La Musique: une source de réconfort à la perte d'un proche ?

Hélàs non seulement la musique ne soulage pas dans ce cas, mais peut devenir insupportable…

Les musiques que j'écoutais à la mort de mon grand-père, quand je les écoute aujourd'hui, ça me rappelle ce jour de novembre 1986. 20 ans déjà !
En fait la musique est restée associée au moment vécu… un peu comme un slow quoi
Donc il faut écouter du Boulez

Moi ça me fait ça aussi avec d'autres souvenirs et pas nécessairement désagréables.

Là Poulet nous aurait fait un sondage adéquat!

A la mort de mon grand père le 8 avril 2003 je n'arrivais pas à jouer de flute,et la musique ne me réconfortait pas . A la mor de ma grand mère le 2 mai 2004 idem.
Sinon la dernière fois où je pensais à eux et que j'écoutais le prélude de tristan et isold j'ai faillis me suicider... (je ne plaisante pas!)
Quand je déprime il ne faut surtout pas que j'écoute ce fameux prélude .
Voilà.

Tu le fais un peu exprès aussi...tristan faut le faire (qui c'était la version ?)

version Gyorgy Lehel (dans une compile) he bien cette version me torture alors que celle de Bernstein ne me fait pas grand chose...

Et ça tu trouves ça comment ? Le son est digne d'un document de la guerre en Irak mais sinon je trouve ça pas mal non ?

https://www.youtube.com/watch?v=6XlmJtnzwkY

Guigui a écrit:

Et ça tu trouves ça comment ? Le son est digne d'un document de la guerre en Irak mais sinon je trouve ça pas mal non ?

https://www.youtube.com/watch?v=6XlmJtnzwkY

Bien sur que c'est magnifique ! Il n'y à pas de soucis c'est boulversant, sublime... mais la version Gyorgy Lehel me fait quelque chose en plus.

Pour ma part j'ai besoin de musique que j'aille bien ou que j'aille mal, ça c'est sûr.

Le problème c'est que dans ce genre de situations, on pense souvent (assez bêtement), en tout cas pour ma part, à écouter des trucs tristes. C'est assez maso comme attitude mais bon...

Xavier a écrit:

Pour ma part j'ai besoin de musique que j'aille bien ou que j'aille mal, ça c'est sûr.

Le problème c'est que dans ce genre de situations, on pense souvent (assez bêtement), en tout cas pour ma part, à écouter des trucs tristes. C'est assez maso comme attitude mais bon...

Oué... je crois que dans ce genre de situation, on a surtout besoin de présence(s) et de bras pour vous serrer bien fort (le cas échéant).

Mais écouter de la musique, heu...

Xavier a écrit:

Pour ma part j'ai besoin de musique que j'aille bien ou que j'aille mal, ça c'est sûr.

Le problème c'est que dans ce genre de situations, on pense souvent (assez bêtement), en tout cas pour ma part, à écouter des trucs tristes. C'est assez maso comme attitude mais bon...

Tu n'est pas tout seul!

Jaky a écrit:

Xavier a écrit:

Pour ma part j'ai besoin de musique que j'aille bien ou que j'aille mal, ça c'est sûr.

Le problème c'est que dans ce genre de situations, on pense souvent (assez bêtement), en tout cas pour ma part, à écouter des trucs tristes. C'est assez maso comme attitude mais bon...

Tu n'est pas tout seul!

Ca me remet en tête un pasage du Zibaldone....
Vous avez de la chance je l'ai trouvé sur le net donc normalement il n'y a pas de fautes.

" On sait qu'une grande douleur - comme toute grande passion - n'a pas de langage extérieur. J'ajouterai qu'elle n'a pas non plus de langage intérieur. Autrement dit, l'homme affligé d'une profonde douleur n'est pas capable de concevoir précisément et de rapporter à lui-même aucune idée, aucun sentiment relatif à l'objet de sa passion ; idée ou sentiment qu'il pourrait exprimer en lui-même en roulant ses pensées et, pour ainsi dire, en exerçant sa douleur. Il éprouve mille sentiments, voit mille idées confuses ensemble, ou plutôt n'éprouve, ne voit qu'un sentiment, une idée immense, en laquelle sa faculté de sentir et de penser demeure absorbée, sans pouvoir ni l'embrasser tout entière ni l'analyser en ses éléments afin de définir chacun d'eux. Alors, il n'a en vérité pas d'idées, il ne connâît même pas réellement la cause de sa douleur ; il est plongé dans une espèce de léthargie ; il se lamente (comme je l'ai observé sur moi-même) il pleure comme au hasard, en général, sans savoir se dire exactement pour quoi. Ces dramaturges qui, à l'occasion des grandes passions, introduisent des monologues en se fondant sur la convention qui permet à leurs personnages de dire tout haut ce que dans la réalité ils garderaient dans leur for intérieur, savent pourtant bien qu'en de telles circonstances l'homme ne dit rien, ne s'entretient même pas avec lui-même."