Playlist (27)

Cello a écrit:

Strauss: Salomé

Ich wiiill den kopf des JochAAAAAAAnaaaaaaaaaaaaaaaan

Langaard : Rosengaardsviser & autres œuvres pour chœur (Vetö)

Moussourgski, Une nuit sur le Mont Chauve - Markevitch
Moussourgski, La puce
Moussourgski, Chants et danses de la mort - Bernstein/Tourel
Dvorak, Symphonie n°6 - Talich

Vous le saviez, vous, que Dvorak avait fait des symphonies avant les symphonies n° 8 et 9 ? Ça se laisse écouter, malgré le son de 1938 (qui est même très bon pour l'époque).

Mahler:Symphonie n°4 (Gielen)

Schoenberg : Symphonie de chambre n°1 (Chailly)

Alors ça c'est du grand!!!!

Fauré - plein de piano seul - Germaine Thyssens-Valentin



Chopin - concerto pour piano en Em - Perahia

Moui. Il faudrait jouer ça hyper lentement pour voir.

arnaud bellemontagne a écrit:

Alors ça c'est du grand!!!!

Oui c'est très bien

Maintenant :

Schoenberg : 5 pièces pour orchestre op 16 (Rattle)

Plus facile que les Variations (il y a pas de mal en même temps ). Plus séduisant.

Oui les 5 pieces c'est très accessible.
Et c'est fabuleux.

Les Variations ne sont pas si difficiles.
Elles gagnent à la réecoute.

Ca ressemble bien plus à un oratorio qu'à une symphonie. Je viens de commencer, trés beau choeur d'introduction.

Ah bah voilà du bon Mahler : de la démesure cuivresque, du mouvement trépidant...c'est excellent, j'adore. Ca ressemble à Friedenstag (et vice-versa)...

Drôle de porte d'entrée que cette atypique 8 ème de Mahler.
Mais pourquoi pas après tout.
Et si ça te plait c'est le principal.

Aujourd'hui :

=> Jean Cras : Hymne en l’honneur d’une sainte (chœur et orgue)
=> Jean Cras : Panis angelicus (soprano et orgue)
=> Jean Cras : Messe à quatre voix (chœur a capella)
=> Jean Cras : Ave verum (soprano, violon et orgue)
=> Jean Cras : Dans la montagne (chœur voix d’hommes a capella)
=> Jean Cras : Ave Maria (soprano et orgue)
=> Jean Cras : Regina coeli (chœur mixte et orgue)
=> Jean Cras : Marche nuptiale (orgue)
=> Jean Cras : Quintette avec piano
=> Jean Cras : Quatuor 1
=> Jean Cras : Sonate violoncelle

En fait, je crois que j'aime bien ce compositeur.

Ces cuivres acides et perçants... Ca rappellerai presque le Ring de Böhm.

Chostakovitch - Symphonie n°4 - Haitink

J'ai beau connaître

qu'est qu'il balance l'ami Dimitri

arnaud bellemontagne a écrit:

Drôle de porte d'entrée que cette atypique 8 ème de Mahler.
Mais pourquoi pas après tout.
Et si ça te plait c'est le principal.

+1.

La 8° c'est celle que j'aime le moins.

Je suis en train de réecouter la 1ere partie. Et c'est vraiment superbe, une orgie de jubilation pendant vingt minutes. La version Kubelik est vraiment excellente dans cette démesure cuivresque.

Guillaume a écrit:

Je suis en train de réecouter la 1ere partie. Et c'est vraiment superbe, une orgie de jubilation pendant vingt minutes. La version Kubelik est vraiment excellente dans cette démesure cuivresque.

tu vas voir la seconde partie est bien plus réussie ! il y a des passages superbes.

Bartok : le Château de BB par Fischer, Polgar.

Pinch a écrit:

Chostakovitch - Symphonie n°4 - Haitink

J'ai beau connaître

qu'est qu'il balance l'ami Dimitri

Idem, ça me fait ça à chaque fois.
Cette symphonie c'est du Slayer muni de papier à musique.

Polyeucte a écrit:

Szymanovsky : Le Roi Roger (version dirigée par Mierzejewski en 1965)

Y a pas à dire, c'est magnifique comme opéra... Si seulement ils pouvaient nous proposer une autre mise en scène, que je lave mon cerveau des images de Warlikovsky...

Je pense exactement la même chose.
Déjà il existe un DVD avec une mise en scène sans doute meilleure, mais disponible en Pologne seulement...

Xavier a écrit:

Je pense exactement la même chose.
Déjà il existe un DVD avec une mise en scène sans doute meilleure, mais disponible en Pologne seulement...

Je voudrais tellement voir une mise en scène tradi (avec l'église orthodoxe, les salles du palais et les ruines finales)... J'ai pas peu me faire mes images à moi vu que je ne connaissais pas avant d'aller le voir... Alors garder comme image au début du religieux un vieux parvenu face à un Roger qui se choutte grâce à l'aide d'Edrisi, ça me fait toujours mal!

Bruckner, Symphonie n°7, Wiener Symphoniker / Volkmar Andreae

Une fois que j'aurais écouté le cycle en entier je ferais un petit commentaire sur le fil discographique parce-que là ça change totalement du Bruckner qu'on a l'habitude d'entendre (tempi plus rapides, on entend les bois,...).

Impatient de lire ça!

Rimsky-Korsakov : Schéhérazade, Muti

Siegfried, acte 3/Levine

Moussorgsky : tableaux d'une exposition
Prokofiev : symphonie n°1
Masur, London philarmonic orchestra

Je révise mes classiques

Verdi : I vespri Siciliani
Levine



(pour moi, c'est le meilleur Verdi avec DC et le Bal)

Guillaume a écrit:

Je révise mes classiques

Verdi : I vespri Siciliani
Levine



(pour moi, c'est le meilleur Verdi avec DC et le Bal)

Il y a tout de même aussi Jérusalem, Rigoletto, Trouvère et Falstaff...

Bruckner, Symphonie n°3, Wiener Symphoniker, Volkmar Andreae
Et ça continue
Si vous en avez marre du Bruckner massif et lent et contemplatif qui fait roupiller, voilà ce qu'il vous faut. Par moments, ça arrache tout, l'orchestre malgré ses limites se déchaîne. C'est vraiment fabuleux, malgré la date de l'enregistrement, on entend beaucoup plus les contre-chants des bois. Les cordes sont beaucoup moins épaisses que dans les enregistrements que l'on a l'habitude d'entendre.

DavidLeMarrec a écrit:

Guillaume a écrit:

Je révise mes classiques

Verdi : I vespri Siciliani
Levine



(pour moi, c'est le meilleur Verdi avec DC et le Bal)

Il y a tout de même aussi Jérusalem, Rigoletto, Trouvère et Falstaff...

Après Otello oui

Bon alors, ça sera peut-être une ultime tentative pour moi.
Il a fait une intégrale?

alexandreg a écrit:

Bruckner, Symphonie n°3, Wiener Symphoniker, Volkmar Andreae
Et ça continue
Si vous en avez marre du Bruckner massif et lent et contemplatif qui fait roupiller, voilà ce qu'il vous faut. Par moments, ça arrache tout, l'orchestre malgré ses limites se déchaîne. C'est vraiment fabuleux, malgré la date de l'enregistrement, on entend beaucoup plus les contre-chants des bois. Les cordes sont beaucoup moins épaisses que dans les enregistrements que l'on a l'habitude d'entendre.

Et pourquoi on en aurait marre du Bruckner contemplatif ? C'est tout l'intérêt de cette musique.

Pour moi Don Carlos est quand même trés loin devant dans ses versions en 5 actes. (la version de 1866 étant le nec plus ultra, même si je reprendrais bien le duo Philippe/Posa italien)

Aprés, j'ai un certain faible pour Traviata mais je sais que je mettrais Ballo, Vespri devant. Et j'aime beaucoup les deux premiers actes de Macbeth.

Mais il me reste pas mal d'opéras dont je dois compléter l'écoute (je ne vais pas vous livrer la liste, vous seriez horrifiés), d'autres à approfondir...et Verdi, c'est formidable, on redécouvre toujours des choses.

Cololi a écrit:

alexandreg a écrit:

Bruckner, Symphonie n°3, Wiener Symphoniker, Volkmar Andreae
Et ça continue
Si vous en avez marre du Bruckner massif et lent et contemplatif qui fait roupiller, voilà ce qu'il vous faut. Par moments, ça arrache tout, l'orchestre malgré ses limites se déchaîne. C'est vraiment fabuleux, malgré la date de l'enregistrement, on entend beaucoup plus les contre-chants des bois. Les cordes sont beaucoup moins épaisses que dans les enregistrements que l'on a l'habitude d'entendre.

Et pourquoi on en aurait marre du Bruckner contemplatif ? C'est tout l'intérêt de cette musique.

Ben c'est long, épais, opaque, lourdingue...
Donc si on peut faire croire que c'est différent, je prends!

Cololi a écrit:

alexandreg a écrit:

Bruckner, Symphonie n°3, Wiener Symphoniker, Volkmar Andreae
Et ça continue
Si vous en avez marre du Bruckner massif et lent et contemplatif qui fait roupiller, voilà ce qu'il vous faut. Par moments, ça arrache tout, l'orchestre malgré ses limites se déchaîne. C'est vraiment fabuleux, malgré la date de l'enregistrement, on entend beaucoup plus les contre-chants des bois. Les cordes sont beaucoup moins épaisses que dans les enregistrements que l'on a l'habitude d'entendre.

Et pourquoi on en aurait marre du Bruckner contemplatif ? C'est tout l'intérêt de cette musique.

C'est justement ce que croient certains. Mais il y aussi toute une tradition d'un Bruckner très mobile incarnée par Andreae et Kabasta (et qui malheureusement est totalement éteinte aujourd'hui). Et la musique semble beaucoup plus riche. Les symphonies de Bruckner avec les cordes ultra-grasses et les cuivres qui couvrent tout dès qu'ils sortent c'est une vision quand même un peu réductrice. Le seul que je trouvais convaincant jusqu'ici était Jochum. Les autres font du beau, s'écoutent jouer mais il y a probablement autre chose à faire avec cette musique.

Xavier a écrit:

Bon alors, ça sera peut-être une ultime tentative pour moi.
Il a fait une intégrale?

Oui il y a une intégrale (avec le Te Deum en complément de la 9e) éditée chez Music & Arts. La prise de son a été faite par la RAVAG en 1953. La direction est un peu rubatisante et globalement excellente et très dynamique, aérée (ça respire beaucoup) et les plans sont assez clairs. L'orchestre est parfois un peu en vrac mais il se tient très bien comparé à d'autres enregistrements de cette époque.

Ca tombe bien Jochum est celui que je préfère. Quand je dis "contemplatif" je veux dire par là, les sublimes langueurs des mouvements lents ! Mystiques ! Il faut que ça y soit.

J'ai fait une recherche rapide sur les tempi chez Bruckner et je suis tombé là-dessus.
http://www.mqcd-musique-classique.com/forum/showthread.php?t=1968
Plutôt instructif.

alexandreg a écrit:

J'ai fait une recherche rapide sur les tempi chez Bruckner et je suis tombé là-dessus.
http://www.mqcd-musique-classique.com/forum/showthread.php?t=1968
Plutôt instructif.

Il faut avoir un compte
Ca raconte quoi ?

Ravel - Concerto main gauche - Samson François



vraiment génial

Ça raconte que le Bruckner lourd et massif que l'on nous sert la majorité du temps est en fait issu d'une tradition wagnérienne de la direction d'orchestre. Hors la musique de Bruckner, bien que touchée par l'influence wagnérienne, est extérieure à ce type de direction d'orchestre plutôt lent et massif. L'auteur pense qu'il y a eu un amalgame entre la musique de Bruckner et celle de Wagner pour ce qui est de l'interprétation. Les enregistrements que l'on a de la première moitié du XXe sont globalement beaucoup plus rapides (sauf pour Furt, héritier de la tradition wagnérienne). En gros ça reprend la dichotomie Wagner / musique symphonique. Celle-ci était réellement présente au XIXe mais le camp wagnérien l'a emporté par la suite pour ce qui est de la direction.
Je pense que ça vaut le coup de lire l'article en entier parce-que c'est roboratif et très bien étayé par l'auteur.

alexandreg a écrit:

Ça raconte que le Bruckner lourd et massif que l'on nous sert la majorité du temps est en fait issu d'une tradition wagnérienne de la direction d'orchestre.

D'ailleurs cette tradition wagnérienne n'est pas forcément non plus des plus pertinentes...
Le Ring de Böhm sonne-t-il moins bien ou moins wagnérien que ceux de Kna?

Xavier a écrit:

alexandreg a écrit:

Ça raconte que le Bruckner lourd et massif que l'on nous sert la majorité du temps est en fait issu d'une tradition wagnérienne de la direction d'orchestre.

D'ailleurs cette tradition wagnérienne n'est pas forcément non plus des plus pertinentes...
Le Ring de Böhm sonne-t-il moins bien ou moins wagnérien que ceux de Kna?

Lis l'article, c'est vraiment très intéressant à ce sujet (avec extraits de commentaires de Weingartner et de Schönberg sur la tradition héritée de Wagner et von Bülow).

C'est peut-être idiot, mais je refuse de m'inscrire sur ce forum.

alexandreg a écrit:

Ça raconte que le Bruckner lourd et massif que l'on nous sert la majorité du temps est en fait issu d'une tradition wagnérienne de la direction d'orchestre. Hors la musique de Bruckner, bien que touchée par l'influence wagnérienne, est extérieure à ce type de direction d'orchestre plutôt lent et massif. L'auteur pense qu'il y a eu un amalgame entre la musique de Bruckner et celle de Wagner pour ce qui est de l'interprétation. Les enregistrements que l'on a de la première moitié du XXe sont globalement beaucoup plus rapides (sauf pour Furt, héritier de la tradition wagnérienne). En gros ça reprend la dichotomie Wagner / musique symphonique. Celle-ci était réellement présente au XIXe mais le camp wagnérien l'a emporté par la suite pour ce qui est de la direction.
Je pense que ça vaut le coup de lire l'article en entier parce-que c'est roboratif et très bien étayé par l'auteur.

A part l'usage assez massif de chromatisme, je ne vois pas moi non plus ce qui relie Wagner et Bruckner.
Pour ce qui est du tempo ... les mouvements rapides gagnent à être joués plus vites et moins lourd que l'archétype Kna. Mais les mouvements lents ... doivent être contemplatifs, mystiques (donc habités par la foi ... on est bien d'accord).

Mendelssohn : psaumes 42, 95, 115, Corboz.

Cololi a écrit:

Mais les mouvements lents ... doivent être contemplatifs, mystiques (donc habités par la foi ... on est bien d'accord).

C'est ça que je ne comprends pas...
Pourquoi un mouvement lent devrait-il être joué lentissime pour être contemplatif ou mystique? (même problème pour le Parsifal de Boulez, que pour ma part je trouve très réussi)

Pinch a écrit:

Ravel - Concerto main gauche - Samson François



vraiment génial

Je trouve ça genial aussi, sur le plan de l'exactitude il y aurait des choses à redire mais c'est tellement habité!!!

Cololi a écrit:

alexandreg a écrit:

Ça raconte que le Bruckner lourd et massif que l'on nous sert la majorité du temps est en fait issu d'une tradition wagnérienne de la direction d'orchestre. Hors la musique de Bruckner, bien que touchée par l'influence wagnérienne, est extérieure à ce type de direction d'orchestre plutôt lent et massif. L'auteur pense qu'il y a eu un amalgame entre la musique de Bruckner et celle de Wagner pour ce qui est de l'interprétation. Les enregistrements que l'on a de la première moitié du XXe sont globalement beaucoup plus rapides (sauf pour Furt, héritier de la tradition wagnérienne). En gros ça reprend la dichotomie Wagner / musique symphonique. Celle-ci était réellement présente au XIXe mais le camp wagnérien l'a emporté par la suite pour ce qui est de la direction.
Je pense que ça vaut le coup de lire l'article en entier parce-que c'est roboratif et très bien étayé par l'auteur.

A part l'usage assez massif de chromatisme, je ne vois pas moi non plus ce qui relie Wagner et Bruckner.

C'est vrai que le debut du prélude de l'acte 3 de Parsifal et le debut de l'adagio de la 9ème de Bruckner n'ont absolument aucun lien.