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 Sibelius - Poèmes symphoniques

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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyDim 10 Fév 2019 - 21:19

Pohjola, pour Tapiola, a écrit:

Beecham (Live avec la Radio Finlandaise)


kiss Merci de penser à cet incroyable enregistrement diffusé par Ondine !
Cette version est en présélection pour un Mélomaniac d'Or !





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Xavier
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Xavier


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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyLun 11 Fév 2019 - 0:06

Benedictus a écrit:
sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 Sibeli10
En Saga, op. 9
Santtu-Matias Rouvali / Orchestre Symphonique de Gothembourg
Gothembourg, V-VI.2018
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Grand merci à David d’avoir attiré mon attention sur ce disque!

Shocked Je n’avais jamais entendu En Saga comme ça: chauffé à blanc, à la fois échevelé et d’une tension qui ne relâche jamais, avec une prégnance mélodique et rythmique incroyable, un orchestre qui claque... C’est exaltant de bout en bout et laisse même assez pantelant.

En fait, ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas écouté l'œuvre, mais je l'aime bien (c'est déjà du vrai Sibelius, avec des passages sul ponticello étonnants par exemple un peu avant la moitié) ça me parle davantage que la 1ère symphonie par exemple), et c'est clairement une très belle version, tendue et très vivante. (mais je pourrais pas faire de comparaisons, je n'écoute pas souvent l'œuvre)
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fomalhaut
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyLun 11 Fév 2019 - 9:12

La 7ème et dernière symphonie et Tapiola, l'ultime poème symphonique...
Quand Symphonie et Poème symphonie se rejoignent ?

fomalhaut
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greg skywalker
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyLun 11 Fév 2019 - 14:51

greg skywalker a écrit:
Jean Sibelius En Saga

vu l'enthousiasme général de la version Santtu-Matias Rouvali , je réecoute quelques versions

en cd :
Mikko Franck / Swedish Radio Symphony Orchestra    (19'46)      6/10
sir Alexander Gibson / Scottish National Orchestra (18'03)      7/10
Esa-Pekka Salonen / Los Angeles phiharmonic       (17'26)       8/10 (j'aime la fin de 12' -> 17'26 , un trop pressé au début )
Tuomas Ollila / Tampere philharmonic Orchestra (ondine : "classic sibelius")   (18'09)       9/10

sur deezer :
Santtu-Matias Rouvali / Gothenburg Symphony Orchestra  (19'00)  9/10
en + :  des vents , superbe !  
j'aimerai réecouter en cd .
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyMer 13 Fév 2019 - 20:42

greg skywalker a écrit:

Jean Sibelius En Saga

vu l'enthousiasme général de la version Santtu-Matias Rouvali , je réecoute quelques versions

en cd :
Mikko Franck / Swedish Radio Symphony Orchestra    (19'46)      6/10
sir Alexander Gibson / Scottish National Orchestra (18'03)      7/10
Esa-Pekka Salonen / Los Angeles phiharmonic       (17'26)       8/10 (j'aime la fin de 12' -> 17'26 , un trop pressé au début )
Tuomas Ollila / Tampere philharmonic Orchestra (ondine : "classic sibelius")   (18'09)       9/10

sur deezer :
Santtu-Matias Rouvali / Gothenburg Symphony Orchestra  (19'00)  9/10



Smile Merci pour ce panorama, avec les minutages.
Pour mémoire, l'interprétation sanguine et cravachée de Horst Stein (Decca) dure à peine 16 minutes !


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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptySam 7 Sep 2019 - 0:44

Mélomaniac, in playlist, a écrit:

sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 Mzolom10
Catégorie orchestrale -rang 115°/250



sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 Hans_r10
Hans Rosbaud (1895-1962)


Jean Sibelius (1865-1957) :

Suite Karelia, Op. 11

= Hans Rosbaud, Orchestre philharmonique de Berlin

(DG, mars 1957)

Smile Sans revendiquer le statut de chef d'œuvre, cet opus de jeunesse reste assurément un des plus populaires et des plus enregistrés de Sibelius, et j'y succombe volontiers.
La genèse remonte à 1893, sous la forme de pittoresques tableaux à caractère historique empruntés à l'histoire scandinave, dont l'Ouverture et les dix parties duraient environ trois quarts d'heure. Les partitions en furent probablement détruites par le compositeur lui-même avec les ébauches de sa huitième symphonie. Ce qui en survécut fut reconstitué par Kalevi Kuosa en 1965 puis Kalevi Aho et Jouni Kaipainen, et fut enregistré pour la première fois en 1997 par Osmo Vänskä et 1998 par Tuomas Ollila.
En tout cas, l'Ouverture et la Suite en trois parties (que Sibelius avait isolées et dirigées en concert dès 1893) avaient été conservées et furent éditées sous les opus 10 et 11.
J'avais découvert cette œuvre dans l'enregistrement glabre, robuste et scintillant de Hans Rosbaud, que l'on connait surtout dans le répertoire contemporain (même s'il dirigea aussi Haydn, Mozart, Beethoven et les Romantiques) : il avait assuré la création du Marteau sans maître de Pierre Boulez (qui le considérait comme un chef exemplaire) et la première audition allemande de la Turangalîla-Symphonie de Messiaen.
Habitué des aridités sérielles, et des explorations spectrales (son Petrouchka épuré et rayonnant, avec le Concertgebouworkest chez Philips), Rosbaud applique ici ses conceptions à élucider le langage sibélien, restitué en toute transparence. Rarement ces pages ont-elles trouvé semblable cohérence, une telle clarté d'architecture et d'élocution. On le vérifiera aussi dans le Tapiola minutieusement élaboré et stratifié qui accompagnait le vinyle original. Quelques populaires autres pièces (Finlandia, Valse Triste, Festivo...) avaient déjà été captées pour DG en novembre 1954. Durant cette décennie, le chef autrichien grava aussi quelques unes des sept symphonies pour les radios du Südwestfunk, de Munich, ou avec la Tonhalle de Zurich.

L'Intermezzo initial émerge du brouillard de cordes et les appels de cuivres bouchés. Il se mobilise pour illustrer les vigoureuses troupes du Duc de Lituanie, paradant pour collecter l'impôt dans la province du Käkisalmi. Les cors et trompettes du Berliner Philharmoniker tracent cette pompeuse fanfare avec tout le panache requis, et surtout avec une droiture dont le zèle astringent se distingue des flonflons peinturlurés qu'on entend habituellement sous d'autres baguettes.
D'essence lyrique, la Ballade chante une complainte qui se remémore Karl Knutsson (1408-1470, roi de Suède et de Norvège) dans son château de Vyborg.
Un choral de clarinettes est repris par les cordes, dans de subtils tuilages et jeux d'ombrages que les archets berlinois cisèlent avec délicatesse (0'33), sur un tempo suffisamment mobile pour éviter l'alanguissement, propice à l'évocation, mais dont Rosbaud ne brusque pas la force poétique qu'il distille patiemment. Une éloquente césure (3'18) régénère cette anamnèse que conclut le barde par la voix dolente du cor anglais (5'23) et des hautbois.
Le Alla Marcia conclusif défile fièrement et prestement, en l'honneur de Pontus De la Gardie (1530-1585), un mercenaire et bourgeois français originaire de l'Aude, qui fit une brillante et opportuniste carrière militaire, d'abord pour la Couronne du Danemark puis au service de la Suède -pour laquelle il affronta Ivan le Terrible dans la bataille de Narva en 1581.
Une pièce que j'adore : une entêtante rengaine que Sibelius soumet à diverses perspectives, traitement filigrané en canon, s'ébrouant altière et dégingandée sur une trame rythmique à la fois ferme, glissante et propulsive, éclaboussée par éclats de cuivres et clash de cymbales.
A partir d'idées simples, le compositeur nous montre une science de l'instrumentation aussi inventive qu'efficace, et d'un charme fou.
La stimulante lecture de Malcolm Sargent avec le Wiener Philharmoniker (HMV, 1961) harnachait un attelage bariolé mais moins discipliné : à l'instar du trépidant Alexander Gibson (Decca, 1959), on a l'impression d'un traîneau du Père Noël dévalant tout schuss sans toujours maîtriser son parcours.
L'interprétation de Rosbaud n'évite pas une certaine candeur, mais impressionne par sa netteté graphique, notamment les souffleurs (Günter Hermanns, qui assista aux séances et effectua le montage des bandes, se souvient que le maestro insistait pour que les bois se distinguent de la masse). Malgré un tempo détendu, la rythmique corsetée évite la sensation de patinage qu'on ressent dans des lectures trop hâtives et approximatives : Rosbaud garde la tête froide, et construit une structure parfaite, comme si l'on assistait à la cristallisation d'un flocon de neige, qui s'organise dans la pleine intelligence de son expansion. Et ainsi, cette Marche, loin d'une parade triomphaliste, nous promène plutôt dans un paysage méthodiquement engivré, et combien resplendissant sous sa parure de glace.


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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyLun 9 Sep 2019 - 9:06

C'est éclairant, merci. Je découvre l'existence de cet enregistrement, j'irai écouter.
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyLun 9 Sep 2019 - 12:33

Hans Rosbaud a assez souvent dirigé la musique de Sibelius dont il fut un interprète inspiré.

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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyVen 15 Nov 2019 - 23:54

Mélomaniac, in playlist, a écrit:

Jean Sibelius (1865-1957) :

Suite Karelia, Op. 11

= Alexander Gibson, Orchestre symphonique de Londres

(Decca, février 1959)

Smile De loin la plus stimulante version que j'en connaisse, avec celle (plus bariolée mais moins disciplinée) de Malcolm Sargent avec le Wiener Philharmoniker (HMV).
Particulièrement inspirée, finement réalisée et spectaculaire quand il faut, avec au besoin un ton rustre qui convient parfaitement à ces tranches de folklore épique
Dans le Alla Marcia conclusif, Gibson attise la trépidante cavalcade avec une exaltante virtuosité.
Superbe prise de son, réalisée au Kingsway Hall par Kenneth Wilkinson.


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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyLun 17 Fév 2020 - 17:31

Écoute de deux versions relativement récentes des Légendes de Lemminkäinen par deux chefs dont la réputation dans la musique de Sibelius n'est plus à faire :

- Orchestre de la Radio Finlandaise, Hannu Lintu (Ondine, 2015)
- BBC symphony orchestra, Sakari Oramo (Chandos, 2019)

sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 SibeliusLintu-225x225sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 SibeliusOramo-225x225

Oramo me plait ici par son élan et le choix de tempi assez alertes que je préfère chez lui, notamment dans le volet Lemminkäinen à Tuonela (qu'il fait le choix de placer en II). Mais il y manque un peu l'atmosphère. On a ici une sonorité "au premier degré", sans couleur particulière, en plus desservie par une prise de son qui déséquilibre l'ensemble en desservant les cuivres, arrondit les cordes et gomme un peu l'accentuation, met en valeur certains détails intéressants dans les bois, mais de telle manière qu'on ne sait pas si ça correspond à des choix délibérés du chef.

Chez Lintu on a un traitement plus approfondi de textures, d'équilibre et surtout d'accentuation. Lintu réussit comme personne ce qui est pour moi fondamental chez Sibelius et particulièrement dans les volets I & IV de Lemminkäinen : le respect à la lettre et l'éxécution parfaite des forte-piano et des sforzandi, des accents et des dynamiques sur les piano-crescendo, particulièrement dans les cuivres.
L'équilibre résulte chez lui de choix délibérés : Le cygne de Tuonela surprend par un cor anglais qui n'est pas mis en avant comme à l'accoutumée mais fondu dans l'orchestre. Sachant que de toutes façons même ainsi on le distinguera toujours, cela éclaire la pièce d'un jour inédit.

C'est surtout Ondine/Radio finlandaise qui est supérieur à Chandos/BBC (tant au niveau de la prise de son que des orchestres) , les chefs ayant ici chacun leur intérêt sur des critères différents. Reste qu'une fois encore, quand on entend Lintu dans Sibelius, on regrette que son intégrale assez récente des symphonies de Sibelius n'existe qu'en dvd, à prix prohibitif et pas facilement disponible.
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyMer 19 Fév 2020 - 22:23

Xavier a écrit:
Benedictus a écrit:
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En Saga, op. 9
Santtu-Matias Rouvali / Orchestre Symphonique de Gothembourg
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Shocked Je n’avais jamais entendu En Saga comme ça: chauffé à blanc, à la fois échevelé et d’une tension qui ne relâche jamais, avec une prégnance mélodique et rythmique incroyable, un orchestre qui claque... C’est exaltant de bout en bout et laisse même assez pantelant.

En fait, ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas écouté l'œuvre, mais je l'aime bien (c'est déjà du vrai Sibelius, avec des passages sul ponticello étonnants par exemple un peu avant la moitié) ça me parle davantage que la 1ère symphonie par exemple), et c'est clairement une très belle version, tendue et très vivante. (mais je pourrais pas faire de comparaisons, je n'écoute pas souvent l'œuvre)

Depuis le temps que je devais me pencher sur ces Sibelius de Rouvali (dont j'avais vu des extraits de concert sur le net). Je ne partage pas l'enthousiasme général et particulièrement sur cette version d'En saga. À première écoute c'est sûr, ça envoie, c'est brillant, avec un orchestre fabuleux et une excellente prise de son. Et puis à la longue c'est fatigant. Il faut attendre la 12ème minute pour avoir une nuance piano. On prend la partition et je suis désolé, les nuances piano et les dynamiques n'y sont pas. C'est dirigé à coups de sabre; tout est forte, ce qui ruine les crescendo, c'est accentué à coups de boutoir. Quel tapage.
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Bruno Luong
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyJeu 20 Fév 2020 - 15:59

C'est exactement la meme impression ca me fait en écoutant sa 2e. Il y va fort presque tout le temps donc gommer un peu l'impact des climax.
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyDim 15 Mar 2020 - 19:54

Mélomaniac, in playlist, a écrit:

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sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 Gibson11
Alexander Gibson (1926-1995)


Jean Sibelius (1865-1957) :

Roi Christian II, Suite Op. 27

= Alexander Gibson, Orchestre national d'Écosse

(Emi, août 1966)

Smile Cette musique se rattache au style italien de Sibelius quant au lyrisme et à la veine épique pour son fougueux finale qui annonce la Symphonie n°1. Elle dérive d'une pièce de théâtre d'Adolf Paul illustrant la vie tumultueuse d'un monarque scandinave de la Renaissance, Christian II (1481-1559), notamment célèbre pour sa liaison avec Dyveke Sigbritsdatter (une roturière d'origine hollandaise) qui se maintint en adultère après l'union avec Isabelle d'Autriche : deux ans plus tard, la concubine fut empoisonnée par un aristocrate que le Roi fit exécuter. Depuis le XIV° siècle, la Scandinavie (Danemark, Suède, Norvège, Finlande) était sous emprise monarchique, sous le régime de l'Union de Kalmar (contrant l'expansion hanséatique dans les pays baltes), déchirée par des tensions internes avec des indépendantistes comme Sten Sture (1493-1520). Accusés d'hérésie par l'archevêque Gustav Trolle, une centaine d'anti-unionistes furent exterminés en novembre 1520 lors d'un banquet organisé par Christian qui fut aussitôt surnommé « le tyran » après ce bain de sang connu comme Stockholms blodbad.
La musique de scène fut écrite en deux phases durant 1898 : quatre des sept numéros furent donnés en concert par le compositeur lui-même en février, les trois autres (les plus ambitieux : Nocturne, Sérénade, Ballade) furent rédigés pendant l'été. Une Suite en cinq parties en émana à l'hiver et fut la première partition de Sibelius publiée, par Breitkopf & Härtel qui devint son principal éditeur, en lui assurant une audience hors de son pays natal.

On n'atteint pas ici le génie minimaliste de La Tempête ou Pelléas et Mélisande ; l'œuvre reste moins populaire que la Suite Karélia. Pour autant je succombe à ces ambiances chevaleresques qui seront encore abordées dans les deux Suites historiques op. 25 & 66. La discographie compte notamment les versions de Stig Westerberg ‎(chez le label Westminster, mai 1955, très pittoresque mais le finale manque de flamme), Jussi Jalas (Decca, juin 1975, un peu routinier), Paavo Berglund (Emi, paru en 1982). Et surtout le superbe enregistrement d'Alexander Gibson. Quand à trente-trois ans ce jeune chef fut nommé à la tête de l'Orchestre National d'Écosse, il succéda à deux tenants de la tradition germanique, Karl Rankl (1952–1957) et Hans Swarowsky (1957-1959) qui y défendirent le répertoire austro-allemand et ostracisèrent les avatars septentrionaux. En réaction à ces sept années de quasi-censure, Gibson dirigea symboliquement les... sept symphonies de Sibelius, dont il enregistra alors de remarquables albums pour Decca (Symphonie n°5, Suite Karélia) et HMV.

Le Nocturne peint une langoureuse idylle dont le thème principal s'énonce aux clarinette et basson (0'23). Au grave du registre, les violons creusent un climat poignant (1'03) mobilisé sur des pizzicati. Les bois minorisent une réplique (2'17), la scène devient dansante (les voluptueux triolets d'archets), les roulements de timbales maintiennent la tension. Le thème d'amour revient aux cordes (4'02), s'enfle, plafonne et s'émoustille avec le tambour de basque (5'30) jusqu'à un largamente (5'50) qui s'évanouit progressivement comme des rideaux se refermant pudiquement sur l'alcôve.

Vient une rêveuse et soyeuse Élégie en si majeur dévolue aux seules cordes. Puis une Musette en si bémol, de forme A-B-A : sur un nébuleux tapis de cordes en sourdine, les deux clarinettes chantonnent une rengaine débonnaire détachée en staccato. Hypothèse toute personnelle : quand on sait que le prénom Dyveke signifie « petite colombe » en néerlandais (nationalité de la maîtresse du Roi Christian), on ne peut s'empêcher d'y entendre des roucoulades en guise d'allusion. Le basson introduit un épisode inquiet (0'54-1'29) avant le retour de la mélodie initiale. Avec ses souffleurs suédois, Westerberg en avait gravé une lecture idéalement agreste et pétulante, mais Gibson souligne aussi les parfums doux-amers de ce pétillant portrait.

D'une émotion et d'une structure plus complexes, voilà maintenant le volet le mieux élaboré de la série : la Sérénade porte en sous-titre « prélude au banquet de l'Acte III » et résonne d'emblée de solennels appels de cors martelés par les timbales. Suit un épisode cantabile (1'32) porté par les cordes, dans un décor progressivement passionné, bruissant d'émois et de soupirs. Une transition largamente amène une conclusion menuetto (3'42) ponctuée par le triangle.

La Suite s'achève par une véhémente Ballade dont l'élan dramatique renvoie probablement aux instincts sanguinaires du tyran : une épique cavalcade menée tambour battant. D'une fièvre qu'on retrouvera dans Le Retour de Lemminkaïnen opus 22. Un grondement de timbales sur fond de trombones impulse une farouche envolée des altos et violoncelles. D'anxieux soupirs des flûtes et bassons induisent un palpitant suspense. Les cuivres, les clash de cymbales, les roulements de grosse caisse, les zébrures de cordes précipitent un tableau haletant.
Gibson entraîne ses pupitres écossais dans une course aussi virtuose qu'édifiante, splendidement captée par les micros de Peter Bown dans les studios d'Abbey Road.


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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyVen 4 Déc 2020 - 0:16

Mélomaniac, in playlist, a écrit:

sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 Stein_10
Horst Stein (1928-2008)


Jean Sibelius (1865-1957) :

En Saga, Op. 9
La Fille de Pohjola, Op. 49

= Horst Stein, Orchestre de la Suisse romande

(Decca, juin 1971)

Surprised Premier enregistrement de la série sibélienne que Stein réalisa dans la décennie, marqué par la dramatisation du propos et un style flamboyant.
L'orchestre d'Ansermet, disparu seize mois plus tôt, est presque méconnaissable tant la poigne du chef allemand en obtient une discipline de fer
et une vigueur narrative portée à incandescence, grâce aussi à des tempos fort vifs.
Particulièrement dans En Saga, aux antipodes de la lecture marmoréenne de Sanderling à Berlin (Eterna), et ici portée à bout de bras,
comme si le maestro (conscient que le matériau musical est quand même assez ténu et que l'œuvre peut s'en montrer longuette) avait décidé d'en brusquer les événements.
Le climat diffus que véhicule d'ordinaire la partition, ponctué de quelques pics évocateurs, devient ici incroyablement pressé, urgent !
D'un paysage où les légendes s'inscrivent comme en filigrane surgit soudain une narration rugissante, constamment survoltée (seize minutes !),
unique dans la discographie qui privilégie d'ordinaire le tableau d'atmosphère.
Une métamorphose vraiment impressionnante, qui plaide éloquemment pour l'art de ce chef
bounce

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Xavier
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyJeu 1 Juil 2021 - 16:23

Tout nouveau:

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Benedictus
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyJeu 1 Juil 2021 - 16:47

Et tu l'as écouté?

Parce que Gardner, après avoir d'abord été très fan (en particulier de certains disques Szymanowski, Lutosławski et Walton), j'ai fini par me méfier: c'est toujours hyper-soigné dans la mise en place, détaillé, superbement capté, plutôt délié, allant et cursif; mais c'est souvent lisse et parfois un peu superficiel (son Peter Grimes qui élude le drame, ses Mendelssohn qui font passer Nézet-Séguin pour un baroqueux radical et subversif, et surtout ses Schoenberg gentils m'avaient beaucoup déçu.)

J'ai peur que là, ce soit vraiment juste du Sibelius bien enregistré à jolies couleurs comme on en a éclusé tant dans l'écoute comparée de Tapiola...
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Xavier
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyJeu 1 Juil 2021 - 22:09

Je vais l'écouter très bientôt, c'est sûr.
Et pour ma part j'ai plutôt un a priori positif au contraire. Smile
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyMer 7 Juil 2021 - 17:04

Luonnotar (Lise Davidsen, Bergen, Edward Gardner)

C'est la "grosse" voix wagnérienne de Davidsen que je craignais un peu ici, en fait ça donne quelque chose d'assez inédit, d'une gravité, d'une profondeur remarquables.
Elle donne toutes les nuances nécessaires, varie (ou stoppe complètement) son vibrato à volonté, et Gardner fait des merveilles avec son orchestre, le tout avec une réverbération Chandos très maîtrisée. Very Happy
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyJeu 8 Juil 2021 - 10:22

Moi je n'ai écouté que Pelléas et Raskatava. J'ai trouvé ça assez gentiment lisse – alors que la vidéo de leur Troisième Symphonie, très engagée, colorée et dansante, m'avait absolument enchanté…

Sans surprise (ajouté à la prise de son d'un peu loin et un peu réverbérée), ce n'était pas le programme le mieux calibré pour Gardner. (Je crains que le Tapiola ne soit comme Oramo-Birmingham ou Ashkenazy-Philharmonia, une réelle déception dans le genre étale-poli-terne.)
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyJeu 8 Juil 2021 - 11:00

Il ne me semble pas pertinent de mettre sur le même plan une musique de scène (Pélleas et Mélisande, le Roi Christian II) et un poème symphonique (Finlandia, En Saga, Tapiola) ou une symphonie. Une musique de scène, c'est une suite de pièces diverses et typées qui ne présente pas nécessairement l'unicité d'une symphonie ou d'un poème symphonique.
Les caractères de l'interprétation jouent, bien sur, un rôle mais il ne me semble pas anormal qu'un chef soit incisif dans un symphonie ou un poème symphonique et se montre retenu dans une musique de scène.

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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyJeu 8 Juil 2021 - 12:32

C'est un peu ce que j'essayais de suggérer, oui. Smile En l'occurrence, je crois que ça tient davantage à l'écriture même de chaque pièce (il y a plus de possibilités de danse et de couleurs dans la 3 que dans Pelléas), qui a sollicité différemment Gardner. La prise de son joue pas mal aussi, ici elle étouffe un peu les couleurs pour donner de l'ampleur à l'ensemble – captation dans une église ? Entendre les deux dans la même salle avec la même prise de son serait probablement différent.
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyLun 18 Avr 2022 - 22:35

Mefistofele a écrit:

Pour les Océanides, cela aura été la première pièce de Sibelius dont je sois tombé amoureux. Du coup, parmi les nombreuses versions que tu as écoutées (chef différent, ou mouture différente), aurais-tu des recommandations ?

Difficile, j'ai écouté beaucoup de versions mais je n'ai jamais été vraiment déçu je crois.

Dernièrement j'ai été impressionné par Elder, beaucoup aimé Sondergard, sinon Segerstam a peut-être ma préférence...

En tout cas, si tu ne connais pas encore, il faut écouter la 1ère version de l'oeuvre!

https://www.deezer.com/en/album/4667841 (piste 27)
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyVen 22 Avr 2022 - 22:22

Merci pour la recommandation, et ainsi fut fait. Autant le brouillon des Fragments est vraiment d'un intérêt limité, aussi la version Yale est à connaître. On y a bien plus l'impression de nymphes joueuses comme chez Gallen-Kallela* que d'une f/houle tour à tour évanescente, malicieuse et menaçante comme dans la version finale.

Il y a d'ailleurs une épatante rétrospective à Paris de ce peintre qui propose le tryptique, le portrait symboliste de Kajanus (La Rivière des Morts) et même Le lac Keitele prêté gracieusement par la Brexitannie, entre autres merveilles.

La Légende d'Aïno:


Aussi...

Xavier a écrit:
Sibelius: Les Océanides, Luonnotar/N.Järvi

Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Smile

Donc Järvi serait possiblement la meilleure version ?
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptySam 23 Avr 2022 - 0:59

Oh non, la note est mise comme ça, seulement pour l'oeuvre.

N.Järvi est une autre très bonne version, mais je ne la mettrais pas tout en haut.
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Albert LeSauvage
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyVen 6 Mai 2022 - 11:01

sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 46969310

Osmo Vanska drink . L'un des seuls enregistrements de en saga dans sa première version, dont j'adore l'interlude du milieu.


Dernière édition par Albert LeSauvage le Ven 6 Mai 2022 - 14:20, édité 1 fois
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Xavier
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyVen 6 Mai 2022 - 13:00

Mais ça c'est Vanskä, pas Järvi.
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vinteix
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyMar 10 Mai 2022 - 7:27

Mieux que le covid... je crois que j'ai attrapé la Sibélite aiguë...  Shocked
plongée en apnée dans cette musique depuis plusieurs jours...
Petit relevé de mes enthousiasmes les plus forts (poèmes symphoniques et musiques de scène) - sans doute des versions déjà mentionnées plus haut dans le fil, je n'ai pas vérifié :

- La Fille de Pohjola : Anthony Collins (LSO 1954), étourdissant ! une tension, un dynamisme incroyables !
- La Suite de Lemminkäinen : Eugene Ormandy (Philadelphia 1951), sans doute "La" version, du moins pdt longtemps ! mais Hannu Lintu (Orchestre Symphonique de la Radio Finlandaise 2014), dans une optique moins fiévreuse, mais d'une précision, fraîcheur et sensibilité renouvelées est superbe
- Tapiola : Paavo Berglund (Orch. Symph. de la Radio Finlandaise 1968) ;
- Les Océanides : Thomas Beecham (Royal Philh. Orch. 1955) ; Leif Segerstam (Helsinki Philh. Orch. 1998)
- Le Barde : Thomas Beecham (London Philh. Orch. 1938) : poésie, mystère, grâce !
- Kuolema : Neeme Järvi (Gothenburg Symph. Orch. 1986)
- Finlandia : Anthony Collins (Royal Philh. Orch. 1958)
- Pelléas et Mélisande : H. von Karajan (Berlin Philh. Orch. 1982)
- En Saga : S.M. Rouvali (Gothenburg Symph. Orch. 2019)
- Luonnotar : Neeme Järvi avec Soile Isokoski (Gothenburg Symph. Orch. 1996) - très beau ; mais je n'ai pas écouté beaucoup d'autres versions
- Chevauchée nocturne et lever de soleil  +  les 2 Suites La Tempête : Leif Segerstam (Helsinki Philh. Orch. 1998)
- Suite Karelia : Sir John Barbirolli (Hallé Orch. 1966)
- Le Festin de Balthazar : Neeme Järvi (Gothenburg Symph. Orch. 1987)
- La Tempête : Osmo Vänskä (Lahti Opera Chorus and Lahti Symph. Orch. 1992) (je ne connais que cette version)

Cette musique est vraiment merveilleusement écrite pour mettre en valeur et magnifier les couleurs et sonorités, les contrastes, la dynamique rythmique de l'orchestre...  et mon dieu, que ces orchestres nordiques sont beaux !
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyMar 10 Mai 2022 - 10:40

vinteix a écrit:
Cette musique est vraiment merveilleusement écrite pour mettre en valeur et magnifier les couleurs et sonorités, les contrastes, la dynamique rythmique de l'orchestre...  et mon dieu, que ces orchestres nordiques sont beaux !

Oh oui !

Il te reste Kung Kristian II et Jokamies, notamment, parmi les musiques de scène superlatives.

D'accord avec toi sur les qualités de Collins. bounce

Citation :
- La Tempête : Osmo Vänskä (Lahti Opera Chorus and Lahti Symph. Orch. 1992) (je ne connais que cette version)

Il n'y en a qu'une autre, Saraste, que je trouve (excellente mais) nettement moins marquante.
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyMar 10 Mai 2022 - 11:57

Merci.
Jokamies, je ne connais pas du tout - mais je viens de voir qu'on le trouve par Vänskä.
Kung Kristian II, je connais (la Suite n'est-ce pas ?), mais je n'ai qu'une seule version : Alexander Gibson (Orch. National d'Ecosse), pas réécoutée ces temps-ci...
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyMar 10 Mai 2022 - 12:11

vinteix a écrit:
Jokamies, je ne connais pas du tout - mais je viens de voir qu'on le trouve par Vänskä.

On le trouve aussi sous les dénominations Jedermann ou Everyman.

De toute façon, l'intégrale de Vänskä contient de grandes versions de toutes ces musiques de scène, on peut s'y immerger sans modération.

(Je crois qu'il y a des pistes supplémentaires dans la musique de scène de Kung KII, et en tout cas de bien meilleures versions que Gibson !)
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyMar 10 Mai 2022 - 23:23

DavidLeMarrec a écrit:
vinteix a écrit:
La Tempête : Osmo Vänskä (Lahti Opera Chorus and Lahti Symph. Orch. 1992) (je ne connais que cette version)

Il n'y en a qu'une autre, Saraste, que je trouve (excellente mais) nettement moins marquante.

Segerstam / Helsinki Exclamation sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 40601244
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyMar 10 Mai 2022 - 23:33

Je pense qu'il était question des versions intégrales.
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyMar 10 Mai 2022 - 23:39

Ah oui pardon Embarassed À la relecture, c'est évident. La réponse de David est une information objective; il n'est pas dans ses habitudes d'être péremptoire. Very Happy
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyMer 11 Mai 2022 - 0:59

En plus la version Segerstam a un grand tort je trouve, c'est de ne pas donner le Prélude, qu'on trouve avant les deux suites par exemple chez N.Järvi ou Kamu.
Or ce prélude est tellement impressionnant, une des grandes pages de Sibelius...
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyMer 11 Mai 2022 - 1:47

OUIIIII !!!!! la version des 2 Suites par Segerstam est superbe...
mais j'étais vraiment TRES déçu qu'il n'y ait pas le Prélude ! vraiment dommage
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyMer 11 Mai 2022 - 13:05

Je parlais juste des versions intégrales disponibles, à ma connaissance seulement ces deux-là.

Les Suites, c'est très bien, mais tout est de tel niveau que c'est comme pour l'Oiseau de feu ou la Tragédie de Salomé, j'ai du mal à n'écouter que des extraits.
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyDim 4 Sep 2022 - 20:01

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Luonnotar, op. 70. Pelléas et Mélisande, op. 46: Suite
Lise Davidsen (soprano), Edward Gardner / Orchestre Philharmonique de Bergen
Bergen, V.2018
Chandos


Voici un Luonnotar à rebours de toutes mes attentes: j’ai eu l’impression qu’on était plus dans une logique «scène dramatique avec orchestre» que dans une logique «poème symphonique avec voix»; Lise Davidsen a quelque chose d’un peu trop démonstratif pour mon goût (aussi bien en terme d’ampleur et de maîtrise vocales que de surlignement expressif), tandis qu’à l’inverse l’orchestre pratique une sorte d’accompagnement chatoyant, certes somptueux dans le détail et très lisible malgré l’image un peu nimbée, mais relativement impavide (ce qui m’a dissuadé d’aller écouter Tapiola sur le même disque - je me trompe peut-être je l’imagine bien dans la lignée de toutes ces lectures récentes qui m’avaient ennuyé dans l’écoute comparée, Lintu, Oramo, etc.)

La Suite de Pelléas ne m’a pas emballé outre mesure non plus (malgré la rare version chantée des «Trois Sœurs aveugles»): elle m’a fait l’effet d’une série de vignettes atmosphériques en camaïeux gentiment tristounets (en dépit de la colorimétrie flashy de la couverture) - mais peut-être a-t-elle pâti de mon écoute très récente de la version Collon, beaucoup plus contrastée et dramatique.

(J’écouterai quand même un de ces jours les rares Rakastava et Vårsång qui figurent aussi sur le disque.)
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyDim 4 Sep 2022 - 20:57

Pour la version intégrale de la musique de scène dont la chanson des trois sœurs, Vänskä / Lahti est excellent.

(Effectivement, disque terne, probablement à cause de la captation… j'entends un flot de cordes immobiles, tout paraît un peu bouché… ça m'a très peu intéressé.)
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyDim 4 Sep 2022 - 21:26

DavidLeMarrec a écrit:
(Effectivement, disque terne, probablement à cause de la captation… j'entends un flot de cordes immobiles, tout paraît un peu bouché…
Je me suis demandé si ce n'était pas un effet d'une prise de son pour SACD lue sur un dispositif non-SACD (je crois me souvenir que Diablotin avait expliqué quelque chose comme ça.) Parce que, bizarrement, le côté bouché du spectre n'empêche pas les détails des autres pupitres d'être nettement audibles - ils semblent juste délavés.
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyDim 4 Sep 2022 - 21:36

Alors moi j'écoute une prise de son SACD en flux propriétaire à DRM multi-découpé, je ne sais pas si c'est la même chose qu'écouter sur un lecteur CD…

(ça ressemble surtout à ce que fait Chandos depuis fort longtemps… ils ont eu une embellie et puis dernièrement, les disques Gardner en tout cas sont presque tous massacrés)
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyMer 7 Sep 2022 - 10:52

Benedictus a écrit:
DavidLeMarrec a écrit:
(Effectivement, disque terne, probablement à cause de la captation… j'entends un flot de cordes immobiles, tout paraît un peu bouché…
Je me suis demandé si ce n'était pas un effet d'une prise de son pour SACD lue sur un dispositif non-SACD (je crois me souvenir que Diablotin avait expliqué quelque chose comme ça.) Parce que, bizarrement, le côté bouché du spectre n'empêche pas les détails des autres pupitres d'être nettement audibles - ils semblent juste délavés.

La seule différence audible concernera l'aspect spatial lié au multicanal, l'aspect spectral bouché ne peut pas être lié à la différence SACD / CD
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MessageSujet: Re: Sibelius - Poèmes symphoniques   sibelius - Sibelius - Poèmes symphoniques - Page 4 EmptyMer 7 Sep 2022 - 12:41

Charlym a écrit:

La seule différence audible concernera l'aspect spatial lié au multicanal, l'aspect spectral bouché ne peut pas être lié à la différence SACD / CD
Tout-à-fait.
Au demeurant, cette prise de son est bien timbrée et spatialisée, elle n'est pas sensiblement inférieure aux prises de son Grieg/BIS records avec le même excellent orchestre : on est très loin des anciens Chandos noyés dans un halo de réverbération artificielle ! C'est plus une question d'interprétation, je pense...
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