Donizetti - La fille du régiment

Bonjour,

C'est mon premier message sur ce forum que j'ai découvert.

J'ai la version en CD par Sutherland-Pavarotti depuis plusieurs années,  et j'ai beaucoup écouté.

Le mois dernier,  j'ai acheté la version Dessay-Florez en DVD.  J'ai trouvé ça excellent et je me suis beaucoup amusée.  Je l'ai même écouté deux fois le même soir.    Mais pour la passe de Ah mes amis,  je suis une inconditionnelle de Pavarotti.  C'est beaucoup plus naturel pour lui.  Florez a le mérite de le chanter,  ce qui n'est pas banal j'en conviens,  mais son petit côté saccadé pour les hautes est un peu énervant.

Par contre, avec Sutherland et Pavarotti, le français chanté est lamentable. C'est bizarre, car pour les bouts parlés, on les comprend.

Dessay est très bonne actrice, et j'ai bien aimé la mise en scène avec un côté farfelu qui sert bien l'opéra comique.

Vocalement, le tandem Sutherland/Pavarotti est insurpassable.
Pour autant il est vrai que la production Pelly/Dessay/Florez fonctionne très bien et est très drôle et c'est bien chanté et le français y est évidemment plus propre.

Otello a écrit:

Vocalement, le tandem Sutherland/Pavarotti est insurpassable.

Depuis quand la diction ne fait-elle plus partie de la technique ?

DavidLeMarrec a écrit:

Otello a écrit:

Vocalement, le tandem Sutherland/Pavarotti est insurpassable.

Depuis quand la diction ne fait-elle plus partie de la technique ?

Depuis qu'il y a des livrets de la profondeur de celui de la fille du régiment   

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Otello a écrit:

Vocalement, le tandem Sutherland/Pavarotti est insurpassable.

Depuis quand la diction ne fait-elle plus partie de la technique ?

Depuis qu'il y a des livrets de la profondeur de celui de la fille du régiment   

Touché, M. Cololi !

Otello a écrit:

Vocalement, le tandem Sutherland/Pavarotti est insurpassable.

Le tandem a un joli duo à assurer, tu as raison ; mais des duos qui fonctionnent/ont fonctionné, on en connaît d'autres (je pense à Gruberova/Kunde en live). Au-delà, Marie tient quand même plus ou moins tout le spectacle sur ses épaules : et là, finalement, plus encore que Sutherland, parmi les grandes anciennes, la "showgirl" complète, pour moi ça reste quand même Sills : /watch?v=n73i64pJjUI (en anglais et en images) ou /watch?v=QSXbgcKydP0 (en "français" dans le "texte").
Et même si je vais me faire tirer dessus (mais tire-t-on sur une ambulance   ) je garde une attirance trouble pour Lily Pons : /watch?v=28vRQSd_fqk et /watch?v=438schuO0as (Donizetti "brillante" comme disent les Italiens).
On a un peu plus que ça de Renée Doria : /watch?v=YJMjHdErvTQ ?

Mais Sutherland portait pleinement tout le spectacle sur ses épaules scéniquement et vocalement! Les nombreux lives qu'on a de sa Marie le prouvent pleinement!

Otello a écrit:

Mais Sutherland portait pleinement tout le spectacle sur ses épaules scéniquement et vocalement! Les nombreux lives qu'on a de sa Marie le prouvent pleinement!

Oui, évidemment ; parce qu'elle faisait le job (et même très bien, c'est indubitable). N'empêche que le son seul masque ce que l'image impose/expose/surexpose et là, moi je ne parviens pas y croire, pas un seul instant. La voir ainsi attifée, et lourde dans ses déplacements, raide dans ses postures, etc. est absolument rédhibitoire pour moi parce qu'une dimension essentielle manque à l'oeuvre qui est cette grâce un peu superficielle, quelque chose d'un peu inutile en fait qui va au-delà du feu d'artifice vocal "seul" (mais on est d'accord : je ne parle que pour moi seul   ) ; alors qu'il y a du second degré (et Dieu sait qu'il en faut   ) chez Gruberova que j'ai vue en live, par exemple.