Le Jeu des Tableaux

Elle est juste un peu rouge et un peu trop typographique à mes yeux...

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Certains dessins me font penser à des mises en scène d'opéras de Wagner...


Je sais, je suis malade.

J’ai trouvé le journal intime de Xavier, où il note ses projets pour la journée. Je vous le livre en exclusivité.

Le 18/12/07

7. Section hors sujet.

Fait :

x bonheur du jour
x dernier film visionné
x Buon giorno
x Lectures
x sondage cinéma
x déception du jour
x YouTube
x dodo
x diplomatie internationale

Reste :

Jeu des tableaux
Fuligo à Saskatoon
Le plat du jour
Facebook
Humoristes
Devenir disquaire
Thés
Les échelles
Colocation
Spiritisme

A faire aujoud’hui :

x Jeu des tableaux (fait, yeah !!)
Le plat du jour (une blague avec le tournedeau Rossini et le steack Wagner ?)
Les échelles (ça c’est un plan pourri de Picrotal, il faut que je trouve une solution avant la fin de la journée)
Thés (ya peut-être un truc à faire avec le début de Walküre – tiens, si je commencer par revisionner Schenk ?)
Spiritisme (trop facile, je le garde pour demain)

Ca va pas être facile pour Fuligo à Saskatoon...

suis largué, n'y comprends plus rien.
Le Steack Wagner, ça doit être hard, je vais me faire faire un nouveau dentier avant d'essayer

sud273 a écrit:

mais c'est devenu n'importe quoi ce topic, chacun y met ce qu'il veut quand il veut?

Parfaitement !

Mais je ne dirais pas ça, ce serait plutôt que je voulais parler des dessins de HUGO et que j'ai profité d'un temps mort et quasiment enterré sur ce sujet comme je l'ai déjà fait l'autre jour en parlant de Moreau.

Mais maintenant c'est bon, tu peux reprendre à partir de l'Hercule qui pisse qui est ivre.

ne me tentes pas

Il faut bien que quelqu'un le fasse.

DavidLeMarrec a écrit:

J’ai trouvé le journal intime de Xavier, où il note ses projets pour la journée. Je vous le livre en exclusivité.

Le 18/12/07

7. Section hors sujet.

Fait :

x bonheur du jour
x dernier film visionné
x Buon giorno
x Lectures
x sondage cinéma
x déception du jour
x YouTube
x dodo
x diplomatie internationale

Reste :

Jeu des tableaux
Fuligo à Saskatoon
Le plat du jour
Facebook
Humoristes
Devenir disquaire
Thés
Les échelles
Colocation
Spiritisme

A faire aujoud’hui :

x Jeu des tableaux (fait, yeah !!)
Le plat du jour (une blague avec le tournedeau Rossini et le steack Wagner ?)
Les échelles (ça c’est un plan pourri de Picrotal, il faut que je trouve une solution avant la fin de la journée)
Thés (ya peut-être un truc à faire avec le début de Walküre – tiens, si je commencer par revisionner Schenk ?)
Spiritisme (trop facile, je le garde pour demain)

C'est à peu près ça, mais je note rien, tout est dans ma tête.

sud273 a écrit:

ne me tentes pas

Purée ! Que des dégonflés !

MickeyZeVrai a écrit:

Mais maintenant c'est bon, tu peux reprendre à partir de l'Hercule qui pisse qui est ivre.

Bon, c'est moi qui m'y colle (mais que font nos amis belges) :

Jérôme Duquesnoy, Manneken Pis, XVIIe siècle.

Grandiose !

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Certains dessins me font penser à des mises en scène d'opéras de Wagner...


Je sais, je suis malade.

J’ai trouvé le journal intime de Xavier, où il note ses projets pour la journée. Je vous le livre en exclusivité.

Le 18/12/07

7. Section hors sujet.

Fait :

x bonheur du jour
x dernier film visionné
x Buon giorno
x Lectures
x sondage cinéma
x déception du jour
x YouTube
x dodo
x diplomatie internationale

Reste :

Jeu des tableaux
Fuligo à Saskatoon
Le plat du jour
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Thés
Les échelles
Colocation
Spiritisme

A faire aujoud’hui :

x Jeu des tableaux (fait, yeah !!)
Le plat du jour (une blague avec le tournedeau Rossini et le steack Wagner ?)
Les échelles (ça c’est un plan pourri de Picrotal, il faut que je trouve une solution avant la fin de la journée)
Thés (ya peut-être un truc à faire avec le début de Walküre – tiens, si je commencer par revisionner Schenk ?)
Spiritisme (trop facile, je le garde pour demain)

Heu... Tout de même, le principe du jeu est toujours censé être appliquer, c'est à dire trouver un lien entre chaque oeuvre, et non pas laisser se libérer vos penchants urophiles

Wolferl a écrit:

Heu... Tout de même, le principe du jeu est toujours censé être appliquer, c'est à dire trouver un lien entre chaque oeuvre, et non pas laisser se libérer vos penchants urophiles

C'est bien ça le problème, il y a un lien. Ils font couler ce topic par l'appareil urinaire, et ce, avec la bénédiction de ce forum et de ses règles.

Pan a écrit:

MickeyZeVrai a écrit:

Mais maintenant c'est bon, tu peux reprendre à partir de l'Hercule qui pisse qui est ivre.

Bon, c'est moi qui m'y colle (mais que font nos amis belges) :

Jérôme Duquesnoy, Manneken Pis, XVIIe siècle.

Et pour les femmes ne soient pas en reste ...



Jeanneke pis est une statue et une fontaine d'environ 50 cm, pendant féminin du Manneken-pis, située de l'autre côté de la Grand-Place de Bruxelles.

Elle est située dans une petite ruelle nommée l'impasse de la Fidélité près de la rue des Bouchers. Elle fut construite par le sculpteur Denis-Adrien Debouvrie en 1985 et inaugurée en 1987.

[img]

Hans Makart, le Valhalla qui dégringole dans le Rhin, tout ça...

Morloch a écrit:

Hans Makart, le Valhalla qui dégringole dans le Rhin, tout ça...

Je ne vois pas le rapport avec les précédents

Pour revenir au sujet : un Picasso...

La pisseuse

Ah c'est dur de suivre le sujet, je venais en aide au dictateur dont l'autorité est menacée par d'obscures menées séditieuses, suite aux Victor Hugo...

Duchamp, Fontaine

Morloch a écrit:

Duchamp, Fontaine

... La dégringolade continue...

Pinoncelli - Sans titre (?)

Wolferl a écrit:

MickeyZeVrai a écrit:

... La dégringolade continue...

Oui, ça vole haut, je me demande comment on va faire pour remonter...

-Roma!n- a écrit:

Pinoncelli - Sans titre (?)

En plus on a le droit au plagiat, je n'ai pas encore trouver un Socrate pissant par Phidias, pas de Hercule pissant par Praxitèle, mais je crois qu'il faut chercher du côté des baroques.

Jordaens avec le Roi boit: y a un gosse qui urine mais je ne le trouve pas en taille raisonnable

Ah si, j'ai une idée (qui vaut ce qu'elle vaut mais bon...)

La Mer Jaune, Camaret, Geoges Lacombe, 1892

Subtile relation !

Désolé, c'est à cause de la flaque jaunasse au fond du deuxième urinoir, ça m'a inspiré


Par contre je n'ai pas pu trouver de meilleure reproduction...

Wolferl a écrit:

Désolé, c'est à cause de la flaque jaunasse au fond du deuxième urinoir, ça m'a inspiré


Par contre je n'ai pas pu trouver de meilleure reproduction...

J'avais compris

Joseph Vernet, Clair de lune, 1769

On est sauvé

Poursuivons dans votre voie délétère, en tâchant d'en améliorer un peu l'ordinaire :

On s'était engagé dans la rue de Cléry. Ensuite, on prit la rue du Mail. Sur la place des Victoires, il y eut un arrêt. La mariée avait le cordon de son soulier gauche dénoué; et, comme elle le rattachait, au pied de la statue de Louis XIV, les couples se serrèrent derrière elle, attendant, plaisantant sur le bout de mollet qu'elle montrait. Enfin, après avoir descendu la rue Croix-des-Petits-Champs, on arriva au Louvre.
M. Madinier, poliment, demanda à prendre la tête du cortège.
C'était très grand, on pouvait se perdre; et lui, d'ailleurs, connaissait les beaux endroits, parce qu'il était souvent venu avec un artiste, un garçon bien intelligent, auquel une grande maison de cartonnage achetait des dessins, pour les mettre sur des boîtes. En bas, quand la noce se fut engagée dans le musée assyrien, elle eut un petit frisson. Fichtre! il ne faisait pas chaud; la salle aurait fait une fameuse cave. Et, lentement, les couples avançaient, le menton levé, les paupières battantes, entre les colosses de pierre, les dieux de marbre noir muets dans leur raideur hiératique, les bêtes monstrueuses, moitié chattes et moitié femmes, avec des figures mortes, le nez aminci, les lèvres gonflées. Il trouvaient tout ça très vilain. On travaillait joliment mieux la pierre au jour d'aujourd'hui. Une inscription en caractères phéniciens les stupéfia. Ce n'était pas possible, personne n'avait jamais lu ce grimoire. Mais M. Madinier, déjà sur le premier palier avec madame Lorilleux, les appelait, criant sous les voûtes:
--Venez donc. Ce n'est rien, ces machines... C'est au premier qu'il faut voir.
La nudité sévère de l'escalier les rendit graves. Un huissier superbe, en gilet rouge, la livrée galonnée d'or, qui semblait les attendre sur le palier, redoubla leur émotion. Ce fut avec un grand respect, marchant le plus doucement possible, qu'ils entrèrent dans la galerie française.
Alors, sans s'arrêter, les yeux emplis de l'or des cadres, il suivirent l'enfilade des petits salons, regardant passer les images, trop nombreuses pour être bien vues. Il aurait fallu une heure devant chacune, si l'on avait voulu comprendre. Que de tableaux, sacredié! ça ne finissait pas. Il devait y en avoir pour de l'argent. Puis, au bout, M. Madinier les arrêta brusquement devant le Radeau de la Méduse; et il leur expliqua le sujet. Tous, saisis, immobiles, ne disaient rien. Quand on se remit à marcher, Boche résuma le sentiment général: c'était tapé.
Dans la galerie d'Apollon, le parquet surtout émerveilla la société, un parquet luisant, clair comme un miroir, où les pieds des banquettes se reflétaient. Mademoiselle Remanjou fermait les yeux, parce qu'elle croyait marcher sur de l'eau. On criait à madame Gaudron de poser ses souliers à plat, à cause de sa position. M. Madinier voulait leur montrer les dorures et les peintures du plafond; mais ça leur cassait le cou, et ils ne distinguaient rien. Alors, avant d'entrer dans le salon carré, il indiqua une fenêtre du geste, en disant:
-- Voilà le balcon d'où Charles IX a tiré sur le peuple.
Cependant, il surveillait la queue du cortège. D'un geste, il commanda une halte, au milieu du salon carré. Il n'y avait là que des chefs-d'œuvre, murmurait-il à demi-voix, comme dans une église. On fit le tour du salon. Gervaise demanda le sujet des Noces de Cana; c'était bête de ne pas écrire les sujets sur les cadres. Coupeau s'arrêta devant la Joconde,* à laquelle il trouva une ressemblance avec une des ses tantes. Boche et Bibi-la-Grillade ricanaient, en se montrant du coin de l'œil les femmes nues; les cuisses de l'Antiope surtout leur causèrent un saisissement. Et, tout au bout, le ménage Gaudron, l'homme la bouche ouverte, restaient béants, attendris et stupides, en face de la Vierge de Murillo.
Le tour du salon terminé, M. Madinier voulut qu'on recommençât; ça en valait la peine. Il s'occupait beaucoup de madame Lorilleux, à cause de sa robe de soie; et, chaque fois qu'elle l'interrogeait, il répondait gravement, avec un grand aplomb. Comme elle s'intéressait à la maîtresse du Titien, dont elle trouvait la chevelure jaune pareille à la sienne, il la lui donna pour la Belle Ferronnière, une maîtresse d'Henri IV, sur laquelle on avait vu un jour un drame, à l'Ambigu.
Puis, la noce se lança dans la longue galerie où sont les écoles italiennes et flamandes. Encore des tableaux, toujours des tableaux, des saints, des hommes et des femmes avec des figures qu'on ne comprenait pas, des paysages tout noirs, des bêtes devenues jaunes, une débandade de gens et de choses dont le violent tapage de couleurs commençait à leur causer un gros mal de tête. M. Madinier ne parlait plus, menait lentement le cortège, qui le suivait en ordre, tous les cous tordus et les yeux en l'air. Des siècles d'art passaient devant leur ignorance ahurie, la sécheresse fine des primitifs, les splendeurs des Vénitiens, la vie grasse et belle de lumière des Hollandais. Mais ce qui les intéressait le plus, c'étaient encore les copistes, avec leurs chevalets installés parmi le monde, peignant sans gêne; une vieille dame, montée sur une grande échelle, promenant un pinceau à badigeon dans le ciel tendre d'une immense toile, les frappa d'une façon particulière. Peu à peu, pourtant, le bruit avait dû se répandre qu'une noce visitait le Louvre; des peintres accouraient, la bouche fendue d'un rire; des curieux s'asseyaient à l'avance sur des banquettes, pour assister commodément au défilé; tandis que les gardiens, les lèvres pincées, retenaient des mots d'esprit. Et la noce, déjà lasse, perdant de son respect, traînait ses souliers à clous, tapait ses talons sur les parquets sonores, avec le piétinement d'un troupeau débandé, lâché au milieu de la propreté nue et recueillie des salles.
M. Madinier se taisait pour ménager un effet. Il alla droit à la Kermesse de Rubens. Là, il ne dit toujours rien, il se contenta d'indiquer la toile, d'un coup d'œil égrillard. Les dames, quand elles eurent le nez sur la peinture, poussèrent de petits cris; puis, elles se détournèrent, très rouges. Les hommes les retinrent, rigolant, cherchant les détails orduriers.
-- Voyez donc! répétait Boche, ça vaut l'argent. En voilà un qui dégobille. Et celui-là, il arrose les pissenlits. Et celui-là, oh! celui-là... Ah bien! ils sont propres, ici!
-- Allons-nous-en, dit M. Madinier, ravi de son succès. Il n'y a plus rien à voir de ce côté.
La noce retourna sur ses pas, traversa de nouveau le salon carré et la galerie d'Apollon. Madame Lerat et mademoiselle Remanjou se plaignaient, déclarant que les jambes leur rentraient dans le corps. Mais le cartonnier voulait montrer à Lorilleux les bijoux anciens. Ça se trouvait à côté, au fond d'une petite pièce, où il serait allé les yeux fermés. Pourtant, il se trompa, égara la noce le long de sept ou huit salles, désertes, froides, garnies seulement de vitrines sévères où s'alignaient une quantité innombrable de pots cassés et de bonshommes très laids. La noce frissonnait, s'ennuyait ferme. Puis, comme elle cherchait une porte, elle tomba dans les dessins. Ce fut une nouvelle course immense; les dessins n'en finissaient pas, les salons succédaient aux salons, sans rien de drôle, avec des feuilles de papier gribouillées, sous des vitres, contre les murs. M. Madinier, perdant la tête, ne voulant point avouer qu'il était perdu, enfila un escalier, fit monter un étage à la noce. Cette fois, elle voyageait au milieu du musée de la marine, parmi des modèles d'instruments et de canons, des plans en relief, des vaisseaux grands comme des joujoux. Un autre escalier se rencontra, très loin, au bout d'un quart d'heure de marche. Et, l'ayant descendu, elle se retrouva en plein dans les dessins. Alors, le désespoir la prit, elle roula au hasard des salles, les couples toujours à la file, suivant M. Madinier qui s'épongeait le front, hors de lui, furieux contre l'administration, qu'il accusait d'avoir changé les portes de place. Les gardiens et les visiteurs la regardaient passer, pleins d'étonnement. En moins de vingt minutes, on la revit au salon carré, dans la galerie française, le long des vitrines où dorment les petits dieux de l'Orient. Jamais plus elle ne sortirait. Les jambes cassées, s' abandonnant, la noce faisait un vacarme énorme, laissant dans sa course le ventre de madame Gaudron en arrière.
-- On ferme! on ferme! crièrent les voix puissantes des gardiens.

Je trouve ce texte absolument extraordinaire, une leçon de réception de première qualité.

MickeyZeVrai a écrit:

J'ai vu que la Rnac vend un petit livre, pas très long, un peu cher justement (moins de quinze euros mais cher quand même) des dessins de Victor HUGO.
Ils n'y sont pas tous malheureusement.
Voici une série de dessins pour découvrir le génie, restreint, mais génie du dessinateur:













Le dernier est sans doute mon préféré, hélas, je ne l'ai pas trouvé en couleur:



Le petit livre ne contient pas tous les dessins de HUGO, mais ceux-ci sont des paysages accompagnés de notes de l'écrivain ou de lettres... Je ne sais pas s'il existe un livre plus complet, probablement.

Je suis donc pas le seul à retrouver le souffle singulier de l'écrivain dans ses encres... Avec de surcroît un mystère fascinant. Je suis toujours plus que séduit par ces dessins, vraiment des bijoux de rêverie. J'aime beaucoup ton "Nil".

Oui le mystère, simplement génial dans ses dessins. Sa façon de jeter l'encre, l'aquarelle et/ou la gouache sur le papier, je ressens bien là la "tempête au fond de l'encrier" du poète.

Le texte, c'est Balzac ? (dont je ne connais qu'Eugénie Grandet )

MickeyZeVrai a écrit:

J'ai vu que la Rnac vend un petit livre, pas très long, un peu cher justement (moins de quinze euros mais cher quand même) des dessins de Victor HUGO.

Voila qui me rassure !

Sinon, je suis bien d'accord pour dire qu'il y a quelque chose dans ces toiles de Hugo. On n'y trouve rien de positif et le souffle confirme en effet l'ancrage total de cet artiste dans le courant romantique.

ouannier a écrit:

Voila qui me rassure !

ouannier a écrit:

Sinon, je suis bien d'accord pour dire qu'il y a quelque chose dans ces toiles dessins de Hugo. On n'y trouve rien de positif et le souffle confirme en effet l'ancrage total de cet artiste dans le courant romantique.

C'est qu'il maîtrisait, le visionnaire spirite.

Oui, tu as raison de corriger. C'est quoi d'ailleurs son "support" (je connais pas les termes). Il fait des aquarelles, des dessins au fusain, à l'encre aussi... Il y a autre chose ?

Il mélange les techniques, souvent ses dessins accompagnent un texte, une description d'un lieu, ses récits de voyage, ses lettres.
De ce que je connais, il utilise surtout l'encre et l'aquarelle, ajoute par ci par là un peu de crayon, de mine plomb ou fusain...

MickeyZeVrai a écrit:

Oui le mystère, simplement génial dans ses dessins. Sa façon de jeter l'encre, l'aquarelle et/ou la gouache sur le papier, je ressens bien là la "tempête au fond de l'encrier" du poète.

Et une maîtrise technique assez considérable cependant.

Pour le texte, c'est la noce de l'Assommoir de Zola, au chapitre III.

Un moment assez inoubliable, où le rapport instinctif à l'art est posé en quelques paragraphes. La confusion entre représentation et objet de la représentation (ils sont touchés par le sujet du tableau, et pas par sa manière - ce qui reste vrai aujourd'hui encore, à l'ère de la photographie et du cinéma réaliste à l'excès) y est exposée assez magistralement, et cependant avec tendresse.

On peut y voir aussi, éventuellement, une remise en perspective des reproches faits à ses amis impressionnistes, en soulignant les détails qui accrochent l'oeil de la critique sur les chefs-d'oeuvre. C'est à discuter, mais c'est une interprétation qui existe.

Par ailleurs, les tableaux sont une figuration en miniature (une mise en abyme, comme on dit en héraldique) de la vie de Gervaise (dans l'ordre inversé : de l'ascension sociale jusqu'à la dérive de l'alcool).

Voili.

Wolferl a écrit:

Ah si, j'ai une idée (qui vaut ce qu'elle vaut mais bon...)

La Mer Jaune, Camaret, Geoges Lacombe, 1892

splendide, entre Hokusai et la BD!

MickeyZeVrai a écrit:

Wolferl a écrit:

MickeyZeVrai a écrit:

... La dégringolade continue...

Oui, ça vole haut, je me demande comment on va faire pour remonter...

-Roma!n- a écrit:

Pinoncelli - Sans titre (?)

En plus on a le droit au plagiat, je n'ai pas encore trouver un Socrate pissant par Phidias, pas de Hercule pissant par Praxitèle, mais je crois qu'il faut chercher du côté des baroques.

Jordaens avec le Roi boit: y a un gosse qui urine mais je ne le trouve pas en taille raisonnable

Quel dommage j'avais eu une idée pertinente, moi.



Tant pis, vous préférez les élégances des siècles passés aux réalités artistiques de notre temps.

Petit up !


Edouard Manet, Portrait d'Emile Zola, 1868

Une belle estampe d'acteur de Kabuki trouvée sur un joli blog.

Dommage que tu n'aies pas mis une femme d'Utamaro, car ce que je mets ici eut été plus pertinent!

Mme Monet en kimono, Claude MONET:

La Comtesse del Carpio..., Goya, au Louvre.

Tiens, pour rappeler des souvenirs à Vartan :

Et pour les autres, portrait de femme par un célèbre introuvable.

Spoiler:

Ah oui Vartan, tes infos sont erronées... pas de Redon au Musée des Beaux-Arts, pas de maison de Redon à Bordeaux même...
J'attends des explications...

(A part ça, je suis pour la paix des ménages. )

Et Missolonghi qui a aussi disparu.

Ah mais on t'a mal renseigné ! Ah si j'avais été là...

Celui-ci est au musée des Beaux Arts de Bordeaux déjà.

http://www.culture.gouv.fr/cgi-bin/bordeaux_musee/bordeaux?artiste=redon&fichier=liste.txt

Et sa maison je suis passé devant pendant des années pour aller au conservatoire, rue Pelleport tu as une belle plaque en marbre.

DavidLeMarrec a écrit:

Et Missolonghi qui a aussi disparu.

Quoi ? Et on ne m'a pas prévenu ?

Non, non, je confirme : aucun Redon d'exposé au Musée des Beaux-Arts ces derniers jours. De même, Missolonghi, qui est pourtant la propriété du lieu, impossible de mettre l'oeil dessus. Je n'ai pas songé à demander à l'accueil, c'est vrai...

Pour Redon, moi aussi je me suis renseigné, au kiosque et à l'Office de Tourisme, où ils ont semblé très perplexes, pour finalement répondre que c'était dans la campagne au loin. (Je ne les ai pas crus, te faisant confiance, mais ils ne savaient pas.)

vartan a écrit:

Ah mais on t'a mal renseigné ! Ah si j'avais été là...

Celui-ci est au musée des Beaux Arts de Bordeaux déjà.

http://www.culture.gouv.fr/cgi-bin/bordeaux_musee/bordeaux?artiste=redon&fichier=liste.txt

Et sa maison je suis passé devant pendant des années pour aller au conservatoire, rue Pelleport tu as une belle plaque en marbre.

Merci l'Office du Tourisme hein

Pas de Redon lors de mon passage, pas de Delacroix, et pas de maison...