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DavidLeMarrec a écrit:

Geronimo a écrit:

lieders de Schumann par Bonney : joli, relaxant, délicat, sensible, bref c'est le Schumann que j'attendais.

Par Bonney il y a quelques années, sans doute que c'est ça (l'accent n'est pas trop problématique ?).

non, ça va

DavidLeMarrec a écrit:

Mais normalement, Frauenliebe, c'est plutôt bouleversant, voire éprouvant, que joli et relaxant !

je ne sa(va)is pas, c'est la première fois que j'écoute les lieders présents sur ce disque. Arrivé à Frauenliebe und leben je dois t'avouer que je me suis un peu endormi (il est tard et je finissais une bière à haute fermentation brassée dans la tradition etc...) d'ou le "relaxant"...
bon , je le réécouterai plus sérieusement. Mais j'aime bien la voix de Bonney alors rien que de l'entendre, ça m'a fait plaisir.

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

(le seul) gros point négatif : le livret est totalement foireux, arrivé à la page 18, on revient à la page 7 jusqu'à la page 18, puis on passe direct à la page 43 jusqu'à la page 54, ensuite on repasse à la 43 jusqu'à la 57 fin en résumé il y a 2 fois l'expliquation des oeuvres et le 1/3 des textes des lieders

Ne pleure pas, mon enfant, tonton David est là :
http://www.recmusic.org/lieder/s/schumann.html .

merci

DavidLeMarrec a écrit:

[

Citation :

Sonic Youth à écouter

Ah oui, c'est très sympa, ça sonne plus comme de la musique contemporaine avec instrumentarium rock que comme du rock.

oui, enfin ça dépend d'un disque à l'autre. Leur disque Sonic Nurse paru en 2002 m'a terriblement déçu : trop facile, trop pop-rock, trop linéaire.

Geronimo a écrit:

Citation :

Par Bonney il y a quelques années, sans doute que c'est ça (l'accent n'est pas trop problématique ?).

non, ça va

Je l'avais entendue en concert, et outre qu'elle chantait en sprechgesang (mais c'était déjà sa fin de carrière), ce qui n'est pas le cas au disque, elle avait un accent américain assez prononcé. Mais il est vrai que plus tôt, elle n'avait pas ce défaut. Etrange, qu'avec le temps, la prononciation s'amoindrisse !

Citation :

je ne sa(va)is pas, c'est la première fois que j'écoute les lieders présents sur ce disque.

1.Widmung
2.Der Nußbaum
3.Die Lotosblume
4.Lied der Suleika
5.Er ist gekommen in Sturm und Regen
6.Liebst du um Schönheit
7.Das Veilchen
8.Mein Stern
9.Seit ich ihn gesehen
10.Er, der Herrlichste von allen
11.Ich kann's nicht fassen, nicht glauben
12.Du Ring an meinem Finger
13.Helft mir, ihr Schwestern
14.Süßer Freund, du blickest mich verwundert an
15.An meinem Herzen, an meiner Brust
16.Nun hast du mir den ersten Schmerz getan
17.Ich stand in dunklen Träumen
18.Sie liebten sich beide
19.Liebeszauber
20.Der Mond kommt still gegangen
21.Ich hab' in deinem Auge
22.Die stille Lotosblume
23.Waldesgespräch
24.Mondnacht
25.Er ist's
26.Sehnsucht
27.Mein schöner Stern, ich bitte dich
28.Mignon

Citation :

Arrivé à Frauenliebe und leben je dois t'avouer que je me suis un peu endormi (il est tard et je finissais une bière à haute fermentation brassée dans la tradition etc...) d'ou le "relaxant"...

Effectivement le début du disque est beaucoup plus "charmant" que la suite, ce qui correspond à ton impression.

Citation :

bon , je le réécouterai plus sérieusement. Mais j'aime bien la voix de Bonney alors rien que de l'entendre, ça m'a fait plaisir.

Je comprends cela !

Citation :

merci

Mais c'est quoi cette vilaine langue ! Monte tout de suite dans ta chambre !

DavidLeMarrec a écrit:

Moi, Leonhardt/Petite Bande, je ne peux pas. C'est sans nerf, sans arrête, ça couine, ça s'étale. J'ai sa Saint-Matthieu, achetée pour une bouchée de pain, que je n'ai jamais pu mener au terme... de l'introduction.

Pour la Mécensi, je recommande l'immense Bernard Shaw, c'est un peu à l'ancienne, mais d'un goût parfait.
Sinon, il y aussi Jochum (éclatant !) et Scherchen (pour ces choeurs fantastiques).
Mais c'est une oeuvre que je préfère en version "traditionnelle". Comme souvent pour Bach - vivent les Passions version Mendelssohn !

Qui m'oblige une fois de plus à ceindre l'épée sur ma cuisse,
et, vaillant, dans le faste et l'éclat d'aller chevaucher
pour la cause de la vérité,
de la piété, de la justice?


Après Karl Richter, Jochum, Karajan, Peter Schreier, Klemperer et leurs grosses masses monstrueuses sifflantes de cordes, statiques, néo brucknériennes et opaques, où le legato règne en maître, Leonhardt et Kuijken ont représenté une véritable libération, une bouffée d'oxygène: enfin un Bach transparent, articulé, rayonnant, avec une véritable pulsation... Herreweghe à côté me semble plus lié et conventionnel, bien qu'allégé également.

Evidemment, si l'on compare le squelette de ce Bach-là à des ossements de dinosaures et de mammouths... du style de ceux qui composent la collection privée de DLM-le-Magnifique, Grand Protecteur des Arts Nordiques et Paléontologiques...

la St-Mathieu par Léonhardt, c'est la seule que j'ai (donc aucun point de repère) mais je la trouve très convaincante et pas ennuyeuse du tout.

sofro a écrit:

Après Karl Richter, Jochum, Karajan, Peter Schreier, Klemperer et leurs grosses masses monstrueuses sifflantes de cordes, statiques, néo brucknériennes et opaques, où le legato règne en maître,

Pardonnez-moi, Seigneur Sofro, mais vous avez lancé là un sacré lot de bêtises.

Mettre dans le même panier Richter, qui est effectivement une version crédible mais à l'ancienne (dans cette optique, il y a mieux, comme les Jochum), Karajan, qui est un dévoiement stylistique complet (Furtie aussi, mais ça fonctionne bigrement bien !), et Schreier, qui est une version de moyen terme, 'musicologiquement informée' mais modérée (version que je trouve assez sucrées et pas du tout à mon goût, au passage), c'est assez fort de café.
Quant aux grosses masses chez Schreier, sifflantes (!) et néo-brucknériennes pour tous, il y a erreur.

Citation :

Leonhardt et Kuijken ont représenté une véritable libération, une bouffée d'oxygène:

Encore faut-il que le résultat tienne la route. Changer, c'est bien, mais pour mieux. Gardiner, Herreweghe, McCreesh, j'opine avec enthousiasme. Leonhardt, non (encore une fois, j'aime Kuijken lorsqu'il dirige la Petite Bande).
Ce n'est même pas dépassé, c'est que ça n'a jamais tenu la route. Il n'y a aucune attaque, aucune clarté, les timbres sont à la fois décharnés et dégoulinants, tout le monde joue à peu près faux plus qu'à peu près juste, en permanence. En outre, sur le plan de l'impact dramatique, la Passion est caduque, parce qu'il ne s'y passe strictement rien. Pourquoi la représenter ?

Pour finir, l'argument de la libération n'est pas valide. Avant Leonhardt pour la Saint-Matthieu :
- Harnoncourt 1970
- Herreweghe I 1984
- Harnoncourt II
- Rifkin
- Gardiner

Il aura fallu attendre 1989 pour avoir cette horreur, le coup de l'engagement pionnier ne tient pas ! Les cinq que je cite ont une vraie esthétique, jouent juste, respectent la partition.

Citation :

enfin un Bach transparent, articulé, rayonnant, avec une véritable pulsation... Herreweghe à côté me semble plus lié et conventionnel, bien qu'allégé également.

Rayonnant, je trouve ça sinistre, mais c'est subjectif. Articulé, en revanche, absolument pas, puisqu'il n'y a absolument aucune incision, aucun début d'attaque.

Citation :

Evidemment, si l'on compare le squelette de ce Bach-là à des ossements de dinosaures et de mammouths... du style de ceux qui composent la collection privée de DLM-le-Magnifique, Grand Protecteur des Arts Nordiques et Paléontologiques...

Ts, ts. J'ai aussi des choses récentes, pour les Passions, que j'écoute plus souvent. Mais pour la Messe en Si et les oeuvres au clavier, j'aime beaucoup le traditionnel. Pour les Passions aussi d'ailleurs. Ah, les vingt minutes du choeur initial de la Saint-Matthieu par Furtie !

J'hésitais entre ces deux versions (partita dans l'une, l'autre pas, couplage différent…) donc j'ai commandé les deux! Cela va me changer de Rampal!



(Il s'agit des versions Brüggen et Hazelzet)

DavidLeMarrec a écrit:

Pardonnez-moi, Seigneur Sofro, mais vous avez lancé là un sacré lot de bêtises.

C'est que, vassal Sofro, lié par la cérémonie de l'Hommage, j'ai juré d'être fidèle en tous points à mon Seigneur suzerain et maître, DLM-le-nordique!

DavidLeMarrec a écrit:

Mettre dans le même panier Richter, qui est effectivement une version crédible mais à l'ancienne (dans cette optique, il y a mieux, comme les Jochum), Karajan, qui est un dévoiement stylistique complet (Furtie aussi, mais ça fonctionne bigrement bien !), et Schreier, qui est une version de moyen terme, 'musicologiquement informée' mais modérée (version que je trouve assez sucrées et pas du tout à mon goût, au passage), c'est assez fort de café.
Quant aux grosses masses chez Schreier, sifflantes (!) et néo-brucknériennes pour tous, il y a erreur..

Mettre dans le même panier, je le reconnais, il ne faut pas trop m'en demander! Il faut aimer ces choses là pour voir une différence... Moi, vu de Sirius...

DavidLeMarrec a écrit:

les timbres sont (...) décharnés (...), tout le monde joue à peu près faux plus qu'à peu près juste

Comme dans les versions historiques du Ring alors? Je croyais que cela ne vous gênait pas trop, seigneur DLM?

DavidLeMarrec a écrit:

En outre, sur le plan de l'impact dramatique, la Passion est caduque, parce qu'il ne s'y passe strictement rien

Une passion de Bach, ce n'est quand même pas comme le requiem de Berlioz, il est vrai qu'avec certaines versions traditionnelles particulièrement tonitruantes, on n'en est pas loin!

DavidLeMarrec a écrit:

l'argument de la libération n'est pas valide

Tout ce qui peut concourir à faire oublier les horreurs d'antan, quelle que soit la date de parution, est bon à prendre!

DavidLeMarrec a écrit:

Articulé, en revanche, absolument pa

J'entends surtout ici le contraire de lié; bon, pour la précision des attaques, personnellement je n'en attends pas trop dans un oratorio.

DavidLeMarrec a écrit:

les vingt minutes du choeur initial de la Saint-Matthieu par Furtie

Tout s'explique!

DavidLeMarrec a écrit:

J'ai aussi des choses récentes, pour les Passions

Oui, seigneur DLM parlez-nous donc de la toute nouvelle petite venue en provenance des pays baltes! Ne me dites pas que vous n'avez pas cela dans votre escarcelle?

J'ai assisté récemment à une conférence sur la Messe en si donnée par une jeune musicologue, passionnante du reste, qui illustrait ses commentaires à l'aide d'une version qui me semblait-il représentait particulièrement mal son propos, puisque les détails de la partition sur lesquels elle se basait étaient beaucoup mieux mis en relief dans la version Leonhardt; à tout moment j'avais envie de retirer le disque de son lecteur en lui disant: mais vous allez voir, on entendra mieux avec ça! Un participant lui a demandé la référence de sa version: c'était Herreweghe.
D'accord ça ne manquait pas de ferveur, mais c'était quand même trop lié et opaque à mon goût, et j'y verrais assez vite un avatar allégé des bonnes versions traditionnelles...

SOFRO=VASSAL FELON!

Cher Jaky:

Merveilleux choix: enfin le second: c'est un Brüggen au sommet de son art, une flûte solaire, jubilatoire. Propre, au jeu sans accros et avec une inventivité fort jolie. Ecouter seulement la partita: c'est fabuleux, version de reference. Dans les sonates l'accompagnement pourrait être plus vivant mais bon...

Pour Hazelzet on me l'a toujours déconseillé et je crois me souvenir d'extraits qui ne m'avait vraiment pas convaincu.

sofro a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Pardonnez-moi, Seigneur Sofro, mais vous avez lancé là un sacré lot de bêtises.

C'est que, vassal Sofro, lié par la cérémonie de l'Hommage, j'ai juré d'être fidèle en tous points à mon Seigneur suzerain et maître, DLM-le-nordique!

J'attends impatiemment que vous argumentiez les vôtres, ce que votre suzerain ne manque jamais de faire de façon circonstanciée.

Citation :

Mettre dans le même panier, je le reconnais, il ne faut pas trop m'en demander!

[soupir]

Citation :

DavidLeMarrec a écrit:

les timbres sont (...) décharnés (...), tout le monde joue à peu près faux plus qu'à peu près juste

Comme dans les versions historiques du Ring alors? Je croyais que cela ne vous gênait pas trop, seigneur DLM?

Ca ne me gêne pas le moins du monde, à condition que :
- ce soit la prise de son et pas la conception artistique affichée comme révolutionnaire ;
- qu'il y ait une véritable vision derrière la chose, et pas un esprit de système qui pour faire neuf fait laid.

En gros, Leonhardt est pour la musique baroque l'équivalent d'un Lachenmann sans talent.

Citation :

Une passion de Bach, ce n'est quand même pas comme le requiem de Berlioz, il est vrai qu'avec certaines versions traditionnelles particulièrement tonitruantes, on n'en est pas loin!

Je suis navré, mais il y a une narration, une mise en images très forte. Certains choeurs (ceux qui interrogent Pierre, par exemple) miment la dispersion dans l'espace. Il faut accepter qu'on ne dit pas un texte abstrait, mais que la passion luthérienne met sous le nez le texte, et le texte en action.

Citation :

Tout ce qui peut concourir à faire oublier les horreurs d'antan, quelle que soit la date de parution, est bon à prendre!

Autant en prendre qui ne soient pas des horreurs d'aujourd'hui, surtout qu'en 89, il n'y avait plus d'excuse pour acheter ça par désespoir !

Citation :

J'entends surtout ici le contraire de lié; bon, pour la précision des attaques, personnellement je n'en attends pas trop dans un oratorio.

On est en droit d'en attendre partout. Mais ce qui me gêne, plus que la précision des attaques, c'est leur absence, l'absence de début aux sons.

Citation :

DavidLeMarrec a écrit:

J'ai aussi des choses récentes, pour les Passions

Oui, seigneur DLM parlez-nous donc de la toute nouvelle petite venue en provenance des pays baltes! Ne me dites pas que vous n'avez pas cela dans votre escarcelle?

Je constate que dans le persiflage, vous n'avez toujours pas d'égaux.

Citation :

J'ai assisté récemment à une conférence sur la Messe en si donnée par une jeune musicologue, passionnante du reste, qui illustrait ses commentaires à l'aide d'une version qui me semblait-il représentait particulièrement mal son propos, puisque les détails de la partition sur lesquels elle se basait étaient beaucoup mieux mis en relief dans la version Leonhardt; à tout moment j'avais envie de retirer le disque de son lecteur en lui disant: mais vous allez voir, on entendra mieux avec ça! Un participant lui a demandé la référence de sa version: c'était Herreweghe.
D'accord ça ne manquait pas de ferveur, mais c'était quand même trop lié et opaque à mon goût, et j'y verrais assez vite un avatar allégé des bonnes versions traditionnelles...

Tout dépend ce que l'on appelle traditionnel. Lorsque je parle de traditionnel, je parle de versions qui n'ont pas interrogé la musicologie pour se rapprocher d'une idée de l'exécution conforme à l'écriture telle qu'elle était pensée. Ce n'est pas le cas de Herreweghe.
Mais sur le plan du rendu, je suis d'accord, c'est très rond, parfois sage et un brin opaque. Pas dans sa dernière Saint-Matthieu, mais oui pour son Magnificat, par exemple.

Harnoncourt et Rifkin, c'est trop traditionnel aussi ?


Et à part cette transparence merveilleuse, quelles sont les qualités de cette version, alors ? J'avoue que je n'aime pas défendre ma position lorsque je n'aime pas une oeuvre ou une version, mais ce disque est réellement l'une des pires choses dont j'aie eu connaissance. A choisir, je préfèrerais l'intégrale Middleton.

DavidLeMarrec a écrit:

Classica a écrit:

Il est vrai que les versions des opéras par Mackerras sont assez bien réussies. Je ne possède que très peu d'enregistrements Brilliant, uniquement un coffret Grimaud qui ne figuer pas parmi les meilleurs disques de Grimaud selon moi.

J'avoue me méfier un peu de ces enregistrements à bas prix qui pêchent souvent par la qualité de l'enregistrement.

Tout dépend ! Chez Brilliant, il y a beaucoup de rachat de licences, aussi la prise de son a souvent été effectuée par une 'major'. Il y a aussi les excellentes rééditions du domaine public chez Naxos.

Il faut juste avoir une idée de la provenance de l'enregistrement. Les captations Brilliant que je connais sont très bonnes, indépendamment de la qualité des exécutions.

Le problème c'est de faire le tri dans toutes ces parutions Brilliant. Pas facile quand on n'a pas une culture encyclopédique des enregistrements LP. Ce serait peut être une bonne idée de créer un topic sur la question pour nous aider à faire des choix avisés. Nous pourrions donner la référence de l'enregistrement d'époque et éventuellement nos avis sur ces galettes rééditéées grâce à Brilliant.

Pour Mozart, j'ai préféré éviter de faire des doublons avec mes disques actuels qui pour la plupart me satisfont déjà pleinement.

Pour Mozart, si tu as déjà une vaste discographie de qualité, le coffet Brilliant n'est pas indispensable, à moins que tu n'aies envie de connaître des oeuvres jamais enregistrées.
De très bonnes choses, mais rien d'indispensable non plus. (enfin, pour le peu que j'en ai entendu, c'est-à-dire les opéras et quelques magnifiques sérénades par C. Davis)

Oui, on peut ouvrir un fil, ça peut toujours servir.

DavidLeMarrec a écrit:

En gros, Leonhardt est pour la musique baroque l'équivalent d'un Lachenmann sans talent

Leonhardt dans Bach! Beau coup de fusil, Seigneur DLM!

DavidLeMarrec a écrit:

Leonhardt est pour la musique baroque l'équivalent d'un Lachenmann sans talent (...) A choisir, je préfèrerais l'intégrale Middleton.

Euh... je ne connais pas ce Lachenmann et ce Middleton: j'espère que vous me pardonnerez de ne pas avoir une aussi bonne connaissance que vous des mauvais interprètes de Bach...()

sofro a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Leonhardt est pour la musique baroque l'équivalent d'un Lachenmann sans talent (...) A choisir, je préfèrerais l'intégrale Middleton.

Euh... je ne connais pas ce Lachenmann et ce Middleton: j'espère que vous me pardonnerez de ne pas avoir une aussi bonne connaissance que vous des mauvais interprètes de Bach

Ce ne sont pas des interprètes de Bach.

Helmut Lachenmann est un compositeur qui... oh, et puis zut, tu comprendras tout seul : http://www.amazon.de/exec/obidos/clipserve/B00004S4OI001008/028-3808451-0212508 (extrait 8 : Suite de danses avec chanson allemande).

Olivia Middleton tenait un festival d'opéra à La Puma où elle s'est illustrée avec brio dans Aida et Léonore du Trouvère : http://handelmania.com/middleton.mp3 .

DavidLeMarrec a écrit:

Helmut Lachenmann est un compositeur (...)
http://www.amazon.de/exec/obidos/clipserve/B00004S4OI001008/028-3808451-0212508 (extrait 8 : Suite de danses avec chanson allemande).

Olivia Middleton tenait un festival d'opéra à La Puma où elle s'est illustrée avec brio dans Aida et Léonore du Trouvère : http://handelmania.com/middleton.mp3 .

J'ai écouté tes deux extraits (avec amusement). Dans le premier cas (Tanzsuite), si en effet le magnifique dépouillement et la pureté de lignes évoquent Leonhardt, en revanche la remarquable précision des attaques se rattache plus à ton Bach qu'au mien, là tu le remarqueras, le son démarre très vite! (voir tes observations précédentes). Donc pour cet exemple, je ne reste qu'à demi-convaincu.
Par contre, pour le second, oui je comprends que tu aies une préférence: on retrouve cet esprit jovial, convivial, accessible, auquel tu tiens particulièrement (qui est naturellement absent chez le sinistre et mystique Leonhardt), particulièrement bienvenu pour faciliter l'accès aux oeuvres difficiles de Verdi, ou pour permettre au mélomane de se détendre dans des partitions difficiles comme le Pelléas de Debussy...

Allez David, soyons sérieux, n'oublions pas que nous sommes dans une rubrique de critique discographique, regarde ce que j'écoute en ce moment: un disque à emmener sur une île déserte: la nuit dans les jardins d'Espagne de De Falla avec Haskil et Markevitch. Bon... je sais que normalement ce n'est pas trop ton secteur géographique mais... je sais que tu es un garçon doté de nombreux et inattendus talents; connais-tu ce disque?

sofro a écrit:

Allez David, soyons sérieux, n'oublions pas que nous sommes dans une rubrique de critique discographique, regarde ce que j'écoute en ce moment: un disque à emmener sur une île déserte: la nuit dans les jardins d'Espagne de De Falla avec Haskil et Markevitch. Bon... je sais que normalement ce n'est pas trop ton secteur géographique

Ah bon ?
C'est vrai que je n'ai pas de passion démesurée pour de Falla, mais je ne croyais pas que la renommée en était si grande !

Du coup, je ne me souviens pas d'avoir entendu ce disque. Pourtant, c'est probable (pas le concerto, c'est sûr), lors d'une rétrospective Haskil, il y a peu d'année sur Radio Classique.
L'affiche est très tentante, en tout cas. Quelles impressions, alors ?


De quoi refleurir l'île déserte, c'est ça ?

DavidLeMarrec a écrit:

Du coup, je ne me souviens pas d'avoir entendu ce disque. Pourtant, c'est probable (pas le concerto, c'est sûr), lors d'une rétrospective Haskil, il y a peu d'année sur Radio Classique.
L'affiche est très tentante, en tout cas. Quelles impressions, alors ?

Mais David, ce disque est un véritable miracle, je le mets dans le TOP5 des plus belles réussites discographiques!
Le Chopin: Haskil là-dedans.... aucun mot ne peut rendre compte de ce que l'on entend: miraculeux d'équilibre, d'émotion, magique (le larghetto...) on est totalement dans le domaine de l'ineffable, il faut avoir entendu ça. Markevitch est génial, la prise de son est magnifique (son stéréo).
Mêmes remarques pour la nuit dans les jardins d'Espagne, mais là, il faut aimer l'oeuvre au caractère particulier, hybride, ni concerto pour piano, ni poème symphonique, où le piano et l'orchestre sont parfaitement complémentaires, une oeuvre au climat brûlant et à la puissance d'évocation puissante, qui semble aller nulle part, sans progression, où seule compte la beauté de l'instant. C'est un chef d'oeuvre extraordinairement émouvant donné par deux artistes touchés par la Grâce.
Mais il faut aimer la musique espagnole, et être réceptif à un certain type d'émotion. Le Chopin peut être recommandé à tout le monde (in-dis-pen-sable!), pour le Falla, c'est en fonction des goûts.

Je lorgnais depuis longtemps sur les Chopin de Haskil, tu vas me faire craquer... Surtout que je n'ai pas de version qui me renverse totalement - j'écoute Pires depuis toujours, parfaitement à sa place, mais il y a de la place pour mieux, je crois.

sofro a écrit:

Mais David, ce disque est un véritable miracle, je le mets dans le TOP5 des plus belles réussites discographiques!

Et les autres ?


Pour la nuit dans les Jardins, je n'aime pas trop le côté hispagnoladisant de cette époque (jamais accroché avec cette oeuvre en particulier, peut-être trop évidente et démonstrative), mais le couple Haskil/Markevitch me tente bien.

Nous savons que certains de nos membres suivent un très sévère régime sans pains :




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Mécréant tu as oublié Levine et Barenboïm!

Xavier a écrit:

Mécréant tu as oublié Levine et Barenboïm!

Sans doute parce que je n'ai pris que les meilleurs !

Plus sérieusement, tu les avais déjà abondamment cités, et puis je n'ai pas que ça à faire.

ah oui.....

gazoil32 a écrit:

ah oui.....

Commentaire un peu court. Tu ne voudrais pas développer, John Nelson avait été fabuleux dans Benvenuto (mais pas avec l'OP, c'est vrai).

Moi j'aime bien ce disque...

Marie Claire Alain est fabuleuse!

Jorge a écrit:

Moi j'aime bien ce disque...

Marie Claire Alain est fabuleuse!

Vlan.

gazoil32 a écrit:

ah oui.....

Faudrait que j'écoute ça à nouveau, mais dans mon souvenir,c'est surtout avec le choeur que j'avais des difficultés… voix nasillarde chez les ténors entre autre.
On va avoir le choeur sur le dos maintenant.

Bon j'ai reçu le fameux coffret de Berg, je sais que je ne vais pas avoir trop le temp de me jetter dessus, je ne vais pas l'ecouter aujourd'hui. Mais bon, je me disais, 36€ c'est pas cher, bah oui mais pour ce prix les CDs sont dans des pochettes en carton le tout dans un tout petit coffret, en carton mais plus épais, et il n'y a pas les livrets de Wozzeck et de Lulu, ni les textes des lieders... Juste des synopsis...

[edit] Et cette conne d'imprimante qui me dit que je n'ai plus d'encre de couleur aors que je ne l'ai pas utilisé du tout... J'ai presque pas utilisé l'encre noir déjà... Pfff.....

Vive les imprimantes laser...

Les jets d'encre bouffent l'encre sans s'en servir. Juste quand elles font leurs nettoyages automatiques...

Oui m'enfin j'ai imprimé trentes pages à peine... Pfff...

Voila j'ai commandé ça :

Et ça, je ne sais même pas ce que ça vaut comme interprétation , je suis peut-être un peu con d'avoir fait confience au simple nom de Simon Rattle et de l'orchestre de Birmingham :

Mais bon 8,99€ chacun des double-CD, j'ai craqué c'est tout...

Je ne crois pas avoir déjà entendu une mauvaise version de la Turangalîla, que ce soit au disque ou au concert.
Je pense que c'est une oeuvre difficile techniquement à jouer, mais pas à interpréter.

Xavier a écrit:

Je ne crois pas avoir déjà entendu une mauvaise version de la Turangalîla, que ce soit au disque ou au concert.
Je pense que c'est une oeuvre difficile techniquement à jouer, mais pas à interpréter.

Merci de me rassurer! Mais il y a aussi le quatuor pour la fin du temp! Je ne sais pas ce que ça va donner! M'enfin je vous dirais!

Coelacanthe le feu-follet a écrit:

Merci de me rassurer! Mais il y a aussi le quatuor pour la fin du temp! Je ne sais pas ce que ça va donner! M'enfin je vous dirais!

C'est une bonne version du quatuor, rassure-toi

Merci!!!

Je ne les ai pas encor reçu

Je suis complétement incapable d'écouter une oeuvre symphonique.

perela a écrit:

Je suis complétement incapable d'écouter une oeuvre symphonique.

Même attaché les mains dans le dos sur une chaise, l'ampli à fond?

Acheté sur Priceminister et je crois savoir qui me l'a vendu… il est sur un forum (il se reconnaîtra s'il me lit, et je lui dis: Merci ! )

Je viens d'acheter ce disque que je trouve réellement exceptionnel! Puisque l'on parle de timbres sur un autre fil, en voilà un superbe: j'adore Janowitz dans Agathe, de partout de toute façon et surtout ici, dans les derniers lieders de Strauss: timbre à la fois puissant (ou effet du mixage?), déchirant dans des aigus stratosphériques jetés d'une force inouïe, et... rayonnant d'une ardente féminité en même temps! (Pour une fois, on n'a pas à arbitrer entre la féminité et la puissance) Fait exceptionnel: Karajan ne couvre pas son soliste, il déploie tout l'art dont il est capable dans Strauss. Bonne prise de son.
Metamorphosen est une oeuvre difficile, une des dernières oeuvres de Strauss, un embrasement de cordes en continu d'une demi heure dont la répétition des thèmes et des formes prend une allure quasiment hypnotique et presque morbide, sans issue. Sublime...

Achetez tous ce disque!

sofro a écrit:

Je viens d'acheter ce disque que je trouve réellement exceptionnel!

+1

sofro a écrit:

Achetez tous ce disque!

C'est fait.

Oui c'est marrant j'ai aussi découvert ce disque cette semaine, dans ma recherche d'une parfaite version des 4 derniers lieder. Je pense qu'effectivement celle-ci est ma préférée. J'aime aussi beaucoup Jessye Norman et Kurt Masur, difficile de choisir entre les deux, mais l'approche de Karajan est peut être au dessus pour son côté "intimiste et grandiose à la fois". Sinon j'ai écouté Kiri Te Kanawa et Solti, mais c'est trop "brillant", trop "extérieur", trop "cantatrice en paillettes" à mon goût, même si l'orchestre est beau. Sinon Della Casa/Böhm, mais l'enregistrement est un peu vieux à mon goût.

Pour Metamorphosen, j'ai beaucoup aimé ma première écoute quand je faisais autre chose (de l'ordinateur) mais lors d'écoutes plus approfondies j'ai trouvé ça assez long et un peu ennuyeux. Je ne sais pas pour vous, mais j'ai peut être un problème avec les oeuvres pour orchestre à cordes. Autant j'adoore les passages à cordes seules dans les symphonies, autant presque toutes les oeuvres pour cordes uniquement ont tendance à m'essoufler au bout d'un moment...

Les Métamorphoses, c'est pour moi une oeuvre d'une inspiration extraordinaire, je ne vois pas comment on peut s'y ennuyer.

Pour les 4 derniers lieder mes versions préférées sont Lucia Popp, Jessye Norman et Gundula Janowitz, sans ordre de préférence, 3 versions extraordinaires.
Schwartzkopf est très bien aussi, juste derrière.

Swarm a écrit:

J'aime aussi beaucoup Jessye Norman et Kurt Masur, difficile de choisir entre les deux, mais l'approche de Karajan est peut être au dessus pour son côté "intimiste et grandiose à la fois".

Pour Metamorphosen, j'ai beaucoup aimé ma première écoute quand je faisais autre chose (de l'ordinateur) mais lors d'écoutes plus approfondies j'ai trouvé ça assez long et un peu ennuyeux. Je ne sais pas pour vous, mais j'ai peut être un problème avec les oeuvres pour orchestre à cordes. Autant j'adoore les passages à cordes seules dans les symphonies, autant presque toutes les oeuvres pour cordes uniquement ont tendance à m'essoufler au bout d'un moment...

Décidément, nous ne faisons pas preuve d'originalité, la version avec Norman m'est aussi indispensable que celle de Janowitz, mais j'avoue préférer Norman et son organe d'une chaleur incroyable, même si l'orchestre de Karajan est plus beau.

Pour Metamorphosen, le discours paraît effectivement pauvre , mais ce dépouillement est voulu par le lyrisme funêbre de cette pièce. C'est une des rares oeuvres de Strauss qu'il m'est intéressant d'écouter avec la partition, c'est pour 23 cordes solistes, on est dans de la musique de chambre, plus dans l'orchestre des 4 lieder.

kolaps a écrit:

Disques achetés ces dernières semaines :

Je remonte cet ancien message, ne connaissant F. Ries que de nom.
Et ça fait un moment que l'album Trios figure sur ma liste d'envies...
C'est comment ?
Ph.

Comme convenu, topic verrouillé.