Cité de la musique 2009-2010

C'est disponible en ligne: http://www.cite-musique.fr/francais/agenda.aspx?&annee=2009&mois=9&activite=1

Les concerts qui m'intéressent:

-Cambreling dirige Bartok et Kurtag: http://www.cite-musique.fr/francais/evenement.aspx?id=10042

-Le Quatuor Hagen dans Debussy, Schubert et Zimmermann: http://www.cite-musique.fr/francais/evenement.aspx?id=10096

-Hüseyin Sermet joue Debussy, Koechlin, Ravel, Chabrier, Moussorgsky: http://www.cite-musique.fr/francais/evenement.aspx?id=10166

-Equilbey dirige le Paradis et la Péri de Schumann: http://www.cite-musique.fr/francais/evenement.aspx?id=10105
C'est un peu cher... Je ne connais pas cette oeuvre, c'est comment?

-John Adams, The Flowering Tree: http://www.cite-musique.fr/francais/evenement.aspx?id=10072
(ah non merde, je vais déjà à Pleyel ce jour-là... )

-Adams dirige Adams: http://www.cite-musique.fr/francais/evenement.aspx?id=10076

-Tabachnik dirige Debussy et Ravel, mais je peux pas y aller, c'est un vendredi soir... http://www.cite-musique.fr/francais/evenement.aspx?id=10078

-Mälkki dirige Benjamin et Saariaho, je peux pas y aller non plus... http://www.cite-musique.fr/francais/evenement.aspx?id=10133

Evidemment il y a encore d'autres choses...

Xavier a écrit:

-Equilbey dirige le Paradis et la Péri de Schumann: http://www.cite-musique.fr/francais/evenement.aspx?id=10105
C'est un peu cher... Je ne connais pas cette oeuvre, c'est comment?

Très belle oeuvre, qui a dramatiquement ses longueurs, c'est vraiment le Schumann monumental, quelque part entre les Scènes de Faust et les Symphonies. Il y a vraiment de très belles pages.

Il existe une excellente page sur le sujet :
http://nhofszandz.blogspot.com/2007/12/schumann-die-paradies-und-die-peri.html .

Merci!

De toute façon je ne vais pas prendre d'abonnement et ce concert est assez cher... Je vais devoir restreindre un peu, avec Pleyel déjà...
Sinon j'ai les Scènes de Faust à écouter déjà.

Leur site internet est absolument infecte...

Le ciné-concert d' Aleksandr Nevskij avec la musique de Proko en live ça risque d'être très sympa
Ca vaut quelque chose le philharmonique de Brussels ?

Sauf erreur de ma part, c'est déjà l'orchestre qu'on a entendu avec Tabachnik. (voir le sujet de cette saison)

Kia a écrit:

Le ciné-concert d' Aleksandr Nevskij avec la musique de Proko en live ça risque d'être très sympa

Oui, c'est d'ailleurs une des seules choses qui me fait très envie dans leur dernier programme, je ne risque pas de me ruiner cette nouvelle saison.

WoO a écrit:

, je ne risque pas de me ruiner cette nouvelle saison.

Pareil, il n'y a pas énormément de choses qui m'intéresse. Je crois que je vais être obligé d'aller à Caen.

Ca t'intéresse plus que Rameau?

Euh non mais j'ai modifié mon message.

Xavier a écrit:

Ca t'intéresse plus que Rameau?

Rameau ce sont les pièces de clavecin en concert ? C'est très bien, mais bon...

J'ai reçu leur "catalogue" aujourd'hui et en faite il y a pas mal de concerts qui m'intéresse dont surtout un le 7 novembre, Paul Agnew qui dirige et au programme du Monteverdi.

Tu es intéressée par quoi d'autre ?

par :_ Au temps de Port-Royal, musiques pour voix et choeur de femmes mardi 10 novembre, avec du Charpentier et du Lully, direction William Christie
_La route de l'orient au temps de Francisco Javier (1506-1553) direction Jordi Savall le 29 novembre
_Paris-Istanbul direction Jordi Savall, le 3 février
_Acis et Galatée de Haendel le 4 mai direction John Gay

Donc j'irai sans doute écouter/voir le Prokofiev et

Cleme a écrit:

par :_ Au temps de Port-Royal, musiques pour voix et choeur de femmes mardi 10 novembre, avec du Charpentier et du Lully, direction William Christie

c'est tout.

Pour le moment.

WoO a écrit:

Kia a écrit:

Le ciné-concert d' Aleksandr Nevskij avec la musique de Proko en live ça risque d'être très sympa

Oui, c'est d'ailleurs une des seules choses qui me fait très envie dans leur dernier programme, je ne risque pas de me ruiner cette nouvelle saison.

Pour les amateurs d'opéra qui veulent être surpris, pour avoir testé ce genre de formule, c'est extrêmement stimulant, le plaisir est différent, mais très intense. Alors, avec du meilleur Proko sur un film potable, ma foi...

Je n'ai pas adoré ce film, et surtout je trouve que la musique symphonique est très envahissante par rapport à l'image en live.
Donc bof...

Kia a écrit:

Le ciné-concert d' Aleksandr Nevskij avec la musique de Proko en live ça risque d'être très sympa
Ca vaut quelque chose le philharmonique de Brussels ?

C'est le nouveau nom de l'Orchestre de la Radio flamande. Je ne l'ai pas entendu en salle depuis très longtemps, mais d'après ce que j'ai pu lire à gauche et à droite il semble qu'il fasse de très bonnes choses avec Michel Tabachnik, son nouveau directeur musical. Xavier a raison: c'est bien avec cet orchestre que ce chef s'est produit à Paris il y a peu. J'irai sûrement les écouter la saison prochaine à Bruxelles (la saison 2009-2010 est en ligne depuis hier).

Ce soir je suis allée avec hidraot à La Cité de la musique écouer le concert qu'Elvira a vu jeudi à savoir le VI livre des Madrigaux de Monteverdi par Paul Agnew. C'était vraiment bien. J'adore les petits mouvements que Paul Agnew faisait pour diriger.
Le concert à été enregistré et sera diffusé par france lusique le 27 novembre à 16h.

AH ! Il faudra que je l'enregistre.

Et puis j'adorais quand il faisait ses minis discours en français toujours avec les mêmes fautes.

Oui c'était un très beau concert. J'ai été surprise par la jeunesse des chanteurs. Il y avait d'ailleurs un ténor qui a participé au jardin des voix l'année dernière.
Basse continue très agréable avec un archiluth, un théorbe, une harpe et un clavecin.
Ils ont chanté un des madrigaux acapella avec une lumière tamisée ce qui donnait une ambiance intimiste très agréable. Pendant ce madrigal un silence complet a régné dans la salle (sauf un truc qui a sonné )

La vidéo du concert :

http://www.citedelamusique.fr/video/live091107.aspx

Merci !

Génial

Qu'ils sont ch.... ces tousseurs !

Cétrobo

Il passe à la radio le 27 novembre à 16h.

jerome a écrit:

Qu'ils sont ch.... ces tousseurs !

Les joies du live...

Personne n'est allé écouter le concert Kurtag-Bartok (Images opus 10) ce week-end?

Si, mais il est tard donc je fais vite: le grand moment a été évidemment la création française (et mondiale si j'ai bien compris pour un petit morceau de l'oeuvre) des Nouveaux messages de Kurtag (lequel était présent dans la salle avec Marta): moins cosmique que Stele, plus intime malgré la taille de l'orchestre (à peine plus petit que pour Stele???). Magnifique, évidemment.

Le Bartok était bien, mais direction pas extrêmement personnelle de Cambreling. L'oeuvre de Mark Andre, qui dure 50 minutes, est un pensum assez pénible (il faut aimer le bruit que fait le papier alu quand on l'agite). Il y a une ou deux idées intéressantes, mais franchement, ça aurait pu durer un quart d'heure, et on aurait eu le temps pour jouer Stele de Kurtag, qui n'a je crois pas résonné à Paris depuis quelques années.

Merci pour tes commentaires.

j'ai 2 places à offrir pour le concert de demain soir, jeudi 21 janvier, à la Cité de la Musique. Trio Morgenstern, Brahms, Beethoven, Rihm. Je ne peux y aller.
Mais il faudrait me répondre avant 16h pour que je puisse poster les billets

J'ai vu l'intégrale des concerts de la biennale du quatuor à cordes à la cité de la musique.
Grande découverte : le quatuor Diotima : des surdoués, une puissance quasi symphonique parfaite, sonorité très moderne, plutôt brute mais ne manquant pas de nuances et d'expressivité ; ahurissant ;
Les Prazak : superbes dans le 15eme de schubert et la nuit transfigurée malgré des problèmes de justesse et de mise en place par moments du 1er violon ; mais quelle musicalité à fleur de peau unique! je les adore, ils sont chalheureux ; sans compter la coiffure de kanka qui est énorme ;
les Arditti égaux à eux mêmes, une sécheresse certaine, on aime ou pas ;
julliard et borodine dépassés par contre ; en place mais un manque d'intensité! à le retraite!
mon regret : les zehetmair pas réinvités alors qu'ils sont prodigieux ;
bonne surpise : les casal dans haydn et schnittke ; bcp mieux qu'en disque;
les zemlinsky impec,relève des prazak;
les sine nomine meilleurs que d'habitude ;
une remarquable jeune fille et la mort par les tokyo ;
les emerson bien impliqués;
une très bonne cuvée et un sentiment de tristesse et de vide à la fin du 15eme concert!

HOLLIGER a écrit:

Grande découverte : le quatuor Diotima : des surdoués, une puissance quasi symphonique parfaite, sonorité très moderne, plutôt brute mais ne manquant pas de nuances et d'expressivité ; ahurissant ;

Ils m'ont aussi laissé une forte impression (au disque).

Citation :

Les Prazak : superbes dans le 15eme de schubert et la nuit transfigurée malgré des problèmes de justesse et de mise en place par moments du 1er violon

Ca me rassure, chaque fois j'ai l'impression d'une désinvolture étrange de sa part, avec des sons pas soignés, rien que sa façon avachie en donne l'idée... Alors que leurs enregistrements sont impeccables...

Citation :

une remarquable jeune fille et la mort par les tokyo ;

Ah tiens, moi j'ai trouvé leur Schumann remarquable, leur Barber tout à fait bon, mais leur Schubert terriblement tiède. J'étais épuisé, l'acoustique était pas du tout adaptée, mais j'ai entendu des tas d'erreurs d'intonation (premier violon et alto) et des décalages parfois très gênants, même pour moi qui ne suis pas tâtillon sur ce point. Je me suis beaucoup demandé si ce n'était pas l'acoustique, parce qu'à ce point... j'avais l'impression qu'ils n'avaient plus joué ensemble depuis dix ans.
Pour les fautes d'intonation, il y en a eu, et sur des transitions vraiment dommageables, mais pour les décalages, ça durait si longtemps que je pense que la réverbération latérale brouillait vraiment la diffusion du son (puisque la salle était prise dans le sens de la largeur, ce qui était une assez mauvaise idée, je crois).

Alors que d'habitude, j'adore ce qu'ils font (et en particulier ce même Quatorzième au disque...).

Ton avis m'intéresse, du coup.

DavidLeMarrec a écrit:

HOLLIGER a écrit:

Grande découverte : le quatuor Diotima : des surdoués, une puissance quasi symphonique parfaite, sonorité très moderne, plutôt brute mais ne manquant pas de nuances et d'expressivité ; ahurissant ;

Ils m'ont aussi laissé une forte impression (au disque).

Citation :

Les Prazak : superbes dans le 15eme de schubert et la nuit transfigurée malgré des problèmes de justesse et de mise en place par moments du 1er violon

Ca me rassure, chaque fois j'ai l'impression d'une désinvolture étrange de sa part, avec des sons pas soignés, rien que sa façon avachie en donne l'idée... Alors que leurs enregistrements sont impeccables...

Citation :

une remarquable jeune fille et la mort par les tokyo ;

Ah tiens, moi j'ai trouvé leur Schumann remarquable, leur Barber tout à fait bon, mais leur Schubert terriblement tiède. J'étais épuisé, l'acoustique était pas du tout adaptée, mais j'ai entendu des tas d'erreurs d'intonation (premier violon et alto) et des décalages parfois très gênants, même pour moi qui ne suis pas tâtillon sur ce point. Je me suis beaucoup demandé si ce n'était pas l'acoustique, parce qu'à ce point... j'avais l'impression qu'ils n'avaient plus joué ensemble depuis dix ans.
Pour les fautes d'intonation, il y en a eu, et sur des transitions vraiment dommageables, mais pour les décalages, ça durait si longtemps que je pense que la réverbération latérale brouillait vraiment la diffusion du son (puisque la salle était prise dans le sens de la largeur, ce qui était une assez mauvaise idée, je crois).

Alors que d'habitude, j'adore ce qu'ils font (et en particulier ce même Quatorzième au disque...).

Ton avis m'intéresse, du coup.

les prazak : je suis souvent tendu avec Vaclav Remes, et pourtant je l'adore ; les 2 premiers mvt du 15eme ont été fabuleux d'intensité émotionnel, la pulsation ,le sens du rythme, des écorchés se maitrisant! (avec juste une perte de fil pdt quelques secondes dudit vaclav au début) : j'en ai eu les larmes aux yeux! par contre le dernier mvt, je l'ai vécu en apnée, vaclav a commis l'erreur de vaguement de réaccorder avt le démarrage.. bcp de fautes de justesse malgré une intensité tjrs aussi puissante! pour moi c'est un diamant brute qui a parfois du mal à tenir la distance ; il m'attendrit bcp!
le schoenberg a été tout simplement parfait avec l'apport de 2 talich; je ne crois pas qu'il soit désinvolte, il manque certes peut-être un peu de rigueur sans doute ; à l'inverse micha kanka est d'une sureté totale, et quelle sublime sonorité possède son violoncelle!

les diotima sont plus qu'impressionnants ; la plus grosse maitrise de tous instrumentalement parlant, une facilité déconcertante, notamment ds la mise en place du contemporain : ce sont des têtes, ça rigole pas!
les zemlinsky sont aussi parfaits techniquement, avec une sonorité un poil métallique à mon goût ;
pour les tokyo : ou étais tu placé? j"ai pris mon pass au mois d'avril dernier : résultat, j'ai vu tous mes concerts au 1er rang!
j'ai bien aimé schumann et barber, même j'aime tellement la jeune fille et la mort! je n'ai pas eu ton sentiment, mais ça m'a peut-être échappé!

HOLLIGER a écrit:

pour les tokyo : ou étais tu placé?

De face, au milieu de la seconde partie de la salle. Le son se perdait, de là.

Citation :

j'ai bien aimé schumann et barber, même j'aime tellement la jeune fille et la mort! je n'ai pas eu ton sentiment, mais ça m'a peut-être échappé!

C'est une oeuvre tellement entendue et à si haut niveau, que j'ai été surpris par cette froideur. D'habitude, lest interprètes, qui jouent ça très souvent, s'y jettent à corps perdu.


Bon, ce que tu dis me rassure, j'ai dû affabuler dans ma fatigue.

pour les diotima, je crois que je vais acheter leur nouveau cd onslow ; j'en ai acheté des extraits, ça à l'air de dépoter sévère!

certains concerts sont visibles pdt 2 mois sur le site d'arte web ; les autres passeront bientôt sur france musique surement

Je n'ai pu voir pour ma part "que" le vendredi et le samedi (soit 6 concerts) ; en même temps, je n'aime ni les Prazak (qui se contentent en général de jouer fort pour avoir l'air brillant), ni les Emerson, donc je n'ai pas tant perdu que ça...

L'un des grands moments a sans aucun doute été pour moi le concert des Mosaïques, avec une sonorité particulière (les instruments anciens!) et remarquablement équilibrée. Les Hagen ont été aussi comme toujours très bien; les Arditti, qui sont un ensemble absolument admirable, ont joué en tout 4 oeuvres de qualité variable; c'est toujours un plaisir de les entendre de toute façon, mais ça aurait franchement été mieux s'ils nous avaient épargné cette nullité de Dusapin, interminable et plat. L'oeuvre de James Dillon et plus encore celle d'Olga Neuwirth méritaient en revanche le déplacement !

Sur les Casals, je serais plus partagé: c'est un de ces quatuors où les deux violonistes tournent, et j'ai trouvé très nettement Madame meilleur 1er violon que Monsieur; dommage qu'on l'ait notamment entendue dans le Schnittke, écrit comme toujours au kilomètre : elle aurait mieux fait de nous faire le 2e Haydn!

Les Tokyo et les Borodine ont livré je trouve des prestations assez proches, avec à la fois un travail sur les sonorités comme seule une longue expérience le permet et un certain manque de profondeur dans l'interprétation. Mais en tout cas, les Borodine n'ont pas du tout à prendre leur retraite!

Et je finis aussi par un regret: quel dommage que le Quatuor Keller n'ait pas été réinvité, sauf erreur depuis la 1ère (extraordinaire) biennale ! Voilà des gens qui, en toute discrétion, ont des choses à dire aussi bien dans le répertoire contemporain que dans Haydn ou Schubert !

Sinon, malgré un certain bazar dans l'organisation, il faut souligner évidemment que cette biennale est devenue un moment indispensable dans la vie musicale parisienne, qui ne fait que renforcer mes regrets qu'il n'y ait pas plus de musique de chambre à Paris !

J'étais au concert Mantovani / Boulez hier soir.

J'ai été vraiment déçu par le Boulez, avec sa série obsessionnelle à peine variée et sa pulsation rebattues, c'est long à écouter en entier sans pouvoir faire autre chose.
Ca m'a fait penser à du minimalisme touffu.

En plus c'est mal disposé, trop de monde dans les groupes spatialisés, ça crée des décalages (oui, il est possible d'entendre les décalages dans du Boulez, j'ai testé pour vous) alors que les instrumentistes sont en place.


Sinon, le Mantovani, de son propre aveu son chef-d'oeuvre, c'était admirable, varié, évocateur, etc.

Semi-réussite, donc (réussite absolue d'un côté, mauvaise surprise de l'autre), mais je dois bien avouer qu'au bout du compte je prends plus de plaisir avec un bon Grétry, pour sensiblement moins de concentration à la lecture des notes d'intention.

Rameau a écrit:

Je n'ai pu voir pour ma part "que" le vendredi et le samedi (soit 6 concerts) ; en même temps, je n'aime ni les Prazak (qui se contentent en général de jouer fort pour avoir l'air brillant), ni les Emerson, donc je n'ai pas tant perdu que ça...

L'un des grands moments a sans aucun doute été pour moi le concert des Mosaïques, avec une sonorité particulière (les instruments anciens!) et remarquablement équilibrée. Les Hagen ont été aussi comme toujours très bien; les Arditti, qui sont un ensemble absolument admirable, ont joué en tout 4 oeuvres de qualité variable; c'est toujours un plaisir de les entendre de toute façon, mais ça aurait franchement été mieux s'ils nous avaient épargné cette nullité de Dusapin, interminable et plat. L'oeuvre de James Dillon et plus encore celle d'Olga Neuwirth méritaient en revanche le déplacement !

Sur les Casals, je serais plus partagé: c'est un de ces quatuors où les deux violonistes tournent, et j'ai trouvé très nettement Madame meilleur 1er violon que Monsieur; dommage qu'on l'ait notamment entendue dans le Schnittke, écrit comme toujours au kilomètre : elle aurait mieux fait de nous faire le 2e Haydn!

Les Tokyo et les Borodine ont livré je trouve des prestations assez proches, avec à la fois un travail sur les sonorités comme seule une longue expérience le permet et un certain manque de profondeur dans l'interprétation. Mais en tout cas, les Borodine n'ont pas du tout à prendre leur retraite!

Et je finis aussi par un regret: quel dommage que le Quatuor Keller n'ait pas été réinvité, sauf erreur depuis la 1ère (extraordinaire) biennale ! Voilà des gens qui, en toute discrétion, ont des choses à dire aussi bien dans le répertoire contemporain que dans Haydn ou Schubert !

Sinon, malgré un certain bazar dans l'organisation, il faut souligner évidemment que cette biennale est devenue un moment indispensable dans la vie musicale parisienne, qui ne fait que renforcer mes regrets qu'il n'y ait pas plus de musique de chambre à Paris !

salut! je suis d'accord avec toi sur... quasiment rien
déjà je ne regrette pas les keller que je n'avais pas aimés (j'ai vu toutes les biennales en intégrales) aussi bien dans l'art de la fugue que ds bartok où je les trouve surcôtés!
je n'ai pas trouvé les borodine et les tokyo si proches que ça : les borodine très classiques à l'ancienne, man,quant d'energie et surtout d'inventivité ; pas mou non plus, mais pas de frissons, aucunbe surprise ; en retrait de mon point de vue avec en prime une sonorité un peu faible, sourde ; les tokyo plus romantiques quand mêmes j'ai trouvé ; plus explosifs mais c'était pas dur ; enfin certes il n'y a pas autant de différence qu'avec les diotima par ex.
les mosaïques oui je suis d'accord c'était très bien, assez intense ; pas de reproches, mais pas génial non plus.
pour les casals, je ne suis pas du tout d'accord sur l'oeuvre en elle même : j'ai trouvé le quatuor de schnittke tout simplement génial, absolument pas de la musique écrite au km : quand aux 2 violons, chacun se mettait en retrait en jouant le 2eme ; je n'ai pas trouvé de différence notable entre les 2, mais je comprends qu'on puisse préférer la femme.

bon ben pour les prazak..ben ça reste mon quatuor chouchou (avec les jérusalem en train de les rejoindre) en disque comme au concert malgré les errances récurrentes de vaclav remes soulignées par David ; et de fait leur concert est sans doute celui qui m'a le plus remué émotionnellement, les diotima étant ceux qui m'ont le plus impressionné, plus encore que les arditti, car ils peuvent apporter une douceur, une sentimentalité parfois absente chez les arditti que j'aime bcp cependant, mais qu'est qu'ils sont froids!a ne jouer que du contemporain, ils deviennent zinzin!
pour les emerson..je les trouve parfois superficiels, ds leur enregistrement, haydn project par ex, ou beethoven serioso.. mais là ce ne fut pas le cas : excellents!

enfin je suis d'accord pour l'intérêt des oeuvres nouvelles : le dusapin bien décevant (à part la fin), composé trop paresseusement, je préfère les anciens ;
le dillon était très intéressant, et j'ai vraiment tripé sur le neuwirth très inventif! ainsi que brice pauset avec clavecin hyper austère, intello, voir aride, mais génial je trouve!

enfin ce sont mes impressions subjectives!