Henry Purcell

Jaky a écrit:

Vartan connait surtout celle-ci :
"I do confess……… I'm drunk, as I live boys, drunk…
De la Chimay bien sûr!

My God !

...hips !

Ca répond pas a ma question sur l'onirisme



Vous êtes en train de polluer mon post je vais en dire 2 mots a xavier de suite

atomlegend a écrit:

Ca répond pas a ma question sur l'onirisme

C'est pourtant évident : "in vino veritas!".

Jaky a écrit:

atomlegend a écrit:

Ca répond pas a ma question sur l'onirisme

C'est pourtant évident : "in vino veritas!".

Je ne l'imagine pas sous cet aspect .

Je l'ai enfin reçu :



Deller, demeure fidèle aux interprétations que je connais de lui, toujours ce
timbre étrangement aigu et élastique, Ca reste à chaque fois très étonnant de le découvrir ailleurs,
Ces chansons se transforment en poésie,
toutes ces nuances, saisissent l’émotion.
Dès la première écoute on est comme électrisé!!!! .Quelle facilité de décrire ce que l'on ressent,
il suffit de l'écouter et de le transcrire sur le papier
L'album est aérien et pure a souhait, profond et frémissant, pour moi la perfection du son.Christie
au clavecin ne doit y être étranger .

Vraiment à posséder !!!!, Rien n'est à jeter . Trop, vraiment trop beau

Deller mériterait à lui seul un topic

En première page du fil.
Jorge à écrit : L'incontournable: Deller, a posseder avant tout autre

Dites, y a un truc qui me taraude à propos de ce Come, ye sons of Arts, par Gardiner.
C'est génial, mais pourquoi ne fait-il pas l'air principal "Come, ye sons of Arts" avec des croches irrégulières ? C'est un menuet à la française, et donc il se devrait d'avoir des croches pointées et non égales...
Quelqu'un a-t-il déjà entendu une version telle que je la décris ?

Un joli cd récemment paru, "Cease, anxious world", doté d'un beau programme, par l'ensemble La Rêveuse et la soprano Julie Hassler.

Un extrait à écouter sur le site de Mirare.

En effet superbe diction

J'ai écouté cette oeuvre hier soir. Il était tard et j'étais fatigué, peut-être pas en meilleure condition pour me lancer dans une telle écoute mais j'avoue ne pas avoir été séduit plus que de raison. Ca tient sans doute d'abord à l'oeuvre elle-même : une sucession de divertissements et d'épisodes décousus dont il nous manque le fil unificateur (la pièce de théâtre) et de véritables héros. L'interprétation de Niquet est peut-être aussi en cause : il expédie en vitesse la scène du froid ainsi que le thème qui a inspiré la BO de Meurtre dans un jardin anglais et ne s'alanguit jamais. Tout tient d'ailleurs sur un seul disque et à ma connaissance il est le seul à avoir réussi cet exploit. Peut-être a-t-il ressorti ses cisailles du placard pour l'occasion ? Les interprètes semblent aussi en léger retrait par rapport à la musique et je ne sais pas s'ils étaient particulièrement à l'aise de chanter en anglais... J'ai été quand même particulièrement séduit par la passacaille avec Auvity qui chante "How happy the lover" (Acte IV) et j'ai bien sûr adoré tous les passages où l'influence de Lully est plus qu'évidente : ouverture, interventions des choeurs, scène du froid, etc.

Je vais maintenant écouter la version Deller que j'ai sous la main, avec un casting nettement plus british et des tempi plus retenus, puis je tenterai à nouveau Niquet.

Au risque de me répéter: essaie Christie 1995



(et attention, il y a un CD d'extraits qui se présente de façon à peu près identique, mise à part la mention "highlights")

Non seulement pour les qualités musicales que je lui prête quelques billets plus haut, mais aussi parce qu'il a été le premier à présenter l'œuvre dans son intégralité, donc avec les passages qui semblent te manquer dans la version Niquet.

Ok je prends note, mais comme j'ai la version Deller qui traîne au fond d'une de mes grosses boîtes je vais d'abord commencer par celle-ci.
D'abord l'ancêtre, ensuite le Christie

Et je vais aller relire ta critique plus haut par la même occasion

Octavian a écrit:

Au risque de me répéter: essaie Christie 1995

Padmore, V.Gens, rien que ça , ça fait envie .

Chez Niquet il y a bien Gens, Bayodi et Harvey mais je suis quand même resté sur ma faim.

C'est un peu tiède, tout de même.

DavidLeMarrec a écrit:

C'est un peu tiède, tout de même.

Tu parles bien de Christie ?

WoO a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

C'est un peu tiède, tout de même.

Tu parles bien de Christie ?

Il ne fallait pas ?

S'il fallait n'écouter qu'une seule oeuvre de Purcell, laquelle me conseilleriez vous ?

Didon & Enée, je pense qu'il faut l'avoir au moins écouté une fois dans sa vie.

*Niko a écrit:

S'il fallait n'écouter qu'une seule oeuvre de Purcell, laquelle me conseilleriez vous ?

C'est une grande baroqueuse qui te répond
Un de mes disques de l'île déserte, un absolu depuis toujours.

Va sur youtube et tape Dido's lament et Jessye Norman.

Mariefran a écrit:

*Niko a écrit:

S'il fallait n'écouter qu'une seule oeuvre de Purcell, laquelle me conseilleriez vous ?

C'est une grande baroqueuse qui te répond
Un de mes disques de l'île déserte, un absolu depuis toujours.

Je sens que je ne vais pas tarder à découvrir ce disque ! merci !

Morloch a écrit:

Va sur youtube et tape Dido's lament et Jessye Norman.

Superbe....

Ce disque Deller est très beau, enregistré en 1978-79. Il y a aussi celui qu'il a enregistré en 1949 (!) avec ce même Music for a while irrésistible si tu cherches "une seule oeuvre à écouter" et d'autres compositeurs... Dowland, Rosseter, Morley, Campion...





Tien !!! C'est libre de droits ! Le dernier enregistrement de ce CD composite date de 1955...

Je le poste sur Musique Ouverte.

natrav a écrit:

avec ce même Music for a while irrésistible si tu cherches "une seule oeuvre à écouter" et d'autres compositeurs... Dowland, Rosseter, Morley, Campion...

C'est horrible comme formule mais je cherchais un disque qui soit susceptible de me faire accroché tout de suite....J'aurais plus de chance d'y retourner ensuite...
Le disque dont tu parles m'intéresse aussi, je n'y connais absolument rien, ça sera l'occasion.

Sinon Didon et Enée c'est vraiment de la balle !

Oui, la version de 49 est magnifique mais il n'y a pas "O solitude"…

Moi je conseille plutot la version DVD de Christie avec D'Oustrac et Rivenq

Il est bien ce disque?



Comme il est en écoute complète sur musicme, je vais y jeter une oreille mais je ne connais preque rien de Purcell.

L'oeuvre est un chef d'oeuvre.
Parcontre cette interprétation m'est inconnue.

L'interprétation de cette oeuvre par Gardiner est un grand classique.

natrav a écrit:

L'oeuvre est un chef d'oeuvre.
Par contre cette interprétation m'est inconnue.

C'est en effet excellent. Je parle de l'oeuvre car, sans point de comparaison, je ne peux pas vraiment donner un avis sur la version. Je crois que je vais continuer à explorer les oeuvres de Purcell, ça a l'air prometteur. C'est en tout cas moins clinquant que ce que je connais de Haendel et donc nettement plus séduisant pour moi. A voir, donc.

Je dirais qu'il n'y a rien à voir entre Purcell qui est plus anglais dans l'esprit, bien que fortement inspiré du baroque français (Lully), et Haendel beaucoup plus tardif, allemand mais qui écrit de la musique à 100% italienne, "Il caro sassone" l'appelait-on.

Personnellement, je trouve Purcell dix fois plus intéressant que Haendel.

C'est en effet plus anglais. Il me semble d'ailleurs percevoir une connection avec ce que faisaient Dowland et Byrd 60-70 ans plus tôt. Pour en avoir le coeur net, j'aimerais bien me mettre à sa musique pour ensemble de violes. Il y a deux versions qui me tentent:

Fretwork (excellents dans les deux compositeurs précités)...



... et Savall

Je ne connais que le premier qui m'a beaucoup plu.

Et moi je ne connais que le deuxième qui est excellent.

Je crois que nous ne sommes pas d'une grande aide pour Cello.

natrav a écrit:

Je ne connais que le premier qui m'a beaucoup plu.

Cleme a écrit:

Et moi je ne connais que le deuxième qui est excellent.

natrav a écrit:

Je crois que nous ne sommes pas d'une grande aide pour Cello.

Mais si voyons. Cela veut dire que cello n'a plus qu'à prendre les deux

Ah oui ! Bonne idée, comme ça il nous fera une petite écoute comparée.

calbo a écrit:

natrav a écrit:

Je ne connais que le premier qui m'a beaucoup plu.

Cleme a écrit:

Et moi je ne connais que le deuxième qui est excellent.

natrav a écrit:

Je crois que nous ne sommes pas d'une grande aide pour Cello.

Mais si voyons. Cela veut dire que cello n'a plus qu'à prendre les deux

C'est exactement comme cela que je le vois... je vais ECOUTER les deux sur musicme.

Bon, j'ai écouté celui-ci.



Si les deux versions que j'ai mentionnées ci-dessus sont bonnes, autant prendre un ensemble anglais.

C'est absolument magnifique. Je suis de plus en plus intéressé par la musique ancienne et ces ensembles pour violes anglais sont passionnants. Certains pourraient évoquer le risque de lassitude à cause des sonorités très uniformes mais ce n'est pas du tout mon cas, ne serait-ce que grâce à l'inspiration mélodique et à la beauté des timbres. D'autre part, cette écoute a confirmé pour moi la filiation avec les oeuvres du même type de Dowland et Byrd dont je parlais plus haut. Il y a un esprit commun me semble-t-il.

Cello a écrit:

calbo a écrit:

natrav a écrit:

Je ne connais que le premier qui m'a beaucoup plu.

Cleme a écrit:

Et moi je ne connais que le deuxième qui est excellent.

natrav a écrit:

Je crois que nous ne sommes pas d'une grande aide pour Cello.

Mais si voyons. Cela veut dire que cello n'a plus qu'à prendre les deux

C'est exactement comme cela que je le vois... je vais ECOUTER les deux sur musicme.

Alors Cello, tu as écouté ces deux versions sur musicme? Tu en penses quoi?

Je n'ai pas écouté celle de Savall mais les Fretwork sont excellents.

Ah OK. Ben alors, bonne écoute pour la version Savall. Normalement tu devrais aimer, parceque Savall est très bien dans le répertoire baroque.

Oui enfin pas dans tout le baroque qui est une période quand même assez vaste et avec des styles très différents.

Oui, d'ailleurs j'en ai marre. Il faudrait instaurer une règle. On ne parle plus de baroque, ça ne veut rien dire. On devrait préciser les périodes:

Premier baroque: 1580-1630
Baroque XVII°: 1630- 1700
Baroque XVIII°: 1700-1750

Et préciser l'aire culturelle

Italie (et encore on devrait parler de l'Italie du Nord, Florence, Rome et Naples)
France
Angleterre
Germanique

Et les admin seraient tenus de faire respecter ça.

Et l'Espagne, elle compte pour du beurre?

Oui.

natrav a écrit:

Premier baroque: 1580-1630
Baroque XVII°: 1630- 1700
Baroque XVIII°: 1700-1750

Le problème est que selon les endroits, ça ne marche pas, comme tu le précises. 1590-1639, soit, mais après, tu joins comment en Italie avec 1700 où commence effectivement le seria haendelien ? Juste avec Legrenzi ?

En France, clairement, les périodes, ce serait plutôt 1661 à 1696, 1697 à 1729, de 1730 à 1769. Puis on bascule dans le classique.

Ca dépend quand même grandement de quelle génération écrit...

Pour chaque pays on peut préciser avec ton système des trois écoles pour la France, les trois périodes pour l'Italie qui peut se résumer plus simplement en deux comme pour l'Allemagne. J'y avais pensé en début de post...
Mais globalement ça m'énerve de voir mis dans le même sac Haendel et Monteverdi, Vivaldi et Rameau. C'est comme assimiler Beethoven et Strauss.

natrav a écrit:

Pour chaque pays on peut préciser avec ton système des trois écoles pour la France, les trois périodes pour l'Italie qui peut se résumer plus simplement en deux comme pour l'Allemagne. J'y avais pensé en début de post...
Mais globalement ça m'énerve de voir mis dans le même sac Haendel et Monteverdi, Vivaldi et Rameau. C'est comme assimiler Beethoven et Strauss.

Il y a objectivement moins d'écart entre Vivaldi et Rameau qu'entre Beethoven et Strauss.

Mais sur le fond, je suis tout à fait d'accord, ça recouvre des réalités esthétiques extrêmement différentes. Quand on voit la primauté au théâtre de Lully, ses formes assez fixes, et puis le triomphe de la surprise et de la mignardise, où tout n'est plus que ballets et décoratif dans les années 20 du XVIIIe, c'est étrange de nommer ça de la même façon.

Cela dit, pour les années 20, on peut tout bêtement parler de rococo, et le tour est joué.