire, mais ça fait toujours une idée.

Sinon il reste MusicMe, Deezer et Jiwa...

Existe-t-il un site qui donne le catalogue de ses oeuvres de musique de chambre et qu'on pourrait reproduire ici ?

WoO a écrit:

Existe-t-il un site qui donne le catalogue de ses oeuvres de musique de chambre et qu'on pourrait reproduire ici ?

Karadar. Sinon Wikipedia, dans une langue ou l'autre.

DavidLeMarrec a écrit:

Il n'y avait pas le trio avec Oïstrakh sur Musique Ouverte ?

si, je l'aurai dans 18 minutes. merci.
EDIT: http://www.mediafire.com/?yeowszyz9zo

WoO a écrit:

Existe-t-il un site qui donne le catalogue de ses oeuvres de musique de chambre et qu'on pourrait reproduire ici ?

Y'en a pas des tonnes donc on peut lister ça facilement:

* 3 quatuors à cordes (op.11,22,30) + le mouvement seul du quatuor en Sib + 5 mouvements seuls de jeunesse

* Le sextuor 'Souvenir de Florence' (op.70)

* Le Trio à clavier 'A la mémoire d'un grand artiste' (op.50) + un mouvement pour piano et quatuor à cordes + un mouvement de trio à cordes

* 'Souvenir d'un lieu cher' pour violon et piano (op.42)

* Quelques pièces avec orchestre de chambre (2 flûtes et cordes, flûte et cordes, harpe et cordes, cordes seul)

* Un mouvement pour 4 cors + un mouvement pour octuor à vents

Mais pour certains trucs, il faut jouer au collectionneur. Il faudrait sérieusement que Brilliant se remette à bûcher.

Merci Kia, ça permet de faire le point et d'avoir les idées plus claires. Tout comme toi David je déplore la rareté de ces pièces, je crois n'avoir rien entendu à part le trio et le souvenir d'un lieu cher. Les mélodies et la musique pour piano seul sont aussi très peu enregistrées. Je ne sais pas ce que valent les disques Naxos qui existent.

WoO a écrit:

Merci Kia, ça permet de faire le point et d'avoir les idées plus claires. Tout comme toi David je déplore la rareté de ces pièces, je crois n'avoir rien entendu à part le trio et le souvenir d'un lieu cher. Les mélodies et la musique pour piano seul sont aussi très peu enregistrées. Je ne sais pas ce que valent les disques Naxos qui existent.

Si, la musique pour piano seul, ça se trouve, mais moins les petites pièces (plus intéressantes à jouer ou pour les débutants que vraiment essentielles à l'écoute) ; pour les mélodies aussi, il existe plusieurs intégrales. Chez Naxos, il faudrait que je réécoute, mais j'en ai un souvenir correct.

Le sextuor, tu le trouves n'importe où, les quatuors ne sont pas très enregistrés, mais ça se trouve aussi.

Ensuite, les mouvements, il faut déjà se mettre plus sérieusement en quête...

DavidLeMarrec a écrit:

Mais pour certains trucs, il faut jouer au collectionneur. Il faudrait sérieusement que Brilliant se remette à bûcher.

C'est chose faite, au moins pour les oeuvres pour cordes :



Quatuors à cordes
N° 1 en ré majeur, op. 11
N° 2 en fa majeur, op. 22
N° 3 en mi bémol mineur, op. 30

Mouvement de quatuor en si bémol majeur
Allegretto en mi majeur pour quatuor à cordes
Allegro vivace en si bémol majeur pour quatuor à cordes
Andante molto en sol majeur pour quatuor à cordes
Sextuor à cordes en ré mineur, op. 70 "Souvenir de Florence" *
Allegretto moderato en ré majeur pour trio à cordes

Sortie annoncée le 17 septembre 2009

Que vaut cet ensemble ? C'est une license ? (cf. le "date d'enregistrements non précisée")

C'est sorti cela fait 10 ans chez CRD Records...mais j'ai jamais écouté...

Le Trio opus 50 est l'un des plus beaux trios romantiques que je connaisse. Pour moi c'est la plus grande réussite de Tchaïkovski en musique de chambre.
Ce qui ne veut pas dire que je n'apprécie pas les quatuors à cordes et le sextuor.

J' ai du entendre Souvenir de Florence à la radio
Je ne connais rien d' autres
Joachim donne envi d' ecouter le trio

Un compositeur comme Rimsky-Korsakov a la même postérité,il me semble, pour sa musique de chambre
Un beau sextuor et un quintette pour piano et vent très rafraichissants pourtant

Ils ont enregistré du Barber délicat, pudique... excellent !

Ce n'est pas un son voluptueux, pas sec non plus, vraiment très sobre. Dans Tchaïkovsky, au pire, ce peut être plus élégant (et un peu moins engagé ?) que la moyenne.

Donc perso : pronostic très positif.

En 1881, Tchaïkovsky dédie son trio op.50 "à la mémoire d'un grand artiste", Nicolas Rubinstein.
En 1893, Rachmaninov dédie son second trio élégiaque "à la mémoire d'un grand artiste", Piotr Ilitch Tchaïkovsky.
Marrant, non ? Bon, l'info figure déjà sur la page précédente.

J'ai réécouté ce trio de Tchaïkovsky, composé la même année que celui de Chausson. Le ton est très différent. Il n'y a pas chez Chausson cette vigueur bien solide et équilibrée. L'harmonie est plus rétro ici, les deux pieds dans le romantisme ; ça m'électrise donc beaucoup moins que l'opus 3 de Saint Ernest (la comparaison est inévitable vues les discussions de ces derniers jours).
Le Tchaïkovsky me paraît vraiment dans la lignée des prédécesseurs (Mendelssohn est-il si loin ?), avec certes une touche de lyrisme russe tout à fait appréciable (le 4e mouvement) mais personnellement je rentre moins profondément dans ce pathos-là.
C'est vrai tout de même que c'est vaste et bien charpenté, on sent que c'est une oeuvre importante et très aboutie.

Mais mes yeux sont tout ce qu'il y a de plus secs.

Je ne me souviens plus, tu as déjà écouté le Rachma?

Oui, beaucoup ces derniers temps.
Il y a des traits communs, c'est évident. Mais tout ça, pour moi, c'est un peu une langue étrangère. Harmoniquement décevant... frenchies rule

Ben y a quand même du mode 2 dans le 2è trio de Rachmaninov.

Ah bon ? Pas entendu. Ça doit être assez discret. Il met juste l'accent sur l'appoggiature supérieure de la neuvième mineure, ou il y a vraiment franco ?
J'aime beaucoup la folie du mode de fa hyper-appuyé à la fin, par contre.

Il me semble que c'est assez net, et à plusieurs reprises.

Il faudrait que je réécoute, mais il ne m'avait pas semblé entendre beaucoup d'audaces harmoniques moi non plus. Dans le style de Rachmaninov en résumé.

Ca va trop vite pour vous les enfants.

Oui oui, dans le style habituel de Rachmaninov, puisque c'est même une oeuvre de jeunesse...
Mais il y a quand même de bien belles choses et pas mal de mode 2, vraiment, même si ce n'est pas le mode 2 de Scriabine ou Messiaen bien sûr, c'est le prolongement de ce qu'a fait Chopin essentiellement, mais il y a quand même des passages de plusieurs mesures qui s'arrêtent sur cette harmonie.

jerome a écrit:

Le Tchaïkovsky me paraît vraiment dans la lignée des prédécesseurs (Mendelssohn est-il si loin ?), avec certes une touche de lyrisme russe tout à fait appréciable (le 4e mouvement)

Ce trio est en deux mouvements.

Deezer m'en a mis 4, mais j'ai aussi cru voir un découpage beaucoup plus saucissonné dans une autre version. Il doit y avoir différentes possibilités au choix des éditeurs ?
EDIT : ils découpent les variations différemment. Mon mvt 4, c'est la variation 12 et la coda.

Je suis embêté, j'ai du mal à comprendre ce que tout le monde lui trouve à ce trio.

Il y a certes une ou deux variations assez chouettes qui annoncent un peu Rachmaninov.
Mais le reste, c'est gentil...
Comme Jérôme, j'entends des compositeurs des années 30-40, pour ma part ça serait plus Schumann. Un Schumann pas tellement inspiré d'ailleurs, c'est assez bavard...
Je ne reconnais pas vraiment Tchaïkovsky sinon, pas son inspiration mélodique habituelle en tout cas.

Xavier a écrit:

Je suis embêté, j'ai du mal à comprendre ce que tout le monde lui trouve à ce trio.

C'est juste un sommet de l'expression élégiaque de type lyrique.

Et ça me paraît quand même drôlement typé Tchaïko, même si effectivement il est dans un canevas assez germanique.

J'ai entendu ce soir le Trio pour piano en la mineur après la retransmission d'Eugène Onéguine dans le cadre de la Soirée lyrique de France Musique et c'est une très belle découverte. C'est une oeuvre très sombre, très émouvante et magnifique.

C'est marrant, moi qui suis sensible aux oeuvres sombres et tristes, je n'ai jamais accroché à Tchaikovski, que ce soit en musique de chambre ou via les symphonies..

J'ai eu l'occasion d'écouter récemment quelques pièces pour piano seul interprétées par Gilels, c'est intéressant, c'est vraiment plaisant à écouter, mais pas exceptionnel non plus, il faut raison garder. Ça me fait parfois penser à Mendelssohn, mais de loin (Rachmaninov, je n'ai pas vu le parallèle, étonnant vu mon goût pour le compositeur), Mendelssohn c'est plus classique et plus sage quand même.

Renard a écrit:

J'ai eu l'occasion d'écouter récemment quelques pièces pour piano seul interprétées par Gilels, c'est intéressant, c'est vraiment plaisant à écouter, mais pas exceptionnel non plus, il faut raison garder. Ça me fait parfois penser à Mendelssohn, mais de loin (Rachmaninov, je n'ai pas vu le parallèle, étonnant vu mon goût pour le compositeur), Mendelssohn c'est plus classique et plus sage quand même.

C'est clairement de la production de salon, mineure dans son corpus. Même la Sonate des Saisons n'est pas ce qu'il a écrit de plus essentiel. Ecoute le Trio, les Symphonies 4 et 5, les poèmes symphoniques, les opéras...

DavidLeMarrec a écrit:

Ecoute le Trio, les Symphonies 4 et 5, les poèmes symphoniques, les opéras...

Les trios sont dans mon sac, les symphonies je les connais toutes (et je préfère de loin la 2 et la 5). Il est clair que c'est largement supérieur.

Les trios ? Il y en a d'autres ?

DavidLeMarrec a écrit:

Les trios ? Il y en a d'autres ?

Tu vois bien qu'il en existe deux...

Et à partir de deux on peut utiliser le pluriel, il me semble, si ça n'a pas changé depuis la dernière fois.

Je parlais de Tchaïkovsky, pas de Mendelssohn.

DavidLeMarrec a écrit:

Je parlais de Tchaïkovsky, pas de Mendelssohn.

Ah, autant pour moi, alors non il me reste encore des choses à découvrir, vu que je ne connais que l'œuvre pour piano et les symphonies 4 et 6... Mais bon je m'y perds moi là dedans.