Giuseppe Verdi

Back to the 18th! Back to the 18th!

(Ça me fait penser que j'ai projet sous peu de "comparer" le Falstaff de Salieri à celui de Verdi, tiens - pour pas être trop HS )

Elvira a écrit:

Absolument. Moi, c'est l'inverse.

pour Mozart ou Puccini?

Tiens, moi j'aurais plutôt fait avec Così (il repompe quasiment Come scoglio d'ailleurs), parce que là, tu en as pour un moment.

Pour Mozart.

Bon, je vois que tu aimes Turandot, tu es "pardonné"...

Elvira a écrit:

Pour Mozart.

Bon, je vois que tu aimes Turandot, tu es "pardonné"...

Turandot c'est L' opéra de Puccini
par contre si j'aime Don Giovanni j'ai du mal à le départager avec la Flute

ojoj a écrit:

Elvira a écrit:

Pour Mozart.

Bon, je vois que tu aimes Turandot, tu es "pardonné"...

Turandot c'est L' opéra de Puccini

C'est même l'opéra italien du début du XIXième siècle...

Elvira a écrit:

ojoj a écrit:

Elvira a écrit:

Pour Mozart.

Bon, je vois que tu aimes Turandot, tu es "pardonné"...

Turandot c'est L' opéra de Puccini

C'est même l'opéra italien du début du XIXième siècle...

Intéressant. Puccini n'aurait donc que recopié un chef-d'oeuvre antérieur terriblement moderne ?


Non, l'opéra italien du début du XXe, c'est Cassandra de Gnecchi.

Elvira a écrit:

ojoj a écrit:

Elvira a écrit:

Pour Mozart.

Bon, je vois que tu aimes Turandot, tu es "pardonné"...

Turandot c'est L' opéra de Puccini

C'est même l'opéra italien du début du XIXième siècle...

XX plutot

C'est bien, c'est bien, vous suivez, c'est ce que je cherchais à voir.

La prochaine fois, éviter de faire de l'anglais, de la philo, faire sa valise, et poster en même temps, c'est dur.

je me disais aussi

Falstaff :

Je me suis lancé à la découverte de ce dernier opéra du maître de Busseto. Je n'ai écouté pour le moment que le 1er acte et mon commentaire est simplement donc en fonction de celui-ci. C'est un très bon divertissement mais cela s'arrête là pour le moment pour moi. Je n'ai pas été transporté. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre pour moi évidemment car cela n'engage que ma personne. Les quatuors et l'ensemble final sont très difficiles pour les chanteurs à mon avis. Cependant, c'est le fouilli, j'ai l'impression d'entendre un brouhaha incompréhensible même avec le livret sous les yeux. Le duo Fenton-Nannetta est très charmant même si pas extraordinaire. J'aime beaucoup le premier tableau entre Falstaff, Cajus, Bardolfo et Pistola.

aurele a écrit:

Falstaff :

Je me suis lancé à la découverte de ce dernier opéra du maître de Busseto. Je n'ai écouté pour le moment que le 1er acte et mon commentaire est simplement donc en fonction de celui-ci. C'est un très bon divertissement mais cela s'arrête là pour le moment pour moi. Je n'ai pas été transporté. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre pour moi évidemment car cela n'engage que ma personne. Les quatuors et l'ensemble final sont très difficiles pour les chanteurs à mon avis. Cependant, c'est le fouilli, j'ai l'impression d'entendre un brouhaha incompréhensible même avec le livret sous les yeux.

C'est un opéra qu'il faut voir avant tout à mon avis...

Polyeucte a écrit:

C'est un opéra qu'il faut voir avant tout à mon avis...

J'espère qu'il passera à Nancy pour que je puisse aller le voir. Effectivement, je pense qu'il fait partie des opéras difficiles d'accès au simple disque et même peut être au DVD car il y a énormément de théâtre dans cet opéra, ce qui en veut pas dire qu'il n'y en a pas dans beaucoup d'autres.

Avec la partition, c'est plus compréhensible. C'est vrai que même avec le livret, c'est un virtuose bric-à-brac. Chef-d'oeuvre quand même.

DavidLeMarrec a écrit:

Chef-d'oeuvre quand même.

Si tu le dis. De toute manière, pour avoir un avis plus objectif, il faut que j'écoute les actes 2 et 3.

Et peut être une autre version que Solti, parce que Evans...

Guillaume a écrit:

Et peut être une autre version que Solti, parce que Evans...

J'ai choisi cette version pour Freni, Kraus même si le rôle est très court, Merrill et Simionato surtout. Je trouve qu'Evans n'est pas ridicule en Falstaff. Je sais que ta version est la version de Karajan. Je ferai un effort pour l'écouter car l'interprète d'Alice est une soprano avec qui j'ai beaucoup de mal à accrocher pour son côté superficiel : Schwarzkopf.

Et puis, un jour, peut être, ils ressortiront la version Bernstein avec DFD.

Guillaume a écrit:

Et puis, un jour, peut être, ils ressortiront la version Bernstein avec DFD.

Ce serait bien effectivement que cette version ressorte, pour le chef évidemment et pour Fischer-Dieskau. Cela permettrait d'avoir un autre portrait verdien de DFD et une des rares incursions de Bernstein dans l'opéra.

Rien n'est perdu, Sony réedite en ce moment, et il n'y a pas encore de Falstaff dans la collection Opera House.

Guillaume a écrit:

Rien n'est perdu, Sony réedite en ce moment, et il n'y a pas encore de Falstaff dans la collection Opera House.

Tu te trompes Guillaume :

Ah zut. Surtout que ça a l'air beaucoup moins bien celui qu'ils ont réedité.

J'espère qu'ils vont quand même le réediter.

Pas mal d'ailleurs, mais un peu sage.

Rien à voir avec Bernie.

Le pire c'est que si il ne le réeditent pas, je ne l'entendrai jamais. Il n'est évidemment pas sur MusicMe ; j'ai juste croisé un air de sir John Falstaff dans une compilation de DFD.

Guillaume a écrit:

Le pire c'est que si il ne le réeditent pas, je ne l'entendrai jamais. Il n'est évidemment pas sur MusicMe ; j'ai juste croisé un air de sir John Falstaff dans une compilation de DFD.

Paris => médiathèques => youpie

Ca n'est pas dans mes habitudes, et je préfère acheter qu'emprunter, surtout si c'est génial.

Peut être que Paris => métro Luxembourg => Chaumière => $$$$ => youpie pourrait fonctionner ?

EDIT : en fait non, restez chez vous.

Surtout qu'à Paris, tu as plus de possibilités qu'à Nancy en terme de médiathèques pour la musique classique. Je vais surtout à la bibliothèque municipale qui est géniale. Je ne suis pas encore allé à la médiathèque même si j'y suis inscrit.

Il est trouvable à petit prix sur marketplace :


8,29€.

J'aurai du mieux regarder.

J'ai oublié de signaler que je posséde l'enregistrement de Nabbuco par Giuseppe Sinopoli.
Je n'ose immaginer les réactions sachant que c'est un chef qui ne fait pas l'unanimité dans les critiques

ojoj a écrit:

Je n'ose immaginer les réactions sachant que c'est un chef qui ne fait pas l'unanimité dans les critiques

Ah mais si!! Perso, j'adore son Nabucco et son Attila... Je connais moins son Macbeth, mais ce que j'en ai entendu me plait bien!
ça explose, c'est super pour ce type de Verdi de jeunesse!

il me semble qu'il a fait ausi un Rigoletto avec Edita Gruberova

Encore deux pages de trop ici: https://classik.forumactif.com/discographie-f2/verdi-falstaff-t3597.htm

Xavier a écrit:

Encore deux pages de trop ici: https://classik.forumactif.com/discographie-f2/verdi-falstaff-t3597.htm

Je suppose que tu nous renvoie au lien discographie car les derniers messages de ce fil ne sont pas à leur place.

Après avoir écouté les deux derniers actes de Falstaff, je reste sur ma position. C'est un opéra très divertissant mais je ne le considère pas personnellement comme un chef-d'oeuvre, du moins pour le moment. La fin de l'Acte II par exemple avec tous les personnages est complexe, c'est très difficile à suivre, il y a une grande cacophonie. En revanche, les personnages me plaisent beaucoup, en particulier Falstaff et Quickly qui sont truculents.

Voilà le début d'un article sur Falstaff...
http://jmomusique.skynetblogs.be/post/7399740/falstaff-1
... par Jean-Marc Onkelinx, musicologue enthousiaste...

nugava a écrit:

Voilà le début d'un article sur Falstaff...
http://jmomusique.skynetblogs.be/post/7399740/falstaff-1
... par Jean-Marc Onkelinx, musicologue enthousiaste...

Merci pour le lien.


Aux septiques sur Otello :
"mais il avait surtout créé, avec Otello (aussi sur un livret de Boito), l’un des chefs d’œuvres les plus aboutis de toute l’histoire de l’opéra"

Aux septiques sur Verdi :
"A certains moments, on a l’impression que les chanteurs et les musiciens quittent le domaine de la musique tonale. On ressent parfois l’arrivée imminente de Schoenberg et de Berg dans cette manière unique de traiter le matériau."

Cololi a écrit:

Aux septiques sur Verdi :
"A certains moments, on a l’impression que les chanteurs et les musiciens quittent le domaine de la musique tonale. On ressent parfois l’arrivée imminente de Schoenberg et de Berg dans cette manière unique de traiter le matériau."

Tu crois que ça va convaincre qui de citer une telle phrase?

Si tu me dis de quel passage il s'agit, je veux bien écouter. (c'est dans Rigoletto ou la Traviata le Verdi atonal? )

J'imagine que ce sont des bouts de Falstaff ou d'Otello. Mais enfin, on est loin de l'inalysable.

Dans Otello il y a des 7è diminuées, c'est vrai.

Whaou.

C'était à propos de Falstaff.
Et ce n'est pas moi qui l'ai dit
(dans l'article cité précedemment)

Bah tu sais moi aussi je suis musicologue (c'est marqué sur mon diplôme du CNSM) et je te dis que Verdi c'est un tâcheron de 5è zone. Voilà.
Argument d'autorité.

Elvira va venir

Xavier a écrit:

Bah tu sais moi aussi je suis musicologue (c'est marqué sur mon diplôme du CNSM) et je te dis que Verdi c'est un tâcheron de 5è zone. Voilà.
Argument d'autorité.

et Mozart?

Cololi a écrit:

nugava a écrit:

Voilà le début d'un article sur Falstaff...
http://jmomusique.skynetblogs.be/post/7399740/falstaff-1
... par Jean-Marc Onkelinx, musicologue enthousiaste...

Merci pour le lien.


Aux septiques sur Otello :
"mais il avait surtout créé, avec Otello (aussi sur un livret de Boito), l’un des chefs d’œuvres les plus aboutis de toute l’histoire de l’opéra"

Aux septiques sur Verdi :
"A certains moments, on a l’impression que les chanteurs et les musiciens quittent le domaine de la musique tonale. On ressent parfois l’arrivée imminente de Schoenberg et de Berg dans cette manière unique de traiter le matériau."

Et que dit-il aux antiseptiques ?



Et personnellement, ça n'est pas en citant un musicologue que de surcroît je ne connais pas, que je changerais d'avis.

(et non, Verdi ça n'est pas un tâcheron de 5e zone, pas plus que Wagner en tous cas... )

Guillaume a écrit:

Cololi a écrit:

nugava a écrit:

Voilà le début d'un article sur Falstaff...
http://jmomusique.skynetblogs.be/post/7399740/falstaff-1
... par Jean-Marc Onkelinx, musicologue enthousiaste...

Merci pour le lien.


Aux septiques sur Otello :
"mais il avait surtout créé, avec Otello (aussi sur un livret de Boito), l’un des chefs d’œuvres les plus aboutis de toute l’histoire de l’opéra"

Aux septiques sur Verdi :
"A certains moments, on a l’impression que les chanteurs et les musiciens quittent le domaine de la musique tonale. On ressent parfois l’arrivée imminente de Schoenberg et de Berg dans cette manière unique de traiter le matériau."

Et que dit-il aux antiseptiques ?

En tout cas, il doit bien leur déboucher le tuyau (auditif, bien sûr).

Sinon, les arguments d'autorité, j'ai toujours trouvé ça bidon. Donc, les propos de Xavier, ça me laisse impavide.

Citation :

impavide

Amor di patria impavido...
Mieta i sanguigni allori
Poi terga i bei sudori
E in piantin la pietà
All'alba !

Les plus perspicaces d'entre vous auront peut-être remarqué que j'entame une écoute de l'intégralité des opéras de Verdi. J'ai donc aujourd'hui commencé par Oberto (1839), puis par Un giorno di regno (1840), les deux premiers ouvrages du genre de ce célèbre compositeur.

Oberto:
Un premier opéra qui, s'il ne manque pas de fraîcheur, manque un peu d'idées. Musicalement, rien de bien étincelant ni mémorable, je n'en garde pas un grand souvenir. De l'élan, mais orchestralement, on est très loin d'une quelconque finesse. Le livret, pour sa part, n'est pas dénué d'un certain intérêt, et m'a paru intéressant, sur bien des points.

Un giorno du regno:
Une musique déjà un peu plus intéressante, quelques mélodies intéressantes, un bon IIème acte. Vraiment, sur ces deux opéras, on sent réellement que l'accent est porté sur la mélodie - l'harmonie sert de simple accompagnement, l'orchestre est traité comme une unité.
Malgré ce petit mieux, cela reste une oeuvre assez limitée.

Prochaines étapes: Nabucco (1842) et I Lombardi (1843).

Tu me donnes envie de recommencer/continuer cette opération "un jour, un Verdi"...

Wolfgang a écrit:

Oberto:
Un premier opéra qui, s'il ne manque pas de fraîcheur, manque un peu d'idées. Musicalement, rien de bien étincelant ni mémorable, je n'en garde pas un grand souvenir. De l'élan, mais orchestralement, on est très loin d'une quelconque finesse. Le livret, pour sa part, n'est pas dénué d'un certain intérêt, et m'a paru intéressant, sur bien des points.

Ah si, musicalement, un grand charme, et déjà un talent dramatique très fort. Dès leur entrée, les personnages sont bien fortement frappés, et les ensembles (déjà nombreux) sont très inspirés.
Alors, oui, l'orchestre est belcantiste, donc un simple rôle d'accompagnement, mais j'aime beaucoup beaucoup.

Citation :

Un giorno du regno:
Une musique déjà un peu plus intéressante, quelques mélodies intéressantes, un bon IIème acte. Vraiment, sur ces deux opéras, on sent réellement que l'accent est porté sur la mélodie - l'harmonie sert de simple accompagnement, l'orchestre est traité comme une unité.
Malgré ce petit mieux, cela reste une oeuvre assez limitée.

C'est un pastiche rossinien. Bien joué, ça a de vraies qualités. Moyennement joué, on dirait du Donizetti qui essaie d'être drôle.

Concernant Falstaff, après l'écoute de la version Bernstein, je suis totalement convaincu par cet oeuvre. C'est plus qu'un excellent divertissement. Le livret est génial tout comme les personnages, en particulier Quickly et Falstaff. L'orchestration de Verdi est vraiment formidable et mélange les moments très rythmés et des moments d'introspection comme le monologue de Falstaff qui ouvre le 3e acte, des moments plus amers donc.