Lectures

Lovecraft...
J'étais tombé sur l'extrait d'une de ses nouvelles à l'oral du CAPES de lettres (on a une explication à faire en anglais), c'était The Crowd. L'horreur, j'avais rien compris à ce qui se passait. Un mec était entrain d'halluciner sur la foule qui le regardait, alors qu'il était par terre, blessé, à cause de je ne sais quoi. J'avais tout axé sur l'étrangeté, gnagnagna (en même temps, on a 20 min pour faire l'expli, c'est short time !).
Et à l'entretien, la prof qui m'oriente: j'avais pas compris qu'il était blessé à cause d'un accident de voiture ! Le personnage venait de se faire renverser par une bagnole, d'où la foule, l'hallucination etc...Peu importe: mon plan tenait quand même la route, j'ai dit "oh sorry, I hadn't understood it, and gnagnagna...". Elles ne m'en ont pas tenu rigueur puisque j'ai eu 10...Et mon CAPES !

Sinon, en ce moment, je lis Jane Eyre, et j'ai prévu ensuite de commencer A la Recherche du Temps Perdu...Parce qu'un prof de français qui s'est pas avalé ça, c'est pas un vrai prof de français !

Je suis chanceux: mes nouvelles préférées de Lovecraft tiennent en deux livres de poche que je garde précieusement comme des reliques malsaines et aberrantes suggérant l'existence d'indescriptibles abominations malveillantes et protéiformes issues de dimensions à la géométrie non-euclidienne où l'homme, insignifiant insecte, n'a pas sa place dans ma bibliothèque depuis plus de 20 ans:

L'Appel de Cthulhu
La Couleur Tombée du Ciel
L'Abomination de Dunwich
Celui qui Chuchotait dans les Ténèbres
Les Montagnes Hallucinées
La Maison de la Sorcière
Le Cauchemar d'Innsmouth
Dans l'Abîme du Temps

Je les relis encore de temps en temps avec beaucoup de plaisir. Il y a une vraie puissance d'imagination, un souffle cosmique fascinant. Ses autres nouvelles sont plus faibles à mon avis.

Sinon, pour le moment , je lis Under the Volcano de Malcolm Lowry. Pas tout à fait la même chose...

Ce sont mes livres, collection Présence du futur chez Denoël.

Cello a écrit:

La Couleur Tombée du Ciel
L'Abomination de Dunwich
Celui qui Chuchotait dans les Ténèbres
Les Montagnes Hallucinées
Le Cauchemar d'Innsmouth
Dans l'Abîme du Temps

Je rajoute:
Je suis d'ailleurs

... qui commence par une de ses meilleurs nouvelles (nouvelle-titre du recueil) absolument glaçante et émouvante, Lovecraft arrive à faire prendre en pitié u

Spoiler:

Etonnant.

vartan a écrit:

Je rajoute:
Je suis d'ailleurs

... qui commence par une de ses meilleurs nouvelles (nouvelle-titre du recueil) absolument glaçante et émouvante, Lovecraft arrive à faire prendre en pitié u

Spoiler:

Etonnant.

Ma préférée !

De loin la plus poétique de ses nouvelles, la moins représentative de son univers fantastique.

vartan a écrit:

Ce sont mes livres, collection Présence du futur chez Denoël.

Cello a écrit:

La Couleur Tombée du Ciel
L'Abomination de Dunwich
Celui qui Chuchotait dans les Ténèbres
Les Montagnes Hallucinées
Le Cauchemar d'Innsmouth
Dans l'Abîme du Temps

Moi aussi. Une excellente collection pour les fans de fantastique et de science-fiction d'ailleurs. Outre Lovecraft, ils avaient quelques très grands noms dans leur catalogue: Aldiss, Asimov, Bester, Bradebury, Dick, Lem, Matheson, Miller, Simak... etc.

Quelqu'un a lu Jack Baron l'éternité de Norman Spinrad ? J'avais adoré ce livre.

extrait du fil Jeu des compositeurs 2: Sur Vinteuil

mariefran a écrit:

De toute façon, Franck est foutu… Aucune émotion pour son quatuor et la sonate de Vinteuil ?

la sonate de Vinteuil c'est plutôt l'opus 75 de Saint-Saens à mon avis

Eragny a écrit:

Vinteuil, c'était le pseudo qu'avait pris Rebatet non ?

mariefran a écrit:

Je viens de trouver ça :
Vinteuil est un personnage de fiction, mais il est difficile de savoir par qui ou par quelle oeuvre il a été inspiré. Proust lui-même dans une dédicace de Du côté de chez Swann à Jacques de Lacretelle en avril 1918, dit qu'il avait plusieurs modèles musicaux. On peut relever ainsi :
La Sonate n° 1 pour violon et piano, op. 75 de Saint-Saëns (1885) que Proust trouvait cependant « « médiocre » »
L'enchantement du vendredi Saint dans l'opéra Parsifal de Wagner (1882)
La Sonate FWV 8 en la majeur de César Franck (1886)
Un Prélude de l'opéra Lohengrin de Wagner (1850)
La Ballade opus 19 pour Piano et Orchestre de Fauré (1881)

Bizarre car dans un ouvrage critique, j'avais lu que c'était celle de Franck…

Vinteuil c'est le musicien dans La Recherche de Proust, comme Elstir est le peintre et Bergotte l'écrivain, tous des personnages de fiction.
Proust a été initié à Franck comme à Saint-Saens par Reynaldo Hahn: l'évolution de son goût semble l'avoir porté progressivement vers Franck dont on sait qu'il faisait jouer le quintette chez lui (sans autre public).
L'identification Vinteuil-Saint-Saens est accentuée par l'idée du Septuor (reprise de la petite phrase fameuse de la sonate) et à mon avis aussi par le côté misanthrope détesté de tous, ainsi que par les inclinations sexuelles du personnage déplacées sur sa fille Léa, maîtresse d'Albertine.
Je pense que ça remonte à l'étude de Pinter.
De toute façon c'est un personnage composite, de même que Bergotte n'est pas Anatole France, donc tu as raison aussi, il y a certainement du Franck dedans, voire du Fauré.

Si on veut pousser un peu plus, on peut souligner aussi que la 1ère sonate pour violon et piano de Saint-Saens superpose à la structure traditionnelle une reprise cyclique du thème initial dans la coda du dernier mouvement (procédé repris dans la plupart des dernières sonates de Saint-Saens).
La sonate de Fauré était dédiée à Saint-Saens, qui en donna la création en la déchiffrant à vue: on rapporte qu'il fut tellement mécontent de ce qu'il lisait qu'il jeta le manuscrit à terre à la fin du concert.

mariefran a écrit:

En fait, tu as raison, Sud…

http://vehesse.free.fr/dotclear/index.php?2007/09/12/481-la-sonate-de-vinteuil

Eragny a écrit:

Je suis dans les Rougon, mais dès que je les aurai fini, j'ai pour projet de passer à Proust.

J'ai lu toute la Recherche du temps perdu, ça y est et franchement, ça m'a passionné, j'adore cette façon de se torturer l'esprit et de faire des pages et des pages à partir d'un rien.

Maintenant j'attaque Figures III, histoire que ce soit exploitable.

J'ai bien envie de lire Proust aussi une fois que j'aurai fini Zola.

Je viens de finir la Conquête de Plassans... il est assez différent des autres, moins de longues descriptions, et plus d'implication dans l'évolution des caractères des personnages. J'étais septique au début, mais en fait c'était vraiment passionnant !

Huysmans, vous en pensez quoi, les enfants?

Spiritus a écrit:

Huysmans, vous en pensez quoi, les enfants?

On lui reconait , a tord ou a raison, deux période donc ca dépen de laquelle tu parles ?

Perso jai bien aimer " a rebours"

J'ai justement l'intention de lire A rebours. La prof de litté en a parlé d'un air méprisant en disant "nous jetterons un coup d'oeil sur les décadents avec Huysmans", alors j'espère que je vais aimer et pouvoir le citer avec Proust et Robbe-Grillet dans toutes mes disserts, rien que pour l'embêter, cette vieille chèvre

Il aime Zola ton prof de litté ?

non, c'est une dame et elle aime Ronsard, Du Bellay et Boileau.

Ah, c'est vrai, la réac

Boileau, c'est génial, tout de même

c'est extrêmement joli à déclamer (1-2-3-4-5-6, 1-2-3-4-5-6.)

Du Bellay et Ronsard (les Amours d'Hélène par exemple) c'est formidable...

et Huysmans?

Spiritus a écrit:

et Huysmans?

C est ecrit petit

avant sa période bigotte pourquoi pas, mais il y a mieux dans les moins connus
si ça existe encore en 10-18, jette un oeil sur Jean de Tinan par exemple

Plus serieusement comme je te le disait j ai bien aimer a rebours mais bon jaime aussi Du bellay et boileau donc.....

Robbe-Grillet: Dans le labyrinthe

Encore un truc fascinant, même si c'est assez difficile de tenir sur la distance. Ca raconte - ou plutôt, ça ne raconte pas - l'histoire d'un soldat paumé dans une ville déserte sous la neige qui cherche un type pour lui remettre une mystérieuse boîte. Le soldat est perdu, et nous aussi, car le bouquin alterne les scènes de façon aléatoire, répétitive, sérielle et totalement anti-narrative: on revient en arrière, on fait un grand bond dans le futur, les épisodes se répètent en variant parfois un peu, ou pas du tout, de sorte que c'est le lecteur autant que le soldat qui est plongé dans le labyrinthe narratif. C'est quelque part très ennuyeux à lire, les descriptions dominent, il y a très peu d'action (et le mince filet d'intrigue est totalement statique), mais je trouve ça totalement fascinant, cette façon qu'a Robbe-Grillet de jouer avec l'instance narrative, de nous perdre complètement, de détruire l'identité des personnages (impossible de dire, à la fin, si c'est bien le soldat du début qui est mort ou qu'est ce qui est devenu de la boîte.). Les contradictions s'accumulent, c'est à la fois gênant et hallucinant. J'adore!!

au passage: est-ce que vous aussi, vous trouvez qu'il y a une sérieuse analogie entre le Nouveau Roman et la Seconde Ecole de Vienne?

J'ai l'impression d'écouter du dodécaphonisme sériel en lisant ces bouquins.

Je débloque complètement?

pour l'analogie musicale, je ne sais pas trop, j'y verrais plutôt un rapport avec les répétitifs à séquences aléatoires genre Riley;
Curieusement le résumé que tu fais des points d'ancrage de "Dans le labyrinthe" ne me rappelle rien, et pourtant j'avais beaucoup aimé ce roman-là, mais peut-être est-ce que je confonds avec une autre version du même livre illustrée par (ou illustrant) des tableaux de Magritte.
Il n'y a pas l'évocation constante d'un viol rituel répété d'époques en époques dans la boîte?

Ah non pas du tout, tu dois confondre avec un autre roman. En fait, dans cette boîte, on ne sait pas ce qu'il y a, c'est tout le problème. La fin semble révéler qu'il s'agissait simplement d'affaires personnelles, mais c'est plus qu'hypothétique - il est impossible de déterminer si la boîte a été, ou non, réellement ouverte (et par qui, je ne vous demande même pas).

Pour ce qui est de Magritte, je ne connais que les "Chants de Maldoror" illlustrès par lui (Brux., Ed. La Boétie, 1948).

Je m'en délecte d'avance!
Il n'a pas la carrure!

Attention, ça vaut quand'même dans les 200 €. (édition limitée).

Tiens, je n'imaginais pas Margritte illustrer cela.

Cela doit être "décalé", soit dans la mesure où il fait du Magritte et cela semble peu à propos, soit il rentre dans l'oeuvre et cela doit rendre le travail très différent de ce qu'il faisait d'habitude, et par là même très intéressant...

Spiritus a écrit:

au passage: est-ce que vous aussi, vous trouvez qu'il y a une sérieuse analogie entre le Nouveau Roman et la Seconde Ecole de Vienne?

J'ai l'impression d'écouter du dodécaphonisme sériel en lisant ces bouquins.

Je débloque complètement?

A mon avis, il est assez difficile d'établir cette comparaison en bloc. Tout dépend de qui l'on parle, et même de quelle oeuvre on parle.

Marguerite Duras, j'y verrais plutôt la Messe des Champs de Martinů : quelque chose de minimal, de répétitif, d'assez froid, d'un peu néo et en même temps qui invente autre chose (pas comme le Stravinsky néo).

Claude Simon, on est déjà plus dans une poursuite du passé, ce serait plus du Pettersson que du Schönberg !

A la rigueur chez les techniciens comme Nathalie Sarraute, si tu veux, mais j'y vois une recherche du sens trop fine, quelque chose qui extirpe un impensé qui existe déjà. Je la sentirais plus proche, à tout prendre, des décadents psychanalysants (bien que ça n'ait vraiment rien à voir, elle est au delà de ça).

Si je devais forcer le parallèle, ce serait le Schönberg atonal libre avec Blanchot, à la rigueur (bien que je le verrais plutôt proche du premier Berg, à choisir). A cause du climat.
[Et du coup on n'est plus vraiment ni nouveau ni sériel. ]


Ah si, peut-être, avec Von Heute auf Morgen... Mais je ne savais pas que les Nouveaux Romanciers étaient si nombreux à avoir de l'humour.

Spiritus a écrit:

En fait, dans cette boîte, on ne sait pas ce qu'il y a, c'est tout le problème. La fin semble révéler qu'il s'agissait simplement d'affaires personnelles, mais c'est plus qu'hypothétique - il est impossible de déterminer si la boîte a été, ou non, réellement ouverte

Je déteste les chats.

DavidLeMarrec a écrit:

Spiritus a écrit:

En fait, dans cette boîte, on ne sait pas ce qu'il y a, c'est tout le problème. La fin semble révéler qu'il s'agissait simplement d'affaires personnelles, mais c'est plus qu'hypothétique - il est impossible de déterminer si la boîte a été, ou non, réellement ouverte

Je déteste les chats.

J'ai trouvé un roman de science fiction en vers de 1854

Star ou Ψ de Cassioppée de CI Defontenay.

Je pressens le chef d'oeuvre

J'ai fini un recueil de 60 récits de Dino Buzzati: splendide!!!! Toute une découverte que cet auteur, de qui je n'avais lu auparavant qu'un roman qui s'intitule Un amour, et qui selon les critiques n'est représentatif ni de son style ni de ses sujets. Ces récits sont superbes: on y tombe dans le domaine du surnaturel, parfois de l'absurde, toujours d'une réalité multiple que l'homme semble ne pouvoir maîtriser. L'invention est puissante: notamment dans le dernier des récits, Le cuirassé Tod: l'histoire d'un sous-marin que les Allemands auraient bâti lors de la guerre dans le plus grand secret... un secret gardé par des milliers de personnes, qui partagent une destinée hallucinante. On se souvient de Borges en lisant Buzzati; Borges, qui de son aveu aurait inclus Buzzati dans l'antologie de ses contemporains, et non sans raison. Le désert des Tartares, son chef d'oeuvre, m'attend; et on m'a conseillé aussi sa Boutique du mystère, et Les nuits difficiles.

Après j'ai commencé le Gil Blas de Santillane, que je trouve agréable, mais que je souhaiterais plus court. Dans l'édition que je possède (Folio), Étiemble présente l'ouvrage sur le modèle des romans "picaresques" espagnols du XVIIème (Le Buscón, Le Lazarillo); mais je trouve le langage de Le Sage beaucoup plus inoffensif que celui de ses modèles.

C'était Le K, le recueil en question ? Il y en a d'autres aussi,Le Cauchemar de l'escalier, etc. Très intéressants également, ses Miracles à l'italienne valent le coup d'oeil. Et Le Désert des Tartares est évidemment un chef-d'oeuvre.

Ludovyk a écrit:

J'ai fini un recueil de 60 récits de Dino Buzzati: splendide!!!! Toute une découverte que cet auteur, de qui je n'avais lu auparavant qu'un roman qui s'intitule Un amour, et qui selon les critiques n'est représentatif ni de son style ni de ses sujets. Ces récits sont superbes: on y tombe dans le domaine du surnaturel, parfois de l'absurde, toujours d'une réalité multiple que l'homme semble ne pouvoir maîtriser. L'invention est puissante: notamment dans le dernier des récits, Le cuirassé Tod: l'histoire d'un sous-marin que les Allemands auraient bâti lors de la guerre dans le plus grand secret... un secret gardé par des milliers de personnes, qui partagent une destinée hallucinante. On se souvient de Borges en lisant Buzzati; Borges, qui de son aveu aurait inclus Buzzati dans l'antologie de ses contemporains, et non sans raison. Le désert des Tartares, son chef d'oeuvre, m'attend; et on m'a conseillé aussi sa Boutique du mystère, et Les nuits difficiles.

Ce que je connais je m'a pas enthousiasmé, je trouve ça assez moralisateur au bout du compte, une pente sur laquelle ne s'aventure jamais Borges (qui au contraire me ravit).

Citation :

Après j'ai commencé le Gil Blas de Santillane, que je trouve agréable, mais que je souhaiterais plus court. Dans l'édition que je possède (Folio), Étiemble présente l'ouvrage sur le modèle des romans "picaresques" espagnols du XVIIème (Le Buscón, Le Lazarillo); mais je trouve le langage de Le Sage beaucoup plus inoffensif que celui de ses modèles.

C'est-à-dire que les Français ont souvent une vision très ethnocentrée de la littérature, par leur formation, et qu'ils peuvent négliger un peu certaines choses. Je devine que ce n'est pas le cas d'Etiemble, mais on est un peu dans ce bain - des mémoires se produisent sans conscience exacte, auprès du texte, de ce que sont les picaresques espagnols...

Picrotal a écrit:

C'était Le K, le recueil en question ? Il y en a d'autres aussi,Le Cauchemar de l'escalier, etc. Très intéressants également, ses Miracles à l'italienne valent le coup d'oeil. Et Le Désert des Tartares est évidemment un chef-d'oeuvre.

Le recueil en question s'intitule en fait "Soixante récits". C'est un receuil qui intègre plusieurs autres receuils publiés précédemment par Buzzati (Panique à la Scala, Les sept messagers... je n'ai plus le volume à portée de main), plus d'autres récits; mais c'est un volume préparé tel quel par Buzzati, avec ce même titre, un peu neutre, de Soixante récits.

Le récit des Sept messagers (le tout premier du volume) est digne de Kafka... même si le malheur de Buzzati est qu'on le compare toujours à Kafka. C'est une histoire d'un prince qui s'en va explorer la frontière de son royaume, et prend sept messagers pour porter de ses nouvelles à la cour, et pour en avoir en retour. Ne trouvant jamais la frontière d'un pays tellement illimité, les temps des messagers se dilatent et perdent tout contact avec la réalité. J'ai trouvé Buzzati un vrai virtuoso en ces choses-là...

je suis en train de lire Le Voyeur de Robbe-Grillet (vous aurez un compte-rendu quand j'aurai terminé!) et je vais attaquer les Fictions de Borges. C'est bien, ces Fictions?

Spiritus a écrit:

je suis en train de lire Le Voyeur de Robbe-Grillet (vous aurez un compte-rendu quand j'aurai terminé!) et je vais attaquer les Fictions de Borges. C'est bien, ces Fictions?

C'est TROP bien !

Stanlea a écrit:

Spiritus a écrit:

je suis en train de lire Le Voyeur de Robbe-Grillet (vous aurez un compte-rendu quand j'aurai terminé!) et je vais attaquer les Fictions de Borges. C'est bien, ces Fictions?

C'est TROP bien !

Fictions: obligatoire! Ainsi que l'autre recueil de Borges, L'Aleph.

Oui, tout simplement génial. Et ça se relit très bien, tant on trouve de subtilités et de pièges...

Le dernier livre d'Amélie Nothomb est très déçevant...

Je ne sais pas comment vous faites pour lire ce genre de bouquins...

Lesquels ?

Stanlea a écrit:

Lesquels ?

Amélie Nothomb

Il y en a des sympathiques, des chiants et des franchement très bien...

Spiritus a écrit:

... je vais attaquer les Fictions de Borges. C'est bien, ces Fictions?

Absolument indispensable. Une de mes plus grandes claques en littérature. Une inépuisable richesse de perspectives vertigineuses (cf. ma signature).

Parmi mes préférées Tlön, Uqbar, Orbis Tertius, Les Ruines Circulaires et La Bibliothèque de Babel.