Playlist (57)

Chopin : Les Nocturnes, opus 9, 15, 27, 32, 37, 48, 55, 62, 72 n°1 -- Maurizio Pollini.

Ça va, tu survis ?

Sibelius : Symphonie No5 ( San Francisco Symphony & Blomstedt)

alexandre. a écrit:

Ça va, tu survis ?

Qu'il est vilain... Non, c'est beaucoup mieux que survivre. Ce n'est que quand je me souviens d'enregistrements « ponctuels » sublimes (des exemples : Sofronitsky et Rosenthal 9/2, Margulis 27/2, Sofronitsky et Gilels 48/1, Richter 62/2, Richter 72/1, Jonas dans ce qu'elle a laissé, et de nombreux autres) que le relatif pâlit, mais on n'est pas obligé d'écouter comme ça.

Oui, sur un tel corpus, difficile d'être génial partout, en isolé on trouvera toujours des choses plus renversantes. En tant qu'intégrale, c'est remarquable je trouve. Et il y a les op.32 et 37 (entre autres) qui peuvent facilement être comparés aux références isolées.

Je n'avais pas trop aimé cette intégrale pour ma part, avec l'impression d'une caractérisation linéaire et pas forcément idéale, avec ce lyrisme un peu affecté; ce corpus est plus contrasté que ça, je trouve... il y a de la joie dans l'Op.9 No.3 par exemple, à mon avis (Allegretto, noté scherzando).
C'est un peu le problème de ce genre d'intégrale qui semble revenir à l'interprétation d'une seule et même oeuvre.
J'ai un peu honte d'écrire ce commentaire péremptoire n'étant pas très sûr de ce que j'écris, ce n'est que ce qui me reste de souvenir.

Percy Bysshe a écrit:

C'est un peu le problème de ce genre d'intégrale qui semble revenir à l'interprétation d'une seule et même oeuvre.

Bien souvent (il y a des exceptions frappantes, comme l'intégrale Beethoven de Schnabel, par exemple, aussi bien en sonates/variations qu'en concertos, et pourtant elle aussi a été enregistrée sur un laps de temps assez resserré), on a l'impression que l'approche intégrale induit un même regard sur des œuvres pourtant assez diverses. Un peu comme si on partait d'un point de vue stylistique maîtrisé et uni sur un type de compositions au sens musicologique, et qu'on accrochait ensuite les œuvres priées de s'y conformer. C'est oublier un peu trop vite qu'à toute époque plusieurs styles coexistent et que les formes découlent bien souvent de ces antagonismes, de ces luttes.

Au sujet de Pollini, c'est vrai que la caractérisation assez linéaire reste un des écueils que j'ai face à son jeu (même récent comme ici, même en public comme dans la 106), en partie parce qu'il est toujours très tendu, rognant les aspérités (il ne me viendrait pas à l'esprit de louer ses textures locales, ses couleurs) et souvent aussi les silences. Mais je n'irais pas jusqu'à dire de son lyrisme qu'il est affecté ; il y a aussi, dans ces nocturnes, beaucoup d'abandon et de naturel dans les phrasés (les conduire en étant mené par eux, de sorte qu'ils semblent survenir). Je suis aussi assez d'accord avec Alexandre concernant les opus centraux (32 et 37 surtout), qui sont souvent très beaux.

Manuel de Falla : Musique pour piano (Serenata andaluza, Nocturno, Vals capricho, Canción, Cuatro Piezas españolas, Canto de los bateleros del Volga, Pour le tombeau de Paul Dukas, Fantasía Bética) -- Esteban Sánchez.

Tchaïkovsky : Suites de ballet, Karajan/Philharmonia

Délicieux.

Schumann : 4e symphonie, Abendroth

Incroyable, ce qu'il fait au niveau interprétatif.

Kodaly : Sonate pour violoncelle solo, Fournier (live à Salzburg)

Quand j'entends ça, je regrette amèrement que le violoncelliste français n'ait enregistré que les classiques du répertoire (parce que pour les Haydn il y a mieux ailleurs, qu'on a déjà assez de versions des sonates de Brahms - et que les reconstructions de concertos de Vivaldi, C.P.E Bach et Boccherini, c'est sympa, mais totalement inutiles ).

Chopin : les préludes opus 24 par Benno Moiseiwitsch

Sibelius : Concerto pour Violon ( Christian Ferras & Karajan - Berliner)

Symphonie n°6; Sibelius - Sanderling

Suites françaises n°2 et 4; Bach - S. Richter (live)

Stravinsky : Le Sacre du Printemps, Mehta/Vienne

Joaquín Turina : Sevilla -- Suite pintoresca, opus 2 ; Rincones sevillanos, opus 5 ; Mujeres de Sevilla, opus 89 -- Esteban Sánchez.

Incomparable. Jueves Santo a medianoche, de la Suite pour piano Sevilla (opus 2), par exemple, renferme en l'espace de moins de huit minutes un raffinement de textures et de couleurs hallucinant. Rien que dans les vingt premières secondes de cette pièce, il doit déjà y avoir une bonne demi-douzaine de manières fondamentalement différentes de toucher le piano, aussi bien au fil du temps qu'en superposition dans l'espace. Dans cette forme ABA'(B'), la transition entre A' et la très brève évocation finale (B') est prodigieuse, en particulier son rapport des longueurs de résonance, proche du quotient (zéro)/(infini)... Et quelle qualité technique d'enregistrement !

Sibelius : 4e symphonie, Beecham (BBC Legends)

J'aime beaucoup. Par contre, la prise de son est réalisée avec les pieds (comme d'habitude), et ça me gêne particulièrement ici.

Xenakis : Nomos Alpha, Arne Deforce

Brahms : Sonate No1 pour Violon et piano ( Christian Ferras & Pierre Barbizet )

Franck : Sonate pour Violon et Piano en La majeur ( Ferras & Barbizet)

Sibelius: Pelléas et Mélisande/Karajan

Debussy : Jeux (Rattle)
Dutilleux : Tout un monde lointain (Jac van Steen - ORF Vienna Radio Symphony Orchestra - Christian Poltéra (violoncelle)

Tchaikovsky : Concerto pour Violon ( Christian Ferras, Karajan & Berliner)

Mahler : 7e symphonie, Barbirolli (BBC Legends)

Chausson : Poème de l'Amour et de la Mer (Felicity Lott, Armin Jordan)

Billy Budd; Britten - Mackerras, LSO, 1966

Liszt, Bénédiction de Dieu dans la solitude, Ernst Levy
C'est grand.

Schumann, Davisdbündlertänze, Gieseking

Bach, Sonates pour violon et clavecin n°3 & n°4, Mullova / Dantone

Albéniz : Iberia , Ricardo Requejo / Claves (1980)

J'aime beaucoup cette version.

Schulhoff: Ogelala/Dohnanyi

Haydn : Cello Concertos 1 et 2 ( Truls mork & Orchestre de musique de chambre norvégien)

Sambagnard a écrit:

Haydn : Cello Concertos 1 et 2 ( Truls mork & Orchestre de musique de chambre norvégien)

Jolie version, n'est-ce pas ?

____________________
Bartok : Musique pour cordes, percussions et célesta, Mravinsky

Bach : Messe en si, Gardiner

Truls Mork est clairement le meilleur violoncelliste actuel et l'un des meilleurs ayant existé avec Fournier et Starker.

Donc oui, version sympathique.

Mørk est excellent, mais pour moi ce n'est pas le meilleur au monde actuellement, il y a tout de même Gutman, Perényi, Wispelwey, éventuellement Queyras.

Sambagnard a écrit:

Truls Mork est clairement le meilleur violoncelliste actuel et l'un des meilleurs ayant existé avec Fournier et Starker.

Donc oui, version sympathique.

Bah moi, je suis d'accord avec toi !

alexandre. a écrit:

Mørk est excellent, mais pour moi ce n'est pas le meilleur au monde actuellement, il y a tout de même Gutman, Perényi, Wispelwey, éventuellement Queyras.

Je pense que l'on vraisemblablement inclure Gutman dans la génération précédente, de même que Perenyi. Même Starker est encore en vie, et enseigne encore en Amérique si ma mémoire est bonne. Je ne vais pas trop me prononcer sur les qualités des divers noms que tu cites (si ce n'est pour dire que je n'apprécie pas outre mesure Wispelwey, que Gutman n'a sûrement pas eu le rayonnement qu'elle méritait et que j'aime bien Perenyi ), mais si l'on parle de la génération actuelle, celle qui trust la scène et qui a encore "faim", on parlera plutôt de Mørk, Wispelwey, Queyras, Muller-Schott, Poltéra, etc. Et parmi ceux-là, Mørk et Queyras sont quand même les plus doués.

EDIT : toi aussi, Ben, tu lâches Rostro en plein vol ?

Ce qui serait bien c'est que Mørk arrête d'enregistrer en studio et ne fasse publier que ses lives, c'est souvent génial, beaucoup plus investi, et il n'y aucune moins-value puisqu'il n'en met pas une à côté. Mais bon, ça m'étonnerait que ça arrive.

Horatio a écrit:

alexandre. a écrit:

Mørk est excellent, mais pour moi ce n'est pas le meilleur au monde actuellement, il y a tout de même Gutman, Perényi, Wispelwey, éventuellement Queyras.

Je pense que l'on vraisemblablement inclure Gutman dans la génération précédente, de même que Perenyi. Même Starker est encore en vie, et enseigne encore en Amérique si ma mémoire est bonne. Je ne vais pas trop me prononcer sur les qualités des divers noms que tu cites (si ce n'est pour dire que je n'apprécie pas outre mesure Wispelwey, que Gutman n'a sûrement pas eu le rayonnement qu'elle méritait et que j'aime bien Perenyi ), mais si l'on parle de la génération actuelle, celle qui trust la scène et qui a encore "faim", on parlera plutôt de Mørk, Wispelwey, Queyras, Muller-Schott, Poltéra, etc. Et parmi ceux-là, Mørk et Queyras sont quand même les plus doués.

Muller-Schott et dans une moindre mesure Poltéra, je les ai trouvé très décevants en vrai. Eux sont clairement favorisés par les disques.

Horatio a écrit:

Sambagnard a écrit:

Truls Mork est clairement le meilleur violoncelliste actuel et l'un des meilleurs ayant existé avec Fournier et Starker.

Rajoute Rostropovitch, et on sera entièrement d'accord .

Non, je n'aime pas Rostropovitch. Enfin j'irais réécouter ses enregistrements, mais il y a 6 mois j'avais du mal à en écouter un en entier...

@alexandre. : Queyras ? Beaucoup de ses enregistrements sont très très discutables, ce qui n'est pas le cas pour Mork ( pour Queyras, écoute le CD de Schumann où il a enregistré les "Cinq pièces dans le ton populaire" avec Le Sage ou son CD consacré à Dvorak qui est là aussi vide de parti pris musicaux). Son CD de Bach n'est correct que grâce aux merveilles de la technologie d'enregistrement actuelle.
Puis il me semble qu'il avait massacré Bach aux victoires de la musique en live , mais je n'arrive pas à mettre la main sur la vidéo.

D'ailleurs en passant, j'avais oublié Maurice Gendron, qui est pour moi le meilleur violoncelliste ayant jamais existé. Honte à moi pour l'oubli, j'essayerai de faire un sujet sur lui, parce qu'il est injustement méconnu, alors que pourtant...

EDIT: Je viens d'écouter le début du premier mouvement de Dvorak par Wispelwey, il y a plein d'à-coup, de renflements dans le son et d'autres trucs à côté de la plaque musicalement, mais pendez-le quoi !

Sambagnard a écrit:

@alexandre. : Queyras ? Beaucoup de ses enregistrements sont très très discutables, ce qui n'est pas le cas pour Mork ( pour Queyras, écoute le CD de Schumann où il a enregistré les "Cinq pièces dans le ton populaire" avec Le Sage ou son CD consacré à Dvorak qui est là aussi vide de parti pris musicaux). Son CD de Bach n'est correct que grâce aux merveilles de la technologie d'enregistrement actuelle.
Puis il me semble qu'il avait massacré Bach aux victoires de la musique en live , mais je n'arrive pas à mettre la main sur la vidéo.

Je dois connaître à peu près tous les enregistrements de Queyras, et ça me semble un peu osé de lui opposer Mørk concernant la prise de risque interprétative. Chez Mørk il y a pas mal d'albums où il ne se passe pas grand chose et jusqu'à récemment (le double de Brahms avec Repin et Chailly).
Et le Bach qui n'est correct que grâce à la prise de son ça veut dire quoi ? Certes le concert du Châtelet est un peu plus irrégulier, n'empêche que ça a montré qu'il maîtrisait également ces suites en concert.

Sambagnard a écrit:

Non, je n'aime pas Rostropovitch. Enfin j'irais réécouter ses enregistrements, mais il y a 6 mois j'avais du mal à en écouter un en entier...

Si tu as écouté ses Bach et ses Dvorak/Tchaikovsky avec Karajan, ça se comprends. Prends la musique russe, le Dvorak avec Talich, le Lutoslawski, le Bloch et le Schumann avec Bernstein, le Schubert avec Britten, le Prokofiev avec Richter au piano. C'est là qu'on prend la mesure du personnage.

Sambagnard a écrit:

Queyras ? Beaucoup de ses enregistrements sont très très discutables, ce qui n'est pas le cas pour Mork ( pour Queyras, écoute le CD de Schumann où il a enregistré les "Cinq pièces dans le ton populaire" avec Le Sage ou son CD consacré à Dvorak qui est là aussi vide de parti pris musicaux). Son CD de Bach n'est correct que grâce aux merveilles de la technologie d'enregistrement actuelle.
Puis il me semble qu'il avait massacré Bach aux victoires de la musique en live , mais je n'arrive pas à mettre la main sur la vidéo.

Tu parles du concerto de Dvorak par Queyras ? Moi je le trouve inventif et très frais - bien plus que celui de Mørk, trop aseptisé (comme ses Miakovsky, Chosta n.1 ou Prokofiev). Et si l'on parle des techniques d'enregistrement, je peux te dire que les deux interprètes ont passé des journées entières à jouer, rejouer et traficoter les bandes pour faire leur Bach. Mørk dit d'ailleurs qu'il aurait le matériel pour éditer une seconde version (avec un instrument différent cependant).

alexandre. a écrit:

Je dois connaître à peu près tous les enregistrements de Queyras, et ça me semble un peu osé de lui opposer Mørk concernant la prise de risque interprétative. Chez Mørk il y a pas mal d'albums où il ne se passe pas grand chose et jusqu'à récemment (le double de Brahms avec Repin et Chailly).
Et le Bach qui n'est correct que grâce à la prise de son ça veut dire quoi ? Certes le concert du Châtelet est un peu plus irrégulier, n'empêche que ça a montré qu'il maîtrisait également ces suites en concert.

Ah ? Lesquels ? Le britten est magnifique d'analyse et de finesse, le Haydn est dans cette même qualité, le CD consacré à Brahms est superbe aussi notamment grâce au travail de profondeur dans le son pareil pour le CD avec Thibaudet consacré à Rachmaninov qui est très engagé musicalement. A la limite les suites de Bach sont un peu plus discutables ( mais bon, elles sont TOUJOURS discutables sauf peut-êtres celles de pernoo (lien spotify ici ) qui sont les seules que je peux écouter sans me questionner avec celles de Fournier.

Ben c'est pas compliqué pour le Bach, avec beaucoup d'écho/acoustique très flatteuse, tu donnes à n'importe qui un beau son et tu fais une fumisterie musicale efficace. En concert, c'est très loin d'être la même chose en revanche et tu le sais bien.
C'est d'ailleurs pour cela que Queyras était beaucoup raillé dans le monde des violoncellistes jusqu'à son CD de Dvorak qui est "un peu mieux" que le reste sans toutefois atteindre des sommets comme celui de Gendron.


@au-dessus : Merci du conseil, j'irai écouter cela demain (là je ne suis plus très frais ). Par contre, Mork, pour avoir été à quatre mètres de lui en concert ( j'ai un ami violoncelliste qui a assisté à un concert très intime de lui un peu avant qu'il fasse son "pseudo retour" tel que l'a annoncé les médias et il m'en avait fait une description particulièrement enthousiasmée, je lui demanderai les détails si tu veux), je peux te dire qu'il est vraiment largement meilleur en concert et que donc peu importe le travail fait en studio, on n'est pas dans un cas ou "t'es bon sur internet et mauvais en vrai", lui c'est tout le contraire il est très bon en CD et encore meilleur en vrai.

Tu n'as pas écouté le Dvorak de Gendron non ? Parce qu'après cela, rien ne me semble plus "frais" et "inventif".

Sambagnard a écrit:

alexandre. a écrit:

Je dois connaître à peu près tous les enregistrements de Queyras, et ça me semble un peu osé de lui opposer Mørk concernant la prise de risque interprétative. Chez Mørk il y a pas mal d'albums où il ne se passe pas grand chose et jusqu'à récemment (le double de Brahms avec Repin et Chailly).
Et le Bach qui n'est correct que grâce à la prise de son ça veut dire quoi ? Certes le concert du Châtelet est un peu plus irrégulier, n'empêche que ça a montré qu'il maîtrisait également ces suites en concert.

Ah ? Lesquels ? Le britten est magnifique d'analyse et de finesse, le Haydn est dans cette même qualité, le CD consacré à Brahms est superbe aussi notamment grâce au travail de profondeur dans le son pareil pour le CD avec Thibaudet consacré à Rachmaninov qui est très engagé musicalement. A la limite les suites de Bach sont un peu plus discutables ( mais bon, elles sont TOUJOURS discutables sauf peut-êtres celles de pernoo (lien spotify ici ) qui sont les seules que je peux écouter sans me questionner avec celles de Fournier.

Le Brahms manque totalement de tension, ça va pour les personnes qui aiment avant tout les orchestres ronflants et précis. Certes c'est Mørk qui s'en sort le mieux, ça n'en fait pas pour autant un grand disque.
Le Rachmaninov je n'arrive pas à l'écouter, mais c'est surtout parce-que je trouve le piano épouvantable.
Le Haydn est peu passe-partout, le Grieg aussi, le concerto d'Elgar aussi, les Tchaïkovsky, Prokofiev, même constat. Et puis il y a un tel écart avec ce qu'il donne en vrai que je ne peux pas vanter ces disques tout lisses.

Sambagnard a écrit:

Ben c'est pas compliqué pour le Bach, avec beaucoup d'écho/acoustique très flatteuse, tu donnes à n'importe qui un beau son et tu fais une fumisterie musicale efficace. En concert, c'est très loin d'être la même chose en revanche et tu le sais bien.
C'est d'ailleurs pour cela que Queyras était beaucoup raillé dans le monde des violoncellistes jusqu'à son CD de Dvorak qui est "un peu mieux" que le reste sans toutefois atteindre des sommets comme celui de Gendron.

Je ne le sais pas, j'ai entendu quatre fois Queyras en concert (deux fois en soliste), certes ce n'est pas aussi propre qu'au disque, mais ça reste très bien tenu. Pour Dvorak de toute façon j'en reste à Rostropovitch et Fournier, tout le reste je peux m'en passer.

Berg: Sieben frühe lieder/Banse-Madzar

Chopin : les préludes par M Argerich

alexandre. a écrit:

Le Brahms manque totalement de tension, ça va pour les personnes qui aiment avant tout les orchestres ronflants et précis. Certes c'est Mørk qui s'en sort le mieux, ça n'en fait pas pour autant un grand disque.

Heum je parle de son CD consacré aux sonates de Brahms, je ne vois pas tellement le rapport avec l'orchestre. On ne doit pas parler de la même chose.

Citation :

Le Rachmaninov je n'arrive pas à l'écouter, mais c'est surtout parce-que je trouve le piano épouvantable.
Le Haydn est peu passe-partout, le Grieg aussi, le concerto d'Elgar aussi, les Tchaïkovsky, Prokofiev, même constat. Et puis il y a un tel écart avec ce qu'il donne en vrai que je ne peux pas vanter ces disques tout lisses.

Je n'arrive pas tout à fait à saisir ce que tu entends par "lisse", surtout dans le haydn. Qu'aurais-tu voulu ? Qu'il nous mette un vibrato outrageux dans les quelques nuances forte cachées dans la partition ?

Citation :

Je ne le sais pas, j'ai entendu quatre fois Queyras en concert (deux fois en soliste), certes ce n'est pas aussi propre qu'au disque, mais ça reste très bien tenu. Pour Dvorak de toute façon j'en reste à Rostropovitch et Fournier, tout le reste je peux m'en passer.

Je vais écouter le Dvorak de Rostro pour voir, as-tu écouté celui de Maurice Gendron ?


( Pour Gendron, voici un des enregistrements même si celui réalisé avec le LSO - vers 1960 - je crois est bien meilleur, :

/watch?v=clgDfS4WS-M

/watch?v=oyFj68YynNo

)


EDIT : J'ai écouté deux des Dvorak de Rostro ( celui avec Karajan que je n'ai pas pu écouter jusqu'au bout, évidemment) et celui avec Talich ( même si l'orchestre n'est pas de très bonne qualité) qui est tout à fait sympathique, ce qui me fait reconsidérer Rostropovitch. Dans la journée j'irai écouter le reste de ce que tu as proposé Horatio.

Lebègue : premier livre d'orgue, Brosse
Nivers : messe et suite pour orgue, motets, Keito
Marchand : oeuvres pour orgue, Chapuis
Corrette (Gaspard) : messe du 8ème ton, Préfontaine
Brossard : leçons des morts

Que de bien belles choses

Prokofiev : Sonate pour Violoncelle et piano en Do ( Rostropovich & Richter )


P.S : Haha, sympathique le correcteur de Google :

Bach : Magnificat, Gardiner



Dvorak : Concerto pour violoncelle, Gendron (YT)

______________________

Sambagnard a écrit:

EDIT : J'ai écouté deux des Dvorak de Rostro ( celui avec Karajan que je n'ai pas pu écouter jusqu'au bout, évidemment) et celui avec Talich ( même si l'orchestre n'est pas de très bonne qualité) qui est tout à fait sympathique, ce qui me fait reconsidérer Rostropovitch. Dans la journée j'irai écouter le reste ce que tu as proposé Horatio.

Ce qui est surtout dommage avec Talich, c'est la prise de son un peu pourrie ; mais on profite d'une direction idiomatique et d'un soliste qui donne le meilleur de lui-même.

J'attends tes impressions sur le reste ! Et si tu as envie de poursuivre un peu avec le duo Rostro-Richter, il y a ce sublime concert-fleuve regroupant toutes les sonates de Beethoven (malheureusement plus disponible sur YT).

Lully, Phaëton, Prologue, Actes I et II, Christophe Rousset, Beaune 2012 sur arte live web

Brahms : second trio avec piano op. 87 / Beaux Arts Trio / Philips

Miam miam

Symphonie n°9; Mahler - Bernstein, NYP

Lieutenant Kijé, suite symphonique op. 60; Prokofiev - Abaddo, Orchestre Symphonique de Chicago
Il faut juste dépasser le premier mouvement insupportable.

Etudes de concert, op. 11; Suite op. 20; Agathe Backer Grøndahl - G.H. Braaten

Quatuor n°6; Stenhammar - Quatuor d'Oslo

Sibelius : 5e symphonie, Karajan/Philharmonia

Mendelssohn : 6e quatuor, Ysaÿe Quartet

Ben. a écrit:

Lieutenant Kijé, suite symphonique op. 60; Prokofiev - Abaddo, Orchestre Symphonique de Chicago
Il faut juste dépasser le premier mouvement insupportable.

Vraiment ? Personnellement, j'adore cette suite dans son intégralité , en particulier la Troïka. Et la version d'Abbado est détaillée au possible, c'est un bonheur.