[Jazz] Playlist

Mélomaniac a écrit:

Sonny Rollins, saxophone ténor
Jim Hall, guitare
Bob Cranshaw, contrebasse
Ben Riley, batterie
Willie Rodriguez, Dennis Charles, Franck Charles, percussion
Candido Camero, congas, bongos
 
(RCA, 5 avril - 14 mai 1962)
 

Un des mes Rollins préférés!

 
Bon j'attaque ce jour les 100 CDs de cette anthologie chronologique. De fait, je l'aborde par la période médiane, avec le premier disque de ce coffret 1955-1957.

Pour me servir de pense-bête, et susciter vos réactions, j'assortis chaque titre écouté d'un bref et naïf commentaire à chaud (donc susceptible d'évoluer) et d'une cotation entre 1 et 5 reflétant mon intérêt.

Volume 3 ; CD n°51
 
+++ Wonder why (Cahn & Brodzsky) ; My funny Valentine (Rodgers & Hart)
Milt Jackson Quartet (20 mai 1955)
Un peu easy listening mais le vibraphone a beaucoup d'allure et de présence.

++ Barbara Carroll (Barbara Carroll)
Barbara Carroll Trio (New York, 4 juin 1955)
Bof, insipide, sans relief, mélodie qui tourne à vide

+++ Nory's kick (Francis Coppi)
Bobby Jaspar Quartet (Paris, 6 juin 1955)
Super. Court mais intense.
Y a un Sacha Distel annoncé dans le staff : c'est pas le chanteur des scoubidou-bidous quand même ?

+++ Opus de Funk (Horace Silver)
Woody Herman & his orchestra (New York, 6 juin 1955)
Le repiquage manque un peu de présence mais j'aime bien cette alternance de solos en big band.

+++++ A Night in Tunisia (Gillespie ; Paparelli)
Miles Davis Quartet (Hackensack, 7 juin 1955)
Etonnant solo de contrebasse pour introduire une chaleureuse rêverie. Ca vole très haut.

+++ These foolish Things (Link & Strachey & Marvell)
Lennie Tristano Quartet (11 juin 1955)
Très léché, je succombe. Enregistré live dans un restaurant, on entend même le bruit des assiettes.

++++ Two not one (Lennie Tristano)
Lee Konitz, Warne Marsch (New York, 14 juin 1955)
Bien rythmé, saxo très propre voire sec. Section rythmique très affutée. Impressionnant.

++++ Let's get away from it all (Dennis & Hader)
Jay Jay Johnson & Kay Winding (New York, 23 juin 1955)
Court mais très mignon, un peu drôle même. Dick Katz joue du piano et du célesta.

++++ Blue skies (Irving Berlin)
Al Cohn, Bill Perkins, Richie Kamuca (New York, 24 juin 1955)
Court, mais très belle mélodie, qui sait intriguer vers la fin.

+++ Hags ! (Bill Potts)
Al Cohn, Bill Perkins, Richie Kamuca (New York, 24 juin 1955)
OK, convenu.

+++ All the Things you are (Kern & Hammerstein)
Hampton Hawes , Red Mitchell, Chuck Thompson (Los Angeles, 28 juin 1955)
Ca commence par un long solo de piano, puis c'est parti pour un swing bien rebondi.

+++ So in love (Cole Porter)
Hampton Hawes (Los Angeles, 28 juin 1955)
Mélodie passionnée au clavier solo, conclue par un frémissement de cymbale. Un raffinement harmonique certain : j'ai parfois pensé à Debussy.

+++ Hamp's blues (Hampston Hawes)
Hampton Hawes , Red Mitchell, Chuck Thompson (Los Angeles, 28 juin 1955)
Les doigts courent inlassablement ; trépidant mais un peu vain.

+++ Bohemia after dark (Oscar Pettiford)
Kenny Clarke (New York, 28 juin 1955)
Enregistrement manque un peu de relief. Les solos (cuivres, piano, basse) se succèdent, un peu casual. Manque de caractère distinctif.

+++ Softly as in a morning sunrise (Hammerstein & Romberg)
Modern jazz quartet (Hackensack, 2 juillet 1955)
Distingué et smooth. Ca ronronne. Manque un peu de variété rythmique. Décidément, j'aime bien le vibraphone.

jazzomaniac a écrit:

Y a un Sacha Distel annoncé dans le staff : c'est pas le chanteur des scoubidou-bidous quand même ?

Ben si !

J'espère que tu t'es pâmé devant le son de Lee Konitz, infatigable déhancheur placide du swing, avec son saxo diamant pas propre, affûtant le silence comme une girafe irait brouter les hautes branches d'un séquoia.

Zeno a écrit:

J'espère que tu t'es pâmé devant le son de Lee Konitz

 
Oui, c'est un de mes morceaux préférés dans ce disque. J'admire autant Konitz que ses accompagnateurs de haute voltige (Sal Mosca, Billy Bauer, Oscar Pettiford, Kenny Clarke).
 
Je réécoute tout le disque ; mes impressions se confirment.
 
Je me délecte vraiment de Let's get away from it all, avec ces sonorités de trombones bouchés, les miroitements du célesta... Très original...
 
Et quel soleil dans le ciel de Blue skies...

Volume 3 ; CD n°52
 
+++ Concorde (John Lewis)
Modern Jazz Quartet (Hackensack, 2 juillet 1955)
 
++++ Nature Boy (Eden Abbez)
Miles Davis Quintet (New York, 9 juillet 1955)
Les balais se lancinent sur les caisses. pavillons bouchés. Léché. Une sorte de blues morose, tous feux éteints...
 
+++ There's no you (Adair & Hopper)
Miles Davis Quintet (New York, 9 juillet 1955)
 
Trois premiers morceaux sympathiques et reposants.
 
++++ Stella by Starlight (Young & Washington)
Stan Kenton & his orchestra (Chicago, 20 juillet 1955)
Très spectaculaire et accrocheur, ce qu'accentue encore une prise de son réverbérée.
 
++++ It don't mean a thing (Ellington; Mills)
Thelonious Monk Trio (Hackensack, 21 juillet 1955)
Je connaissais déjà cette mélodie que j'aime beaucoup.
 
++++ Caravan (Ellington ; Mills ; Tizol)
Thelonious Monk Trio (Hackensack, 27 juillet 1955)
Qu'est-ce qu'il nous fait là le batteur (Kenny Clarke) ? Super ! Et quelles harmonies étranges...
 
+++ Sunset tower (Stan Kenton)
Stan Kenton & his orchestra (Chicago, 22 juillet 1955)
Eblouissant, presque too much. Le grand show, à un train de sénateur.
 
+++ Stompin' at the Savoy (Goodman & Sampson & Webb & Razaf)
Stan Kenton orchestra (Chicago, 22 juillet 1955)
Mouais. Pas très imaginatif mais efficace.
 
++++ Toot Suite (Willis Leonard Holman)
Conte Candoli (Los Angeles, 26 juillet 1955)
J'adore la rythmique nette, espiègle, arsouille. Larance Marable : je retiens le nom de ce batteur.
 
+++++ Full count (Conte Candoli)
Conte Candoli (Los Angeles, 26 juillet 1955)
Là je craque : mélodie bondissante, pleine de surprise ! Le saxophoniste Bill Holman accomplit des prodiges. Et toujours les même géniaux accompagnateurs que le morceau précédent !
 
++++ China Boy (Winfree & Boutelje)
Benny Goodman Trio (Hollywood, août 1955)
Clarinette acrobatique !
 
++++ Avalon (Jolson & Desylva & Rose)
Benny Goodman Quartet (Hollywood, août 1955)
Beau numéro de vibraphone, et le pavillon déluré de Goodman.
 
+++ Slipped disc (Benny Goodman)
Benny Goodman Octet (Hollywood, août 1955)
Très millimétré, superbe cohésion des souffleurs mais manque un peu d'originalité mélodique.
 
+++++ Cherokee (Ray Noble)
Lionel Hampton & Stan Getz (Los Angeles, août 1955)
Vindiou, une course poursuite à tombeau ouvert entre saxo et vibraphone. Renversant !

Volume 1 ; CD n°4 : 1927-28
 
Je ne cite pas le détail des 25 pistes du disque. Voilà ce que je retiens :
 
+++++ Clarinet marmalade
Frankie Trumbauer avec Bix Beiderbecke et al.
(New York, 4 février 1927)
 Le disque commence en fanfare, extra !
 
++++ Cushion foot stomp
Clarence William's Washboard five
(New York, 13 avril 1927)
Avec un beau solo de tuba de Cyrus St Clair
 
+++++ Saint Louis Shuffle
Fletcher Henderson
(New York, 27 avril 1927)
Un riche big band où l'on entend le jeune Coleman Hawkins. Très discipliné, ne manquerait qu'un grain de folie, mais je craque quand même.
 
++  In a mist
Bix Beiderbecke
(New York, 9 septembre 1927)
Belle musique mais le piano sonne comme une casserole psychédélique
 
+++ Clementine from New Orleans
Jean Goldkette et son big band
(New York, 15 septembre 1927)
Un orchestre avec banjo et violon
+++ Jazz me blues
Bix Beiderbecke à la clarinette, et ses copains
(New York, 5 octobre 1927)
 
Très bien ces deux morceaux, mais je préfèrerais un peu plus vifs...
 
 
++++ Since my best Gal turned me down
Bix Beiderbecke et ses copains
(New York, 25 octobre 1927)
...comme sur cette pièce
  
++++ Black & Tan Fantasy
Duke Ellington & consort
(New York, 26 octobre 1927)
J'adore la tonalité de cette pièce et les sonorités wouah-wouah
 
+++ Creole Love Call
Duke Ellington & consort, dont la voix turgescente d'Adelaide Hall
(New York, 26 octobre 1927)
Ah ces clarinettes en rut... Mias les grognements libidineux de la vocaliste tendent à m'énerver.
 
+++ San
Paul Whiteman & orchestra
(New York, 12 janvier 1928)
Un super ensemble mais le morceau ne m'emballe pas
 
+++++ Jubilee Stomp
Duke Ellington & al.
(New York, 19 janvier 1928)
 Alors là, chapeau ! Endiablé et plein d'humour. J'adore.
 
+++ Doin' things
Joe Venuti au violon, accompagné d'un piano et d'une guitare
(New York, 21 juin 1928)
Très sympathique ce trio mais...
 
++++ Fireworks
Louis Armstrong et al.
(Chicago, 27 juin 1928)
... je préfère ce genre de pyrotechnies
 
+++ / ++++ Aussi quelques blues joués par Louis Armstrong et Johnny Dodds . Mythique certainement, mais ce n'est pas le style qui m'emballe le plus.
Je préfère le charleston...

Volume 4 ; CD n°100 et dernier : 1959


++++ Carrots for Rabbit
Gerrie Mulligan & Johnny Hodges
(Los Angeles, 17 novembre 1959)
Rabbit était le surnom de Hodges

++ Concierto de Aranjuez
Miles Davis & Gil Evans
(New York, 20 novembre 1959)
La célèbre et lancinante mélodie de Rodrigo transformée en moite digression, étirée pendant dix-huit minutes. Envahie par un cliquetis de percussions, que le compositeur avait eu le bon goût d'éviter. Six mois de préparation, cinquante heures de sessions pour en arriver à cette marmelade à castagnettes.
Je trouve ça kitsch et ennuyeux, bof...

+++ Harmonique
John Coltrane Quartet
(New York, 2 décembre 1959)
Ca tourne un peu en rond. Mais Coltrane fait ce qu'il veut avec la sonorité de son sax.

++++ Like Sonny
John Coltrane Quartet
(New York, 2 décembre 1959)
Idem ; la mélodie n'est pas impérissable, mais je préfère cette animation rythmique

+++ Naïma
John Coltrane Quartet
(New York, 2 décembre 1959)
Gorgious, mais à entendre ces trois morceaux (je n'en connais certes pas d'autres de lui) : je me demande si les compositions de Coltrane égalaient son génie d'instrumentiste. Toutefois j'ai envie de me repencher sur ce musicien dont l'univers semble hautement inspiré et ne se livre pas à la première écoute.

++++ Slim's Thing
Memphis Slim
(Englewoods Cliffs, 3 décembre 1959)
Voilà, je préfère quand ça balance. C'est presque du rock'n roll dites donc...

++++ Sweet and pungent
Duke Ellington orchestra
(New York, 3 décembre 1959)
Très léché, très bien

++++ The swinger's jump
Duke Ellington orchestra
(New York, 4 décembre 1959)
Super !

+++ Blue smile
Sonny Stitt
(Los Angeles, 21 décembre 1959)
Belle échappée mais pas très original

++ Pyramid
Modern jazz quartet
(New York, 21 décembre 1959)
Un morceau émollient avec vibraphone

+++++ Witchcraft ; When I fall in love ; Autumn leaves
Bill Evans Trio
(New York, 28 décembre 1959)
Le grand art du trio, avec Motian et LaFaro. Formidable équipe.

Spoiler:

 
Volume 1 ; CD n°5 : 1928-29
 
 
 Je ne citerai pas ici toutes les merveilles de ce réjouissant disque très swingant. Comme cet endiablé Hot and bothered par le Duke Ellington Big Band.
 
Ou ces trépidants Everybody loves my baby par Earl Hines et ses amis, ou It should be you par Henry red Allen.  Super !
 
Quelle heureuse époque !
 
Où se profile l'ombre d'un blues : j'ai adoré St James Infirmary ou Tight like this par Louis Armstrong.
 
J'ai été surpris d'entendre la mélodie Vesti la Giubba de l'opéra Paillasse de Leoncavallo ouvertement citée au début de Blue clarinet stomp (Johnny Dodds Trio).
 
En revanche, je n'ai pas trop aimé le Boogie Woogie de Pinetop Smith, me sentant peu d'affinité avec ce rythme et ce style.

Spoiler:

 
Volume 1 ; CD n°6 : 1929-30
 
Ce volume m'a globalement moins plu que les 4 et 5, quoique mes affinités avec cette période se confirment.
 
Je tairais le nom des formations qui n'ont pas trop attiré mon attention, mais les prouesses de Omer Simeon à la clarinette m'ont impressionné dans Beau Koo Jack accompagné par Earl Hines.
 
Je succombe à la nausée titubante et ravagée de Prohibition blues des Missourians, ou de Minnie the moocher de Cab Calloway (énorme !)
 
Enthousiasmé par le galopant Chinatown, my Chinatown du Fletcher Henderson big band
 
Duke Ellington m'émoustille toujours autant, dans le Double check stomp, mais beaucoup moins dans Rockin' in rythm aux sonorités accordéonées, ou dans un Mood indigo vacillant.
 
Pour les disques que j'ai écoutés, je peux dire que je raffole du stomp mais celui du Casa Loma orchestra n'en est pas le meilleur exemple.

Spoiler:

Volume 3 ; CD n°53 : 1955

Pas mal ce volume.

J'adore Hallelujah, trio endiablé que mènent Art Tatum (piano), Lionel Hampton (vibraphone) et Buddy Rich (un batteur déchainé !)

A la même équipe s'adjoignent Harry Edison (trompette), Barney Kessel (guitare) et John Simmons (basse) pour un délicieux Somebody loves me.

Etonnant aussi comment Chico Hamilton manie ses balais dans le volubile I want to be happy où gazouille la flûte de Buddy Collette.

Très dépaysant les percussions et l'ambiance orientalo-psychédélique de Blue sands par le même Quartet.

Au sommet aussi : Minor March par le Miles Davis Sextet.

Je n'aime pas trop Rock & roll de Jimmy Rushing all stars. Trop rock & roll justement...

Et je n'aime pas du tout le nauséeux Sounds of may de Teo Macero, truffé de sonorités peu ragoûtantes, conclu par une fin hirsute et stridente.

Sonny Stitt, Bud Powell, J. J. Johnson, 1949-50.
Surtout pour la partie Stitt-Powell, soit 9 pistes. Je n'ai pas l'habitude de Sonny Stitt au ténor ; vraiment un super son bop, et des phrases dans les règles de l'art, évidemment c'est moins fou que du Parker mais il reste une belle fougue et un vocabulaire 100% authentique. Bud est un peu en retrait, c'est Stitt qui occupe en majorité le premier plan. Très sympa. La suite du disque est un peu plus plan-plan à mon goût.


Monk at town hall, 1959.
Je redécouvre avec grand plaisir ce petit monument gorgé de plaisir de jouer et d'intelligence. L'édition que je possède regroupe 3 titres en quartet et 6 en tentet (avec une version tronquée de Little Rootie Tootie en bonus).
Charlie Rouse a la frite, après le thème du premier morceau il balance d'emblée son superbe son de ténor, souple, fluide, humoristique et chaudement soulful. Il me semble, par contre, que Monk a connu des sessions plus inspirées, ou au moins plus libres au niveau des chorus. Un peu perturbé par l'événement, Thelonious ?
Dans la partie en tentet, génial chorus de Phil Woods dans Friday the 13th, un Monk's Mood arrangé avec classe et tendresse par Overton - et Oh my God, que cet orchestre rend bien justice à son écriture ! L'équilibre entre la cohésion d'ensemble et le caractère des lignes individuelles est magnifique. Dans le chorus d'orchestre sur Little Rootie Tootie, périlleux et acrobatique, tout le monde s'accroche aux branches, celui qui trébuche est immédiatement re-motivé par l'ardeur de ceux qui tiennent le coup, il y a une verve et un naturel là-dedans qui donnent envie de faire la ola.
Je regrette juste, au niveau du mix, une petite maigreur dans la basse qui empêche au swing pourtant bien costaud d'atteindre la qualité psycho-acoustique hypnotique que je trouve par exemple dans le concert au It Club.

Ah le solo orchestré de Little Tootie Rootie... 

Art Tatum (piano), Benny Carter (saxophone alto), Louis Bellson (batterie).
 
(Pablo ; Los Angeles, 25 juin 1954)
 

Art Tatum (piano), Roy Elridge (trompette), John Simmons (basse), Alvin Stoller (batterie)
 
(Pablo, Los Angeles, mars 1955)
 

J' aime bien le trombone, il possède le côté suave de la trompette, grave comme le saxo, mais sans que ce soit gutturale. Et puis la coulisse offre des possibilités de modulation que ne permettent pas les pistons.

Art Tatum (piano), Lionel Hampton (vibraphone), Buddy Rich (batterie)
 
(Clef rééd. Pablo, Los Angeles, 01er août 1955)
 

Hein ? a écrit:

J' aime bien le trombone, il possède le côté suave de la trompette, grave comme le saxo, mais sans que ce soit gutturale. Et puis la coulisse offre des possibilités de modulation que ne permettent pas les pistons.

Perso je ne suis pas grand fan de la sonorité pâteuse de cet instrument (à l'exception de George Lewis et de Ray Anderson dans les quartets de Braxton)

arnaud bellemontagne a écrit:

Perso je ne suis pas grand fan de la sonorité pâteuse de cet instrument (à l'exception de George Lewis et de Ray Anderson dans les quartets de Braxton)

Tu n'as pas choisi les plus mauvais (rajoutons Lawrence Brown et Jay Jay Johnson pour faire plaisir à néthou qui, bien qu'il n'en laisse rien paraître, passe une rude soirée sur un autre fil, malgré les dénégations malhabiles de Mélomaniac)

Spoiler:

Parmi les multiples possibilités pour tenter d'endiguer la braxtonopathie aïgue de Hein ?



découvert grâce à Yeux : j'ignorais l'existence de cet album, sorti pour la 1ère fois en 2001 (et qui n'existe donc pas en LP, dont tu m'as l'air d'être un collectionneur acharné, Hein ?)

@arnaud : si tu ne le connais pas déjà, il est en écoute sur le site de streaming étranger dont je t'ai donné le lien récemment.

Oui je le connais, il est pas mal mais un cran en dessous des dortmund (76), performance (79) et autres london (85)et birmingham (85) sans parler de l'apothéose de Willisau (91).

Hein ? n'en écoutera de toute façon aucun, mais je rajouterais bien :



Barry Altschul, Dave Holland, George Lewis ou Kenny Wheeler, je ne sais pas si Braxton a jamais eu mieux comme formation (et il y a une très belle marche à la Nino Rota sur un des deux concerts... ne me demande pas le titre stp ).

alifie a écrit:

et il y a une très belle marche à la Nino Rota sur un des deux concerts...

C'est quoi le titre, stp ?

aucune idée, je ne peux pas écouter mes LP pour l'instant (et il ne m'a pas l'air d'avoir été réédité en cd)... mais si j'arrive à le ripper, je peux le mettre spécialement pour toi dans un prochain bt, si tu veux.

Alifie a écrit:

Hein ? n'en écoutera de toute façon aucun, mais je rajouterais bien :



Barry Altschul, Dave Holland, George Lewis ou Kenny Wheeler, je ne sais pas si Braxton a jamais eu mieux comme formation (et il y a une très belle marche à la Nino Rota sur un des deux concerts... ne me demande pas le titre stp ).

Oui c'est superbe!
Faut se procurer toute sa periode Arista.
La marche à la Rota c'est la compo 6C  
Braxton adore les marches!

On proposerait bien le coffret Mosaic à Mélomaniac, mais je ne crois pas qu'il soit mûr, et le Montreux/Berlin live n'y est pas je crois, pas plus qu'un autre album Arista plutôt intéressant, Time zones, précurseur d'Open Aspects '82 chez Hat Hut (ce qui est plus logique puisque c'est Richard Teitelbaum qui a signé celui d'Arista).



Si tu venais plus souvent jouer à mes bt, arnaud... j'ai posté la marche du Creative Orchestra Music 1976 dans un des derniers.

T'avais qu'a foutre du prog!


 

Spoiler:

Y'en avait, et Braxton deux fois en fait.

Spoiler:

Il n'y a pas de Prog dans ta sélection  

C'est quoi, le /la "prog  

y'a du kraut : un très bon album de Faust (qui a donné lieu à une bonne partie de rigolade avec Yeux dans le bt).

@Mariefran : http://fr.wikipedia.org/wiki/Progressive_rock

Ah oui, des trucs horribles   Merci !

Mais non, c'est très bien, le prog.
Y'a plein de gens qui reviennent à un jazz plus classique après avoir écouté ça  

En classique y'a Boulez, en jazz, y'a le prog.


Signé: Néthou, adepte de la paix des ménages.

Jean Constantin.

Meuh non, néthou, le rock progressif a peu à voir avec le jazz en fait, à part les rosbifs, mais c'est parce que les scènes jazz et rock étaient largement mélangées en Angleterre à l'amorce des années 70.

Spoiler:

Alifie a écrit:

y'a du kraut : un très bon album de Faust (qui a donné lieu à une bonne partie de rigolade avec Yeux dans le bt).

C'est du Kraut, pas du Prog!!!

Mariefran a écrit:

Ah oui, des trucs horribles   Merci !

Magma ça va bien plus loin que tes chansons françaises!  

Alifie a écrit:

Spoiler:

Infâme blasphémateur!   

Les yeux qui fascinent a écrit:

Jean Constantin.

Où sont passées mes pantoufles ?

arnaud bellemontagne a écrit:

Alifie a écrit:

y'a du kraut : un très bon album de Faust (qui a donné lieu à une bonne partie de rigolade avec Yeux dans le bt).

C'est du Kraut, pas du Prog!!!

Si tu veux, d'ailleurs ça ne correspond pas à la définition tout à fait personnelle que je viens d'en donner.

arnaud a écrit:

Mariefran a écrit:

Ah oui, des trucs horribles Merci !

Magma ça va bien plus loin que tes chansons françaises!

Dans Magma, il y avait Michel Graillier, un bon point pour Christian Vander.

Alifie a écrit:

Dans Magma, il y avait Michel Graillier, un bon point pour Christian Vander.

C'est vrai, même moi j'écoute Michel Graillier, c'est dire...



Mais bon, ça n'a pas grand chose à voir avec Magma, faut reconnaître...

arnaud bellemontagne a écrit:

Hein ? a écrit:

J' aime bien le trombone, il possède le côté suave de la trompette, grave comme le saxo, mais sans que ce soit gutturale. Et puis la coulisse offre des possibilités de modulation que ne permettent pas les pistons.

Perso je ne suis pas grand fan de la sonorité pâteuse de cet instrument (à l'exception de George Lewis et de Ray Anderson dans les quartets de Braxton)

Je trouve au contraire une certaine bonhommie tout à fait charmante dans le son du trombone. C' est sympathique et bienveillant.

Alifie a écrit:

Hein ? n'en écoutera de toute façon aucun, mais je rajouterais bien :



Barry Altschul, Dave Holland, George Lewis ou Kenny Wheeler, je ne sais pas si Braxton a jamais eu mieux comme formation (et il y a une très belle marche à la Nino Rota sur un des deux concerts... ne me demande pas le titre stp ).

Pas forcément dans l' immédiat mais si, un jour, sans doute. Je garde ça en mémoire, comme le Basel 1977.

Alifie a écrit:

j'ignorais l'existence de cet album, sorti pour la 1ère fois en 2001 (et qui n'existe donc pas en LP, dont tu m'as l'air d'être un collectionneur acharné, Hein ?)

Acharné, non. Mais je suis resté très attaché à ce support. Et en classique, ça permet de découvrir et de rentrer pas mal de choses à peu de frais. (même si c' est de moins en moins vrai... et plus du tout pour le jazz, le blues, la pop/rock.)

Alifie a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Perso je ne suis pas grand fan de la sonorité pâteuse de cet instrument (à l'exception de George Lewis et de Ray Anderson dans les quartets de Braxton)

Tu n'as pas choisi les plus mauvais (rajoutons Lawrence Brown et Jay Jay Johnson pour faire plaisir à néthou qui, bien qu'il n'en laisse rien paraître, passe une rude soirée sur un autre fil, malgré les dénégations malhabiles de Mélomaniac)

J.J Johnson j' aime bien aussi. Et K. Winding.
R. Anderson, j' ai bien un truc mais qui ne m' a pas laissé un souvenir impérissable. Faudra que je remette la main dessus pour vous dire quoi !

Hein ? a écrit:

Je trouve au contraire une certaine bonhommie tout à fait charmante dans le son du trombone. C' est sympathique et bienveillant.

Tout à fait comme son modèle organique.

Spoiler:

EDIT : à propos de ce sujet si noble et pour ceux qui ne connaîtraient pas encore cet inénarrable 33 tours d'entretiens : watch?v=eIWgYbvaebI

Art Tatum (piano), Lionel Hampton (vibraphone), Buddy Rich (batterie)
 
(Clef rééd. Pablo, Los Angeles)
 
Après le volume 3, j'attaque le volume 4 qui reprend la suite des sessions du 01er août 1955.
 

Art Tatum (piano), Lionel Hampton (vibraphone), Harry Edison (trompette), Barney Kessel (guitare), Red Callender (basse), Buddy Rich (batterie)

 
(Clef rééd. Pablo, Los Angeles, 7 septembre 1955)

Alifie a écrit:

Hein ? a écrit:

Je trouve au contraire une certaine bonhommie tout à fait charmante dans le son du trombone. C' est sympathique et bienveillant.

Tout à fait comme son modèle organique.

Libre à toi d' y trouver du charme, de la bonhomie, de la bienveillance et de la sympathie.  

Citation :

EDIT : à propos de ce sujet si noble et pour ceux qui ne connaîtraient pas encore cet inénarrable 33 tours d'entretiens : watch?v=eIWgYbvaebI

Dans le doute, j' écouterai ça plus tard, quand il y aura moins de monde autour de moi !