[Jazz] Playlist

Zeno a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Egalement fan de Coltrane, Zeno?

Oh que oui !
J'aime la quête de l'absolu, la musique ne m'intéresse pas sinon.

Idem je suis pareil en musique,pour moi c'est tout ou rien:
d'où Schoenberg, Berg, Mahler, Debussy, Wagner, Coltrane, Zappa...

Bah on peut voir l'absolu où on veut, aussi, ça veut pas dire grand-chose

Il est tout de même plus perceptible chez Coltrane que chez Jenifer non?

Tout dépend qui écoute

Absolu c'est une notion protéiforme, sans plus d'explications ça ne mène pas loin. (mais ça sonne bien et ça défoule, certes )

Pas d'accord, Jérôme. Pour moi, c'est une quête très clairement identifiée, y compris chez autrui. Qu'en revanche, on puisse mettre le mot à toutes les sauces, je suis d'accord. mais à ce compte-là, n'employons plus le mot amour, par exemple.

arnaud bellemontagne a écrit:

Zeno a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Egalement fan de Coltrane, Zeno?

Oh que oui !
J'aime la quête de l'absolu, la musique ne m'intéresse pas sinon.

Idem je suis pareil en musique,pour moi c'est tout ou rien:
d'où Schoenberg, Berg, Mahler, Debussy, Wagner, Coltrane, Zappa...

J'adhère aussi au fan-club de Zappa.

@Jerome:Quel rabat-joie celui la!


Coltrane atteint l'absolu dans le sens où il pousse la prose sonore jusqu'au paroxysme de l'expression.

On a l'impression qu'il veut "terminer" la musique.Qu'on ne puisse plus rien dire après.Il va au bout.

Et toi Jerome, comment perçois tu sa musique?

J'adore sa citation : " I think the main thing a musician would like to do is to give a picture to the listener of the many wonderful things he knows of and sens in the universe. That's what music is to me - it's just another way of saying this is a big, beautiful universe we live in (...)" - Interview avril 62

Evidemment que ça sent le spirituel à mort, la recherche d'un chant pas encore entendu... je me prosterne devant cette démarche prophétique, intransigeante. J'adore la période où il commence à faire craquer le hard-bop, cette exploration effrénée des recoins des grilles tonales, cette poussée énorme. Après j'ai pas encore vraiment accroché au hardcore de la dernière période, c'est-à-dire que je le suis à fond dans son geste musical extrémiste, mais au final les morceaux me laissent un peu dubitatif.

Moi aussi, j'ai parfois du mal avec la toute fin.

Sauf si je bois du bissap, par exemple.

Idem, la dernière periode c'est trop extreme pour moi.
Il n'y a guère que Vartan et Stanlea qui y sont receptifs sur ce forum, je crois.

Pourtant Interstellar Space (1967) est un disque assez accessible… C'est sûr il faut aimer le saxophone ténor…

Et Ornette Coleman ? Pas un mot ou si peu ici… Quel quartet !!! Je le place au même niveau que celui de Trane et du 5tet de Davis des années 60. Et c'est en 1958 qu'il enregistre Lonely Woman… Ce type est un génie méconnu. On ne connait de lui, chez les amateurs non éclairés, pas vous! , que son nom, souvent…

Et j'admire ce disque extrême : une musique tellement belle que le réalisateur du film pour laquelle elle fut jouée la laissât à entendre pour elle-même :

Ornette Coleman, Chappaqua Suite, 1965.

Je me suis fait plaisir : j'ai fait le plein de bonnes choses et j'ai des trucs qui peuvent intéresser qques uns ici dont DukeFeeling : des relectures du Miles 70 ÉNORMES !!!

Tabligh de W.L. Smith
Entre In a Silent Way et Jack Johnson... exceptionnel !

Spoiler:

et surtout parce que c'est notre grand médo national :

Shangri Tunkashi-La de Médéric Collignon dont le seul défaut est de ne pas avoir trouvé une rythmique aussi énorme que celle de Miles mais il reprend ça à la lettre rien que nous faire jouir le bougre !!

Ca déchire tout comme dirait le fils de ma voisine.

phAx a écrit:

Pourtant Interstellar Space (1967) est un disque assez accessible… C'est sûr il faut aimer le saxophone ténor…

Et Ornette Coleman ? Pas un mot ou si peu ici… Quel quartet !!! Je le place au même niveau que celui de Trane et du 5tet de Davis des années 60. Et c'est en 1958 qu'il enregistre Lonely Woman… Ce type est un génie méconnu. On ne connait de lui, chez les amateurs non éclairés, pas vous! , que son nom, souvent…

Et j'admire ce disque extrême : une musique tellement belle que le réalisateur du film pour laquelle elle fut jouée la laissât à entendre pour elle-même :

Ornette Coleman, Chappaqua Suite, 1965.^

Interstellar space est un disque accessible,je suis completement d'accord avec toi: il est assez facilement trouvable dans le commerce.

Chappaqua suite je me souviens d'avoir bien aimé, mais ça remonte à loin.

arnaud bellemontagne a écrit:

Interstellar space est un disque accessible,je suis completement d'accord avec toi: il est assez facilement trouvable dans le commerce.

Très drôôôôle…

Bon, je suis POUR dire que c'est DUR.

Par contre les First Impressions de 66 sont très faciles d'accès. Ligne 6 du M° descendre à c'est d'enfer

Anthony Braxton:Six Compositions Quartet (1981)

Le saxophoniste-clarinettiste est entouré d'Anthony Davis(piano),Mark Elias(contrebasse) et Ed Blackwell(le mythique batteur d'Ornette Coleman).

Comme à l'accoutumée avec Braxton, on à droit à un jazz exigeant et ultra-sophistiqué qui rebutera à coup sur l'amateur de chorus ronronnants sur un 4/4 pépére.
Ici tout repose sur une inhortodoxie très pensée à l'image de ce cycle rythmique qui structure la Composition n° 34 ou de la "Klangfarbenmelodie" toute Webernienne qui sous-tend l'ossature de la Composition n°40G.
Quand aux compositions plus traditionnellement jazzistiques comme la Composition n°52, elles font preuve d'une inventivité thématique, harmonique et rythmique qui recuse tout passéisme poussiereux et academique.

Inutile de mentionner les prestations irréprochables des musiciens pré-cités(une constante chez Braxton).

Un excellent disque de ce compositeur/improvisateur/theoricien/multi-instrumentiste exceptionnel dont la production aussi foisonnante qu'inventive meriterait un topic à part entière.
(Je m'y collerai un de ces quatre )

Arnaud, décidément, a des goûts plus que sûrs en matière de rock progressif et de musiques improvisées. Braxton a une très longue carrière, exigeante, et il est toujours très actif aujourd'hui.



Un de mes disques "jazz" de chevet.

Idem, j'adore ce disque:un grand classique que ce live à Dortmund!!!

Sinon, merci pour le compliment

Coltrane : Blues to Elvin en boucle

Pas fan de Braxton, Jerome?

Connais pas !

Veinard!!!

Tu vas decouvrir un extraordinaire musicien.

J'ouvrirai très prochainement un topic sur lui (mais pas tout de suite, le bonhomme a beaucoup produit...plus de 60 disques!!!)

J'avais adoré son projet "Charlie Parker" de 1993.
--Anthony Braxton
Charlie Parker Project 1993
Un des deux disques est un live vraiment furieux… !

Et son
"Anthony Braxton
Quartet (Santa Cruz) 1993"de la même année … est magnifique !

(je suis sur "http://www.restructures.net/BraxDisco/BraxDisco.htm" pour me rafraichir la mémoire… )

Le dernier disque important du Monsieur est un trio avec W Parker et M. Graves nommé "Beyond Quantum"… toujours pas écouté…
--Anthony Braxton / Milford Graves / William Parker
Beyond Quantum

L'extrait disponible ici semble annoncer un grand disque (https://www.youtube.com/watch?v=Hj3N9j_a4nw)

Ses duos sont énormes aussi (avec Frith, avec Bailey, …)
Il est sorti un superbe coffret (The Complete Arista Recordings of Anthony Braxton) si quelqu'un veut me l'offrir…

Oui moi aussi j'aimerais bien qu'une belle âme m'offre ce coffret mirifique!


Pour le reste du corpus braxtonien j'y reviendrai ulterieurement.

Jean Luc Ponty:Live 79

Un live du violoniste qui deploie un Jazz-Rock jovial aux fortes accointances progressives(structuration des morceaux, textures ethérées et spatiales).
A noter la belle performance du bassiste Ralphe Armstrong(ex-Mahavishnu Orchestra).
Du tout bon!

+1 pour Ponty !

Personne n'aime Tim Berne ici ? Pour moi l'un des plus grands jazzman actuel, si ce n'est le plus "important" de la côte est américaine. Ses rythmiques asymétriques, ses mélodies tirées à quatre épingles et sa façon de faire jouer son orchestre comme si son langage s'inventait dans l'instant, en plus d'une énorme propension à faire monter une sauce jusqu'à ce que tout déborde devrait au moins faire se dresser l'oreille d'un mélomane, même du dimanche matin, même de bonne heure…



Pour découvrir, c'est pas facile d'en entendre sur la toile (rien sur MusicMe ou Deezer…) On peut essayer là :
https://www.youtube.com/results?search_query=Tim+Berne&aq=f

Pluto Junkyard
Lucky 7's | Clean Feed Records (2009)

Personnel: Jeb Bishop: trombone, guitar (; Jeff Albert: trombone, bass trombone; Josh Berman: cornet; Keefe Jackson: tenor saxophone; Jason Adasiewicz: vibraphone; Matthew Golombisky: double bass, electric bass (; Quin Kirchner: drums.

Soit des gars de la Nouvelle Orléans pour la rythmique sautillante et des gars de Chicago pour le souffle chaud et chaleureux : pour un résultat énorme, c'est un résultat énorme…

Pour ceux qui aiment le jazz, voilà une chouette bande-son !!

Va pas trop vite...faut que je trouve le temps de m'ingurgiter tout ça.

arnaud bellemontagne a écrit:

Va pas trop vite...faut que je trouve le temps de m'ingurgiter tout ça.

Oh oui, il faut absolument écouter Pluto Junkyard, c'est vraiment excellent !

Bon, sinon :

The Codona Trilogy - Don Cherry / Collin Walcott / Naná Vasconcelos. - 1978-1983

Une musique passionnante, foisonnante, débridée et qui n'est plus géographiée, d'une qualité gustative et méditative de haut vol, avec des inventions harmoniques et rythmiques audacieuses toutes les 5 mn…

Aah, c'est ça aussi les années 80…

Un peu de Jazz-rock :

Uzeb - "Uzeb club"

Toujours autant de plaisir à écouter les titres d'Uzeb

https://www.youtube.com/watch?v=2m9TOAWY_AA

Un album comme je les aime, captivant d' un bout à l' autre !

Un de mes disques pour l'ile deserte.
Un monument de la musique du XXème siécle.
Tout simplement.


Faut que je pense a ouvrir un topic sur Mingus.

Je crois que moi aussi. Même ça me serait dur de me passer de deux ou trois autres Mingus sur mon île.
(mais je serais prêt à bien des sacrifices pour avoir mon île déserte à moi tout seul... avec une bonne chaine et un groupe électrogène ! )

+1 pour cette magnifique petite suite qui transpire de partout. Mon Mingus préféré aussi.

Michael Bublé: All of me (Crazy Love)
Ce mec est accompagné par un big band de malades et son arrangeur est génial

Miles Davis: Bitches Brew - (1969)
Considéré comme le premier album de Jazz-Rock-Fusion de l' histoire de la musique (Avec le Hot Rats de Zappa), ce disque apportera un nouveau souffle au Jazz qui s' enlisait quelque peu dans le Free et réunissait de moins en moins d' adeptes.



De la bien belle ouvrage !

Je te reponds dans le fil dédié.
(d'ailleurs, je n'aurai pas que des choses positives à dire à propos de ce disque de Miles. )

phAx a écrit:

Pour découvrir, c'est pas facile d'en entendre sur la toile (rien sur MusicMe ou Deezer…)

On peut écouter des tous petits bouts du disque studio arrangé par David Torn de son groupe Science Friction :



http://www.lastfm.fr/music/Tim+Berne/Science+Friction

Ce disque est un chef-d'œuvre. Point. Et c'est pas le seul monstre discographique du saxophoniste. La position de Berne est un peu étrange dans le monde du (vrai) jazz d'aujourd'hui : à la fois adulé et ... confidentiel ...

Grosses gouttes garanties.

Une machine de guerre digne de celles de Miles des années 70... à mon sens...

Tu m'interesses la...
Tu pourrais developper un peu sur l'esthetique du disque?
Tu fais reference au Miles des années 70: ce sont de longues jams basées sur un ou deux accords qui se repetent à l'infini ou c'est un jazz plus structuré et beaucoup plus ecrit ?

Je ne suis pas aussi bon que vous pour décrire la musique. Je vais essayer de donner quelques pistes pour faire entendre ça mais ça va être dur… sachant que la musique de Tim Berne ne ressemble à rien d'autre.

Disons que la couleur de Science Friction, très électrique (guitare/Rhodes/sax alto/batterie polyrythmique) évoque par son instrumentation et son aspect organique très fluide (ce qui est paradoxal vous allez le comprendre par la suite mais oui, c'est très fluide) les groupes jazz-rock du Miles 70. Mais la structure des morceaux, très complexes, sont plus à rapprocher du Prime Time d'Ornette Coleman que dans la transe bluesy-funky des longues plages improvisées d'un Jack Jonhson ou d'un Bitches Brew…

Déjà, ce groupe est très organique et ses membres éminents sont soudés les uns aux autres pour avoir pratiqué ensemble depuis très longtemps et être totalement sur la même longueur d'onde (encore un point commun au Miles période Silent Way) : Tom Rainey, qui s'emploi à soigneusement briser le tempo, démultiplier les noires, ou frapper ses fûts comme s'il s'agissait d'un groupe de punk-métal qui jouait pour sa survie, Craig Taborn, qui tricote littéralement la mélodie ou bien l'assoit confortablement dans un univers très balisé mais souvent en décalage avec les autres instrumentistes, avec son toucher groovy à souhait, et Marc Ducret, en orfèvre minutieux, on dirait qu'il n'a que des petits doigts…, qui donne un souffle tour à tour cristallin ou sauvage à la mécanique démentielle et ravageuse du batteur sus-cité, et enfin Berne, qui a un jeu à l'alto unique : très funky, avec un son un peu sale, mais toujours dans la mélodie.

On peut dire les mélodies. La particularité de cette musique, à l'instar de celle d'Ornette Coleman, est la superposition de motifs harmoniques/mélodiques/rythmiques qui finit, par quelques réitérations toujours modulées et autres savants décallages (ce sont des virtuoses et des acharnés du boulot ça va sans dire… bigre !) par vous transpercer de toutes parts : éviter d'écouter ça en voiture, vous ferez du 120 en 2nde ou du 30 en 5ème tout en roulant en marche arrière sur le trottoir. Et pourtant la coordination ça devrait être mon truc puisque je suis batteur...

Enfin la production est très moderne : l'électronique est utilisée comme source perturbante, David Torn étant présent dans son rôle de faiseur d'espaces subliminaux : à peine perceptibles, et pourtant on est sur Mars.

Tous les musiciens présents dans Science Friction et cités ici méritent eux aussi leur topic. (y compris Torn, guitariste et bidouilleur électro/expe qui a enregistré pas mal de merveilles y compris aux côtés de gens comme Bowie - c'était son gratteux il me semble)

Et le résultat tue littéralement : ça chauffe pas, ça bout.

Le "live" de Science Friction nommé "The Sublime and..." a sans doute été longuement retravaillé par Torn également. C'est aussi un chef-d'œuvre discographique, après avoir été un concert sans doute bouleversant. On note quelques longueurs.
A ce sujet :
Quelques longueurs : en fait ce groupe ne laisse aucun répit à l'auditeur, et ça peut paraître fatiguant de s'envoyer ça d'un bloc pendant 2 heures et demie. Berne joue beaucoup sur la durée (encore un point commun avec les longues plages Davisiennes) mais bon, moi, je tiens !!! miam

D'autres formations de Berne devraient intéresser quelques oreilles du forum : il a joué avec l'ARTE QUARTET ou l'Art Ensemble de Coppenhague : et c'est extrêmement réussi aussi ! (j'en parlerai volontiers mais...pour plus tard... ). Ainsi que Caos Totale, mon autre favori : monstrueusement bien aussi. Plus tard aussi.

Un autre incontournable mais moins facile de Berne (et pourtant plus connu bizzarement) : Big Satan. Cette formation, qui tourne davantage autour de la figure de Marc Ducret, est, à mon sens, plus expérimentale et propose une musique qui peut sombrer dans l'exercice technique ou esthétique. Mais aussi nous donner pas mal de jouissance auditive, mais plus rarement qu'avec Science Friction, qui reste avant tout un groupe de jazz-rock d'aujourd'hui au groove énormissime.

phAx a écrit:

en voiture, vous ferez du 120 en 2nde ou du 30 en 5ème tout en roulant en marche arrière sur le trottoir

Je vais essayer d'écouter ton disque.

phAx a écrit:

Je ne suis pas aussi bon que vous pour décrire la musique.

Tu charries un peu quand même.

C'est un vrai régal que de te lire.

Même s' ils auraient pu l' appeler Bird & Diz & Monk ...tout de même !!!)

Un classique absolu!!!
Bloomdido, an Oscar for Treadwell, Leap Frog...

Buddy Rich à la batterie.
Il se debrouille bien.

Ouaip' !

après, ça va être ça:

Je viens de m'ecouter un double live de Tim Berne and Science Friction à Amsterdam avec Marc Ducret à la guitare,Craig Taborn aux claviers et Tom Rainey à la batterie.

Une decouverte pour moi.

Un jazz en constant work in progress qui peut evoquer le prime time d'Ornette Coleman(un peu Steve aussi) par la façon dont les musiciens se retrouvent sur des trames qui semblent se jouer de la contradiction ecrit/improvisé.

Des longueurs à noter et quelques baisses d'inspiration de ci de la, mais un laboratoire musical assez passionant marqué par des themes alambiqués.

Bref, affaire à suivre...

Puissiez-vous tous plonger dans la marmite Berne !!!

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Tout de suite : Miniature... avec Berne/Baron/Roberts : génial !

:
http://www.screwgunmp3s.com/soundclips/miniature_abeetah.mp3
http://www.screwgunmp3s.com/soundclips/miniature_circular_prairie.mp3

:
http://www.screwgunmp3s.com/soundclips/miniature_finger_lowball.mp3
http://www.screwgunmp3s.com/soundclips/miniature_finger_dink.mp3
http://www.screwgunmp3s.com/soundclips/miniature_finger_zilla.mp3

Que du beau monde pour cette prestation virevoltante et survoltée en 1953 à Toronto.
(à noter que le "Charlie Chan" mentionné n' est autre que Charlie Parker - "Chan" étant le prénom de son épouse - mais je ne connais pas la raison de ce changement de nom.)

Sa carte de musicien avait dû être suspendue suite à des problèmes judiciaires je pense, des choses comme ça lui sont arrivées plusieurs fois.

Ou alors, c'est pour contourner un contrat d'exclusivité avec une maison de disques.

Peut-être, mais je ne suis pas certain que la suppression de sa carte pouvait l' empêcher de jouer à Toronto. N.Y, oui c' est sûr, mais au-delà... ?

Après vérification, il était sous contrat avec Mercury, voilà la raison.