- arnaud bellemontagne a écrit:
- shushu a écrit:
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ils repèrent quand même très vite notre présence et n'ont alors plus qu'une idée en tête : aller à l'opposé, et si possible en trottinant.
Comme la plupart des animaux.
Et bien non, justement, faut suivre
La plupart des animaux vont se carapater comme la flèche et d'un bon se mettre à distance.
C'est ainsi qu'il est bien difficile d'être en approche d'un pécari, d'un ocelot, d'un agouti, d'un cervidé local, d'un tapir, pour ne pas parler du jaguar.
Par contre, le grand fourmilier est nettement plus lent à cause d'un métabolisme basal de bas niveau (sa nourriture et son mode d'alimentation par "picorage de-ci de-là") ne lui permet pas d'être bourré d'énergie). Donc il s'en irait plutôt en trottinant et il faut commencer à lui courir après pour que son déplacement commence à ressembler à une course pas très dynamique (et là il va essayer de regagner la forêt au plus vite).
Ceci dit, c'est un animal qui peut-être extrêmement dangereux si on l'accule contre un obstacle : d'un coup de patte avant extrêmement musclée et équipée de rasoirs il peut régler son compte à à peu près n'importe qui. Cette paire de pattes avant lui sert par ailleurs à défoncer en partie les fourmilières.