Playlist (162)

Songeur a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Je me raccroche à ton avatar avec une des mes oeuvres pour l'île deserte (accessoirement un des meilleurs concertos pour piano du repertoire) :

Bartok : Concerto pour piano n°2 (Kovacevich/Davis)

C’est aussi l’un de mes préférés, surtout à partir de 30 (je ne suis pas inconditionnel au tout début), et le passage à 119 qui fait presque penser à du Legrand .

Tu peux minuter pour les pauvres mortels dépourvus de partition ( dont je suis) ?

Mozart /Symphonie 35 - Szell (comme d'habitude)

Un peu plus de bonheur encore avant le coucher.

Un mélomane du dimanche a écrit:

Un raga assez grinçant, tout de même.

Ah oui c'est vrai, j'aurais du préciser, j'aime bien quand ça agresse un peu l'oreille, enfin de temps en temps..

arnaud bellemontagne a écrit:

Tu peux minuter pour les pauvres mortels dépourvus de partition ( dont je suis) ?

Attention aux yeux, c’est l’une de pires horreurs jamais écrites pour le piano (ici pour consulter la partition).

À partir de 55 secondes pour le « vrai » début du concerto, et puis les 2 mesures à partir de 3.30 pour Legrand .

Ah oui, bien vu. (bon c'est juste 5 secondes)

Xavier a écrit:

Ah oui, bien vu. (bon c'est juste 5 secondes)

Et ça s’entend encore plus chez András Schiff (3:35), toujours avec Fisher …

Kym Alexandra Dillon : Sonate pour piano (2019)
Sonate pour flûte et piano (2021)
Brighid Mantelli, flûte
Kym Alexandra Dillon, piano
Logos pour orchestre (2012)
Orchestre Symphonique de Melbourne
Kym Alexandra Dillon, direction

Анастасия231 a écrit:

Kym Alexandra Dillon : Sonate pour piano (2019)
Sonate pour flûte et piano (2021)
Brighid Mantelli, flûte
Kym Alexandra Dillon, piano
Logos pour orchestre (2012)
Orchestre Symphonique de Melbourne
Kym Alexandra Dillon, direction

Belle sonate pour piano ,en effet, merci.

Günter Bialas - Introït - Exode


Introitus - Exodus, pour orchestre et orgue (1976)
Edgar Krapp, orgue
Orchestre symphonique des Bayerischen Rundfunks
Rafael Kubelik

Lorsque les étiquettes traditionnelles de formes et de genres musicaux sont appliquées aux compositions du XXe siècle, elles évoquent le plus souvent une large panoplie de significations. On peut en apprendre beaucoup sur l’œuvre en question en examinant ces significations. Le compositeur cherchait-il à se rassurer dans le passé pour ses idiomes romanesques ? S’est-il senti obligé par ses penchants néo-classiques de recourir à l’histoire ? Ou, comme dans la présente œuvre, voulait-il évoquer une aura d’archaïsme et de rituel ? Bialas lui-même a abordé cette question dans une brève introduction : « Tout d’abord, 'Introïtus' et 'Exode' signifient exactement ce que les mots impliquent lorsqu’ils sont traduits littéralement : entrée et sortie. Nous connaissons l’introït comme le début de la messe. Dans la tragédie grecque, l’exode fait référence au départ du chœur. Ce sont deux rituels, et c’est cette idée de rituel que je souhaite allumer chez l’auditeur". YT

Bialas, un compositeur dont j'ai déjà parlé en Playlist et qui mériterait bien, lui aussi , qu'on lui consacre un post.Je ne sais pourquoi, on parle plus de certains compositeurs que d'autres.Une oeuvre qui mérite pourtant vraiment l'attention, comme ici.

Pour l'écouter / https://youtu.be/LVuwdj69pV4?si=OeskKDFrj8rJc-Fp

Schumann : Konzertskück op. 86 pour orchestre et 4 cors (hr-Sinfonieorchester, Alain Altinoglu)



Très belle pièce que je découvre en explorant actuellement le répertoire pour cor …

Songeur a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Tu peux minuter pour les pauvres mortels dépourvus de partition ( dont je suis) ?

Attention aux yeux, c’est l’une de pires horreurs jamais écrites pour le piano (ici pour consulter la partition).

À partir de 55 secondes pour le « vrai » début du concerto, et puis les 2 mesures à partir de 3.30 pour Legrand .

Merci.

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Brahms : Quintette n°1 op.88 (Amadeus)

Cololi a écrit:

ça sera 1 choral alléluiatique  pour cette fois-ci ... et n'y revenez pas !

Mais c'est très très beau ça !

Un mélomane du dimanche a écrit:

Mais c'est très très beau ça !

C'est même sublime !

As-tu une version disque à recommander ? J'ai écouté les versions de G. Delavallée et de M.B. Dufourcet, disponibles sur Apple Music, mais dans aucune des deux je ne retrouve les timbres incroyables de cette magnifique version de Richard Spotts. Ce son ! On dirait presqu'autre chose que de l'orgue ! et cette mélodie rêveuse très en dehors ......

Un mélomane du dimanche a écrit:

As-tu une version disque à recommander ? J'ai écouté les versions de G. Delavallée et de M.B. Dufourcet, disponibles sur Apple Music, mais dans aucune des deux je ne retrouve les timbres incroyables de cette magnifique version de Richard Spotts. Ce son ! On dirait presqu'autre chose que de l'orgue ! et cette mélodie rêveuse très en dehors ......

Pour cette minuscule partie de L'Orgue Mystique, c'est la version que je préfère. Je suis d'accord avec toi.
Globalement, Delvallée c'est excellent. Evidemment on peut préférer des bouts par ici ou par là. Je ne sais même pas si ce que je t'ai montré existe en disque sincèrement.

Schumann - Melancholie

Peteris Vasks ~ Musica Adventus

Peteris Vasks, Musica Adventus pour orchestre à cordes (1995-96)
Riga Sinfonietta, Normund Sne (dir.)

On peut encore faire de belles choses, avec seulement un orchestre à cordes.

Pour l'écouter / https://youtu.be/paRg7uR8Xgc?si=YL-R2EmmLMXW1ceb

Sibelius : symphonie n°4 (San Francisco Symphony, Herbert Blomstedt)



J’avais les larmes aux yeux tout du long, et j’ai même pleuré à la fin, alors qu’objectivement, Blomstedt n’est peut-être pas la meilleure version (Rouvali au sommet pour l’instant selon moi). Ça montre à quel point cette symphonie supporte tous les types d’approches que les chefs proposent…
Presque toute la puissance expressive de l’œuvre se referme sur ses dernières mesures, et elles sont très bien réussies ici .
Cette symphonie passe aujourd’hui au-dessus de la septième dans mon estime, juste derrière Szymanowsky.

J’ai vu que l’intégrale des symphonies par Mikko Franck était disponible sur YouTube, et comme j’avais particulièrement accroché à sa quatrième au concert, je vais la réécouter (il semble que le son n’est pas idéal cependant).

Fauré : Quintette n°1 et n°2 (Domus)


Musique toute de subtilité et d'intériorité...

Alexandre Tchougaïev (1924-1990) ou Александр Чугаев en russe et si l'on cherche quelque chose sur un compositeur comme celui-ci, il vaut mieux chercher en russe qu'en français.On ne sait d'ailleurs pas grand chose de ce compositeur , qui se prévalait d'abord, d'être un chercheur en musicologie.
Un concerto pour violon assez évanescent et un trio pour violon, violoncelle et piano,assez curieux et même plutôt original.Les deux ne manquent pas d'intèrêt pour des raisons différentes.

Alexandre Tchougaïev (1924-1990). Trio pour violon, violoncelle et piano (1979)
I. Allegro molto 00:00 II. Adagio 12:06 III. Moderato 21:22 Евгения чугаева (скрипка), Валентин Фейгин (виолончель), Александр Чугаев (фортепиано)
Evgeniya Chugaeva (violon), Valentin Feygin (violoncelle), Alexander Chugaev (piano)

Pour l'écouter / https://youtu.be/NQmh_plIv5Y?si=4N8tulpHALXkKNyQ

Isaac Albéniz - 12 Piezas características, Op.92

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Intro : [0:00]
I. Gavotte [0:05]
II. Minuetto a Sylvia [3:17]
III. Barcarola (Ciel sans nuages) [6:59]
IV. Plégarie [11:38]
V. Conchita (Polka) [17:53]
VI. Pilar (Vals) [22:14]
VII. Zambra [27:51]
VIII. Pavana [32:37]
IX. Polonèse [38:47]
X. Mazurka [43:51]
XI. Staccato (Capricho) [50:47]
XII. Torre Bermeja (Serenata) [53:30]
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Piano : Hernán Milla
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Tout cela ne vaut pas Ibéria, mais c'est une autre facette interessante d'Albeniz à connaître.

Pour l'écouter / https://youtu.be/NqVkzIAfk0M?si=PUSNiN1QCOvgJjQK

Maderna - Concertos pour Hautbois (Manzel/Stern)

Superbe.

Kym Alexandra Dillon : Diapsalmata: Portrait of a Self (2020)
Textes de Søren Kierkegaard
Alastair Hannay, traduction
Stephen Marsh, baryton
Forest Collective, ensemble instrumental
Kym Alexandra Dillon, piano
Elliott Gyger, direction
Première mondiale à l'église anglicane de St. Stephen, Richmond, le 30 avril 2022

Roussel : Le Festin de l'Araignée (Martinon)


Une merveille d'orchestration et de raffinement.
A la différence de Daphnis et Chloé, je ne perçois aucun temps mort, même si les cimes de Daphnis c'est encore autre chose...

Le Festin de l'araignée c'est très bien d'un bout à l'autre, je suis d'accord.

Alors que Daphnis ça oscille entre le génialissime, l'incroyable, le merveilleux, et peut-être quelques passages juste très bien...

C'est sur les passages "juste très bien" qu'on diffère, pour le reste on est d'accord.

Je ne vois pas un seul passage qui ne soit pas digne des meilleurs passages des meilleures oeuvres de Roussel.

Mais ça m'intéresserait que tu me dises les passages précis que tu trouves moyens dans Daphnis.

Citation :

Je ne vois pas un seul passage qui ne soit pas digne des meilleurs passages des meilleures oeuvres de Roussel

Même les meilleurs passages de Roussel n’arrivent pas au génie d’une seul note - même provenant du passage le plus contestable - de Ravel (et pourtant, Roussel )…

Xavier a écrit:

Je ne vois pas un seul passage qui ne soit pas digne des meilleurs passages des meilleures oeuvres de Roussel.

Mais ça m'intéresserait que tu me dises les passages précis que tu trouves moyens dans Daphnis.

Je te dirai.

Songeur a écrit:

Schumann : Konzertskück op. 86 pour orchestre et 4 cors (hr-Sinfonieorchester, Alain Altinoglu)

Très belle pièce que je découvre en explorant actuellement le répertoire pour cor …

Une œuvre que j’adore et que Schumann considérait comme une de ses grandes réussites.

Ici :
Svendsen : Symphonie nº2 - OSR Danemark, Dausgaard
Bacewicz : Concerto pour violon nº3 - Kurkowicz, OSR Pologne, Borowicz
L.Boulanger : Du fond de l’abîme* / D’un soir triste - Ann Murray*, CBSO chorus*, BBC PO, Tortelier

Strauss: Die Frau ohne Schatten/Solti



Hosokawa: Sakura/Märkl

Hosokawa: Uzu/Märkl

+

Hosokawa : Atem lied (Emmanuelle Ophèle)

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Hosokawa: Concerto pour violon "Genesis"/Huang, Märkl

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Hosokawa : Futari Shizuka, The Maiden from the Sea (Ensemble intercontemporain, Matthias Pintscher)

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Berlioz - Roméo et Juliette

Strauss : 4 letze lieder

+

Spoiler:

Penderecki : Paradise Lost (aucune idée des interprètes )

+

Deux courtes pièces découvertes grâce à ce cher "Autour de la musique classique", écoutées à de nombreuses reprises, et qui m'enchantent :

C. Tournemire. L'Orgue Mystique, Op. 57: 19E Dimanche Apres La Pentecote: Choral Alleluiatique No. 4/G. Delvallée.
F. Martin. Pavane couleur du temps/Quatuor Terpsycordes, F. Chiovetta.

Deux petits univers clos dans lesquels l'oreille aime à se perdre pour en explorer les moindres détails.

Debussy : Pour le piano / Images / Estampes - Saskia Giorgini [Pentatone 2024]

Je trouve ça excellent; et magnifique. Il y a des choses qui changent des habitudes dans l'équilibre des voix mains gauche/droite (Pagodes). Personnellement ça me convainct, j'ai même envie d'entrendre ça joué ainsi. Comme il s'agit d'une nouveauté, ça m'intéresserait de recueillir vos avis - notamment les pianistes - sur cet enregistrement.

Iskender a écrit:

Debussy : Pour le piano / Images / Estampes - Saskia Giorgini [Pentatone 2024]

Je trouve ça excellent; et magnifique. Il y a des choses qui changent des habitudes dans l'équilibre des voix mains gauche/droite (Pagodes). Personnellement ça me convainct, j'ai même envie d'entrendre ça joué ainsi. Comme il s'agit d'une nouveauté, ça m'intéresserait de recueillir vos avis - notamment les pianistes - sur cet enregistrement.

J’ai commencé à écouter ça, j’en dirai plus une fois l’écoute terminée.

Ce qui me frappe d’abord, c’est la qualité de la prise de son, qui joue un importance capitale dans ces œuvres.
Pour reflets dans l’eau : très belles sonorités, maîtrise technique impeccable, je crois que je manque un peu de profondeur dans les climax. C’est extrêmement aquatique, ça promet pour la suite .
C’est la première version dont la fin de cloches à travers les feuilles de me fait pas penser à du chocolat (comme j’en avais déjà parlé), je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose …

Edison Denisov - Requiem (1980)
Interprété par le Chœur et l’Orchestre académiques d’État de la RSS de Lettonie avec Nelly Lee, soprano, et Aleksey Martynov, ténor
Sous la direction de Vitaly Kataev

Premier mouvement : Anflug des Lächelns - 0:00 Deuxième mouvement : Variation fondamentale - 8:01 Troisième mouvement : Danse permanente - 9:23 Quatrième mouvement : Variation automatique - 12:45 Cinquième mouvement : La Croix - 15:21

Un Requiem assez curieux,qui ne fait pas vraiment penser à la mort.Plutôt une espèce de Danse macabre moyenageuse.C'est le propre des grands de nous surprendre par leur musique,comme il l'a déjà fait avec son concerto pour violon.

Pour l'écouter / https://youtu.be/cFjNLbfsi30?si=0wb4r5MeNOP8htQi

J'écoute depuis quelque temps la version des Boréades par Vashegyi, 2023, et je ne sais qu'en penser.Depuis quelque temps Rameau est à l'honneur et c'est tant mieux.Ses opéras sont de plus en plus enregistrés.Pour en revenir à Vashegyi,c'est vraiment une belle version, ou l'on comprend vraiment tout, mais je me risquerais pas à la mettre devant celle de Václav Luks, ne l'ayant pas encore assez écouté.J'y trouve quand même un certain manque de tempérament.Il semble y avoir une certaine uniformité qui me gène un peu.Comme on le sait, l'uniformité mène souvent à l'ennui .Par contre, celle que j'ai beaucoup écouté, et que je recommande c'est le Live de Luks et de son ensemble, fait à Utrecht en 2018,il est remarquable et très vivant.

♫ Jean-Philippe Rameau : Les Boréades
Collegium 1704 et Collegium Vocale 1704 dirigés par Václav Luks interprètent l’opéra « Les Boréades » de Rameau lors du Festival de musique ancienne d’Utrecht 2018.
Les solistes
♫ Deborah Cachet [soprano ; Alphise]
♫ Caroline Weynants [soprano ; Sémire, L’Amour, Polimnie]
♫ Juan Sancho [ténor ; Abaris]
♫ Benedikt Kristjánsson [ténor ; Calisis]
♫ Benoît Arnould [baryton ; Adamas]
♫ Nicolas Brooymans [basse ; Borée]
♫ Tomás Šelc [basse ; Borilée]
♫ Lukáš Zeman [basse ; Apollon]

Enregistrement : mercredi 29 août 2018 à Tivoli Vredenburg à Utrecht.

Pour l'écouter / https://youtu.be/eTwohoV0w2g?si=l_zlVzquSwrrcu8Z

PS/je reviendrais sur les deux versions en question, du moins je l'espère, car ce n'est pas quelques écoutes seulement, d'un opéra si important ,qui peuvent me décider à choisir vraiment.Et comme je le dis souvent, elles peuvent se complémenter et non pas se complimenter.

Sibelius : Symphonie n°4 (Rouvali)
Sibelius : La nymphe des bois (Rouvali)
Sibelius : Valse triste (Rouvali)

F. Martin. Quatuor à cordes. Quatuor Terpsycordes & François Grin.

Le premier mouvement est magique. J'ai écouté la suite d'une oreille moins attentive.

Beethoven
* Sonate op.2 no.1
Wilhelm Kempff, piano (DG)

Cololi a écrit:

Sibelius : Symphonie n°4 (Rouvali)
Sibelius : La nymphe des bois (Rouvali)
Sibelius : Valse triste (Rouvali)

L’une des plus belles sorties des dernières années il me semble .

Sibelius
* Symphonie no.4
Lahti Symphony Orchestra / Vänskä (BIS)

Messiaen : Trois petites liturgies de la présence Divine (Myung-Whun Chung)

+

Un autre chef-d’œuvre de Messiaen …

Peut-être même le plus haut, à mon sens.