Autour de la musique classique

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aurele
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyLun 13 Déc 2010 - 22:15

Cotrubas dans "Tu che le vanità" en 1985 à Covent Garden : /watch?v=jA20-KeP6tA

On a le droit à un petit passage avec le ténor ensuite qui était Luis Lima (un inconnu pour moi).

Cotrubas est étonnante dans cet air. Il lui manque l'assise nécessaire dans le grave mais c'est très bien interprété. Les aigus me font toujours autant fondre. C'est plutôt investi au niveau du texte et au niveau de la prononciation, c'est globalement très bien même s'il y a son accent. Le ténor en revanche a l'air à la peine. Je ne sais pas si c'est comme cela dans tout l'opéra. Il a faux air de Carreras sur le plan physique.
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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyLun 13 Déc 2010 - 22:25

Lima, c'est toujours un peu "limité" comme impression, c'est normal. Mr. Green

Tu n'as pas encore écouté le Roi de Lahore, alors ?
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aurele
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyLun 13 Déc 2010 - 22:27

DavidLeMarrec a écrit:
Tu n'as pas encore écouté le Roi de Lahore, alors ?

Je n'avais pas fait le rapprochement alors que j'ai écouté en plus en entier l'enregistrement de Bonynge du Roi de Lahore.
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Otello
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyLun 13 Déc 2010 - 23:59

aurele a écrit:
Cotrubas est étonnante dans cet air. Il lui manque l'assise nécessaire dans le grave mais c'est très bien interprété. Les aigus me font toujours autant fondre. C'est plutôt investi au niveau du texte et au niveau de la prononciation, c'est globalement très bien même s'il y a son accent.
Le souffle est quand même très court pour un tel rôle! là elle était à la limite extrême de ses moyens vocaux. Mais la beauté de la voix fait pardonner beaucoup de choses.
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aurele
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyMar 14 Déc 2010 - 0:00

Otello a écrit:
Le souffle est quand même très court pour un tel rôle! là elle était à la limite extrême de ses moyens vocaux. Mais la beauté de la voix fait pardonner beaucoup de choses.

Je n'ai jamais dit le contraire.
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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyMar 14 Déc 2010 - 0:01

Oui, elle était à la limite, mais je suis étonné de voir comment la voix se coule à merveille dans ce moule large, ça ne sonne jamais "petit" !
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Otello
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyMar 14 Déc 2010 - 0:11

DavidLeMarrec a écrit:
Oui, elle était à la limite, mais je suis étonné de voir comment la voix se coule à merveille dans ce moule large, ça ne sonne jamais "petit" !
c'est vrai ça ne sonne pas petit mais ça sonne court, voire très court.
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptySam 1 Jan 2011 - 12:06

Cololi a écrit:
don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 41ZpXQiknqL._SL500_AA300_

Je viens de voir les 2 premiers actes.

Très très belle version. La direction est vivante, théatrale. Villazon très convaincant. Keenlyside génial. Ganassi très bien chanté. Furlanetto toujours bon en Philippe.
Je recommande vivement.
Ca remplace pas la version du Chatelet, mais ça s'en rapproche pas mal en terme de qualité.

J'ai acheté ce DVD hier. Il passera après Le barbier de Séville
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Figaro
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptySam 2 Juil 2011 - 13:15

Bientôt chez Sony, dans la série du The Metropolitan Opera , un live du 07/03/64 de la version en 4 actes, dirigée par Kurt Adler, avec :
Franco Corelli, Leonie Rysanek, Irene Dalis, Nicolae Herlea, Giorgio Tozzi et Hermann Uhde
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Guillaume
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptySam 2 Juil 2011 - 13:18

Intéressant pour Dalis, Uhde et Rysanek (bien que le rôle d'Elisabetta ne soit pas un de ses meilleurs), mais Corelli en infant névrosé trompettant ses conte-notes partout, c'est quand même le summum du mauvais goût glotto. Confused
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptySam 2 Juil 2011 - 13:20

Figaro a écrit:
Bientôt chez Sony, dans la série du The Metropolitan Opera , un live du 07/03/64 de la version en 4 actes, dirigée par Kurt Adler, avec :
Franco Corelli, Leonie Rysanek, Irene Dalis, Nicolae Herlea, Giorgio Tozzi et Hermann Uhde
magnifique live avec un Corelli en grande voix et dans un Carlo de toute beauté.
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Guillaume
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptySam 2 Juil 2011 - 13:21

... très crédible dans le rôle de l'infant névrosé comme il l'est dans le rôle de Raoul, gentilhomme de province à l'air gauche et géné.

Le problème de Corelli, c'est qu'il fait du Radamès et du Manrico partout.
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Otello
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptySam 2 Juil 2011 - 13:32

Guillaume a écrit:
... très crédible dans le rôle de l'infant névrosé comme il l'est dans le rôle de Raoul, gentilhomme de province à l'air gauche et géné.

Le problème de Corelli, c'est qu'il fait du Radamès et du Manrico partout.
non il ne fait pas du Manrico et du Radamès partout. Dans la convention de l'Opéra il n'est marqué nulle part qu'un Infant névrosé doit avoir une voix névrosée ni qu'un gentilhomme de province qui a l'air gauche et géné doit avoir une voix et un chant gauches et génés. Que les partitions de ces personnages ne se chantent pas comme celle de Calaf de Turandot ne signifie pas que le timbre de Corelli, sa puissance vocale et ses contre-notes soient un problème. Rajouter à la partie de Carlo deux contre-uts (par ailleurs superbes) en tout et pour tout (et encore! il ne le faisait plus dans les années 70) en conclusion des duos avec Posa ne jette pas l'opprobre sur une prestation magnifique dans son ensemble.
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Figaro
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptySam 2 Juil 2011 - 13:41

Distribution complète de cette prochaine parution de chez Sony :

Don Carlo...............Franco Corelli
Elizabeth of Valois.....Leonie Rysanek
Rodrigo.................Nicolae Herlea
Princess Eboli..........Irene Dalis
Philip II...............Giorgio Tozzi
Grand Inquisitor........Hermann Uhde
Celestial Voice.........Junetta Jones
Friar...................Justino Díaz
Tebaldo.................Marcia Baldwin
Count of Lerma..........Gabor Carelli
Countess of Aremberg....Sally Brayley
Herald..................Robert Nagy

Conductor...............Kurt Adler
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Cololi
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptySam 2 Juil 2011 - 15:00

Guillaume a écrit:
Intéressant pour Dalis, Uhde et Rysanek (bien que le rôle d'Elisabetta ne soit pas un de ses meilleurs), mais Corelli en infant névrosé trompettant ses conte-notes partout, c'est quand même le summum du mauvais goût glotto. Confused

Il n'y a pas de contre notes dans le rôle de Don Carlo. Smile

Mais pour avoir cet infant là ... beh faut écouter Alagna, en français en 96.

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Car l'impuissance aime refléter son néant dans la souffrance d'autrui - Georges Bernanos (Sous le Soleil de Satan)
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptySam 2 Juil 2011 - 17:01

Ou Domingo, en italien, en 70 ainsi que Turp chez Matheson. Et puis Vanzo dans une version archi-coupée reste indépassable.
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyMer 6 Juil 2011 - 0:56

Ou Corelli avec Stein (là, il est tenu...), ou Vickers avec Giulini, ou Bergonzi avec Solti... on en a un certain nombre de très bons Carlo!

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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyJeu 15 Sep 2011 - 9:12

Cololi a écrit:
Guillaume a écrit:
Intéressant pour Dalis, Uhde et Rysanek (bien que le rôle d'Elisabetta ne soit pas un de ses meilleurs), mais Corelli en infant névrosé trompettant ses conte-notes partout, c'est quand même le summum du mauvais goût glotto. Confused

Il n'y a pas de contre notes dans le rôle de Don Carlo. Smile

Mais pour avoir cet infant là ... beh faut écouter Alagna, en français en 96.

Une critique ici : http://www.forumopera.com/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=2906&cntnt01origid=57&cntnt01lang=fr_FR&cntnt01returnid=55

Avec quelques ellipses, notamment quant à "l'édition" retenue, celle du Met étant traditionnellement bien charcutée (je pense à Cleva 59 et à des extraits d'une version avec Rysanek et Tucker, dans mon souvenir, en 56, peut-être scratch ).

Dalis, pour moi, c'est plutôt une valeur ajoutée en Eboli, du moins dans ce que j'en connais ; comme Uhde me paraît intéressant, par nature et par le "monde" vocal qu'il charie à sa suite, Inquisiteur moins souverain que vipérin, cauteleux, glaçant (et pour le coup, chez les wagnériens, beaucoup plus convaincant pour moi que Hotter à Vienne). Rysanek m'intéresse peu, ici. Je suis en revanche plutôt étonné quant au commentaire dévolu à Herlea qui est, généralement, un baryton qui me séduit énormément dans le répertoire italien (Rigoletto, Germont mais aussi dans Lucia, Pagliacci).

L'avis de ceux qui ont écouté cette version ?
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aurele
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyJeu 19 Jan 2012 - 13:07

Même si j'ai des lives sur mon disque dur et deux versions dans ma discothèque : Santini 1961 en 5 actes avec coupures et Inbal 1969 en live à Vérone en 4 actes, j'ai commandé en collection économique la version Giulini de studio et celle de Solti. Evidemment, j'en connais déjà des passages. Je connais déjà Domingo et Caballé en particulier dans la version en 4 actes. Je pourrai confronter les deux grandes versions. J'aurais pu le faire en écoutant sur musicme par exemple mais je préfère les avoir dans ma discothèque.
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyJeu 19 Jan 2012 - 13:12

aurele a écrit:
Même si j'ai des lives sur mon disque dur et deux versions dans ma discothèque : Santini 1961 en 5 actes avec coupures et Inbal 1969 en live à Vérone en 4 actes, j'ai commandé en collection économique la version Giulini de studio et celle de Solti. Evidemment, j'en connais déjà des passages. Je connais déjà Domingo et Caballé en particulier dans la version en 4 actes. Je pourrai confronter les deux grandes versions. J'aurais pu le faire en écoutant sur musicme par exemple mais je préfère les avoir dans ma discothèque.

A mon avis, ils sont incomparablement meilleurs chez Inbal ; elle, notamment, survoltée, dopée par le live, souveraine et souverainement vocale. Chez Giulini, il y a trop de quant-à-soi chez chacun ; je pense que la direction (trop) pleine d'onction du chef y est pour beaucoup.
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyJeu 19 Jan 2012 - 15:01

Don Carlo/Don Carlos, c'est compulsif chez moi ; même si je n'ai jamais réellement fait l'effort de synthétiser les bribes que j'ai laissées de-ci de-là !

J'imagine que cette fascination doit remonter à la première fois où j'ai vu l'opéra en scène, dans la production Bondy, à Nice (Dupuy, Van Dam, Mattila). Cela couplé au luxe visuel et l'abondance sonore de la version Muti, à la Scala à laquelle je reviens souvent, encore (au moins pour la démesure de Dessi, spinto à en crever, pour Pavarotti par éclairs, pour Ramey confronté à Anissimov, les deux sensationnels).

Si je devais comparer Giulini à Solti, sans conteste, je dirais que le second dépasse de la tête et des épaules le premier. Je l'ai dit, c'est affaire de quant-à-soi ; ça tient à cette espèce d'emphase de l'Italien, à cette métaphysique creuse, ici. L'orchestre n'est pas en cause (je suis moins adepte de la prise de son, qui m'a toujours paru terne) ; pas plus que la distribution. Mais sur cette dernière, l'impression olympienne, lénifiante, semble jeter un voile musicalo-musicien qui confine vite à l'ennui (ça éveille le mien, en tout cas). Dommage pour Verrett ; moins pour Milnes qui m'intéresse rarement (je l'ai écrit, au sujet de MacNeil, par exemple) et même de moins en moins ; moins aussi pour Caballe et Domingo qu'on a, ailleurs, pas forcément mieux captés mais mieux coachés, ce qui fait toute la différence (avec Inbal, c'est incomparable et ça ne se compare presque qu'à eux-mêmes tant le couple paraît indissolublement lié par quelque chose qui va très au-delà de la musique seule). Dommage en revanche pour Raimondi, que je persiste à beaucoup apprécier, en général et ici en particulier ; d'autant qu'un Filippo clair, affûté, ne me paraît pas du tout être un contresens (chef de guerre au jaret ferme !). Chez Solti, le sens du drame peut confiner à un sentiment de geste (dans tous les sens du terme) extérieur(e) (mais quel orchestre et quelle prise de son !) mais la progression est vibrante, irrépressible, la version en 5 actes n'a jamais semblé aussi essentielle et efficace (plus que certains 4 actes poussifs). Et comme la distribution est superlative... J'ai écrit, ailleurs, tout le bien que je pensais de Tebaldi, ici, dont le port de tête ploie le chant ; Bumbry, Bergonzi, Fischer-Dieskau et Talvela, c'est le carré d'as. Oserais-je dire que je trouve Ghiaurov un peu dispensable ? Pas forcément en général (à Vienne, avec Stein, il impose plus qu'une silhouette au fusain charbonneux) mais je le trouve simplement un peu redondant, ici, pas forcément si "physique" qu'il a pu l'être ailleurs (en Inquisiteur c'est incomparable, même en ruine, le métier et l'intuition aidant).

Autre studio de mon coeur : Karajan. Petit bémol pour ce qui concerne Freni (j'en ai parlé, là aussi, ailleurs) mais satisfaction absolue pour le reste du plateau, pour la pure magnificence sonore du chef (ça fonctionnait tellement bien à la scène ; je renvoie à la vidéo du spectacle, en 86 il me semble, au moins pour l'Inquisiteur génial de Salminen et la défonce de Baltsa, à bout d'elle-même, furieuse et furieusement féminine ce qui est bien la quadrature du rôle).

Karajan (comme Giulini), c'est, en revanche, la preuve par l'exemple (presque par l'absurde) que c'est en live que je trouve tous mes bonheurs, ici. Karajan que j'adore en 58, à Salzburg (Jurinac, Arie, Simionato ; j'en ai presque oublié de dormir pendant des nuits à peu près comme lorsque j'ai découvert les lives précédant l'enregistrement EMI avec l'Eboli archi-graphique de Ludwig !) ; Giulini que je trouve incomparable (là encore mis en perspective avec lui seul) à Covent Garden en 58 (pour Vickers, pour Gobbi également, pour Brouwenstijn, surtout dont on ne dira jamais assez quelle chair sublime de lumière dardée elle a été). J'ai rapidement évoqué Stein à Vienne, en 70 (au moins pour Janowitz ; Wächter est une insulte, et je le regrette parce que je l'adore souvent) ; quant à Corelli, plus que là, par-dessus tout je pense qu'il faut l'entendre chez Guadagno à Philadelphie en 66 (justement Ghiaurov s'incarne, Dominguez est l'une des Eboli absolues de charme et de feu, d'érotisme et de fiel mêlés, et Kabaivanska est simplement embrasée, cf. l'air, les deux duos avec Corelli).

J'ai parlé, à son sujet, des Elisabetta (nombreuses) de Jones ; je me limite à copier, ici :

bAlexb a écrit:
aurele a écrit:
Merci pour ces pistes verdiennes. Sur spotify, il y a le live de Buenos Aires de Don Carlo et en bonus des extraits du live d'Aida de Covent Garden de 1968 avec Vickers dont tu parles.

Hines est un brin plébéien à Buenos Aires, mais le reste (même Craig) est de très haute tenue (Bacquier, notamment et Cossotto, qu'on connait par ailleurs).
Difficile de départager la version reine : peut-être quand même celle de Tokyo 67 (notamment parce que l'image dessine une Elisabetta souveraine dans tous les sens du terme) pour Bruscantini et Konya (Rossi-Lemeni est peut-être un peu tassé mais le personnage est très fièrement campé). Il existe deux enregistrements viennois (67) avec des distributions approchantes : malheureusement je ne connais la meilleure qu'en extraits (existe-t-il une intégrale ?) avec Ludwig (brillante), Domingo et Hotter (Inquisiteur). Quasiment les mêmes se retrouvent (Hesse, pas spécialement excitante, remplace Ludwig) dans l'intégrale que je connais : Siepi royal (et inentamé depuis le MET, en 50 ; mieux, approfondi, fouillé), Domingo brillant, concentré et Hotter pour une confrontation tout en cris et chuchotements (mais j'aime les Inquisiteurs venant du Nord, comme Uhde par exemple, qui savent, mieux que tonner, faire résonner leurs voix, ce qui est très différent et tellement appréciable ici).

Jones étant, dans tous les cas, très affirmée, assurée, avec à mon sens l'exact format du rôle (un vrai beau registre médian qui sonne et brille) ; royale je l'ai dit, avec un port (de tête, de voix, etc.) d'une tenue impeccable (et il faut le dire parce qu'elle n'a pas été si souvent aussi irréprochable  Wink ), en pleins et en déliés. J'en arrive même à me dire que c'est peut-être le rôle dans lequel elle été le mieux immortalisée (pour elle-même et son entourage) ; même si elle en a servi d'autres à de mêmes hauteurs (voire à d'autres hauteurs Wink ).

J'ai aussi, parlé dans ce sujet, de mon avis sur les prises du MET ; et elles sont nombreuses. Si Rysanek me paraît (très) dispensable, des figures s'y affirment, glorieuses : Uhde, Herlea. Du MET, il faut absolument connaître le live de 1950 dirigé par Stiedry (une flamme qui déchire l'orchestre, tord les corps, les coeurs, les voix). Delia Rigal est une Elisabetta absente mais Björling, Barbieri (c'est ici qu'il faut l'entendre et pas ailleurs), Merrill (un peu de plèbe ce qui est dommage pour un grand d'Espagne ; mais des hormones vocales comme rarement), Siepi, c'est une leçon et de ton, et de style, et de chant !

A Florence, en 56, il faut attrapper Cerquetti avec Votto (Lo Forese plutôt indigne, Siepi égal à lui-même, Bastianini sonore, Barbieri en fuite) ; l'actrice n'est pas spécialement royale, pas plus que la chanteuse mais le matériau est à connaître, celui d'un grand spinto agité, gavé d'adrénaline. Pour être complet, je dirais (Votto a aussi laissé un live qui me paraît par bien des aspects plus abouti, à Chicago, avec Tucker, Simionato, Christoff et une très sensible Margherita Roberti, dont on parle trop peu). Beaucoup plus dispensable, en tout cas, que le live fulligineux de Fricsay, en 48 (puristes, détournez vos pas !). C'est Berlin, on est en 48 ; donc nécessairement en allemand. Demuth est une Elisabeth en relief ; pas tellement en creux. Blatter est un tempérament ; accessoirement une voix. Mais Greindl (Filippo), Fischer-Dieskau (un hautbois aux nuances infinitésimales, au phrasé comme un épure dont l'enregistrement Solti ne donne qu'un reflet amoindri, déjà) et Herrmann (Inquisiteur parmi les tout meilleurs que je connaisse) forment un trio de voix graves pour l'éternité ! J'ajoute qu'il existe une sélection au moins aussi recommandable et au moins aussi exotique avec DFD, encore mais cette fois Gedda, Fassbaender et Moser sous la direction de Patane, qu'il faut avoir entendu pour se dire qu'on s'est frotté à un théâtre de sang, de chair et pas seulement à une galerie de pochoirs ! C'est univoque (et pourtant, que de voix, dans l'absolu !) mais fascinant !

J'ai dû en oublier beaucoup ; et j'en ai laissé certains, volontairement de côté (Santini, malgré Stella ; Haitink malgré Gorchako et Hvorostovsky, etc.). Ils viendront bien en leur temps  Laughing !

Et puis peu d'entre vous auront sans doute lu jusqu'ici, alors  Embarassed ...


Dernière édition par bAlexb le Jeu 26 Mar 2015 - 11:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyJeu 19 Jan 2012 - 15:38

bAlexb a écrit:
Cela couplé au luxe visuel et l'abondance sonore de la version Muti, à la Scala à laquelle je reviens souvent, encore (au moins pour la démesure de Dessi, spinto à en crever, pour Pavarotti par éclairs, pour Ramey confronté à Anissimov, les deux sensationnels).
Je dois bien dire que cette version m'a laissé sans grande impression tant les personnages manquent de puissance à mon goût, Pavarotti en tête. Même Ramey (que j'aime pourtant énormément) me semble un peu terne dans sa composition...

Citation :
Si je devais comparer Giulini à Solti,...
Assez d'accord... sauf pour Ghiaurov qui impose chez Solti quand même un monarque d'une très haute stature. On le connaît plus profond par la suite bien sûr, mais le métal de la voix est alors rayonnant et du coup, je reste frappé par l'autorité du roi!

Citation :
Autre studio de mon coeur : Karajan. Petit bémol pour ce qui concerne Freni (j'en ai parlé, là aussi, ailleurs) mais satisfaction absolue pour le reste du plateau, pour la pure magnificence sonore du chef (ça fonctionnait tellement bien à la scène ; je renvoie à la vidéo du spectacle, en 86 il me semble, au moins pour l'Inquisiteur génial de Salminen et la défonce de Baltsa, à bout d'elle-même, furieuse et furieusement féminine ce qui est bien la quadrature du rôle).
Alors là... autant la distribution me parait en effet magnifique au studio et très bonne au DVD, autant la direction hyper lourde de Karajan me pose soucis dans les grands ensemble. La scène de l’autodafé par exemple en devient inécoutable...

Citation :
Karajan que j'adore en 58, à Salzburg (Jurinac, Arie, Simionato ; j'en ai presque oublié de dormir pendant des nuits à peu près comme lorsque j'ai découvert les lives précédant l'enregistrement EMI avec l'Eboli archi-graphique de Ludwig !) ;

En 58, n'est-ce pas avec Siepi et non Arie? Mais sinon, assez d'accord sur l'impact de cet enregistrement, dont on ne peut regretter que les coupures... Bastianini en Posa magnifique, Jurinac immense, Simionato en feu, Siepi d'une noblesse rare... reste un Ferrandi un peu pâle... mais un chef d'une grande énergie!

Citation :
Giulini que je trouve incomparable (là encore mis en perspective avec lui seul) à Covent Garden en 58 (pour Vickers, pour Gobbi également, pour Brouwenstijn, surtout dont on ne dira jamais assez quelle chair sublime de lumière dardée elle a été).

Là encore, je le trouve un peu trop lent et manquant de tension Giulini, mais le couple Vickers.Brouwenstijn est vraiment splendide... Reste un Christof comme toujours uniformément noir à mes oreilles, une Barbieri à la peine pour chaque aigu et un Gobbi qui n'arrive pas à me convaincre en noble.

Citation :
J'ai rapidement évoqué Stein à Vienne, en 70 (au moins pour Janowitz ; Wächter est une insulte, et je le regrette parce que je l'adore souvent) ; quant à Corelli, plus que là, par-dessus tout je pense qu'il faut l'entendre chez Guadagno à Philadelphie en 66 (justement Ghiaurov s'incarne, Dominguez est l'une des Eboli absolues de charme et de feu, d'érotisme et de fiel mêlés, et Kabaivanska est simplement embrasée, cf. l'air, les deux duos avec Corelli).

Stein est très intéressant oui (sauf Wächter en effet!!) et pour Guadagno, de grandes choses, mais aussi de gros soucis... Le premier est l'état de la partition, charcutée de toute part... Dominguez semble malheureusement aussi bien fatiguée pour Eboli et tendue dans les aigus. Et Corelli... se permet des libertés qui m'énervent plus qu'elle ne m'emportent! La fin du duo avec Posa par exemple où Corelli assomme Quilico d'un aigu clinquant me semble du plus mauvais goût...

Citation :
J'ai aussi, parlé dans ce sujet, de mon avis sur les prises du MET ; et elles sont nombreuses. Si Rysanek me paraît (très) dispensable, des figures s'y affirment, glorieuses : Uhde, Herlea. Du MET, il faut absolument connaître le live de 1950 dirigé par Stiedry (une flamme qui déchire l'orchestre, tord les corps, les coeurs, les voix). Delia Rigal est une Elisabetta absente mais Björling, Barbieri (c'est ici qu'il faut l'entendre et pas ailleurs), Merrill (un peu de plèbe ce qui est dommage pour un grand d'Espagne ; mais des hormones vocales comme rarement), Siepi, c'est une leçon et de ton, et de style, et de chant !
Tout à fait d'accord pour Rysanek tant le rôle ne la met pas en valeur. Et poru Stiedry, c'est un Don Carlo d'homme. Ceux-ci sont splendides, mais quelle tristesse chez les femmes Confused

Citation :
Beaucoup plus dispensable, en tout cas, que le live fulligineux de Fricsay, en 48 (puristes, détournez vos pas !). C'est Berlin, on est en 48 ; donc nécessairement en allemand. Demuth est une Elisabeth en relief ; pas tellement en creux. Blatter est un tempérament ; accessoirement une voix. Mais Greindl (Filippo), Fischer-Dieskau (un hautbois aux nuances infinitésimales, au phrasé comme un épure dont l'enregistrement Solti ne donne qu'un reflet amoindri, déjà) et Herrmann (Inquisiteur parmi les tout meilleurs que je connaisse) forment un trio de voix graves pour l'éternité !

Malheureusement, cet enregistrement se trouve entaché d'une direction trop lente à mon goût, qui empêche l'avancée de l'action... et le trop grand déséquilibre entre le Posa lumineux de DFD et un Carlo hyper sombre n'arrive pas à me faire entrer dans l'atmosphère...

Citation :
J'ai dû en oublier beaucoup ; et j'en ai laissé certains, volontairement de côté (Santini, malgré Stella ; Haitink malgré Gorchako et Hvorostovsky, etc.). Ils viendront bien en leur temps Laughing !
Ah... Haitink... Quel bonheur pour Gorchakova, Hvorostovsky et Borodina!! Very Happy Trois voix immenses et parfaitement taillées pour leurs rôles respectifs! Les deux premiers vivent intensément leurs personnages (avec cette rigidité qui fait le prix du Posa de Hvorostovsky) alors que Borodina semble tellement se balader en Eboli qu'elle en oublie presque d'exister... Reste de la distribution de bon niveau alors pour les trois russes, à écouter!

Citation :
Et puis peu d'entre vous auront sans doute lu jusqu'ici, alors Embarassed ...
hehe

A rajouter, deux versions Freni/Ghiaurov...

En 77 à La Scala, une affiche immense. Claudio Abbado dirige une partition complète (plus que Solti par exemple!) et réunit autour de lui Freni en Elisabeth (d'une grande fraicheur et du coup un peu légère dans le final dramatique), Carreras tout de lumière et de jeunesse, Ghiaurov qui créé un roi d'une humanité déchirante, Cappuccilli particulièrement à son aise en Posa... et Obraztsova qui elle nous propose une Eboli sortie d'une halle aux poissons... A noter le Grand Inquisiteur de Nesterenko imposant et noir à souhait! Dommage que la prise de son ne soit pas si bonne qu'on pouvait l'espérer... surtout pour l'orchestre superbe d'Abbado!

Autre bonheur, le DVD du MET de 83, réunissant Levine à la baguette pour une version du premier acte hyper complète là aussi... Belle direction. Freni se trouve plus à l'aise avec les graves et son Elisabeth s'impose au fur et à mesure pour arriver sur un grand air vraiment sidérant d'aplomb!! Domingo n'est pas un perdreaux de l'année pour Carlo, mais reste attachant. Louis Quilico donne une leçon de classe en Posa, mais est légèrement éclipsé par ses camarades. Il faut dire que Ghiaurov nous livre là son Philippe II le plus abouti à ma connaissance. D'une grande sobriété, avec une voix qui commence à perdre de sa superbe. Mais il offre des nuances, un approfondissement du rôle vraiment majeur. A ses côté, une Bumbry qui nous montre que Eboli, c'est elle! Les aigus sont un peu plus tendus que chez Solti, les graves moins naturels, mais quelle flamme et quelle vie! En Inquisiteur, Furlanetto fait trembler les murs! Mise en scène inégale, mais tous sont vraiment passionnants sur scène, connaissant à fond leur personnage.

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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyJeu 19 Jan 2012 - 15:46

Merci pour vos commentaires tous les deux. Smile
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyJeu 19 Jan 2012 - 15:47

Arie, c'est une coquille, pardon ; je pensais à lui, en même temps, j'imagine pale ! (Et maintenant je pense à Neri ; c'est freudien !)
Quant aux coupures, je comprends qu'une partition charcutée soit un repoussoir ; mais le cas de Don Carlo est tel, la coupure est tellement inhérente à sa représentation que j'ai fini de m'en offusquer ! Mieux/pire, j'arrive à m'en accomoder, comme d'une oeuvre nouvelle, toujours redécouverre, toujours réinventée (ce qui devrait être inacceptable, en fait).
Exemple typique d'une "réduction" que je retrouve toujours avec plaisir (ne me tapez pas, siou plaît Confused !), la version Previtali de 51 : http://www.amazon.fr/Verdi-Don-Carlo-Picchi/dp/B00004YYRC/ref=sr_1_3?s=music&ie=UTF8&qid=1326984203&sr=1-3 (au moins pour Picchi, pour Rossi-Lemeni et pour Neri et pour les cataractes torrentueuses provoquées par Stignani et Caniglia, qui sont aussi univoques "qu'intimement" impressionnantes, pour moi Twisted Evil !).
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyMer 25 Jan 2012 - 23:06

Don Carlo, Giulini studio

J'ai reçu le disque aujourd'hui et j'attends la version Solti pour faire une écoute comparative pour moi-même. Je connaissais bien évidemment des extraits de ces deux versions mythiques. Là ce soir, j'ai écouté de larges passages de l'enregistrement de Giulini donc. Je n'ai rien écouté de l'acte I même s'il y a le seul air de Carlo notamment.

Acte II : "Sotto ai folti...Nel giardin del bello"
scena e duetto Filippo II-Rodrigo

Acte III : 1er tableau

Acte IV : à partir de la scena Filippo II-Grand'Inquisitor jusque fin de l'Acte

Acte V en entier

C'est une version qui a incontestablement ses qualités et ses défauts. La direction de Giulini est intéressante tout en étant particulière, trop sans doute à cause du parti pris habituel chez ce dernier chez Verdi notamment de lenteur voire extême lenteur pour ce que je connais de son Trovatore de studio, de sa Traviata en live et de son Rigoletto de studio (j'ai un live moi). Cela fonctionne plus ou moins selon les passages. En revanche, on a un travail sur le détail orchestral et les ambiances appréciable.
Milnes est très décevant, j'ai un live du Met en vidéo et un live du Met audio avec ce dernier en fichiers sur mon ordi. Je n'ai pas encore trop prêté l'oreille.
Pour Domingo et Caballé, il faudrait que je compare avec Inbal 1969 qui est un live. C'est moins électrisant de ce fait mais ils renouvellent leur performance de très haute tenue, Caballé est même meilleure dans "Tu che le vanità" selon moi.
Raimondi en jeune Filippo II a une voix séduisante à l'époque, il n'est pas totalement crédible en vieux roi, c'est le moins que l'on puisse dire. Je suis mitigé sur son interprétation, ce n'est pas assez incarné mais je n'ai pas écouté le tableau 2 de l'Acte III, je connais déjà le monologue au IV. Selon les passages, il montre un investissement plus ou moins important.
Verrett est mon coup de coeur de l'enregistrement. Elle s'impose par sa voix que j'adore mais aussi a une présence grâce à investissement dramatique.
Fioani qui est déjà dans le live Inbal, je ne sais plus ce que j'en avais pensé lors de mon écoute est un Inquisitore qui n'est sans doute pas du tout au niveau de Talvela, je ne connais pas encore la scène dans la version Solti et je me base sur ce que j'ai lu sur le forum ou ailleurs. La voix n'est pas belle comme celle du Finlandais, il y a un vibrato, le grave manque de profondeur mais ce n'est pas non plus si indigne qu'on a voulu le dire. La scène manque juste d'impact malheureusement dans cet enregistrement et c'est dommage car c'est une scène que j'aime beaucoup.
Efficaces seconds rôles pour ceux que j'ai entendu et bons choeurs.
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyJeu 26 Jan 2012 - 1:08

J'ai comparé Ghiaurov dans 3 interprétations du monologue de Fillippo II, j'aurais pu encore choisir plus mais c'est suffisant pour faire un constat. Voici ce que je disais de son interprétation dans la version Solti en mai 2010 dans ce topic :
aurele a écrit:
c'est atroce malheureusement. J'écouterai Ghiaurov dans une autre version car il est loin d'être à son meilleur. Il fait un sort à chaque note au début, c'est insupportable, artificiel. La voix est engorgée, une réverbération du studio qui n'est pas très agréable, il n'est pas concerné par ce qu'il chante. Les traits sont grossiers et je ne suis donc aucunement ému par cette interprétation.

Je maintiens qu'il y a un certain engorgement dans le grave même si le timbre est superbe à l'époque dans l'ensemble malgré quelques sons très laids. Son interprétation est marquée au début par un surlignement au début sur "Ella giammai m'amò", c'est froid, cela manque de nuances et d'émotion. La direction de Solti me déplait fortement, surtout dans l'introduction avec les cuivres, dans le reste, c'est beau mais très studio. On peut imputer cela au fait que Ghiaurov n'avait pas encore beaucoup interprété le rôle. Ce n'est pas atroce comme j'avais pu le dire mais ce n'est pas une interprétation mémorable. J'ai écouté Karajan studio 1978 et Abbado Scala live 1977 et on a tout autre chose, c'est autrement intéressant. Ghiaurov malgré une voix qui accuse des signes d'usure, plus chez Karajan que chez Abbado est beaucoup plus impliqué, il y a des nuances dans son chant, on a vraiment un roi tourmenté, je trouve son interprétation chez Abbado plus belle et la direction des deux chefs me convient beaucoup plus, le tempo d'Abbado est le plus lent sans que cela nuise au monologue. En dépit de la voix plus grise et des aigus moins assurés, c'est magnifique, émouvant, fouillé. En tout cas, son monologue, c'est ici qu'il faut aller le chercher. Il faudrait que je réécoute Stein qui est antérieur et que je possède, j'en avais entendu de larges passages lors d'une retransmission radiophonique ou que je visionne si je peux le live Levine 1983 dont il y avait un moment des extraits sur le tube. Evidemment, un Filippo II doit se juger sur l'ensemble du rôle. J'ai peur en tout cas avec Solti de ne pas être convaincu à cause du chef et certains des interprètes : Tebaldi et Ghiaurov.
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyJeu 26 Jan 2012 - 8:35

aurele a écrit:
Raimondi en jeune Filippo II a une voix séduisante à l'époque, il n'est pas totalement crédible en vieux roi, c'est le moins que l'on puisse dire.

Mais puisqu'on a rappelé les caractéristiques du "vrai" Don Carlo (névrosé, etc.), j'ai envie de dire que lors de son mariage avec Élisabeth, Philippe II n'avait que 32 ans ; de là cet attachement que j'ai pour le personnage créé par Raimondi, d'une crédibilité rare (de ce point de vue, je le mets au même niveau que Siepi dans les années 50 ; lequel saura garder, jusque dans les années 70, cette superbe, ce brillant de jeune homme).

bAlexb a écrit:
Dommage en revanche pour Raimondi, que je persiste à beaucoup apprécier, en général et ici en particulier ; d'autant qu'un Filippo clair, affûté, ne me paraît pas du tout être un contresens (chef de guerre au jaret ferme !).
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyJeu 26 Jan 2012 - 9:06

Toute façon Raimondi c'est toujours intéressant Very Happy

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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyJeu 26 Jan 2012 - 9:16

Cololi a écrit:
Toute façon Raimondi c'est toujours intéressant Very Happy

mains
J'avais longuement développé mon opinion sur le sujet sur un forum aujourd'hui disparu Embarassed .
De toute évidence, oui, j'aime ce Raimondi surexploité par les productions EMI et Philips des années 1970 ; ce timbre de baryton-basse immédiatement reconnaissable, excessivement graphique, à la ligne ferme, franche et bien dessinée. L'acteur a, par ailleurs, toujours joui d'une espèce de prescience théâtrale, à mon sens ; j'ai envie de parler de quelque chose de chamanique (ce que j'ai du mal, par ailleurs à "verbaliser"). Là où toute une partie de la critique (toute la critique, même !) a vu des caractères stéréotypés et uniment charbonneux, moi je vois immanquablement des personnages d'une justesse incroyable, affutée ; des personnages vivants, un ton en fait.
Peut-être, aussi, le fait de l'avoir vu plusieurs fois en scène (tard, certes), avec cette présence comme décuplée par sa stature, joue-t-elle dans ma perception : Boris, les quatre méchants des Contes d'Hoffmann, un Falstaff majuscule, aussi.
Et je ferme la parenthèse et le HS avec Embarassed !
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyDim 18 Mar 2012 - 19:34

Annoncé pour le 26 mars 2012 1DVD


don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 51pVwFVbrML._SL500_AA300_


King, Lorengar , Fischer-Dieskau (1965) in deutscher Sprache


spot Arthaus Musik
https://www.youtube.com/watch?v=0t-I71fkqcY
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyJeu 27 Déc 2012 - 22:19

Un mot sur Pappano 96 en DVD que j'ai vu et beaucoup apprécié finalement, certainement la bonne version pour accéder au Don Carlos français, même si la réalisation en est imparfaite, à commencer par les coupures opérées ; si la perte de l'introduction est sans réelle conséquence - quoique c'est de la très belle musique - et que le ballet eût certainement trop rallongé la sauce, la fin est totalement bancale, avec une transition qui sonne très mal après "Le Saint Office fera le sien" et une réintroduction de la fin "douce" qui tombe à plat puisque tout le grand crescendo du "Je vous livre ce criminel" n'a pas eu lieu. Sur le plan dramaturgique, c'est une catastrophe, et sur le plan de la durée, après un très beau cinquième acte, ça laisse l'impression d'une fin bâclée, alors que Verdi a bel et bien composé un final très opérant dramatiquement, et qu'on devrait d'ailleurs donner systématiquement même dans les versions italiennes.

Je ne suis pas totalement satisfait par la mise en scène, qui néanmoins se tient et offre une direction d'acteurs cohérente, à défaut d'une vision porteuse d'un souffle dramatique ou historique qu'on attendrait ici ; les décors témoignent d'une certaine paresse destinée à satisfaire tout le monde mais qui laisse tant les amateurs de péplums que les chantres de la déconstruction sur leur faim. Dans le détail aussi, la direction de Pappano se tient, mais n'offre pas de réel souffle. L'autodafé est un peu raté, tout ça sonne vide, alors que ça devrait sonner "plein" (peut-être aussi un défaut de spatialisation des trompettes du fond) Rien de rédhibitoire cependant et l'urgence n'est pas tuée.

Les principales satisfactions viennent des chanteurs surtout d'Alagna qui est le meilleur diseur et le plus stylé du plateau, et offre un des tout meilleurs Carlos que j'ai vu . Hampson aussi est de grande classe (même si on l'a connu plus "français" que là), Van Dam manque comme tout le monde l'a souligné d'ampleur mais la composition est au moins honnête et le personnage existe, Mattila a quelques défauts (diction) mais beaucoup de qualités en premier lieu scéniques et purement vocales et si la diction de Waltraud est perfectible, on lui pardonne un peu avec un "Don fatal et détesté" décoiffant. Une grande distribution. Les seconds rôles sont un peu quelconques par contre.

Matheson 76 (Opera Rara) reste indispensable pour les 30 minutes supplémentaires qu'il offre et même si la distribution peut paraître moins excitante vocalement, il est celui qui se rapproche le plus du Grand Opéra à la Française.

Confirmation en tout cas que la version française est le vrai Don Carlos et que cet opéra, c'est tout ou rien : mieux vaut ne pas le donner plutôt que de donner un truc en 4 actes qui sera forcément bancal dramatiquement et qui laissera sur le bord de la route plein de morceaux fantastiques. Comme l'oeuvre est la meilleure de Verdi, donnez-nous TOUT.
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyJeu 27 Déc 2012 - 22:41

Guillaume a écrit:
Un mot sur Pappano 96 en DVD que j'ai vu et beaucoup apprécié finalement, certainement la bonne version pour accéder au Don Carlos français, même si la réalisation en est imparfaite, à commencer par les coupures opérées ; si la perte de l'introduction est sans réelle conséquence - quoique c'est de la très belle musique - et que le ballet eût certainement trop rallongé la sauce, la fin est totalement bancale, avec une transition qui sonne très mal après "Le Saint Office fera le sien" et une réintroduction de la fin "douce" qui tombe à plat puisque tout le grand crescendo du "Je vous livre ce criminel" n'a pas eu lieu. Sur le plan dramaturgique, c'est une catastrophe, et sur le plan de la durée, après un très beau cinquième acte, ça laisse l'impression d'une fin bâclée, alors que Verdi a bel et bien composé un final très opérant dramatiquement, et qu'on devrait d'ailleurs donner systématiquement même dans les versions italiennes.

Je ne suis pas totalement satisfait par la mise en scène, qui néanmoins se tient et offre une direction d'acteurs cohérente, à défaut d'une vision porteuse d'un souffle dramatique ou historique qu'on attendrait ici ; les décors témoignent d'une certaine paresse destinée à satisfaire tout le monde mais qui laisse tant les amateurs de péplums que les chantres de la déconstruction sur leur faim. Dans le détail aussi, la direction de Pappano se tient, mais n'offre pas de réel souffle. L'autodafé est un peu raté, tout ça sonne vide, alors que ça devrait sonner "plein" (peut-être aussi un défaut de spatialisation des trompettes du fond) Rien de rédhibitoire cependant et l'urgence n'est pas tuée.

Les principales satisfactions viennent des chanteurs surtout d'Alagna qui est le meilleur diseur et le plus stylé du plateau, et offre un des tout meilleurs Carlos que j'ai vu . Hampson aussi est de grande classe (même si on l'a connu plus "français" que là), Van Dam manque comme tout le monde l'a souligné d'ampleur mais la composition est au moins honnête et le personnage existe, Mattila a quelques défauts (diction) mais beaucoup de qualités en premier lieu scéniques et purement vocales et si la diction de Waltraud est perfectible, on lui pardonne un peu avec un "Don fatal et détesté" décoiffant. Une grande distribution. Les seconds rôles sont un peu quelconques par contre.


Je ne sais pas si la mise en scène ménage la chèvre et le choux sans y parvenir, mais perso je l'adore. C'est vraiment une très belle mise en scène (je pense surtout au décor de l'acte 4, ou même du couvent). Elle me plonge dans l'atmosphère que j'attache à l'oeuvre.
Sur Pappano, au contraire je lui trouve un dramatisme qu'aucun chef n'a aujourd'hui. On sera d'avantage d'accord sur les chanteurs. Effectivement Alagna au sommet de sa forme, Hampson génial, van Dam moi je trouve que la composition est bouleversante (quel dommage qu'il soit à court de grave). Sur ces dames on est d'accord. Reste l'inquisiteur plus vrai que nature d'Halfvarson.

Tu as essayé la version du Covent Garden : Villazon / Keenlyside / Furlanetto ?

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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyJeu 27 Déc 2012 - 22:57

Covent Garden c'est en italien 4 actes ? en italien 5 actes ? en français 5 actes ? hehe

Je n'écoute plus des 5 actes, et en Italien j'ai déjà trouvé l'idéal en la personne de Giulini, il sera difficile de faire mieux, alors qu'en Français la version ultime est en attente.
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyJeu 27 Déc 2012 - 23:13

italien 5 actes.

En français tu trouveras pas mieux que Pappano.

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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyJeu 27 Déc 2012 - 23:18

Bah si, Matheson c'est quand même mieux, parce qu'il y a plus de musique et que le style est plus français. Mais pas idéal non plus.
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyVen 28 Déc 2012 - 0:43

L'idéal serait ça en complet :
Elisabeth : Suzanne Sarroca
Eboly : Lyne Dourian
Don Carlos : Georges Liccioni
Posa : Mattea Manuguerra
Philippe II : Jacques Mars
Le Grand Inquisiteur : Marc Vento

1967, Pierre-Michel Lecomte

Very Happy Very Happy Very Happy
Le style français y est parfait, le chant superlatif... un vrai bonheur! Very Happy Very Happy
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyVen 28 Déc 2012 - 9:24

Il manque René Bianco tutut

Luccioni ? C'est Otello, Samson ... non vaut mieux garder Alagna en 96.

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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyVen 28 Déc 2012 - 9:55

Polyeucte a écrit:
L'idéal serait ça en complet :
Elisabeth : Suzanne Sarroca
Eboly : Lyne Dourian
Don Carlos : Georges Liccioni
Posa : Mattea Manuguerra
Philippe II : Jacques Mars
Le Grand Inquisiteur : Marc Vento

1967, Pierre-Michel Lecomte

Very Happy Very Happy Very Happy
Le style français y est parfait, le chant superlatif... un vrai bonheur! Very Happy Very Happy
Manuguerra pale I don't want that
Dans tout ce que je connais de lui (Nabucco, Scarpia, Germont, etc.) c'est fade insipide sans saveur et soporifique. L'idéal en Posa, ça aurait été, selon moi, Massard violon
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bAlexb
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyVen 28 Déc 2012 - 10:06

Figaro a écrit:
L'idéal en Posa, ça aurait été, selon moi, Massard violon

Ou Blanc, ou Borthayre (option sombre parsemée de grains de mica) même ; pourquoi pas Dens (texture légère mais ligne au galbe idéal pour la mort, j'en suis convaincu) ? Mais là n'est pas fondamentalement la question, à mon sens : ce serait plutôt de savoir qui pour un Posa français, aujourd'hui (Tézier me direz-vous, mais...) ?
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyVen 28 Déc 2012 - 10:21

Cololi a écrit:
Il manque René Bianco tutut

Luccioni ? C'est Otello, Samson ... non vaut mieux garder Alagna en 96.

Pas Luccioni... Liccioni...

Le duo Posa/Carlo : /watch?v=UJIKK97PGtg
Air de Philippe II : /watch?v=6_iCdkXcuqs
Air d'Elisabeth : /watch?v=YYhmCUURGdA
Air d'Eboli : /watch?v=Ya_SeC80guQ


Désolé, par grand chose en entier de cette version... on attend que Mytho nous ressorte ça donc! Very Happy Very Happy

_________________
Les Carnets d'Erik, le retour!
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyVen 28 Déc 2012 - 10:24

bAlexb a écrit:
Figaro a écrit:
L'idéal en Posa, ça aurait été, selon moi, Massard violon

Ou Blanc, ou Borthayre (option sombre parsemée de grains de mica) même ; pourquoi pas Dens (texture légère mais ligne au galbe idéal pour la mort, j'en suis convaincu) ? Mais là n'est pas fondamentalement la question, à mon sens : ce serait plutôt de savoir qui pour un Posa français, aujourd'hui (Tézier me direz-vous, mais...) ?

Moui... Enfin Manuguerra en français, c'est nettement plus intéressant qu'en italien! Very Happy
Sinon oui bien sûr, Blanc, Borthayre et Dens...
Pour aujourd'hui? En français? Tézier oui, ou alors Lapointe...
Ou sinon Luca Grassi...
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyMar 20 Aoû 2013 - 22:52

Quelqu'un a-t-il vu le Don Carlo du festival de Salzbourg qui était diffusé par Arte il y a quelques jours ?
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyMar 20 Aoû 2013 - 23:42

Farfarello a écrit:
Quelqu'un a-t-il vu le Don Carlo du festival de Salzbourg qui était diffusé par Arte il y a quelques jours ?
Ici même, ça commence en bas de page 2:

https://classik.forumactif.com/t6877-en-ce-moment-a-la-television-6

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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyDim 22 Déc 2013 - 18:58

Orfeo publie en CD la version live de Karajan au Wiener Staatsoper (c'est sur leur site mais pas celui d'Orfeo) avec Freni, Carreras, Baltsa, Raimondi, Cappuccilli, Salminen...
http://www.wiener-staatsoper.at/Content.Node/home/aktuelles/neuigkeiten/CD-Neuerscheinung.de.php
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyVen 17 Jan 2014 - 19:51

Je découvre Don Carlos (littéralement, même le livret) dans le version de de Billy et Konwitschny à Vienne, et je suis pas mal fasciné, je dois dire:
don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 51JF23kBXzL._AA160_
La simplicité et la lisibilité de la mise en scène font contrepoids à la manifeste complexité de l'oeuvre, tout en la mettant en évidence. Cette structure en cinq actes, on est si près du drame romantique, c'est intense et imprévisible. Comme quoi à Vienne ça fait pas que ronronner tout le temps.
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyVen 17 Jan 2014 - 19:53

Il te reste à le découvrir avec des grandes voix  Very Happy 

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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyVen 17 Jan 2014 - 19:56

C'est clair que c'est pas le cas. En même temps, c'est pas des grands personnages non plus, surtout ce Don Carlos-Rubempré qui ne fait rien qu'être aimé de partout. Je trouve les personnages admirablement incarnés, convaincants.

Ceci dit, les grandes voix au DVD, c'est pas sûr que j'en veuille si pour qu'elle se plante là embarassées à la Gotha. Tu recommandes quoi en CD du coup?

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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyVen 17 Jan 2014 - 19:59

Au 3ème acte il y a une scène de cinéma muet comme dans le prologue du Crépuscule mis en scène par le même -- c'est tellement brillant, Konwitschny...
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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyVen 17 Jan 2014 - 20:02

julot a écrit:
C'est clair que c'est pas le cas. En même temps, c'est pas des grands personnages non plus, surtout ce Don Carlos-Rubempré qui ne fait rien qu'être aimé de partout. Je trouve les personnages admirablement incarnés, convaincants.

Ceci dit, les grandes voix au DVD, c'est pas sûr que j'en veuille si pour qu'elle se plante là embarassées à la Gotha. Tu recommandes quoi en CD du coup?


Pour les voix :

Solti / Bergonzi / Tebaldi / DFD / Ghiaurov / Bumbry / Talvela (ça me parait indépassable)

Pour l'incarnation, et la beauté de la voix d'Alagna, ainsi que le français :

au DVD ou au CD : Pappano / Alagna / Mattila / Hampson / van Dam / Meier / Halfvarson

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MessageSujet: Re: Verdi - Don Carlos   don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 EmptyVen 17 Jan 2014 - 20:07

version italienne:

don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 61N-7knCqFL
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ou alors:

don carlo - Verdi - Don Carlos - Page 14 MI0001008239.jpg?partner=allrovi

version française:

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