Cecilia Bartoli

Cololi a écrit:

calbo a écrit:

Cololi a écrit:

calbo a écrit:

Je ne pensais pas particulièrement à Haendel car du séria en y a avant et après; mais je comprends que ça t'endorme vu que Wagner me fait cet effet là aussi.

Oh mais ça m'arrive de m'endormir devant du Wagner : quand j'ai essayé les Maîtres chanteurs par exemple

Nan, tu t'endors devant du Wagner ? Ben dis donc on ne risque pas de te réveiller avec Bartoli alors

Pas forcément
Tu sais ce qu'à écrit Wagner est très très inégal

Et c'est un wagnérien qui dit ça ? Au secours .
Bon euh... Plus sérieusement on va peut-être pouvoir faire quelque chose de toi en ce qui concerne Bartoli. David Tu crois qu'on pourrait faire aller Col à Pleyel en Février prochain?

calbo a écrit:

Cololi a écrit:

calbo a écrit:

Cololi a écrit:

calbo a écrit:

Je ne pensais pas particulièrement à Haendel car du séria en y a avant et après; mais je comprends que ça t'endorme vu que Wagner me fait cet effet là aussi.

Oh mais ça m'arrive de m'endormir devant du Wagner : quand j'ai essayé les Maîtres chanteurs par exemple

Nan, tu t'endors devant du Wagner ? Ben dis donc on ne risque pas de te réveiller avec Bartoli alors

Pas forcément
Tu sais ce qu'à écrit Wagner est très très inégal

Et c'est un wagnérien qui dit ça ? Au secours .
Bon euh... Plus sérieusement on va peut-être pouvoir faire quelque chose de toi en ce qui concerne Bartoli. David Tu crois qu'on pourrait faire aller Col à Pleyel en Février prochain?

Pour aller voir Goerne dans Genoveva de Schumann ? Oh oui, assurément !

Nan je pensais au concert de Bartoli le 12 Février

Je suis pas parisien (oooufffffffffffffff)

Cololi a écrit:

Je suis pas parisien (oooufffffffffffffff)

Oh mais je veux bien t'emmener à Paris par la peau du cou mon petit . Ca ne me poserait aucun problèmes

olivier le normand a écrit:

Tout à fait d'accord avec ma copine Hidraot pour le contenant! Un très bel objet, très instructif!!!

Quant au contenu, quelle beauté musicale!!!! Sans doute un de ses tous meilleurs CD!!!! Je ne sais pas comment le dire, mais il y a une évidence naturelle dans les airs chantés, très bien choisis d'ailleurs, et il y a une osmose entre texte, chant et accompagnement orchestral! Un disque très mûrement réfléchi, conçu et interprété!

Je suis bien d'accord. On ne ressent aucune exagération, tout fait très naturel. La voix est encore très belle. Et puis au niveau du programme c'est effectivement très bien choisi, judicieusement organisé. Enfin c'est encore une réussite pour Bartoli quoi.

J'écoutais hier, Sacrificium, et c'est 'achement bien. Décidément j'aime ses disques malgré le peu d'intérêt que je porte aux récitals.

Il faut dire que ce n'est pas un recueil de scies mais vraiment, au sens le meilleur, un florilège.

C'est amusant comme d'un forum à l'autre, les critiques sur Bartoli peuvent varier. Ici, le disque est bien accueilli et l'on trouve la voix belle. Ailleurs, c'est une véritable catastrophe, comme dans le billet que je copie plus bas. Personnellement, j'aime bien ce disque, même si, c'est vrai, il y a parfois un peu trop d'affectation à mon goût.
«Comme toujours, le gros intérêt de ces enregistrement est qu’ils sont pratiquement tous constitués d’inédits, ici, quatre airs seulement (le CD2 bonus et un air de Caldara) sont déjà connus. L’ensemble est constitué d’airs d’opéra de Popora et de Graun.
Etant donné le répertoire considéré, il est pour ainsi dire normal que s’exprime un certain maniérisme ; déjà la tendance de Bartoli à surjouer, grimacer, comme si elle tentait de masquer les manques d’une voix chancelante se faisait jour au concert. Ici même la voix de studio grimace : les abus d’effets du type sforzando intempestifs, attaque forte (criés) le légato réduit à un gémissement proche du miaulement, les aigus si tendus qu’il y reste quelques notes à la limite de la justesse. On aura beau jeu de dire qu’elle tente d’imiter le style napolitain, la voix a tendance à bêler, l’agilité vocale est aléatoire, parfois étonnante, parfois poussive. Les graves sont très profonds mais souvent poitrinés. Bartoli s’est curieusement « hornisée », c’est souvent nasal, le timbre n’est plus seulement fragile, il est la plupart du temps laid.
L’ensemble orchestral n’est pas en reste : les cuivres naturels sont criards, proches de la caricature. L’air d’entrée de Siface de Porpora a l’air d’une mauvaise parodie. Tiré du Germanico du même Popora, la plage 4 rattrappe un peu les choses dans l’expressivité d’un bel air d’adieu qui séduira les nostalgiques de Saint-Preux. Cette référence iconoclaste pour se demander pourquoi les instruments d’époque sonnent dans une espèce de mélasse évocatrice des tics d’enregistrement des années 70 ?
Ce qui était infiniment émouvant dans l’album précédent (Malibran) voire céleste (à condition d’entendre sans regarder la dame, le Casta Diva) tombe complètement à plat, à côté de l’émotion, même quand la musique semble intéressante.
Le duo avec flûte « Unsignole sventurato » est cruel dans le manque de précision et le peu de sureté de la voix, alors qu’il n’y a aucune note à tenir, juste quelques effets de répétitions pré-rossinien qui devraient être seyants pour une vieille voix. Mais c’est rythmiquement approximatif, et le double-fond humoristique plaqué sur ce rossignol désenchanté produit une sorte de tristesse, qui éclaire sur les aléas de l’incarnation et de la décrépitude.
Les arie di tempesta fonctionnent évidemment un pue mieux à cause de la rapidité, alternant un parlando et des esquisses de vocalises qui peuvent faire illusion alors qu’il ne reste qu’un ensemble de trucs et d’interjections sans le moinde sens de la mélodie. Ce n’est tolérable que parce qu’on ne connaît pas le texte. Du point de vue de la musicalité, c’est effrayant.
Le « Quel farfalla » de Zénobie in Palmira de Leonardo Leo devient une sorte de bouillie sutherlandesque où l’on entend deux voyelles mises en relief entre quelques africatives et des trilles chevrotants.

Il semblerait que l’affinité soit plus grande avec Graun, (l’air d’Adriano in Siria est presque bien, c’est-à dire sobre) le style musical déploratif à l’allemande laissant moins de place aux bizareries des consonnes explosives et des tremblements d’effroi que Cecilia se sent pourtant obligée de rajouter. Toujours prompte à entrer dans un rôle, la Bartoli nous joue ici un vieux castrat en fin de carrière qui tente de rameuter les restes de sa splendeur passée. Il plane sur son « Misero Pargoletto » une sorte d’oiseau de cauchemar, un phoenix qui n’aurait réussi qu’à demi sa résurrection et laisse dans son sillage une odeur de cendres. On est donc touché, mais par le souvenir de ce qu’elle a été.
La tentative de faire coexister la voix de petite fille malicieuse et les profondeurs d’alto d’adolescent mal dégrossi aboutissent à un contresens sur la nature de ce que pouvait être la voix de castrat : si encore Bartoli n’était pas accompagnée par un orchestre de casino de province qui tempête dans un verre d’eau entre deux chorus de cors de chasse ! Le tonnerre (de Zeus) du Farnace de Leonardo Vinci, pour drôle qu’il soit, n’arrange rien : on se moquera sans doute avec raison dans quelques années de cette mode on ne peut plus anti-naturelle qui consiste à rajouter des bruits enregistrés de la nature, qui détournent l’attention des faiblesses scolaires mais aussi de l’intérêt résiduel de la musique. On tente d’impressionner en attirant l’attention sur la puissance que la voix ne possède plus.»

Tu pourrais peut-être citer ta source

Sud... (sur MQCD)

J'ai acheté le disque dès sa sortie et je l'ai écouté de même dès le jour de sa sortie. J'attendais de voir les avis de certains membres avant de donner le mien. Le contenu du disque m'a déçu pour ce qui est des notes explicatives et des documents, on n'y apprend pas grand chose. La présentation des airs n'est pas très intéressante, elle aurait mérité d'être plus poussée. En revanche, musicalement, c'est un disque excellent globalement. On peut reprocher à Cecilia Bartoli d'être maniérée mais elle l'a toujours été. Sa vocalisation fait un peu mitraillette. Cela ne me gêne pas. Le programme est très bien conçu. Le disque 2 est plus anecdotique, notamment pour "Ombra mai fù" qui est joliment chanté mais qui n'apporte rien de plus. "Sposa non mi conosci" de Giacomelli est chanté avec beaucoup de sensibilité mais elle a déjà fait mieux à ce niveau là. "Son qual nave" est vraiment un air redoutable dans lequel elle s'en sort très bien. J'adore sa reprise du "Son qual nave" avec la longue tenue sur une note aigue. Mes airs préférés du disque principal sont en général les airs de lamentation ou lents où le registre lyrique est très présent. Ce sont ceux que je préfère dans ce disque car elle y met beaucoup de drame, de sensibilité. Les airs que je préfère dans ce registre sont "Profezie, di me diceste" de Caldara, "Parto, ti lascio, o cara" de Porpora, "Misero pargoletto" de Graun, "Qual farfalla" de Leo et "Quel buon pastor son io" de Caldara. Pour les airs plus rythmés, j'adore "In bracccio a mille furie" de Porpora. J'aime bien également "Cadrò, ma qual si mira" d'Araia et "Chi temea giove regnante" de Vinci. L'orchestre d'Antonini est superbe, nuancé et soutient merveilleusement bien Bartoli.
C'est donc un grand disque.

J'aime beaucoup Cécilia mais je dois avouer que là on fait pas dans le neuf.
Certes j'en suis a 13 albums sans compter les opéras ou elle tient les rôles principales. Lassitude?
J'ai trouvé ça sans surprise. Elle a pas réussi à m'émouvoir, pour sur rien de comparable avec son célèbre DVD qu'on m'avait conseillé sur ce même fil.
Que je préfère ré écouter pour la n'mième plutôt que son " Sacrifium "

Je penche plus effectivement pour de la lassitude te concernant, parce-que Sacrificium c'est vraiment dans la même veine que Vivaldi.

Est ce que quelqu'un ira l'écouter à Pleyel dans Giulio Césare in Egitto le 12 Février prochain?

J'aimerais tellement...

Des années que j'en rêve mais malheureusement, plus de place et de toute façon, les places sont à 80 voire 100 euros alors...

L'enregistrement de Giulio Cesare pour DECCA devrait se faire finalement avec l'Orchestre de la Scintilla que Christie a déjà plusieurs fois dirigé.

Il paraît que les producteurs ont trouvé la prestation des Arts Florissants à Pleyel indigne d'une intégrale pour elle... J'y étais et je peux comprendre, c'était un peu mou et manquant d'ossature (et le Cor solo féminin catastrophique). On a longtemps crû à un enregistrement Live pour Decca surtout que Scholl resignait avec la maison Decca mais je n'y avais pas vu un micro!
D'ailleurs Scholl que j'aime ailleurs n'est pas un Giulio Cesare d'envergure mais Bartoli en Cleopatra est géniale, elle a des airs très variés pour montrer toutes les facettes de son talent du tragique à pleurer à la virtuosité la plus folle.
Je ne sais pas s'ils vont pouvoir garder Stutzmann, Jarousky, Dumaux et surtout Ben Abdeslam de la distribution originale de Pleyel.

AD a écrit:

Je ne sais pas s'ils vont pouvoir garder Stutzmann, Jarousky, Dumaux et surtout Ben Abdeslam de la distribution originale de Pleyel.

Je ne vois pas pourquoi ils ne les garderaient pas. Néanmoins, pour le rôle de Sesto, si Jaroussky ne peut pas l'enregistrer pour une raison quelconque, Bonitatibus sera une excellente alternative. Il paraît qu'elle a ébloui les Parisiens. Je la connais dans certains airs de Sesto sous la direction de René Jacobs qui sont sur le tube et elle est éblouissante, émouvante, elle a également la fougue du personnage.

AD a écrit:

et le Cor solo féminin catastrophique

Quand c'est un corniste masculin qui se plante, on ne signale pas son sexe. Par galanterie peut-être ?

natrav le naïf a écrit:

AD a écrit:

et le Cor solo féminin catastrophique

Quand c'est un corniste masculin qui se plante, on ne signale pas son sexe. Par galanterie peut-être ?

Il ne faut pas non plus voir de l'anti-féminisme partout à la moindre occasion.

Quand un soliste se plante (homme ou femme, incompétence ou jour de méforme seulement), on a quand même le droit de le signaler; le fait que ce soit une femme n'a aucune importance pour moi dans l'absolu mais quand on assiste à un concert c'est une anecdote dont on se souvient plus facilement, qu'on le veuille ou non.

Elle était blanche ou noire.

Son disque SACRIFICIUM est tout simplement de toute beauté...Fascinant...À acquisitionner de toute urgence...

Cecilia Bartoli revient à Vivaldi puisqu'elle interprétera un tout nouveau programme en juin 2011 sous la direction de Jean-Christophe Spinosi dans la Galerie des glaces le 27 et à l'Opéra Royal le 29. Cela va coûter très cher à mon avis. C'est une nouvelle excellente car c'est le compositeur dans lequel Spinosi est le plus convaincant et Bartoli va faire des étincelles à mon avis. Je pense qu'il y aura sûrement des lamenti également et elle les interprétera très probablement avec brio. Autre bonne nouvelle : cela sera filmé.
http://www.chateauversaillesspectacles.fr/spectacle.php?spe=75

DavidLeMarrec a écrit:

Minuscule, oui. Et puis c'est un choix, elle se consacre manifestement à la recherche (sans doute par goût et par sens du devoir) et au récital : pas de metteurs en scène, pas de chefs (ou alors ils lui obéissent), pas de collègues... ça rend ce métier déjà beaucoup plus agréable.

C'est amusant d'ailleurs de voir qu'une chanteuse qui correspond si peu aux canons de ce que l'on attend dans le lyrique se soit à ce point imposé en référence.

Le choix de se consacrer à la recherche n'est pas idiot. Ce serait encore mieux si elle permettait avec cela d'exumer des oeuvres et de les faire représenter. Lorsqu'elle fait de la scène, c'est quasiment plus qu'à Zurich. En septembre, elle va reprendre Semele dans la mise en scène de Carsen sous la direction de William Christie au Theater an der Wien. Elle sera en janvier et février 2011 la Comtesse Adèle dans Le Comte Ory de Rossini à Zurich dans une mise en scène de Moshe Leiser et Patrice Caurier. Son époux Oliver Widmer sera Raimbaud. Le chef m'est totalement inconnu. Il s'apelle Muhai Tang.
Il est vrai cependant que l'essentiel de sa carrière consiste en des concerts. Elle enregistre beaucoup et pas mal de DVDs paraissent. Elle est l'une des égéries DECCA, ce qui lui permet d'être une des artistes les plus en vue.
Après, je ne sais pas ce qui te fait dire qu'elle "correspond si peu aux canons de ce qu'on attend dans le lyrique". Cela m'intéresserait que tu développes ce point là.

D'accord avec toi.

Je veux dire par là que d'habitude, une chanteuse célèbre, c'est une soprane (ou une mezzo qui chante Carmen), qui chante plutôt du grand répertoire, qui a une voix ample, un timbre soyeux, voire un jeu de scène particulièrement frappant.

Bartoli, c'est au contraire une petite voix aux sonorités nasales qui navigue de niches en niches, qui joue de façon un peu binaire... et qui pourtant est l'une des chanteuses les plus cotées au monde.

C'est étonnant comme phénomène (et pas pour me déplaire, même si ce n'est sans doute pas elle que j'aurais élue pour cette distinction suprême).

DavidLeMarrec a écrit:

Bartoli, c'est au contraire une petite voix aux sonorités nasales qui navigue de niches en niches, qui joue de façon un peu binaire... et qui pourtant est l'une des chanteuses les plus cotées au monde.

Bartoli a quelque chose de magnétique si on passe sur ses grimaces. Son immense virtuosité fait qu'elle est impressionnante. Certains n'aiment pas sa manière de vocaliser qui fait "mitraillette" mais c'est très efficace comme technique. Elle a certes une voix qui paraît il n'est pas énorme mais elle sait l'utiliser. Elle me touche personnellement même si on peut ne pas aimer ses maniérismes dans les airs lents.
Elle n'a pas fait que des bons choix, notamment quand elle a chanté récemment Norma dans la version "Malibran" ou Sonnambula dans cette même version dite "+ conforme". Il y a eu quelques échos de sa Norma sur un autre forum et ce n'est pas très concluant comme on pouvait s'en douter comme expérience. Il y a eu une critique assez positive, il faudrait que je la retrouve.

En fait, j'ai été assez déçu en l'entendant en salle, la voix n'a vraiment aucun impact, je la sonoriserais volontiers. En tout cas, pas la plus-value qu'on trouve généralement à l'opéra.

Elle sait ce qu'elle doit par ailleurs à deux chefs d'orchestre en particulier : Nikolaus Harnoncourt et Daniel Barenboim. Il faut que Karajan avait repéré son potentiel puisqu'il l'avait invité en 1990 pour chanter la Messe en si mineur de Bach à Salzburg au Festival de Pâques mais le projet n'a pas pu se concrétiser car Karajan est décédé avant.
C'est une artiste qui compte dans le paysage lyrique actuel.

Ce qu'on peut lire comme choses encore une fois...

Bartoli chante à Zürich parce que son mari y est et qu'avec leurs agendas ça ne doit pas être très facile de se voir. Je peux comprendre ce choix parfaitement (dans une autre mesure, C. Dion s'était bien fixée un moment à Las Vegas...).

Je n'ai vu qu'une seule fois Cecilia en vrai et j'ai dû casser un peu ma tirelire (c'était à Pleyel en début d'année en Cleopatra dans le Giulio Cesare dirigé par Christie).
Comme beaucoup de monde, j'ai acheté des CDs avec elle, puis je me suis lassé et c'est avec beaucoup d'incertitudes que je suis allé à ce concert.
Mais C. Bartoli m'a définitivement conquis!

Tout d'abord cette rumeur comme quoi la voix est "petite", est une bêtise.
La voix n'est pas immense, ce qui n'est pas la même chose, car certes ce n'est pas par le volume que l'on va la reconnaître.
Assez récemment j'ai vu Katarina Dalayman dans la Walküre à Paris Bastille : là oui c'est une voix qui peut remplir cette salle sans problème.
Mais cela ne fait pas tout.
Pour revenir au Giulio Cesare, la distribution était importante en nombre de chanteurs et par la qualité : Scholl, Jaroussky, Stutzmann etc mais je n'ai pas trouvé la voix de Cecilia ni moins, ni plus puissante que les autres, et pourtant j'étais plutôt au fond de la salle, par contre la voix projetait étonnamment bien contrairement à Andreas Scholl par exemple.

En direct, Cecilia Bartoli sait captiver son public : on se sent proche d'elle, elle paraît soutenir ses collègues, elle écoute l'orchestre et pour tout ça, sur la durée d'un tel concert, je ne pense pas que l'on puisse tricher, ou tromper autant d'auditoires dans le monde entier.
Ensuite le timbre bien sûr si individuel, le soyeux, le charme et la chaleur sont ravageurs, pourtant on pense connaître cette voix par coeur, en direct c'est le miracle!
Evidemment les vocalises sont démentes, "c'est comme sur le CD!" et plus électrisant encore. Et dans les moments élégiaques ou déchirants, c'est totalement bouleversant.

Et certains se demandent encore pourquoi la majorité sur terre (le public du monde entier, la firme Decca, un certain Pavarotti...) n'ont pu que reconnaître son talent pour en faire une Diva?

J'ai vu qu'elle allait chanter à la Grote Zaal du Concertgebouw à Amsterdam en fin d'année : je pourrais devenir assez fou pour tout faire pour la revoir là-bas!

Elle est très douée sur le plan de la gestion de sa carrière. Elle apparaît dans les médias uniquement à de certaines occasions, en particulier pour faire la promotion de ses disques. Elle m'est sympathique quand je l'entends à la radio ou quand je la vois dans des émissions.
Elle peut avoir mauvais goût parfois (voir la pochette du disque "Sacrificium" qui est too much) mais ce n'est qu'un détail.

Ce ne sera pas des nouveautés :

http://www.amazon.de/Sospiri-Cecilia-Bartoli/dp/B003TMMQUS/ref=sr_1_5?ie=UTF8&s=music&qid=1281392338&sr=1-5

http://www.amazon.de/4-Originals-Cecilia-Bartoli/dp/B003NGXF78/ref=pd_sim_sbs_m_3

C'est encore une fois pour se faire du fric. En revanche, le prochain inédit à paraître devrait être l'enregistrement de Giulio Cesare. Il y a aussi le DVD de Clari qui devrait paraître. J'espère que son prochain récital solo au disque sera intéressant. Il y a bien le projet avec Spinosi d'airs de Vivaldi mais on a le temps puisque les concerts auront lieu en juin 2011.

Et c'est mal, de faire de l'argent ? Il faudrait ne pas rééditer ce qui est épuisé sous prétexte qu'on pourrait faire des bénéfices ?

DavidLeMarrec a écrit:

Et c'est mal, de faire de l'argent ? Il faudrait ne pas rééditer ce qui est épuisé sous prétexte qu'on pourrait faire des bénéfices ?

A mon avis, ces compilations ne sont pas des choses épuisées. Je préfère les récitals qui ont un fil conducteur aux compilations où on prend une pincée de tel compositeur, une pincée d'un autre.

aurele a écrit:

Elle est très douée sur le plan de la gestion de sa carrière. Elle apparaît dans les médias uniquement à de certaines occasions, en particulier pour faire la promotion de ses disques. Elle m'est sympathique quand je l'entends à la radio ou quand je la vois dans des émissions.

Sa carrière est déjà un modèle de longévité alors qu'elle a commencé très jeune à être déjà sur la plus haute marche. Sa voix évolue un peu mais je ne note pas de dégradation.
On peut aussi noter à quel point son français et son allemand s'améliorent au fur et à mesure des interviews. Déjà très jeune, elle avait aussi des facilités linguistiques mais maintenant elle n'a quasiment plus d'accent.

aurele a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Et c'est mal, de faire de l'argent ? Il faudrait ne pas rééditer ce qui est épuisé sous prétexte qu'on pourrait faire des bénéfices ?

A mon avis, ces compilations ne sont pas des choses épuisées. Je préfère les récitals qui ont un fil conducteur aux compilations où on prend une pincée de tel compositeur, une pincée d'un autre.

Ah, c'est une compilation dépareillée, d'accord, je croyais que c'était un nouvel habillage de vieux albums. (J'avais pas suivi le lien...)

Bah, ça peut permettre de donner une idée du talent de Bartoli pour ceux qui n'ont pas encore de témoignages d'elle.

Clairement, nous ne sommes pas le public visé.

J'ai un gros regret avec Bartoli : qu'elle ne s'investisse pas davantage dans Rossini où elle aurait pu être une formidable Donna del lago et une belle Pie voleuse. Ce dernier projet a longtemps été caressé par Decca avec Florez mais le projet semble être tombé à l'eau. Aujourd'hui, elle est la championne du baroque. Tant mieux pour ceux qui aiment cette musique même si elle a tendance à beaucoup surjouer. Et tant pis pour les autres...

Je ne sais pas pourquoi cette discussion a lieu ici. Je rappelle que ce topic est consacré à Cecilia Bartoli.

aurele a écrit:

Je ne sais pas pourquoi cette discussion a lieu ici. Je rappelle que ce topic est consacré à Cecilia Bartoli.

C'est qui Cecilia Bartoli ?

LeKap a écrit:

aurele a écrit:

Je ne sais pas pourquoi cette discussion a lieu ici. Je rappelle que ce topic est consacré à Cecilia Bartoli.

C'est qui Cecilia Bartoli ?

Arrête de te moquer comme tu le fais s'il te plaît.

aurele a écrit:

LeKap a écrit:

aurele a écrit:

Je ne sais pas pourquoi cette discussion a lieu ici. Je rappelle que ce topic est consacré à Cecilia Bartoli.

C'est qui Cecilia Bartoli ?

Arrête de te moquer comme tu le fais s'il te plaît.

ok - je ne le ferai plus - pour un nouveau je dois la mettre en veilleuse

LeKap a écrit:

aurele a écrit:

LeKap a écrit:

aurele a écrit:

Je ne sais pas pourquoi cette discussion a lieu ici. Je rappelle que ce topic est consacré à Cecilia Bartoli.

C'est qui Cecilia Bartoli ?

Arrête de te moquer comme tu le fais s'il te plaît.

ok - je ne le ferai plus - pour un nouveau je dois la mettre en veilleuse

Tu n'as pas l'air d'être quelqu'un de méchant mais tu sais très bien qui est Cecilia Bartoli.

aurele a écrit:

LeKap a écrit:

aurele a écrit:

LeKap a écrit:

aurele a écrit:

Je ne sais pas pourquoi cette discussion a lieu ici. Je rappelle que ce topic est consacré à Cecilia Bartoli.

C'est qui Cecilia Bartoli ?

Arrête de te moquer comme tu le fais s'il te plaît.

ok - je ne le ferai plus - pour un nouveau je dois la mettre en veilleuse

Tu n'as pas l'air d'être quelqu'un de méchant mais tu sais très bien qui est Cecilia Bartoli.

Evidemment que je ne suis pas méchant - la musique adoucit les moeurs c'est bien connu - juste un peu lourd par moment

Mais oui je sais qui c'est et je l'adore

Et désolé pour le dérapage dans la discussion avec Otello - c'était hors sujet mais dans le feu de l'action .....

LeKap a écrit:

Mais oui je sais qui c'est et je l'adore

Tu n'as pas apprécié le fait que j'interromps ta discussion avec Otello. Je comprends donc pourquoi tu as fait cette petite remarque.
Tu dois la connaître à peu près dans tout ce qu'elle a fait si tu l'adores. Quels sont pour toi ses meilleurs disques?

Je l'ai connu par hasard avec un cd erato qui reprenait des airs de mozart un pur bonheur ensuite j'ai acheté

The Vivaldi Album
Sacrificium
Maria
Opera Proibita
et un The Salieri Album époustoufflant

je l'ai aussi dans Idoménéo avec Domingo et Levine
Les Noces avec Abbado mais je ne l'ai plus écouté depuis des lustres


et mes préférences restent cet album aria de Mozart , The Vivaldi et The Salieri

dans les Rossini elle est également magistrale

keane a écrit:

J'ai un gros regret avec Bartoli : qu'elle ne s'investisse pas davantage dans Rossini où elle aurait pu être une formidable Donna del lago et une belle Pie voleuse.

Je suis assez d'accord, c'est avant tout dans Rossini qu'elle m'a époustouflé... cependant il faut bien reconnaître que ce n'était pas là qu'il y avait le plus à découvrir. Elle aurait pu chanter d'autres de ses contemporains, mais il y avait des questions de format aussi, elle ne pouvait pas chanter des héroïnes belcantistes trop larges et trop sopranisantes.

Otello, que penses tu de son disque "Opera proibita"? Merci d'avance pour ta réponse. J'ai vu qu'il y a des avis plutôt contrastés dans ce topic.
Je donnerai mon avis quand je l'aurai écouté en entier. Je connais de ce disque depuis un moment déjà plusieurs airs, en particulier ceux d'Il Trionfo del Tempo et del Disinganno.

Par rapport au disque "Opera proibita", il y a un air dans lequel je ne peux passer de l'interprétation de Bartoli : "Caldo sangue".
Je connais dans cet air Jaroussky et Petibon. Jaroussky était à l'époque de l'enregistrement de l'oratorio Sedecia, Re di Gerusaleme très jeune puisqu'il avait il me semble seulement 21 ans. La voix aujourd'hui est toujours aussi angélique mais moins verte. Petibon donne une jolie interprétation dans son disque "Rosso" malgré les maniérismes mais cela n'a pas l'intensité de l'interprétation de Cecilia Bartoli. Bartoli dans la partie centrale de l'air commençant à "Forse un di risorgerai" est vraiment merveilleuse. Ses "risorgerai" sont particulièrement déchirants. En effet, c'est vécu complètement comme interprétation même si l'air dans son entier est interprété avec énormément de sensibilité. C'est une interprétation bouleversante, d'une grande profondeur.

opéra prohibita est l'album avec lequel j'ai eu le plus de mal. Peut être est ce dû au fait que Bartoli ne reprend dans cet album que des mélodies écrites pour des castrats. Ca me met mal à l'aise en tout cas