Playlist (60)

Scherzian a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Scherzian a écrit:

Franz Schubert : Sonate pour piano n°19 en do mineur, D958 -- Wilhelm Kempff.

Scherzian a écrit:

R.I.P.

Ne te réjouis pas trop vite... Je réécoute ces disques pour la première fois depuis...? Je comprends pourquoi je ne les ai plus écoutés ; il n'est même pas nécessaire de convoquer Sviatoslav Richter (D894, D958) ni Rudolf Serkin (D959) ni personne d'autre. Pour moi, ce jeu est quasi inécoutable. On dirait qu'il ne parvient à penser la musique que dans une seule dimension à la fois (D958 et ailleurs), une sorte de mélodie accompagnée permanente. Parfois, pianissimo et mignon dans l'aigu, c'est vrai que le jeu parvient à faire illusion pendant quelques secondes, mais il n'y a aucune construction, aucune structure, pas de continuité. Dans le finale de la D959, l'immense fugato, qui est pourtant le sommet absolu de cette sonate, à mon avis, si prodigieux et tendu avec Rudolf Serkin, en devient insignifiant en raison d'une très grande faiblesse dans la continuité et la cohérence des lignes (certaines lignes s'évanouissent, on se demanderait bien pourquoi, puis quelques-unes de leurs notes reviennent au premier plan, jouées quasi sforzando, etc.). Dans la section centrale du mouvement lent de la D959 et dans le « développement » du I de la D894, c'est assourdissant et incohérent. Du bruit. Et laid en plus, percussif et ferraillant. Dès que la nuance dépasse mezzo-forte ou que le tempo s'emballe un peu, la sonorité devient cassante, hachée. J'ai l'impression qu'il fait ce qu'il peut pour respecter les indications de nuances, de phrasés, d'accentuation (j'ai tout réécouté avec la partition), mais son jeu vole souvent en éclats sous la charge que ça représente, je trouve, et il s'éparpille, avec des incohérences par wagons entiers. Je me rends bien compte que je fais beaucoup de peine en écrivant ça, mais pour moi c'est quasi impossible à écouter.

et en même temps tu trouves que schnabel (je pense à lui parce que je l'ai écouté dernièrement) est génial même s'il se ramasse toutes les deux mesures dans la hammerklavier, mais par exemple j'imagine que tu qualifieras gould jeune, qui joue à peu près aussi vite que lui les 3 dernières sonates (avec beaucoup moins de fausses notes), d'inécoutable ; c'est fou comme on n'entend vraiment pas la même chose ! je précise que moi aussi je suis d'accord sur ce que tu dis de kempff, sauf que je trouves que tu exagères ("laid", "ferraillant", vraiment ?) ; en fait c'est surtout dans la d958 que j'ai l'impression qu'il a l'air de galérer, les autres je ne trouve pas tellement ; d'ailleurs soit dit en passant bizarrement récemment j'ai écouté arrau dans la d958 et il m'a fait la même impression que kempff, ce qui est assez cocasse ; bref, comme mélomaniac je trouve que ses "défauts" sont en fait des "qualités".

Gershwin - Rhapsody in Blue - Bernstein/Columbia Symphony Orchestra

Wagner : Tristan et Isolde (Mikko Franck, 2012 : Nina Stemme, Sarah Connolly, Christian Franz, Detlef Roth, Peter Rose, Pascal Bourgeois, Christophe Poncet, Richard Berkeley-Steele, Renaud Derrien)

Pas mal du tout, mais assez inégal... j'irais dire un mot sur le sujet du concert...

Horatio a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Horatio a écrit:

Schoenberg : Moses und Aron, Kegel

Je ne connais pas cette version.
Elle est comment par rapport à Gielen, Solti ou Boulez?

Difficile de répondre, parce que je ne connais aucune des versions que tu cites . Dans l'absolu (et même si je découvre l'œuvre), j'aurais tendance à louer Kegel, comme partout dans la Second Ecole de Vienne : un mélange rare d'intensité et de lisibilité. Très belles couleurs à l'orchestre, chœurs au poil (l'interlude ouvrant le second acte), un Moïse terriblement bien campé par W. Haseleu (Aaaaron ! Was hast du getaaan ?).

Merci j'esserai à l'occasion.

Mélomaniac a écrit:

Aujourd'hui :

Dans le cadre de la Question du jour qui porte sur le sérialisme intégral, j'ai cru bon me mithridatiser en me replongant dans l'esthétique de la Seconde Ecole de Vienne :

[Schoenberg : Variations op.31
=> Herbert von Karajan / Berliner Philharmoniker (DG)
Ce n'est pas ma version préférée des Orchesterstücke, trop végétale, trop ornementale Jugenstil, mais pour le reste du programme la virtuosité et la somptuosité du résultat me laissent toujours aussi pantois. Il n'y avait que ce chef pour réussir de telles prouesses hédonistes.

Oui, je trouve Karajan trop "rond" dans ces variations.
Herbig,Gielen et Boulez sont plus tranchants et décisifs.

Beethoven ~ Symphonie n°5 (Schuricht)

Génial !

808 a écrit:

et en même temps tu trouves que schnabel (je pense à lui parce que je l'ai écouté dernièrement) est génial même s'il se ramasse toutes les deux mesures dans la hammerklavier [...]

Je n'ai jamais dit que j'aimais Artur Schnabel dans toute la Hammerklavier. Le I et, dans une mesure un petit peu moindre, le IV de la Hammerklavier, joués par Artur Schnabel, me sont aussi très peu supportables, mais c'est en raison de la quantité de fausses notes (pour le I, on en connaît la cause), jamais en raison de la qualité de sa sonorité elle-même. Idem pour presque toute l'Appassionata qu'il a jouée et le I de l'opus 111 (pour prendre deux autres exemples qui me passent par la tête ; il y en aurait d'autres). En revanche, j'estime que le mouvement lent de la Hammerklavier, celui à variations de l'opus 111 et celui de la D960, joués par Artur Schnabel, sont parmi les plus beaux de toute la discographie existante, ça oui, cent mille fois oui.

Ce n'est pas parce que je place l'art d'Artur Schnabel très, très, très haut, comme celui d'Edwin Fischer d'ailleurs, en raison de la qualité de leur jeu horizontal, des sonorités qu'ils tirent de leurs instruments, de leurs couleurs fabuleuses et de leurs textures souvent assez variées, en raison aussi de leur attitude très saine face aux textes qu'ils jouent et face à leur rôle de musiciens interprètes, que j'aime de façon aveugle chacun des enregistrements qu'ils ont laissés, ni que j'ai un filtre, greffé dans les synapses, qui me fait passer à côté des problèmes de doigts (ni même les tolérer). C'est plutôt parce que j'estime, avec Artur Schnabel qui l'a dit lui-même, que « la musique n'a que faire des doigts » et que jouer de la musique ça n'a rien à voir avec la récitation d'un texte appris.

Citation :

[...] mais par exemple j'imagine que tu qualifieras gould jeune, qui joue à peu près aussi vite que lui les 3 dernières sonates (avec beaucoup moins de fausses notes), d'inécoutable [...]

Je trouve que le jeu de Glenn Gould est à peu près inécoutable dans la plupart des enregistrements qu'il a laissés et que je connais, oui (il y a des exceptions en fonction du répertoire qu'il joue et de l'âge du pianiste, c'est tout à fait vrai). Pas seulement dans les trois derniers opus de Beethoven (qui ne sont d'ailleurs pas les pires, loin de là). Je ne trouve pas qu'Artur Schnabel adopte des tempos si vifs que ça dans les différents mouvements de ces trois sonates. Il joue les mouvements vifs dans un tempo alerte et les mouvements lents dans un tempo ample (opus 110 et opus 111), parfois très ample (opus 109). Il adopte des tempos qui sont adaptés à la pièce jouée et à la manière dont elle doit, selon lui, sonner, autrement dit. (Ceci dit, je pense qu'il se fourvoie au moins un peu dans son choix de tempo du I de la Hammerklavier -- non pas dans l'absolu, mais pour la manière dont ça sonne lorsqu'il le joue ainsi.)

Pour moi, la musique se présente d'abord comme une texture et une couleur, avant même d'être une harmonie, une forme, une structure. D'ailleurs, il existe un degré d'abstraction où la forme et la structure elles-mêmes sont un type de texture, donc bon... Si ça vient à manquer dans une interprétation, c'est toute la caractérisation de la pièce qui en souffre ; quelque chose de fondamental (me) manque.

Citation :

[...] je trouves que tu exagères ([Kempff] "laid", "ferraillant", vraiment ?) [...]

Oui, vraiment.

Beethoven - op120 - Richter 1950 (pas trouvé la version que tu recommandes sur youtube, Schierzan)
On passe d'une heure et quelques à 46 minutes.

Ophanin a écrit:

Beethoven - op120 - Richter 1950 (pas trouvé la version que tu recommandes sur youtube, Schierzan)
On passe d'une heure et quelques à 46 minutes.

Richter en 1950 ?! Alerte !

Ates Tanin a écrit:

33 Variations on a Waltz by Diabelli, Op.120

29/1/51 - Moscow - Live - YEDANG YCC-0141 (CD)**
1/6/70 - Venice - Live - MUSIC & ARTS CD-879 (CD)**
21/6/70 - Granada - Live - (PT) [N]
5/7/70 - Tours - Live - (PT)*
6/5/86 - Milan - Live - (PT)*
8/5/86 - Bolzano - Live - (PT)*
18/5/86 - Prague - Live - PRAGA 254 023 (CD)**
10/6/86 - Gyor - Live - (PT)*
15/6/86 - Copenhagen - Live - (PT)*
17/6/86 - Amsterdam - Live - unedited - (PT)*
17/6/86 - Amsterdam - Live - edited - PHILIPS 422 416-2 (CD)**
3/7/86 - Heide - Live - (PT)*

Je suppose que c'est en 1951 à Moscou, un enregistrement que je ne connais d'ailleurs pas. Quand je parlais de Prague le 18 mai 1986 et d'Amsterdam le 17 juin 1986, c'était surtout pour signaler que les CD sont facilement accessibles. En fait, je n'ai jamais vérifié leur présence sur YT. (Prague avec la nouvelle réédition en cours chez Praga Digitals, Amsterdam avec un CD Olympia sorti en 2011.)

1950 ou 51, c'est libre de droit, je crois : https://www.youtube.com/watch?v=BGNUf9hvpDI

Citation :

Enregistré à Moscou le 23 juin 1950.

Aurai-je découvert la perle rare

Je ne sais pas ; en tout cas, Paul Geffen sur Trovar donne les mêmes dates qu'Ates Tanin sur Doremi pour la partie commune de leurs listes.

Prague, le 18 mai 1986, est aussi dans le tuyau : /watch?v=dokkniOwSlQ -- mais attention, il monte à cinquante minutes. Pour la qualité technique de l'enregistrement, c'est un peu le jour et la nuit. J'aime énormément le Richter vieillissant dans des œuvres comme les Variations Diabelli.

Ludwig van Beethoven : Variations Diabelli, opus 120 -- Sviatoslav Richter en direct à Prague en 1986.
C'est Ophanin qu'a commencé, m'sieur.

Scherzian a écrit:

Pour moi, la musique se présente d'abord comme une texture et une couleur, avant même d'être une harmonie, une forme, une structure.

ah, je crois que tu as peut-être mis le doigt sur une des raisons de nos divergences

@ Ophanin

Tiens, pour les Variations Diabelli jouées par Sviatoslav Richter, je vois que la version de Venise, le 1er juin 1970, est aussi dans le tuyau (/watch?v=L8wtvKRtH5g), dans une réédition assez étouffée dans la partie supérieure du spectre malheureusement.

808 a écrit:

Scherzian a écrit:

Pour moi, la musique se présente d'abord comme une texture et une couleur, avant même d'être une harmonie, une forme, une structure.

ah, je crois que tu as peut-être mis le doigt sur une des raisons de nos divergences

Peut-être, c'est possible. Même s'il faudrait quand même m'expliquer en quoi des pianistes comme Alfred Brendel, Wilhelm Kempff ou même Glenn Gould seraient plus concernés par les questions de forme et de structure des œuvres qu'ils jouent. Je n'ai jamais ressenti ça en les écoutant.

Ce que je voulais dire, c'est qu'il me semble difficile de projeter la structure et l'harmonie d'une œuvre sans déployer des textures qui les incarnent ou les révèlent.

Chostakovitch:Symphonie n°4

Comparatif Haitink (Londres) et Kondrachine (Moscou)

Xavier a écrit:

Dommage, 3/4 des enregistrements de cette oeuvre ne concernent que la suite... bon, ça doit dépoter quand même j'imagine.

ça dépote en effet mais je pense sincèrement que le son sera rédhibitoire pour toi…

Scherzian a écrit:

@ Ophanin

Tiens, pour les Variations Diabelli jouées par Sviatoslav Richter, je vois que la version de Venise, le 1er juin 1970, est aussi dans le tuyau (/watch?v=L8wtvKRtH5g), dans une réédition assez étouffée dans la partie supérieure du spectre malheureusement.

Arf, je ne suis pas prêt à me ré-infliger cet op120 pour aujourd'hui. J'aime assez la fugue mais le reste me fatigue un peu. Faut dire que le matériau de base n'est pas hyper enthousiasmant.

Ophanin a écrit:

Faut dire que le matériau de base [de l'opus 120 de Beethoven] n'est pas hyper enthousiasmant.

C'est sûr. Il me semble que Beethoven avait besoin à la fois d'un matériau de base (un cheminement harmonique très simple, même trivial, mais finalement pas si différent du thème du II de l'opus 111, et une carrure limpide, surtout pas un matériau de base thématique qui frappe l'esprit !) juste assez intéressant pour un vaste cycle de variations et juste assez transparent voire insignifiant pour se faire oublier en tant que thème (avec Sviatoslav Richter, à Prague surtout, il faut voir comment la valse se fait liquider dès la première variation). C'est un cycle de variations très particulier, où le fil directeur (harmonie et carrure) reste très ténu et discret tout du long, bien qu'il soit (presque) en permanence respecté. Je n'ai pas l'impression qu'il y ait un autre exemple du même type dans d'autres œuvres de Beethoven, sauf sans doute le mouvement lent à variations de l'opus 131.

Mariefran a écrit:

Xavier a écrit:

Dommage, 3/4 des enregistrements de cette oeuvre ne concernent que la suite... bon, ça doit dépoter quand même j'imagine.

ça dépote en effet mais je pense sincèrement que le son sera rédhibitoire pour toi…

Ah oui, dans une oeuvre comme ça, il faut pouvoir un minimum entendre le détail de l'orchestre.

Savall : l'orchestre de Louis XV (suites orchestrales de Naïs, Zoroastre, les Boréades et les Indes Galantes, RAMEAU bien sûr)

Schubert, Sonates D.664 et 960 / Impromptu D.899/4. Richter à Prague

Mélomaniac a écrit:

Horatio a écrit:

Schoenberg : Moses und Aron, Kegel

Humm, tu crois que c'est de ton âge ça ? C'est la phase d'ado rebelle ?

J'ai vu que tu as aussi récemment écouté le Violinkonzert de Berg par Kegel. Tu as acheté ce gros coffret ?

Oui, je joue à l'ado rebelle, j'me plonge dans la Seconde Ecole de Vienne ; y'a pas trop de trucs qui se passent en même temps, les mélodies sont catchy et faciles à m'en souvenir, y'a rien de plus génial en musique de fond parce que j'ai pas trop besoin de penser en écoutant. Alors qu'Haydn, j'te jure .

***

Non, je n'ai pas pris ce gros coffret (tout ne m'y intéresse pas - que viennent faire ces Vivaldi ici ?), mais celui-ci, qui rassemble les meilleures réussites de l'anthologie :



________________
D'ailleurs :
Berg : Trois pièces pour orchestre, Dorati

Zemlinsky : 3e quatuor, Lasalle Quartet

Schoenberg : Verklärte Nacht, Karajan (live Testament)

Chopin, Etudes opus 10-4, 10 et 11, opus 25-5, 8, 11 et 12, les Ballades, Nocturnes op 62-2 et 72-1, Polonaise fantaisie. Richter

Saint Saens : Symphonie 3 "avec orgue". Je n'aime pas trop le final, mais alors le mouvement lent est toujours aussi merveilleux

Rachmaninov, Concertos 1 et 2 / 4 Préludes. Richter, Leningrad / USSR Radio-TV State Symphony, Sanderling

schubert : d958, d959, kempff

franchement c'est loin d'être honteux...

Mahler:Symphonie n°8 (Gielen)

Beethoven, Variations Diabelli / opus 110. Richter à Prague

Schumann
Trio pour violon, violoncelle et piano n° 3 en sol mineur - Vegh/Casals/Serkin
Quintette pour piano et cordes en mi bémol majeur - Serkin/Quatuor Vegh
(live à Prades, 1956)

Ce disque me réconcilie avec le trio, c'est magnifique !

Côté 8ème de Mahler j'ai pas réussi à passer le Veni Creator Spiritus

Donc:
Chostakovitch:Symphonie n°5 (Haitink)

*Niko a écrit:

Beethoven ~ Symphonie n°5 (Schuricht)
Génial !

Euh laquelle ?

Horatio a écrit:

Oui, je joue à l'ado rebelle, j'me plonge dans la Seconde Ecole de Vienne

Sont bien précoces les jeunes d'aujourd'hui. Bah à ton âge j'en étais encore à Pierre et le Loup, la Petite Musique de Nuit, voire la Symphonie Pastorale.

Horatio a écrit:

y'a pas trop de trucs qui se passent en même temps, les mélodies sont catchy et faciles à m'en souvenir, y'a rien de plus génial en musique de fond parce que j'ai pas trop besoin de penser en écoutant.

Oué cé ouf jressen la même choz tu voie koi. T'écoute une foi pi ta grave la musik ki te kiff dan la tete mon gars. La scéne autour du veau dort, tu verrai la défonce ! !

Horatio a écrit:

y'a rien de plus génial en musique de fond parce que j'ai pas trop besoin de penser en écoutant.

Si, en musique de fond, y a les Gurre Lieder.

Horatio a écrit:

Alors qu'Haydn, j'te jure .

Ah non ! ! Dis pas de mal de Haydn ou bien c'est la fessée !

Horatio a écrit:

Non, je n'ai pas pris ce gros coffret (tout ne m'y intéresse pas - que viennent faire ces Vivaldi ici ?), mais celui-ci, qui rassemble les meilleures réussites de l'anthologie :

Ouep, les Vivaldi sont trop vintage. Mais ce coffret rassemble quelques autres intéressantes interprétations : la 4° de Sibelius, la Fantastique (noire et désespérée), la Titan de Mahler...

808 a écrit:

schubert : d958, d959, kempff

franchement c'est loin d'être honteux...

Y a longtemps que j'ai pas entendu. Après ce que j'en lis, tu crois que je peux réécouter ce soir sans me... ?

Mélomaniac jusqu'à présent c'était un sans fautes. Mais pk taper sur les Gurre

Haydn c'est pas pour les jeunes, ils peuvent pas comprendre, c'est trop subtil

Mélomaniac a écrit:

808 a écrit:

schubert : d958, d959, kempff

franchement c'est loin d'être honteux...

Y a longtemps que j'ai pas entendu. Après ce que j'en lis, tu crois que je peux réécouter ce soir sans me... ?

planque tous les tabourets !

Cololi a écrit:

Mélomaniac pk taper sur les Gurre

Ah quand on blesse l'affect...
Rassure-toi, je ne dénigre pas les GL que j'aime beaucoup. Ma première version en CD fut celle de Chailly, que je place toujours très haut, notamment pour le Ramier de Fassbaender, et la prestation des choeurs.

Mais comparées à Moïse et Aron, tu conviendras que les amours de Waldemar et Tove sont une mélodieuse bluette qu'on pourrait presque diffuser en musique d'ascenseur...

Cololi a écrit:

Haydn c'est pas pour les jeunes, ils peuvent pas comprendre, c'est trop subtil

Ô combien suis-je d'accord avec toi. C'est pourquoi les esprits impressionnables et friands d'effets faciles succombent plus volontiers à une symphonie de Mahler qu'à une de Haydn, qui peut se révéler extraordinairement complexe quand on prend la peine de l'analyser.

Mélomaniac a écrit:

Cololi a écrit:

Mélomaniac pk taper sur les Gurre

Ah quand on blesse l'affect...
Rassure-toi, je ne dénigre pas les GL que j'aime beaucoup. Ma première version en CD fut celle de Chailly, que je place toujours très haut, notamment pour le Ramier de Fassbaender, et la prestation des choeurs.

Mais comparées à Moïse et Aron, tu conviendras que les amours de Waldemar et Tove sont une mélodieuse bluette qu'on pourrait presque diffuser en musique d'ascenseur...

Non, ce sont deux sommets dans 2 genres différents.Et l'ecriture en strates contrapuntiques si typique d'arnie se retrouve dans les 2 opus.

808 a écrit:

planque tous les tabourets !

Y sont encore rangés, tu penses bien : car ce matin j'écoutais la D960 par Clifford Curzon (Decca).
Total mépris de la forme, sonorité grise et férugineuse, accents décalés, lignes décousues, sans compter les pains par container... Bref une approche amateur et affreusement vulgaire.
A se jeter par la fenêtre.

Scherzian a écrit:

Franz Schubert : Fantaisie pour piano et violon en do majeur, D 934 -- Rudolf Serkin et Adolf Busch.

Au moins le même niveau que dans le Second Trio.

Tu écoutes ça dans le coffret paru chez Andante ? Le quatrième CD inclut un antique enregistrement (1928) de l'Octuor, que j'aime beaucoup, piloté par les Léner aux archets.

Mélomaniac a écrit:

808 a écrit:

planque tous les tabourets !

Y sont encore rangés, tu penses bien : car ce matin j'écoutais la D960 par Curzon.
Total Mépris de la forme, sonorité grise et férugineuse, accents décalés, lignes décousues, sans compter les pains par container... Bref une approche amateur et affreusement vulgaire.
A se jeter par la fenêtre.

ferme tous les volets !

je connais pas curzon. tu donnes grave envie.

Schubert, Sonate pour piano en si bémol majeur D960 - Rudolf Serkin, live à Carnegie Hall, 1978

Stravinsky himself

Canticum Sacrum ad Honorem Sancti Marci Nominis (il était jésuite nôtre petit Igor ?)
Introïtus
A Sermon, a Narrative And a Prayer
Anthem (The Dove descending breaks the air)
Threni (id est lamentationes Jeremiae Prophetae... euh d'accord.)

ça fait peur le dodécaphonisme religieux.

koroliov : clavier bien tempéré I

les notes de pochette sont super bien, tiens. à part ça c'est bien comme disque.

808 a écrit:

Mélomaniac a écrit:

808 a écrit:

planque tous les tabourets !

Y sont encore rangés, tu penses bien : car ce matin j'écoutais la D960 par Clifford Curzon (Decca).
Total Mépris de la forme, sonorité grise et férugineuse, accents décalés, lignes décousues, sans compter les pains par container... Bref une approche amateur et affreusement vulgaire.
A se jeter par la fenêtre.

ferme tous les volets !
je connais pas curzon. tu donnes grave envie.

Comme tu te doutes, je ne pense pas un mot de ce que j'ai écrit, mais je convoite d'être adoubé par la LCMDVP alors...

Vinocuakosecomeakikinsky a écrit:

Stravinsky himself

Canticum Sacrum ad Honorem Sancti Marci Nominis (il était jésuite nôtre petit Igor ?)
Introïtus
A Sermon, a Narrative And a Prayer
Anthem (The Dove descending breaks the air)
Threni (id est lamentationes Jeremiae Prophetae... euh d'accord.)

ça fait peur le dodécaphonisme religieux.

Ne dis pas ça ! Pour une fois que le dodécaphonisme donne de la musique géniale... Mais c'est Stravinski...

Zeno a écrit:

Vinocuakosecomeakikinsky a écrit:

Stravinsky himself

Canticum Sacrum ad Honorem Sancti Marci Nominis (il était jésuite nôtre petit Igor ?)
Introïtus
A Sermon, a Narrative And a Prayer
Anthem (The Dove descending breaks the air)
Threni (id est lamentationes Jeremiae Prophetae... euh d'accord.)

ça fait peur le dodécaphonisme religieux.

Ne dis pas ça ! Pour une fois que le dodécaphonisme donne de la musique géniale... Mais c'est Stravinski...

Non, Stravinsky n'y est pour rien. C'est le genre musical qui ne lui va pas du tout.
Agon, Mouvements pour piano et orchestre, Variations de 1964 - juste pour citer les meilleurs exemple du génie de Stravinsky dans la musique dodécapho-sérielle.

Mélomaniac a écrit:

Cololi a écrit:

Mélomaniac pk taper sur les Gurre

Ah quand on blesse l'affect...
Rassure-toi, je ne dénigre pas les GL que j'aime beaucoup. Ma première version en CD fut celle de Chailly, que je place toujours très haut, notamment pour le Ramier de Fassbaender, et la prestation des choeurs.

Mais comparées à Moïse et Aron, tu conviendras que les amours de Waldemar et Tove sont une mélodieuse bluette qu'on pourrait presque diffuser en musique d'ascenseur...

Euh Moise ... je tente même pas ... quand je vois que Xavier a du mal ... moi laisse tomber

Mélomaniac a écrit:

Cololi a écrit:

Haydn c'est pas pour les jeunes, ils peuvent pas comprendre, c'est trop subtil

Ô combien suis-je d'accord avec toi. C'est pourquoi les esprits impressionnables et friands d'effets faciles succombent plus volontiers à une symphonie de Mahler qu'à une de Haydn, qui peut se révéler extraordinairement complexe quand on prend la peine de l'analyser.

C'est exactement ça !

Mélomaniac a écrit:

Scherzian a écrit:

Franz Schubert : Fantaisie pour piano et violon en do majeur, D 934 -- Rudolf Serkin et Adolf Busch.

Au moins le même niveau que dans le Second Trio.

Tu écoutes ça dans le coffret paru chez Andante ? Le quatrième CD inclut un antique enregistrement (1928) de l'Octuor, que j'aime beaucoup, piloté par les Léner aux archets.

Non, je l'écoutais dans un boîtier paru au Japon sous le titre The Art of Adolf Busch. Un boîtier de dix-sept disques, Toshiba (TOCE-6781~97). J'imagine que la qualité de la réédition chez Andante est exceptionnelle. Mais je trouve que, dans le cas de son disque isolé qui regroupait jadis la Fantaisie et le Second Trio de Schubert, EMI/Références avait déjà fait un très bon travail. La différence de spectre audio n'est pas aussi sensible ici qu'ailleurs (dans d'autres cas, c'est cruel, en faveur des Japonais).

--

Ce soir, klavierabend avec Arturo Benedetti Michelangeli ! Des repiquages de vinyles d'enregistrements assez anciens, des années 1955 (Varsovie), 1952 (Arezzo) et 1959 (Londres). Scarlatti, Bach/Busoni, Beethoven, Schumann, Chopin, Clementi et Ravel.

Spoiler:

@ZENO : Sinon,The Flood est un chef-d’œuvre !
L'une des plus longues pièces de la période webernienne du compositeur (23 minutes !!!).
Cela fait réfléchir quand on pense que son Requiem Canticles (que j'aime beaucoup d'ailleurs, enfin, je l'écoute pas très souvent non plus... ) dure pas plus d'un quart d'heure...