Autour de la musique classique

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 Mozart - Die Zauberflöte

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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMer 29 Mai 2013 - 18:13

Polyeucte a écrit:
Oui, mais je suis d'accord sur cette presque indifférence... mais au final, ça marche très bien je trouve dans cette oeuvre... quelque chose comme une imagerie un peu naïve...
Possible. J'aime bien ça dans le Requiem, mais ça n'a jamais fonctionné pour moi dans cette Flûte.

Citation :
Pour les noms célèbres, Blochwitz, je ne connais pas...
Parce que tu n'écoutes pas assez de Mozart et de lied.

Citation :
Idem pour Scharinger.
Ce n'est pas non plus une superstar, il fait une belle carrière en Allemagne et chante des trucs décadents, d'où sa célébrité à mes yeux. Mr. Green
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Otello
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMer 29 Mai 2013 - 18:33

Polyeucte a écrit:
Pour les noms célèbres, Blochwitz, je ne connais pas...
pour info vite fait quelques exemples :

Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 MI0001061843.jpg?partner=allrovi
Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 MI0001010799.jpg?partner=allrovi
Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 MI0001000400.jpg?partner=allrovi
Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 MI0000978627.jpg?partner=allrovi
Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 MI0000967385.jpg?partner=allrovi
Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 MI0000977899.jpg?partner=allrovi
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calbo
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMar 18 Juin 2013 - 22:09

J'écoute en ce moment la version de Jacobs sur mezzo qu'il avait dirigé à Bruxelles en 2005. C'est d'un ennui mortel avec des tempi abracadabrantesques, des appoggiature inopportunes, des ajouts pianistiques tout aussi indésirables ... Bref je maintiens ce que j'ai déjà dit : Jacobs n'a rien à faire dans Mozart. Autant il est excellent dans la musique baroque (Monteverdi, Bach (éventuellement) ...) autant Mozart ça reste non, non, non et non.
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMar 18 Juin 2013 - 22:31

calbo a écrit:
J'écoute en ce moment la version de Jacobs sur mezzo qu'il avait dirigé à Bruxelles en 2005. C'est d'un ennui mortel avec des tempi abracadabrantesques, des appoggiature inopportunes, des ajouts pianistiques tout aussi indésirables ... Bref je maintiens ce que j'ai déjà dit : Jacobs n'a rien à faire dans Mozart. Autant il est excellent dans la musique baroque (Monteverdi, Bach (éventuellement) ...) autant Mozart ça reste non, non, non et non.

Et pourtant, en salle à Aix, cette Flûte fonctionnait aussi bien que les autres que j'ai vues ; et sans doute mieux qu'un certain nombre. Un vrai spectacle qui travaillait le "mythe" en profondeur ; une vraie fraîcheur aussi, qui semblait se réinventer à chaque représentation (au moins avec le cast A & B). Bien sûr, l'instrumentarium (ou son usage) n'est pas conventionnel et j'entends bien les critiques ; mais ça sonnait diablement, quand je l'ai entendu en tout cas (je me dis même que je n'avais vraisemblablement jamais aussi bien entendu l'orchestre de la Flûte, à part chez Klemperer).
Une de mes préférées avec celle de Besson, Sawallisch/DGG, Karajan et Harnoncourt (indifféremment en cd ou dvd) ; c'est te dire si je suis oecuménique !
C'est pas le lieu, tu vas me dire, mais je n'ai pas vu ici beaucoup de commentaires sur sa Finta giardiniera.
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMar 18 Juin 2013 - 22:36

Et pourtant c'est pale affraid . En plus j'ai entendu des fausses notes; ceci dit ce n'est pas une surprise non plus, avec les tempi stupides qu'il adopte il ne peut en être autrement
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bAlexb
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMar 18 Juin 2013 - 22:40

calbo a écrit:
Et pourtant c'est paleaffraid.

Ben oui ! Mais je suis un pourceau, tu sais ; avec des goûts à l'avenant Wink!
Moi je l'ai vraiment appréhendé comme un spectacle ; et de ce point de vue là c'était très réussi. Il y a quand même un truc, dans ce que dirige Jacobs, qui relève du plaisir de faire de la musique ensemble qui passe l'orchestre et innerve la salle ; ça, on ne le rencontre pas chez tous. Qu'ensuite cela s'évente à la captation, en revanche, je peux parfaitement l'entendre.
Mais je n'en tire aucune conclusion définitive ; ni aucune dogme. Ou alors qui ne vaut que pour moi Embarassed.
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMar 18 Juin 2013 - 22:43

On a tous plus ou moins mauvais goût Mr.Red. Mais David est champion du monde en la matière hehe

Autant la mise en scène ne me gêne pas (après tout, le XIXe pourquoi pas, tant que ça ne va pas plus loin); autant musicalement ... Confused
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Xavier
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMar 18 Juin 2013 - 22:45

Pourquoi une transposition au XIXè serait-elle moins "grave" qu'une transposition au XXè?
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bAlexb
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMar 18 Juin 2013 - 22:52

Xavier a écrit:
Pourquoi une transposition au XIXè serait-elle moins "grave" qu'une transposition au XXè?

Qui plus est, là, le travail de Kentridge inscrivait l'action dans une esthétique où abondaient les références au cinéma muet d'Avant-guerre (la première, j'entends).
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMar 18 Juin 2013 - 23:00

Une transpo au XXe ou au XXIe entraîne nombre d'excès (par exemple j'ai vu des mises en scène de cosi absolument immondes). Ceci dit même en plantant les décors au XIXe on peut avoir des mouchetés sans nom. Mais curieusement La flûte enchantée semble échapper aux pires horreurs que des Marthaler, Warli et autre Tcherniakov nous pondent régulièrement comme si la franc maçonnerie qui transpire dans chaque page de la partition tétanisait son monde.
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMar 18 Juin 2013 - 23:10

calbo a écrit:
Mais curieusement La flûte enchantée semble échapper aux pires horreurs que des Marthaler, Warli et autre Tcherniakov nous pondent régulièrement comme si la franc maçonnerie qui transpire dans chaque page de la partition tétanisait son monde.

Essaie Harnoncourt DGG dont on a parlé plus haut. Moi j'aime énormément la démarche (et puis, là aussi, quelle rencontre avec le geste du chef)... mais Otello n'en a pas dit autant de bien hehe !

bAlexb a écrit:
alceste a écrit:
D'Harnoncourt, je ne connais que sa version audio (chez Teldec). Si elle recèle de forts beaux passages, très intenses, je n'ai jamais pu me faire à ses coups de boutoir gratuits (dès l'ouverture), j'aime Mozart plus fluide !

Le dvd DGG est très intéressant, justement parce qu'Harnoncourt a, pour parti, remisé certains de ses trucs de direction et, notamment, cette sécheresse qu'on peut parfois déplorer dans ses Mozart publiés chez Teldec. Ce n'est pas Böhm malgré tout, mais cette version porte en elle-même une lumière, une hauteur humaine réellement intéressante, sans que le discours s'en trouve sclérosé comme c'est le cas de Nozze ou du Don Giovanni salzbourgeois (les premières également chez DGG) ; ici, je parlerais de tension, d'une certaine lenteur aussi, d'allègements, de bonhommie même pour ce qui entoure le rôle de Papageno.

Et l'ensemble est réellement, excessivement bien distribué et pour la musique et pour la scène (Kleiter, Strehl, Drole, Mosuc, Salminen).

cheers cheers cheers

bAlexb a écrit:
Otello a écrit:
alceste a écrit:
A te lire, je commençais à être tenté mais après avoir vu quelques images, j'ai l'impression que c'est du côté de la mise en scène que ca coincerai pour moi...
ah ben tu m'étonnes! une horreur totale!! affraid

On ne va pas ouvrir une discussion philosophique sur le Beau, etc. mais, à tous ceux qui voudraient faire l'expérience, je peux assurer que l'ascèse, la manière de fouiller l'oeuvre dans tout ce qu'elle a d'universel et d'atemporel (c'est la marque des vrais seuls chefs-d'oeuvre ; et ça vaut pour la Flûte plus que pour beaucoup d'autres oeuvres) fonctionne très bien ici. Etant entendu que c'est UNE lecture (à la différence de celle d'Everding qui est, au plus, une mise en images ; au pire un imagier, mais toujours très peu vivant et/ou théâtral) qui n'est pas à réserver aux débutants (l'autre coffret zurichois, dirigé par Welser-Möst fonctionne mieux de ce point de vue).

Au-delà de quoi l'affiche en elle-même est d'une telle qualité...
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMar 18 Juin 2013 - 23:20

bAlexb a écrit:
calbo a écrit:
Mais curieusement La flûte enchantée semble échapper aux pires horreurs que des Marthaler, Warli et autre Tcherniakov nous pondent régulièrement comme si la franc maçonnerie qui transpire dans chaque page de la partition tétanisait son monde.

Essaie Harnoncourt DGG dont on a parlé plus haut. Moi j'aime énormément la démarche (et puis, là aussi, quelle rencontre avec le geste du chef)... mais Otello n'en a pas dit autant de bien hehe!

Oui mais Otello est encore plus sévère que moi hehe ; et pourtant Dieu sait qu'il m'arrive d'être dure.

J'irai y jeter une oreille, par contre je ne promets pas d'écouter tout l'enregistrement. Je viens de me faire la version Jacobs, c'est bon, je crois que j'ai ma dose (et pourtant Karthauser, Saelens, Peeters, Lehtipuu ça vaut son pesant de cacahuètes Very Happy )
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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMar 18 Juin 2013 - 23:22

calbo a écrit:
Une transpo au XXe ou au XXIe entraîne nombre d'excès (par exemple j'ai vu des mises en scène de cosi absolument immondes).
Oui, mais certaines transpositions sont du tonnerre, l'oeuvre si prête particulièrement bien (si on met de côté les références à des oeuvres contemporaines, que nous n'entendons de toute façon pas !) - Wieler & Morabito, c'était quelque chose, le CFT de plage !
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMar 18 Juin 2013 - 23:25

DavidLeMarrec a écrit:
calbo a écrit:
Une transpo au XXe ou au XXIe entraîne nombre d'excès (par exemple j'ai vu des mises en scène de cosi absolument immondes).
Oui, mais certaines transpositions sont du tonnerre, l'oeuvre si prête particulièrement bien (si on met de côté les références à des oeuvres contemporaines, que nous n'entendons de toute façon pas !) - Wieler & Morabito, c'était quelque chose, le CFT de plage !

Voila un exemple type de ce qui me fait fuir à toute jambe affraid. Chaque fois que je vois la chose en question sur mezzo, je zappe illico.

edit : Tu n'as pas de coeur. Pour mon 22000e post tu me pousses à taper sur une des pires choses que j'aie vues
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMar 18 Juin 2013 - 23:33

calbo a écrit:
DavidLeMarrec a écrit:
calbo a écrit:
Une transpo au XXe ou au XXIe entraîne nombre d'excès (par exemple j'ai vu des mises en scène de cosi absolument immondes).
Oui, mais certaines transpositions sont du tonnerre, l'oeuvre si prête particulièrement bien (si on met de côté les références à des oeuvres contemporaines, que nous n'entendons de toute façon pas !) - Wieler & Morabito, c'était quelque chose, le CFT de plage !

Voila un exemple type de ce qui me fait fuir à toute jambe affraid. Chaque fois que je vois la chose en question sur mezzo, je zappe illico.

Tu es sûre que c'est ce qui est passé sur Mezzo?
Car j'aimerais bien voir ces Mozart de Wieler/Morabito, mais il n'y a pas de sous-titres français sur le DVD, donc si ça passe sur Mezzo avec des sous-titres français... mais il ne me semble pas avoir vu ça dans leur programmation.
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMar 18 Juin 2013 - 23:38

Xavier a écrit:
calbo a écrit:
DavidLeMarrec a écrit:
calbo a écrit:
Une transpo au XXe ou au XXIe entraîne nombre d'excès (par exemple j'ai vu des mises en scène de cosi absolument immondes).
Oui, mais certaines transpositions sont du tonnerre, l'oeuvre si prête particulièrement bien (si on met de côté les références à des oeuvres contemporaines, que nous n'entendons de toute façon pas !) - Wieler & Morabito, c'était quelque chose, le CFT de plage !

Voila un exemple type de ce qui me fait fuir à toute jambe affraid . Chaque fois que je vois la chose en question sur mezzo, je zappe illico.

Tu es sûre que c'est ce qui est passé sur Mezzo?
Car j'aimerais bien voir ces Mozart de Wieler/Morabito, mais il n'y a pas de sous-titres français sur le DVD, donc si ça passe sur Mezzo avec des sous-titres français... mais il ne me semble pas avoir vu ça dans leur programmation.

Absolument. Cette danse langoureuse des deux amants pour essayer de conquérir la maitresse de l'autre ... Confused J'en ai encore des sueurs froides dans le dos. affraid
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMar 18 Juin 2013 - 23:52

Xavier a écrit:
Pourquoi une transposition au XIXè serait-elle moins "grave" qu'une transposition au XXè?
tu tiens vraiment à avoir une réponse sincère, franche, cash ???  Laughing
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMar 18 Juin 2013 - 23:57

Ben oui, autant je peux comprendre qu'on soit complètement contre la transposition, autant le fait d'accepter une transposition dans un siècle mais pas dans un autre me paraît disons moins cohérent...
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMer 19 Juin 2013 - 0:12

Xavier a écrit:
Ben oui, autant je peux comprendre qu'on soit complètement contre la transposition, autant le fait d'accepter une transposition dans un siècle mais pas dans un autre me paraît disons moins cohérent...
ah ben je vais te le dire! Les 20ème et 21ème siècles, esthétiquement parlant, c'est laid, c'est moche, c'est affreux, ça arrache l'oeil et ça ne colle pas du tout avec la musique lyrique d'avant le 20ème siècle.
Par ailleurs, pas moyen de se mettre à distance et encore moins de s'évader (or moi je fais partie de ceux qui ne veulent voir sur scène ni leur quotidien ni leur époque, ni leur siècle! ce qui n'est concevable pour moi qu'accompagné d'une musique moderne, contemporaine...). Donc une transposition au 19ème siècle est acceptable car le cadre spatio-temporel reste très éloigné de nous et bien plus agréable à regarder que ... bref!!!
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMer 19 Juin 2013 - 0:16

Otello a écrit:
Xavier a écrit:
Ben oui, autant je peux comprendre qu'on soit complètement contre la transposition, autant le fait d'accepter une transposition dans un siècle mais pas dans un autre me paraît disons moins cohérent...
ah ben je vais te le dire! Les 20ème et 21ème siècles, esthétiquement parlant, c'est laid, c'est moche, c'est affreux, ça arrache l'oeil et ça ne colle pas du tout avec la musique lyrique d'avant le 20ème siècle.
Par ailleurs, pas moyen de se mettre à distance et encore moins de s'évader (or moi je fais partie de ceux qui ne veulent voir sur scène ni leur quotidien ni leur époque, ni leur siècle! ce qui n'est concevable pour moi qu'accompagné d'une musique moderne, contemporaine...). Donc une transposition au 19ème siècle est acceptable car le cadre spatio-temporel reste très éloigné de nous et bien plus agréable à regarder que ... bref!!!

Le XIXè c'est forcément joli et le XXè c'est forcément moche?

Les années 20, 30 ou 60, c'est notre époque? Tout de même pas... donc tu ne peux pas dire que c'est notre quotidien.

Ensuite, quand on parle d'une oeuvre plus ou moins atemporelles comme la Flûte, le Ring, ou que sais-je encore... le XIXè est plus éloigné de nous que le XXè, certes, mais la différence est minime par rapport à la temporalité supposée de l'oeuvre, non?
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMer 19 Juin 2013 - 0:35

Xavier a écrit:
Le XIXè c'est forcément joli et le XXè c'est forcément moche?
Scéniquement l'un par rapport à l'autre ? OUI!!

Xavier a écrit:
Les années 20, 30 ou 60, c'est notre époque? Tout de même pas... donc tu ne peux pas dire que c'est notre quotidien.
J'ai été très large: y avait une gradation: notre quotidien, notre époque, notre siècle! Et moi je ne veux rien voir de tout ça sur scène!

Xavier a écrit:
Ensuite, quand on parle d'une oeuvre plus ou moins atemporelles comme la Flûte, le Ring, ou que sais-je encore... le XIXè est plus éloigné de nous que le XXè, certes, mais la différence est minime par rapport à la temporalité supposée de l'oeuvre, non?
1)ah non y a une vraie écrasante différence esthétique entre le 19ème siècle et le 20ème siècle.
2) je ne prétends pas que le recours au 19ème siècle soit idéal dans l'absolu mais s'il peut m'éviter toute référence visuelle au 20ème siècle et évidemment au 21ème, je prends quand même!


Dernière édition par Otello le Mer 19 Juin 2013 - 6:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMer 19 Juin 2013 - 0:54

OK, donc c'est moins le décalage avec l'oeuvre qui te gêne que le rapprochement avec notre époque, tu vois, c'est intéressant de comprendre ça. Smile
Surtout que c'est précisément l'inverse de la pensée de tous ces metteurs en scène qui justement veulent le rapprochement de ces oeuvres avec notre temps.
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMer 19 Juin 2013 - 9:32

Otello a écrit:
Xavier a écrit:
Ben oui, autant je peux comprendre qu'on soit complètement contre la transposition, autant le fait d'accepter une transposition dans un siècle mais pas dans un autre me paraît disons moins cohérent...
ah ben je vais te le dire! Les 20ème et 21ème siècles, esthétiquement parlant, c'est laid, c'est moche, c'est affreux, ça arrache l'oeil et ça ne colle pas du tout avec la musique lyrique d'avant le 20ème siècle.
Par ailleurs, pas moyen de se mettre à distance et encore moins de s'évader (or moi je fais partie de ceux qui ne veulent voir sur scène ni leur quotidien ni leur époque, ni leur siècle! ce qui n'est concevable pour moi qu'accompagné d'une musique moderne, contemporaine...). Donc une transposition au 19ème siècle est acceptable car le cadre spatio-temporel reste très éloigné de nous et bien plus agréable à regarder que ... bref!!!

Mais c'est le 19° qui est très moche ! Regarde Garnier ... c'est beau ça ? C'est le sommet du mauvais goût.
Alors pour la beauté parle du 18° classique ... ou du 17° baroque ... mais le 19° c'est vraiment la choucroute.

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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMer 19 Juin 2013 - 9:54

Cololi a écrit:
Mais c'est le 19° qui est très moche ! Regarde Garnier ... c'est beau ça ? C'est le sommet du mauvais goût.
Alors pour la beauté parle du 18° classique ... ou du 17° baroque ... mais le 19° c'est vraiment la choucroute.

Plus largement, l'erreur à mon avis, c'est de dire LE 19° siècle, comme si l'époque, ses manifestations plastiques, etc. étaient unitaires ; un tout organique. Beaucoup d'historiens le faisant, par ailleurs, s'étendre de 1789 à 1914 !
Bref, le 19° de David n'est pas celui d'Ingres, ni celui de Delacroix, encore moins celui de Courbet et pas plus celui des impressionnistes ou des symbolistes. Comme, d'ailleurs, le 20° siècle du Petit-Palais est un autre monde que celui du Bauhaus, des "soupes Campbell" de Warholl, des anthropomorphies de Klein ou des oeuvres de Koones, aujourd'hui !
Et tout ça vaut pour les régimes politiques, les soubresauts de l'opinion, les courants sociaux, etc. Mais là j'enfonce des portes ouvertes Wink !
A mon avis, en matière de mise en scène, une version "historique" peut autant desservir le propos (des trucs sclérosés par leur décorativisme vide de sens, des productions "bon teint" inutiles, on en a tous vu), qu'une vision contemporaine peut y apporter (le Macbeth de Loy, sa "Veuve joyeuse" à Genève, d'une esthétique affolante là où ses Vêpres siciliennes m'ont paru complètement ratées ; je pense aussi à la Flûte de Braunschweig, par exemple).
S'agissant de la Flûte, en particulier, sa dimension allégorique me semble, par ailleurs, particulièrement bien se prêter à tous les types de visions/interprétations ; comme un conte a, a priori, une dimension atemporelle qui est garantie par ses schémas d'écriture mêmes.
Et pour revenir (parce que c'est parti de là) à la production de Kentridge vue à Bruxelles, Aix, Milan, Paris, son 20° siècle est celui de la Belle Epoque et son esthétique n'a vraiment rien de rebutant ; c'est au contraire une production extrêmement séduisante, superbement éclairée et plastiquement très aboutie (pas trois chaises gris perle sur un fond gris souris avec des chanteurs habillés en noir affraid) !


Dernière édition par bAlexb le Mer 19 Juin 2013 - 10:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMer 19 Juin 2013 - 10:07

Cololi a écrit:
Mais c'est le 19° qui est très moche ! Regarde Garnier ... c'est beau ça ? C'est le sommet du mauvais goût.
rambo Mais non ! Garnier c'est très très bôôôôôô !
Enfin Cololi, que racontes-tu ? J'apprends au fil des pages du forum que le Ring de l'ONP était totalement raté (*) et que le palais Garnier est moche ?

(*) c'est pour ça que nous sommes si nombreux à y être retournés cette saison, sans doute ?
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMer 19 Juin 2013 - 12:10

Fiordiligi a écrit:
J'apprends au fil des pages du forum que le Ring de l'ONP était totalement raté (*) et que le palais Garnier est moche ?
Cololi a fait une petite confusion : le Ring de Bastille est moche (visuellement) et le Palais Garnier est raté.
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMer 19 Juin 2013 - 12:16

DavidLeMarrec a écrit:
Fiordiligi a écrit:
J'apprends au fil des pages du forum que le Ring de l'ONP était totalement raté (*) et que le palais Garnier est moche ?
Cololi a fait une petite confusion : le Ring de Bastille est moche (visuellement) et le Palais Garnier est raté.

Je savais que tu me comprendrais Mr.Red

Soyons plus clair : au 19° il y a des bonnes choses (Wagner), même si comme je le disais il y a aussi de la choucroute cat

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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMer 19 Juin 2013 - 12:19

Cololi a écrit:
même si comme je le disais il y a aussi de la choucroute cat

Dont aucun des siècles modernes (au sens large du terme) n'est totalement exempt, par ailleurs ; certains diraient la même chose du baroque romain, du rocaille, du rococo, de l'art nouveau, de Gaudi, etc. Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 2661413304
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMer 19 Juin 2013 - 12:38

Cololi a écrit:
DavidLeMarrec a écrit:
Fiordiligi a écrit:
J'apprends au fil des pages du forum que le Ring de l'ONP était totalement raté (*) et que le palais Garnier est moche ?
Cololi a fait une petite confusion : le Ring de Bastille est moche (visuellement) et le Palais Garnier est raté.

Je savais que tu me comprendrais Mr.Red

Soyons plus clair : au 19° il y a des bonnes choses (Wagner), même si comme je le disais il y a aussi de la choucroute cat

Je savais bien que tu avais mauvais goût Mr.Red . Tu ne fais qu'aggraver ton cas en fait hehe
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMer 19 Juin 2013 - 13:02

Cololi a écrit:
Soyons plus clair : au 19° il y a des bonnes choses (Wagner), même si comme je le disais il y a aussi de la choucroute cat
oui mais ça ce n'est que ton goût perso et, Dieu merci!, en rien une vérité absolue. Wink
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MessageSujet: Il Flauto Magico   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyVen 27 Sep 2013 - 19:48

Un version de la Flûte en italien, annoncée comme étant "originale" pour Prague en 1794 :
http://www.amazon.fr/gp/product/B0017HFAEG/ref=oh_details_o02_s00_i01?ie=UTF8&psc=1

C'est en direct... et très dépaysant!
Bien plus que la version anglaise parue chez Chandos.

Ce n'est pas une grande distribution alors des décalages, des petites erreurs parsèment l'enregistrement mais il y a quelque chose d'intéressant néanmoins : la Flûte comme un opéra Da Ponte!

Pourtant le Papageno est très laid mais la Reine fait quelques notes vraiment italiennes parfois et les dialogues m'ont fait croire à un moment donné se passer dans Don Giovanni (je ne parle pas l'italien).

Le couple Tamino me rappelle un peu celui de Böhm, un Tamino clair et lumineux et une Pamina plus charnue.
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyVen 27 Sep 2013 - 20:16

Otello a écrit:
Cololi a écrit:
Soyons plus clair : au 19° il y a des bonnes choses (Wagner), même si comme je le disais il y a aussi de la choucroute cat
oui mais ça ce n'est que ton goût perso et, Dieu merci!, en rien une vérité absolue. Wink
J'allais justement te le dire Laughing  !!!

AD a écrit:
Un version de la Flûte en italien, annoncée comme étant "originale" pour Prague en 1794 :
http://www.amazon.fr/gp/product/B0017HFAEG/ref=oh_details_o02_s00_i01?ie=UTF8&psc=1
Je croyais que c'était Luciana Serra et je m'étais pris à rêver Sad...
Le coffret contient un semblant d'appareil historique pour disposer d'informations sur les responsabilités concernant cette version de Prague (quelque chose comme ce que fournit Jacobs avec sa récente Finta) ?
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AD
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyVen 27 Sep 2013 - 23:20

Oui moi aussi je croyais que Luciana serait là (quoiqu'en 2006...) ; c'est Vincenzo Serra qui chante Sarastro...

Luciana Serra est mentionnée en tant que professeure de Eleonora Cilli qui chante Pamina et a étudié avec elle!

Il y a 20 pages d'explication sur cette version de 1794 postérieure donc à la mort de Mozart, que l'on attribue à De Gamera. C'est presque trop long!

En gros la cour royale voulait avoir une version plus "noble" que celle donnée pour le peuple et donc l'italien était le moyen de faire jouer il signor Mozzart pour elle.
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMer 22 Jan 2014 - 10:55

Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 Sony88843005729new
Georg Zeppenfeld (Sarastro), Bernard Richter (Tamino), Mandy Fredrich (Queen of Night), Julia Kleiter (Pamina), Markus Werba (Papageno), Rudolf Schasching (Monostatos), Martin Gantner (Speaker), Elisabeth Schwarz (Papagena), Sandra Trattnigg (First Lady), Anja Schlosser (Second Lady), Wiebke Lehmkuhl (Third Lady), Members of the Tölzer Knaben (Three Boys), Lucian Krasznec (First Man in Armour/First Priest), Andreas Hörl (Second Man in Armour)

Concentus Musicus Wien, Nikolaus Harnoncourt, Jens-Daniel Herzog (director)

Sortie prévue le 17 février...

Zeppenfeld et Richter...  cheers 
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyMer 22 Jan 2014 - 11:26

Polyeucte a écrit:
Zeppenfeld et Richter...  cheers 

Et Harnoncourt avec le Concentus Musicus (donc pas nécessairement redondant par rapport à la très intéressante version filmée par DGG) ; et Werba ; et une production qui questionne intelligemment l'oeuvre, et...
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Otello
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyJeu 23 Jan 2014 - 19:45

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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyJeu 23 Jan 2014 - 20:10

Et ?
C'est "simplement" un (très joli) panel des versions disponibles ? Un panorama des versions que tu apprécies (mais je ne pense pas parce qu'il me semble me souvenir que tu avais été assez critique avec la version de Jacobs, en tout cas lors de la diffusion du live d'Aix) ?
C'est fou, à une ou deux près, j'ai toutes ces versions !
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyJeu 23 Jan 2014 - 20:47

panel complet des versions officielles
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyJeu 23 Jan 2014 - 20:52

Otello a écrit:
panel complet des versions officielles

Ah ok ! Je comprends mieux  Wink !
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyJeu 23 Jan 2014 - 21:12

ceci dit, je les possède toutes aussi  Wink 
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyJeu 23 Jan 2014 - 21:43

Otello a écrit:
ceci dit, je les possède toutes aussi  Wink 

 mains 
Pour le coup, je trouve qu'il y a tellement de voies possibles, l'oeuvre portant en elle tellement de germes qu'il est loisible d'exploiter de manières différentes (la hauteur, la fraîcheur, la naïveté, la posture philosophique, quelque chose de rude, de terrien, la musique seule ou le théâtre, etc.), que ça repousse le spectre du doublon "absolu". Bien sûr, il y a un monde entre Böhm et Jacobs ; mais il y en a presque un, aussi, entre Fricsay et Sawallisch, entre Karajan I et II (comme chez Solti que je trouve tellement plus savoureux dans son remake, parce qu'aussi je trouve les chanteurs tellement plus immédiatement séduisants, cursifs et discursifs ; mais je l'ai déjà écrit...).
Discographie officielle donc qui (une fois n'est pas coutume ?), n'est pas économe en perles, pépites, paillons, etc. Mais j'ai laissé tout plein de petits cailloux dans les pages précédentes sur "mes" versions  silent !
Sans parler des lives et captations radio : Böhm "-I", par exemple, à Salzburg en 41 (pour l'année, là au débotté, j'ai un doute ; mais Reining, Anders eux je les ai dans l'oreille/le coeur drunken ), Solti avec Grümmer, Fürtwängler évidemment...
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyVen 24 Jan 2014 - 20:05

Oui il y a beaucoup de voies possibles sur l'idée d'ensemble mais il y a peu de voix possibles sur des vocalités très précises.

J'ai envie de dire que toutes les versions (ou presque ... car j'élimine très vite la version Krannhals peu répandue, à juste titre d'ailleurs car rien n'y décolle vraiment! de la mauvaise routine en quelque sorte!) sont intéressantes à défaut d'être d'une pertinence constante.

Si je prends les versions Karajan, il est évident que la 2ème est enregistrée de façon beaucoup plus flatteuse que la 1ère, que la beauté des choeurs et de l'orchestre n'est plus à redire et que la direction orchestrale se déploie dans une lecture très traditionnelle mais assez théâtrale alors que la 1ère version sent son studio à plein pot tant les chanteurs semblent littéralement lécher le micro. Parmi ces derniers, j'élimine surtout Wilma Lipp Reine de la Nuit trop cocotte et pas effrayante pour 2 sous dans la version 1 et le Sarastro à total contre-emploi de José Van Dam et Karin Ott, au timbre ingrat et qui fait de la Reine de la Nuit une médiocre sorcière au tout petit pied dans la 2ème! En revanche je salue les 2 couples princiers qui se placent à un niveau tout autre.

Concernant les 2 versions Böhm, c'est un tel ravin abyssal qui les sépare qu'on a peine à croire qu'il s'agit du même chef. Chez Decca, on frise l'ennui, tout est lourd, pas théâtral pour deux sous et on se dit que la distribution, pourtant emblématique de l'époque et de belle facture (Lipp mise à part) méritait un écrin plus dynamique. En revanche, métamorphose avec la version 2 qui est non seulement très bien enregistrée mais s'avère dotée d'une des directions les plus belles de la discographie; superbe distribution masculine dans l'ensemble mais réserves pour la Pamina un peu métallique de Lear et la Reine de la Nuit , cocotte elle aussi, de Roberta Peters (même si je lui reconnais plus de caractère qu'à Lipp)

Concernant les 2 versions Solti, c'est tout le contraire qui se passe: la 1ère version est quasi idéale: beauté des choeurs et de l'orchestre, beauté de la prise de son, suprême lisibilité de la direction par ailleurs pleine de vie théâtrale et d'une architecture sonore merveilleuse d'équilibre. Distribution absolument phénoménale sans aucune faille. En revanche la version 2 n'est que satisfaisante à cause de Solti pour commencer; j'adore ce chef mais là, sa lecture semble brouillonne, la lisibilité de la 1ère version ne se retrouve pas au même niveau et la prise de son elle-même manque de netteté. La distribution est, le merveilleux Kurt Moll mis à part, très jeune et très verte et pas toujours d'une très grande pertinence.

Concernant les 2 versions Mackerras, je salue d'emblée l'excellence de la direction dans l'une comme dans l'autre. C'est bouillonnant de vie, de théâtre, d'une lisibilité extraordinaire. Dans les 2 cas, les distributions sont globalement bonnes avec notamment le Papageno de Allen et la glaciale Reine de la Nuit d'Anderson mais il faut dire quand même que l'ensemble est supérieur à la somme des parties. Grâce à Mackerras, les quelques défauts sont transcendés et on aboutit à des intégrales réjouissantes (malgré la langue anglaise dans la 2ème version ...).

Mention BIEN pour les versions Fricsay et Östman dont les directions vives, alertes, pétillantes transcendent aussi des distributions de haut vol mais pas exemptes de défauts.

Mention excellence pour les versions Sawallisch, Marriner, Abbado que je mets presque à égalité avec la Solti 1. Et juste après, les versions Levine (dont j'aurais pourtant aimé que la prise de son fût de plus belle qualité) et Haitink.

Beaucoup de réserves pour les versions Davis et Jordan, aux distributions de qualité mais lourdaudes orchestralement.
Encore plus de réserves pour Klemperer dont les tempi lentissimes sont des sommets d'ennui, version dont la distribution n'est qu'à moitié satisfaisante: à noter surtout la sublimissime Pamina de Janowitz et la beauté de voix de Lucia Popp, Reine de la Nuit à la traîne (à cause de Klemperer)

Déception relative pour les versions Koopman où tout est trop petit (orchestre et voix), Christie et Norrington (mi-convaincantes pour les chanteurs et baroco-rigides pour la direction), Harnoncourt dont certains tempi sont déconcertants de lenteur, Gardiner d'une grande lisibilité et d'une grande froideur interprétative et ... agréable surprise pour la version Jacobs qui signe certainement l'une des meilleures versions baroqueuses de la Flûte!

Restent les versions de cinéma: celle en suédois du film de Bergman est à fuir tant elle se voit mal chantée par les 2 têtes couronnées et un Tamino qui n'en peut mais et on se réfugiera plutôt sur celle en anglais du film de Branagh (aux images très particulières) très joliment dirigée par James Conlon et bien chantée dans l'ensemble avec en tête de distribution René Pape.

Un voeu pour terminer: que soit enfin rééditée la très belle version Lombard, très bien dirigée et merveilleusement chantée.
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyVen 24 Jan 2014 - 20:32

D'ailleurs Van Dam reconnait que ce Sarastro fut une erreur. Apparemment Karayan a si lourdement insisté qu'il a cédé
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptyVen 24 Jan 2014 - 20:49

Merci pour l'effort de synthèse, Otello. En guise de réponse (mais il faudrait répondre point par point, en fait), j'essaie de rassembler mes participations sur le sujet ; pardon pour l'éparpillement :

Karajan :

bAlexb a écrit:
Je l'ai adorée ; comme j'adore aujourd'hui Karajan 50 (et pourtant, quels enregistrements aux antipodes l'un de l'autre). Elle reste attachée à toutes sortes de souvenirs, comme la version Klemperer. Dans des optiques sensiblement équivalentes, j'ai découvert, depuis, Solti I (c'est à dire son live radio avec Grümmer  drunken ), les deux versions Fürt', etc. Je sais que l'enregistrement a plutôt mauvaise presse (mais que son nouveau packaging est engageant !) ; je me souviens du complexe durable que m'a valu la lecture du Guide Fayard !
D'où vient, alors, que je revienne souvent, encore à cet enregistrement ? D'où vient l'émotion qui me saisit lorsque j'écoute les suspensions du duo Mathis/Hornik ? D'où vient cette tendre quiétude qui me submerge lorsque plane la flûte de "Wie strak ist nicht dein Zauberton" ? De l'humanité foncière des chanteurs (pardon mais, Van Dam, tout à côté qu'il puisse être vocalement est l'une des plus sensibles incarnations de Sarastro) ; de la "force tranquille" de Karajan (ce sentiment étrange de plénitude totale attachée à quelque chose qu'on sent, qu'on sait sous contrôle) ?
Oui, sans doute il y a une part de sensiblerie mal décantée dans tout ça ! Sans doute, aussi, ce n'est pas ma version pour l'île déserte (mais quel drame de choisir quand on a goûté à Novotna, à Seefried [et qu'on s'en est nourri, repu], à DFD [version Fricsay], qu'on s'est frotté à Östman, qu'on a découvert des perspectives insoupçonnées dans les paysages brossés par Jacobs, etc.) ! Mais ; mais...

Les versions Karajan :

bAlexb a écrit:
ojoj a écrit:
Les bonnes versions de la Flute ne manquent pas néanmois il est vrai que Karajan2 est à éviter.
J'ai réussit à me procurer par contre un live de Herbie à Salzbourg avec Vienne en 74: Mathis, Kollo, Gruberova...bref du beau linge!
Pas d'accord sur Karajan 2 (pour toutes les raisons que j'ai évoquées plus haut) ; le live de 74 est, effectivement superbe (Gruberova, notamment, qu'on n'a pas forcément l'habitude d'entendre si claire, pugnace ; sauf peut-être chez Sawallisch dvd/DGG).
Je signale, aussi, pour Karajan (qui ne s'évalue pas, loin s'en faut, qu'à l'aune seule de son studio initial) un live de 62 avec Gedda, Hallstein, Frick, Lipp meême (beaucoup plus sanguine qu'à l'habitude, retrouvant une forme de hauteur de ton qu'avait su lui arracher Fürt', à Salzburg), etc.

Stader chez Fricsay :

bAlexb a écrit:
Stader c'est beau mais il me manque une dimension ; ça reste très récitaliste, pour moi, pas assez naturel j'imagine.
Mes plus belles Pamina : sans doute Seefried (Fürtwängler 49), Grümmer, Novotna, Popp plus tard. Regret éternel que Gruberova ne l'ait pas faite et que Ciofi ait été empêchée avec la générale de Madrid !

Divers :

bAlexb a écrit:
ojoj a écrit:
Fricsay aimait énormément Mozart (son compositeur favori) et il est dommage qu'il n'est pas fait de Cosi.
Pour une Flute façon cathédrale comme tu dis je me tournerais peut étre vers Solti avec Talvela/Burrows/Prey/Lorengar/Deutekom
Et moi je reste tellement attaché à Klemperer pour la grandeur, la clarté infinie de la polyphonie, cette verticalité confondante qui supporte le drame et le scande.
Dommage que Gedda soit si récitaliste, éthéré dans une posture d'Evangéliste mozartien. Parce que j'adore par ailleurs et la lumière de Janowitz, et le caractère sanguin de Popp, et la tranquille bonhomie de Berry, et la noblesse fauve de Crass.
A Böhm aussi, d'ailleurs ; mais plus à Böhm I (l'idéale version viennoise selon la tradition, à mon sens, ne serait-ce que pour la tension féminine de Güden et le Tamino rayonnant de Simoneau) qu'à Böhm II (tellement international, attendu pour ne pas dire attentiste et, ce, malgré DFD).
A Karajan, enfin ; dramatique à l'extrême, fervent, furieux, mettre d'une brosse large alimentée par une palette totale. Et quel plateau ! Seefried tendu jusqu'à se briser l'âme, comme émerveillée d'elle-même, Dermota mâle et princier, Kunz léger comme une plume de son habit mais profond, aussi (quelle largeur de chant/champ) et Lipp traditionnelle jusqu'à la nausée (mais c'est ça, la gloire de la "Flûte" ; elle alimente la nostalgie, valorise la tradition autant qu'elle offre la possibilité de la transgresser).
Et une place à part pour la Pamina de Stich-Randall à Vienne, délicieuse, instrumentale et comédienne comme on en aura peu, en fait, dans la discographie !

Böhm :

bAlexb a écrit:
aurele a écrit:
Cette version Böhm fait partie de celles qu'il faudra que j'écoute et elle est considérée par les critiques professionnels et les membres de ce forum par exemple comme une des meilleures.
Bah ! Moi, tu sais, je préfère (et de loin, de très loin) Böhm I (enfin, je veux dire le premier studio parce qu'il existe un live de Salzburg en 41, je crois me souvenir, dans lequel Reining est subjuguante et Anders est peut-être LE Tamino dans tous ses paramètres, héroïque, lyrique, etc. http://www.arkivmusic.com/classical/album.jsp?album_id=36880). Tellement plus viennoise, faubourienne je dirais ("an der Wien", en somme) par bien des accents, par le mot, par l'esprit et aussi superbement gérée à l'orchestre, tenue, aérienne (ce qui n'est pas, dans mon esprit, antinomique, avec l'acuité, la fraîcheur, la demi-teinte pour ne pas dire le demi-ton, de certains numéros) ; peut-être pas du théâtre au sens propre, mais une manière de narration très simple, qui ne joue pas sur l'effet extérieur mais bien sur la force interne au discours (mais c'est bien comme ça que fonctionne une parabole, après tout).
Et l'équipe vaut bien, individuellement et dans l'ensemble, celle de l'enregistrement DG (DFD, par exemple, est à saisir à la volée, voletant justement, follet chez Fricsay).

Mackerras :

bAlexb a écrit:
ojoj a écrit:
Mackerras c'est avec Hadley, Lloyd,Allen,Hendricks et Anderson.
Quand même très factice, je trouve ; léger dans les incarnations. Un vrai produit de studio qui ne vaut, à mon goût (et ça n'engage que moi !), que par la direction du chef et quelques brefs éclairs d'Anderson (notamment dans le premier air ; mais ça manque de chair, de pulpe, de drame, à mes yeux).


Klemperer/Popp :

bAlexb a écrit:
Otello a écrit:
bAlexb a écrit:
Et moi je reste tellement attaché à Klemperer pour la grandeur, la clarté infinie de la polyphonie, cette verticalité confondante qui supporte le drame et le scande.
Dommage que Gedda soit si récitaliste, éthéré dans une posture d'Evangéliste mozartien. Parce que j'adore par ailleurs et la lumière de Janowitz, et le caractère sanguin de Popp, et la tranquille bonhomie de Berry, et la noblesse fauve de Crass.
Rien de sanguin chez cette Reine de la Nuit, magnifique de timbre mais totalement éthérée et lentissime.
Moi j'entends quand même une pulsation interne au discours qui n'a que faire du tempo (pas si antidramatique que ça, d'ailleurs, à mes yeux ; moins perturbant, à tout prendre que dans Cosi ou les Nozze). J'entends la vraie tension d'un drame qui sourd au I et rompt les digues au II ; quelque chose, à l'image de la direction, de démirugique, de prométhéen.
Mais je te rassure, je ne cherche pas à te convaincre  kiss !

Solti I :

bAlexb a écrit:
Le problème de la version Solti, pour moi, c'est qu'elle épuise par excès de couleurs, de dynamiques ; cela quand le chef et les chanteurs soient réellement responsables, à mon sens. Moins que la prise de son DECCA, jusqu'au-boutiste, clinquante, etc. Tout ce qui nuit, ici, à la poésie d'un chef-d'oeuvre qui reste fragile et friable entre tous !

Et Solti II :

bAlexb a écrit:
Pour le coup, j'ai envie de dire que le remake m'intéresse beaucoup plus. D'abord Ziesak joue de l'un des timbres les plus immédiatement séduisants de la discographie et son personnage affiche une humanité absolument bouleversante. Moll mis à part, l'ensemble du plateau chante clairement un cran en-dessous de celui de Solti I (je parle du studio parce que je mets très au-dessus l'enregistrement de 55, ne serait-ce que pour Kozub et Grümmer, couple idéal à l'image de celui formé par Dermota et Seefried ou, à la scène, Staveland/Petersen, Strehl/Kleiter) et c'est, je pense, ce qui fait que je préfère ce studio au brillant rouleau compresseur de 69. Il émane de cette Flûte une fraîcheur que je rapprocherais de celle d'Östman ; fraîcheur qui n'empêche ni le drame de se dérouler ni (au contraire, même), la magie d'opérer pleinement. D'autant que la prise de son est, cette fois, beaucoup plus naturelle, moins analytique.

Les chanteurs de Levine :

bAlexb a écrit:
Qu'ils sont bons ; très bons même (Talvela évidemment, rayonnant d'humanité quand bien même j'ai tendance à préférer des Sarastro plus humains et moins [ou pas seulement] marmoréens ; Cotrubas, aussi qui trouve un bel espace d'expression à sa légèreté et sa fêlure naturelle ; Boesch qui fait du Berry ; Donat à connaître). Mais ce n'est pas forcément "ma" version tu l'as déduit de ce que j'ai écrit plus haut.

La Königin der Nacht :

bAlexb a écrit:
aurele a écrit:
Parmi tes Reines de la Nuit préférées Alex, il y a Popp, sûrement Gruberova, Moser et probablement Damrau. Je me trompe peut être. Confirmes tu cela ou l'infirmes tu?
Il y a toutes celles-là, oui ; Les trois premières sont intouchables, pour moi ; Damrau intéressante ; comme Mosuc, aussi (en dvd avec Harnoncourt, surtout, pour le corps de la voix et l'incarnation, les couleurs fauves, etc.). Peters est l'un des intérêts de Böhm II (tu as compris que ce n'était pas ma version d'élection) ; Deutekom ne manque pas d'intérêt mais ce n'est pas (et de loin) ma référence, cela aussi tu l'as compris. J'ai paradoxalement plus de mal avec les Reines des années 50 ; Streich s'intègre merveilleusement bien à la vision de Fricsay ; et j'aime beaucoup Lipp soit chez Fürt' I, soit chez Karajan.

bAlexb a écrit:
aurele a écrit:
bAlexb a écrit:
J'ai paradoxalement plus de mal avec les Reines des années 50 ; Streich s'intègre merveilleusement bien à la vision de Fricsay ; et j'aime beaucoup Lipp soit chez Fürt' I, soit chez Karajan.
Streich et Lipp était des sopranos très légères et elles chantaient beaucoup les rôles de soubrettes notamment. Furt I, c'est un live il me semble.
Pour moi, tu sais que ce terme de soubrette ne veut rien dire, n'a aucun sens et certainement pas du point de vue d'une quelconque classification vocale ; des soprani viennois, je serais presque prêt à l'entendre (encore que ce soit un raccourci avec tout ce que l'ellipse entraîne). Mais soubrette ça reste un paravent qui ressemble trop à une facilité intellectuelle, pour moi.

Fürtwängler :

bAlexb a écrit:
Fürt' I, oui c'est un live ; le premier des deux qu'il a laissés et, pour moi, le meilleur. Celui où la conception est à la fois la plus profonde et la plus rayonnante. Ludwig y campe un Tamino d'un héroïsme mâle ; Seefried est transfigurée, au-delà de toute classification vocale et intellectuelle. Elle EST, en fait ; et c'est peut-être la seule fois où cela est aussi évident pour sa Pamina (et même pour les Pamina enregistrées, j'ai envie de dire, Grümmer exceptée, peut-être). Greindl y est noble et pas wagnérien (la différence est majeure et dans Sarastro, cela compte) ! Quant à Lipp, c'est aussi sa meilleure Reine, à mon sens ; incarnée, puissante, vampirique, dardée et fabuleusement soutenue par l'orchestre.

Seefried  drunken :

bAlexb a écrit:
aurele a écrit:
Seefried n'est pas à l'aise en Pamina dans cette version Karajan avec les aigus. Je n'ai jamais dit que "plus il y a de voix, mieux c'est". Il faut un beau soprano lyrique.
Pas sûr pour le soprano lyrique, décidément !
Quant à Seefried, elle n'est JAMAIS à l'aise avec les aigus ; jamais parfaitement, en tout cas (et rarement de manière homogène sur une même représentation). Or, c'est justement de là que vient toute l'excitation (et l'excitabilité aussi, ce qui n'est pas un moindre plaisir), la magie, toute l'étreinte de son timbre et de son chant si particulier. Il y a des chanteurs qui demandent que l'on se lave les oreilles d'une certaine doxa pour les apprécier ; il n'est pas obligatoire de les apprécier mais il faut, aussi, accepter de déplacer d'un brin son curseur pour parfaitement pénétrer leur univers sonore. Ainsi Seefried est, d'abord, une consumée qui ne se consomme réellement qu'en scène ; ensuite c'est une diseuse et, justement, son chant est par nature mots "sonores". Or donc, la note en elle-même ne vaut qu'en regard du mot qu'elle "habille" et de ce que la chanteuse a souhaité en faire ; sa Fiordiligi avec Jochum (ou son Agathe) en sont un bon exemple, à mon sens.
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptySam 25 Jan 2014 - 3:46

Fascinants échanges messieurs, chapeau bas !

La Flûte est le premier opéra que me me mis sous la dent (LP Heliodor, version Fricsay, ça devait être en 1972). Depuis cet opéra n'a jamais cessé de me fasciner. Je crois en avoir découvert, sinon LA raison, du moins un aspect essentiel de l'oeuvre qui attire tous les chefs, metteurs en scène et chanteurs. C'est la définition (littéralement) de la tessiture et de la couleur vocale de chaque personnage, l'adéquation quasi archétypale entre le rôle et ce qui caractérise l'essence d'une tessiture vocale donnée.
- soprano dramatique colorature: die Königin der Nacht
- soprano lyrique type 'soubrette' : Papagena
- soprano lyrique 'pur': Pamina
- soprano, mezzo léger, mezzo- contralto: les trois Dames
- ténor de caractère (un Mime 'light'): Monastastos
- ténor lyrique de grande dimension: Tamino
- baryton: Papageno
- baryton-basse: l'Orateur
- basse profonde: Sarastro

Chacun des rôles est défini par une couleur, une tessiture très caractérisée, une alternance du buffo et de l'héroisme dans l'expression. Le caractère du rôle n'est jamais clairement établi, louvoyant constamment dans les méandres du tragi-comique - mais la voix elle, est très typée et doit pouvoir servir parfaitement chaque climat. Une sorte de commedia dell'arte vocale (Pierrot = Tamino, Colombine = Pamina, etc.).

Je crois que c'est pour ça qu'il y a une telle fixation sur l'interprète idéal. Pour moi chaque rôle contient à la fois l'aspect tragique et le comique (de caractère ou de circonstance). Et la voix doit traduire cette dualité sans cesse en mouvance.
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptySam 25 Jan 2014 - 12:24

André a écrit:
- soprano dramatique colorature: die Königin der Nacht
- soprano lyrique type 'soubrette' : Papagena
- soprano lyrique 'pur': Pamina
- soprano, mezzo léger, mezzo- contralto: les trois Dames
- ténor de caractère (un Mime 'light'): Monastastos
- ténor lyrique de grande dimension: Tamino
- baryton: Papageno
- baryton-basse: l'Orateur
- basse profonde: Sarastro
 mains kiss C'est exactement ça !  Very Happy 
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptySam 25 Jan 2014 - 16:59

bAlexb a écrit:
pardon mais, Van Dam, tout à côté qu'il puisse être vocalement est l'une des plus sensibles incarnations de Sarastro

 mains Vocalement, Van Dam n'est pas à sa place en Sarastro, ça c'est sûr.

Mais par contre quelle incarnation ! Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 173236763  Je trouve que c'est l'un des plus émouvants de la discographie. Hormis Kurt Moll ou Pape je ne vois pas qui placer devant lui
Ni Talvela ou Frick (ils sont mieux dans les rôles de méchants), ni Crass (beau mais un peu ennuyeux), ni Lloyd (très humain, mais pas aussi émouvant), ni Ramey (trop distant), ni Weber, ni Böhme, ni Greindl, ni Bracht, ni Adam. Et je ne parle pas de Salminen, que je déteste par dessus tout quel que soit le rôle Confused Embarassed
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptySam 25 Jan 2014 - 17:29

Figaro a écrit:
bAlexb a écrit:
pardon mais, Van Dam, tout à côté qu'il puisse être vocalement est l'une des plus sensibles incarnations de Sarastro

 mains Vocalement, Van Dam n'est pas à sa place en Sarastro, ça c'est sûr.

Mais par contre quelle incarnation ! Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 173236763  Je trouve que c'est l'un des plus émouvants de la discographie. Hormis Kurt Moll ou Pape je ne vois pas qui placer devant lui
Ni Talvela ou Frick (ils sont mieux dans les rôles de méchants), ni Crass (beau mais un peu ennuyeux), ni Lloyd (très humain, mais pas aussi émouvant), ni Ramey (trop distant), ni Weber, ni Böhme, ni Greindl, ni Bracht, ni Adam. Et je ne parle pas de Salminen, que je déteste par dessus tout quel que soit le rôle Confused Embarassed

Mais il est le premier à le dire que Sarastro fut une erreur Shocked  par rapport à son type de voix; certes l'incarnation "scénique" est irréprochable mais vocalement il n'a rien à y faire (et Dieu sait que pourtant je vénère Van Dam). Un Moll ou un Pape sont à leur place tant scéniquement que vocalement alors que Van Dam n'est à sa place que scéniquement ce qui est insuffisant. Confused 
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptySam 25 Jan 2014 - 17:34

En ce qui me concerne, je considère que les meilleurs Sarastro du 20ème siècle et de la discographie sont Talvela, Moll et Kim Borg.
Derrière eux, il y a en a d'autres qui sont très bien mais pas de la même eau: Pape, Crass, Greindl, Weber, Ramey, Lloyd, Sigmundson

Quant à Van Dam, le contre-emploi vocal est de telle ampleur que ça plombe tout le rôle et toute l'intégrale quelles que soient effectivement ses qualités interprétatives (qui , je suis désolé, ne peuvent pas suffire dans ce cas précis). Même Ruggero Raimondi, pas fait non plus pour le rôle, y a été moins inadéquat vocalement.
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MessageSujet: Re: Mozart - Die Zauberflöte   Mozart - Die Zauberflöte - Page 18 EmptySam 25 Jan 2014 - 18:51

N'empêche, je trouve que Karajan a eu une idée pas si mauvaise que ça. Sinon, sincèrement en 80, il pouvait prendre qui d'autre pour ce rôle ?
Bien sûr Moll ! Mais à cette époque il l'avait déjà enregistré 2 fois en studio (Sawallisch et Lombard). Talvela, mais déjà 2 fois également, dont à la même époque avec Levine.
Sinon Lloyd, mais il n'a, à ma connaissance, jamais collaboré avec Karajan. Enfin, Meven, Bracht, Rydl ... Donc, finalement pas tant de bons candidats que ça.

Conclusion, je suis très content que Van Dam ai enregistré le rôle. bedo
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