Maria Callas

D'accord avec Guillaume. Moi aussi j'aime beaucoup sa Carmen !

Je viens d'écouter sa Gioconda : ok, ce n'est pas royal. Néanmoins, le grave est beau et solide, l'aigu toujours aussi blanc (et moche ) mais vaillant. Par contre, le timbre est grisâtre.

Guillaume a écrit:

Ce n'est pas l'amour qui l'a détruite, c'est Jackie Kennedy.

Je suis sûr que Callas aimait sincèrement Onassis. Cela a été le sujet de plusieurs films et cela relève du domaine people. Voici ce qui le montre le mieux : elle allait le voir lorsqu'il a été hospitalisé malgré la trahison. Si elle ne l'avait pas rencontré, elle aurait pu poursuivre encore longtemps sa carrière. Jacqueline Kennedy s'est mariée par intérêt à mon avis avec Onassis. Ce n'est pas ce qu'il y a cependant de plus intéressant.

C'est celle de 52 ou de 59 que tu écoutes Elvira ? (celle de 1959 me paraît un peu meilleure que l'autre, parce qu'il y a Cappuccilli)

Guillaume a écrit:

C'est celle de 52 ou de 59 que tu écoutes Elvira ? (celle de 1959 me paraît un peu meilleure que l'autre, parce qu'il y a Cappuccilli)

Non, j'écoutais le suicidio qu'a présenté aurele un peu plus haut.

C'est en effet assez atroce… Il ne lui reste plus que les graves…

Bon, ben, je sens que je vais devoir le réécouter. (peut-être que j'ai écouté trop de voix "pas canora"...

Norma est le plus grand rôle de Callas avec Violetta. Son plus grand témoignage dans ce rôle est le live de La Scala de 1955. J'ai un live que je n'ai pas écouté en entier à cause d'une qualité de son déplorable de 1950 à Mexico mais la caractérisation n'était pas encore très aboutie. De ce que l'on peut entendre, elle était au sommet de ses moyens vocaux. La première version de studio de 1954 ne vaut que pour Callas. La deuxième version de studio est beaucoup mieux pour l'entourage, Callas compense ses prolèmes vocaux par une incarnation remarquable, très aboutie. Je ne connais pas les lives de Paris.
Le live de Trieste de 1953 est paraît il une arnaque. En effet, il semblerait qu'il juxtapose des soirées d'années différentes.

Guillaume a écrit:

C'est celle de 52 ou de 59 que tu écoutes Elvira ? (celle de 1959 me paraît un peu meilleure que l'autre, parce qu'il y a Cappuccilli)

celle de 1952 est meilleure pour elle mais moins pour la prise de son et l'entourage; celle de 1959 est meilleure pour le son, l'entourage et l'oeuvre et elle reste fort digne;
le timbre n'a jamais été grisâtre. la voix était très noire de nature et ses aigus n'ont jamais été blancs (que de couleurs! ); ils étaient (jusqu'en 1960) ou n'étaient pas du tout (par la suite)
la voix est glorieuse jusqu'en 1956.
de 1957 à 1960: la voix change et le déclin s'amorce.
Dans les années 60, c'est très largement le déclin avec 2 ou 3 bulles à peu près satisfaisantes et les années 70, c'est tout simplement immonde, indigne et inconscient.

En fait, le déclin a commencé lorsqu'elle a chanté Funiculi funicula à la Kermesse annuelle du Pirée en juillet 1942.

On entendait un peu de souffle dans la voix et un vibrato un peu fort pour l'air. Depuis, la voix s'est vertigineusement dégradée. Elle en est même morte en 1977 : il paraît que son dernier souffle était détimbré.

DavidLeMarrec a écrit:

En fait, le déclin a commencé lorsqu'elle a chanté Funiculi funicula à la Kermesse annuelle du Pirée en juillet 1942.

DavidLeMarrec a écrit:

En fait, le déclin a commencé lorsqu'elle a chanté Funiculi funicula à la Kermesse annuelle du Pirée en juillet 1942.

On entendait un peu de souffle dans la voix et un vibrato un peu fort pour l'air. Depuis, la voix s'est vertigineusement dégradée. Elle en est même morte en 1977 : il paraît que son dernier souffle était détimbré.

C'est de l'humour vache David.

Tu as raison : avec David, les fils partent à la veau l'eau...

Guillaume a écrit:

Aprés, les années 70, c'est un peu le déclin, mais si elle s'était reconvertie en mezzo et qu'elle avait appris l'allemand, elle aurait pu mieux chanter qu'Astrid Varnay à la même époque. Et même, révons un peu, elle aurait pu être dans l'Elektra avec Rysanek...

Tu crois qu'elle aurait été capable de déchiffrer la partition?

Je me disais bien : Xavier dans le sujet Callas, ça ne peut pas être un message d'admiration

Callas a chanté Brünnhilde et Kundry je te signale, et c'était une trés grande technicienne.

Guillaume a écrit:

Callas a chanté Brünnhilde et Kundry je te signale, et c'était une trés grande technicienne.

Je te rappelle Guillaume qu'elle a chanté ces rôles en italien.

Je sais bien, mais à priori, la partition était identique. Elle n'a pas ajouté des cabalettes tout de même...

Guillaume a écrit:

Je sais bien, mais à priori, la partition était identique. Elle n'a pas ajouté des cabalettes tout de même...

Ce que veut dire probablement Xavier, c'est que la langue allemande lui était étrangère.

Ou qu'elle chantait globalement dix rôles qu'elle connaissait par coeur.

Wolferl a écrit:

Ou qu'elle chantait globalement dix rôles qu'elle connaissait par coeur.

10, c'est beaucoup je pense en ce qui concerne les rôles qu'elle chantait régulièrement sur scène. J'en vois 5 : Norma, Tosca, Violetta, Lucia, Medea.

aurele a écrit:

Guillaume a écrit:

Je sais bien, mais à priori, la partition était identique. Elle n'a pas ajouté des cabalettes tout de même...

Ce que veut dire probablement Xavier, c'est que la langue allemande lui était étrangère.

C'était surtout pour provoquer Guillaume.

Mais en toute honnêteté, quand on est habitué à ne chanter que du bel canto (désolé Guillaume, je ne compte pas ses Wagner, j'ai entendu sa Mort d'Isolde, brr...), la tessiture, les intervalles, l'orchestre et le débit d'Elektra, c'est autre chose!

Comme Gregoire, j'adore la manière qu'à Callas de donner du relief aux mots. J'aime beaucoup comme lui également l'italien de Callas. C'est une artiste d'une très grande sensibilité et je ne comprends pas qu'on ne soit pas touché voire bouleversé par sa Norma ou sa Violetta.

Contrairement à ce qu'on lit dans les livres, l'Humanité n'est pas faite tout à fait de la même argile, voilà tout.

Que pensez vous des deux disques "Callas à Paris"? Malgré l'époque où cela a été enregistré, c'est vraiment remarquable. Heureusement qu'on a ses disques pour son interprétation de l'air de Chimène notamment, de celui de l'Orphée de Gluck, de celui d'Alceste (même s'il a chanté le rôle en italien et qu'il existe un enregistrement) mais surtout encore plus pour ses airs de Dalila.
La diction française est tout à fait convenable. Je ne pense pas qu'elle aurait été tellement intéressante en Juliette, Marguerite. Je l'aurais plus vu en Manon de Massenet ou en Charlotte (elle aurait été bouleversante dans ce rôle).

aurele a écrit:

Que pensez vous des deux disques "Callas à Paris"? Malgré l'époque où cela a été enregistré, c'est vraiment remarquable. Heureusement qu'on a ses disques pour son interprétation de l'air de Chimène notamment, de celui de l'Orphée de Gluck, de celui d'Alceste (même s'il a chanté le rôle en italien et qu'il existe un enregistrement) mais surtout encore plus pour ses airs de Dalila.
La diction française est tout à fait convenable. Je ne pense pas qu'elle aurait été tellement intéressante en Juliette, Marguerite. Je l'aurais plus vu en Manon de Massenet ou en Charlotte (elle aurait été bouleversante dans ce rôle).

Ils sont très bien (bon, c'est aussi ma première approche de Callas quand j'étais tout petiot... donc forcément...

Si je suis d'accord sur Charlotte ou Chimène, elle n'avait pas grand chose à dire je trouve dans Juliette et Marguerite de Gounod. La voix manque de jeunesse quand même! Les deux sont des jeunes filles un peu nunuches, donc là non... (de toute façon, Callas j'accroche pas dans les rôles de jeunes filles un peu nunuches genre Mimi, Cio-Cio San ou Violetta).

Ce qui est extrêmement dommage, c'est que Callas n'ait pas cherché, à partir des années 60, alors que la voix perdait de facilité dans l'aigu, à se tourner vers des rôles plus centraux, du type falcon... Elle aurait peu nous servir de bien belles choses. On lui a proposé Valentine et elle a refuser. Dommage. Elle aurait peu nous donner des Rachel, Valentine, Sapho, Genièvre (ben oui, elle pouvait bien chanter du Chausson!) ou Ariane... Et puis ça aurait peut-être eu le même effet que son exploration du Bel Canto...
Elle a voulu rester sur le même répertoire... tant pis pour nous...

Pour le coup, même si on comprend parfois ce qu'elle dit, je n'aime pas beaucoup son français. Les accentuations sont loupées une fois sur deux (il suffit de comparer elle et Sutherland dans l'air de Philine pour voir laquelle a le meilleur français chanté.) Et vocalement, en ce qui me concerne, on a déjà atteint un point de non retour dans le métal et le vibrato. Pourtant il y a des idées géniales de phrasé et des instants superbes de musique (les "ah" piqués de l'air des bijoux sont les meilleurs que j'ai entendus, pour ne pas parler de ce qu'elle arrive à faire dans Manon avec une voix qui n'est plus du tout celle qui convient au caractère). Bref c'est bien meilleur que Manfrino, qui me semble comparable pour l'absence de grâce, parce qu'il y a de plus de matière et de personnalité, mais beaucoup moins bon que d'autres récitals dans le même répertoire (Rhode, Crespin, Sutherland, Kasarova, Kozena ...).

C'est un peu la loose. Je connais un certain nombre d'enregistrements de studio de Callas mais je ne les ai pas. Je pense acheter ce coffret prochainement car il est à un prix attractif sur amazon.fr :


Je suppose que c'est important d'avoir cela dans une discothèque personnelle.

aurele a écrit:

Je suppose que c'est important d'avoir cela dans une discothèque personnelle.

Selon quel critère ? La normalité sociale ? La respectabilité ? L'impôt sur la fortune ? Pour faciliter un coming-out ?

Franchement Aurèle en général les choses les plus intéressantes de Callas ce sont ces lives.

Aucun document qu'elle a laissé n'est négligeable, mais la plupart du temps si elle ne figurait pas dans ces enregistrements EMI, ça fait un bail qu'ils seraient tombés aux oubliettes.

C'est d'ailleurs ce qui est arrivé à la Traviata Di Stefano-Gobbi-Serafin avec Stella à la place de Callas.

Bon il y a deux ou trois choses vraiment admirables (Médéa, Gioconda), d'autres passionnantes et qui n'existent qu'en studio (Manon Lescaut, La Forza, Turandot ) mais franchement des Puritains aussi tronqués et mal chantés, des Lucia et des Sonnambula sans ténors ni direction, des Cavaliera et Gros-Clown-qui-chante de série et une Aïda avec Barbieri, un Rigoletto avec Di Stefano ... brrrrrr ...

♫ a écrit:

Selon quel critère ? La normalité sociale ? La respectabilité ? L'impôt sur la fortune ? Pour faciliter un coming-out ?

Je ne sais pas pourquoi vous posez ces questions. Je pense qu'on ne peut pas passer à côté de Callas et qu'il faut avoir divers enregistrements de cette dernière, c'est encore mieux quand ce sont des lives mais dans ses enregistrements de studio, il y a de bonnes choses voire de très bonnes choses.

On peut très bien s'en passer au contraire. Les deux ou trois CDs que j'ai m'ont été offerts; spontanément je n'irai pas acheter un CD de "la divine". Ceci dit il m'arrive d'écouter de temps en temps ses enregistrement à la médiathèque mais ça s'arrête là

Grégoire de Tours a écrit:

Bon il y a deux ou trois choses vraiment admirables (Médéa, Gioconda), d'autres passionnantes et qui n'existent qu'en studio (Manon Lescaut, La Forza, Turandot ) mais franchement des Puritains aussi tronqués et mal chantés, des Lucia et des Sonnambula sans ténors ni direction, des Cavaliera et Gros-Clown-qui-chante de série et une Aïda avec Barbieri, un Rigoletto avec Di Stefano ... brrrrrr ...

Concernant Pagliacci, j'ai bien aimé cet enregistrement. Di Stefano est un Canio/Pagliacci qui m'a touché. Le rôle lui convient bien. C'est moins le cas avec Turiddu dans ce que j'ai pu entendre où les sons sont trop ouverts.
Pour Lucia, je connais quasiment tout le 1er enregistrement de studio. Di Stefano est loin d'être indigne en Edgardo même si ce n'est pas Pavarotti par exemple.

calbo a écrit:

On peut très bien s'en passer au contraire. Les deux ou trois CDs que j'ai m'ont été offerts; spontanément je n'irai pas acheter un CD de "la divine". Ceci dit il m'arrive d'écouter de temps en temps ses enregistrement à la médiathèque mais ça s'arrête là

Il est difficile de se passer de Callas pour certains rôles mais comme l'a dit Grégoire, il vaut mieux se tourner vers des lives.

Perso je continue à penser qu'on peut très bien se passer des enregistrements de Callas. Je ne nie pas qu'elle a joué un rôle essentiel dans la résurrections de certaines oeuvres, Médée par exemple ou certains Bellini, mais très franchement ses enregistrements, généralement affligés de coupures plus ou moins importantes, ne sont vraiment pas essentiels, sauf si, comme Guillaume entre autre, on est un fan absolu de la diva

Il n'y a pas que Guillaume Callas est absolument indispensable et il est très bien ce coffret !

Mariefran a écrit:

Il n'y a pas que Guillaume Callas est absolument indispensable et il est très bien ce coffret !

Y-a-t-il les livrets par exemple même si c'est en fichier PDF?

J'ai bien dit entre autres, et ca ne m'empêche pas de maintenir mes positions . Il y a tant d'autres enregistrements des oeuvres que Callas chanta en son tant que j'y trouve mon bonheur sans avoir à trop me casser la tête

Bon du coup moi je veux bien qu'on m'explique vraiment en quoi elle indispensable et aussi en quoi elle ne l'est pas !!!

En ce qui me concerne, et même si, encore une fois et par goût je trouve ça à la limite de la laideur, reste quand même qu'elle a éclairé beaucoup de choses et de rôles, en dehors de son importance historique. Les coupures ce n'est pas le genre de choses qui m'empêche de dormir.

Elle a pu dire comme personne que Lucia était déséquilibrée depuis le début et non pas une vaporeuse qui s'envole, que Gioconda n'était pas une mégère poitrinante mais une jeune femme amoureuse, que Norma avait un profil classique autant que belcantiste et qu'on pouvait être italienne d'école sans montrer ses organes en gros plans.

Sa Medea n'est pas que diabolique, c'est aussi une femme en souffrance, ce qui est remarquable évidemment.

Oui, Aurèle, il y a un CD contenant les livrets en pdf.

Bien sûr que Callas n'est pas plus indispensable que n'importe qui… Mais elle l'est pour moi… Je ne suis pas glottophile mais Callas m'a envoûtée alors que j'étais ado. C'est une relation irrationnelle que nous entretenons. J'aime les voix qui ne sont pas belles, il faut croire : Callas, Vickers, Mödl…

Mariefran a écrit:

Oui, Aurèle, il y a un CD contenant les livrets en pdf.

Bien sûr que Callas n'est pas plus indispensable que n'importe qui… Mais elle l'est pour moi… Je ne suis pas glottophile mais Callas m'a envoûtée alors que j'étais ado. C'est une relation irrationnelle que nous entretenons. J'aime les voix qui ne sont pas belles, il faut croire : Callas, Vickers, Mödl…

Elle est indispensable dans certains rôles pour moi. Comme toi Mariefran, les timbres de voix qui ne sont pas séduisants ne me gênent pas du tout. J'aime beaucoup comme toi Vickers et Mödl. J'aime beaucoup également Astrid Varnay. Ces 4 artistes de toute manière sont des acteurs/actrices remarquables. Je ne sais pas si on peut parler de tragédien pour Vickers. On peut parler de tragédiennes pour les trois femmes en revanche.

J'ai déjà dit, et je redis que la Callas a joué un rôle essentiel pour sortir certaines oeuvres de l'oubli ou elles étaient tombées : Médée (Chérubini) et quelques Bellini (Il pirata et La sonnambula par exemple) en sont les exemples les plus frappants. En ce qui concerne le plan purement scénique elle a largement contribué, et je reprends ce qui en a été dit par nombre de témoins, elle a fait sérieusement bouger les choses; elle disait elle même : "je ne suis pas une chanteuse qui joue la comédie, je suis une comédienne qui chante".
En ce qui concerne la partie vocale, la Callas avait une voix avec un timbre très ingrat, et reconnaissable entre tous : on aime ou non c'est purement subjectif comme de bien entendu. Le problème également ça a été dit et redit il y avait des coupures plus ou moins importantes dans chacune des oeuvres qu'elle chantait. Pour peu qu'elle se retrouve avec un, ou plusieurs, partenaire qu'elle détestait et ça coupait sévère. C'est en cela que je dis et que je maintiens que les enregsitrements de la dame ne sont pas prioritaires même si dans certains cas il n'y a guère le choix

Les coupures ne sont pas forcément du fait de Callas. A l'époque, c'était assez courant.

Certes mais dans certains cas elle n'y était pas complètement étrangère

calbo a écrit:

Certes mais dans certains cas elle n'y était pas complètement étrangère

Cela m'étonnerait que certaines coupures, surtout lorsque Di Stefano ou Simionato étaient ses partenaires étaient du fait de Callas. C'étaient deux de ses amis les plus proches.

Tu n'as pas lu mon post ou quoi ? Il arrivait à Callas de se retrouver aussi avec des chanteurs qu'elle détestait cordialement et qui le lui rendaient bien d'ailleurs. Dans ces cas là elle ne se gênait guère

calbo a écrit:

J'ai déjà dit, et je redis que la Callas a joué un rôle essentiel pour sortir certaines oeuvres de l'oubli ou elles étaient tombées : Médée (Chérubini) et quelques Bellini (Il pirata et La sonnambula par exemple) en sont les exemples les plus frappants. En ce qui concerne le plan purement scénique elle a largement contribué, et je reprends ce qui en a été dit par nombre de témoins, elle a fait sérieusement bouger les choses; elle disait elle même : "je ne suis pas une chanteuse qui joue la comédie, je suis une comédienne qui chante".
En ce qui concerne la partie vocale, la Callas avait une voix avec un timbre très ingrat, et reconnaissable entre tous : on aime ou non c'est purement subjectif comme de bien entendu. Le problème également ça a été dit et redit il y avait des coupures plus ou moins importantes dans chacune des oeuvres qu'elle chantait. Pour peu qu'elle se retrouve avec un, ou plusieurs, partenaire qu'elle détestait et ça coupait sévère. C'est en cela que je dis et que je maintiens que les enregsitrements de la dame ne sont pas prioritaires même si dans certains cas il n'y a guère le choix

S'il est subjectif d'aimer ou non un timbre je pense qu'on peut dire qu'il l'est tout autant de le qualifier d'ingrat.

Bon en fait on n'est pas sur la même longueur d'onde. Tu attends un document qui te renseigne sur la musique (donc sans coupure) alors que pour moi c'est ce qu'apportera d'inédit et de nécessaire un interprète à son rôle qui rendra un enregistrement indispensable.

calbo a écrit:

Tu n'as pas lu mon post ou quoi ? Il arrivait à Callas de se retrouver aussi avec des chanteurs qu'elle détestait cordialement et qui le lui rendaient bien d'ailleurs. Dans ces cas là elle ne se gênait guère

Cite moi les artistes qu'elle ne supportait pas en ne tenant compte que des enregistrements de studio s'il te plaît. Merci.

De mémoire je ne le ferai pas, mais je chercherai pendant le week end. Ceci dit on dirait quand même que tu pends les chanteurs pour des saints .
Et de toute façon comme ils se cotoyaient aussi bien en salle qu'en studio tu feras le tri comme un grand garçon

calbo a écrit:

Ceci dit on dirait quand même que tu pends les chanteurs pour des saints

Callas était une véritable diva et avait un caractère bien trempé. C'était l'antithèse d'une Sutherland qui pouvait s'énerver sûrement mais j'ai toujours eu l'image d'une personne simple et adorable en ce qui la concerne.