Playlist (86)

Jof M a écrit:

Bon, pas de possibilité d'envoyer un mail sur le site d'Ashkenazy...

Tu dois avoir la possibilité de trouver la marque de ses pianos en demandant à des pianopathes extrémophiles, ce n'est pas un secret d'État — une simple vidéo de concert, ou une notice un peu plus loquace, peuvent faire l'affaire.

lucien a écrit:

non mais je comprends... enfin c’est une œuvre que j’adore (surtout les deux premières pièces du premier livre — je n’accroche pas encore au deuxième, qui est pourtant réputé plus « séduisant »)...

Je n'ai écouté qu'une œuvre en 3 parties sur l'intégrale Boulez. Par Kontarsky bien-sûr. Ce n'est peut-être pas la même chose ?

DavidLeMarrec a écrit:

Jof M a écrit:

Bon, pas de possibilité d'envoyer un mail sur le site d'Ashkenazy...

Tu dois avoir la possibilité de trouver la marque de ses pianos en demandant à des pianopathes extrémophiles, ce n'est pas un secret d'État — une simple vidéo de concert, ou une notice un peu plus loquace, peuvent faire l'affaire.

Je vais écouter son enregistrement. Je pourrai identifier ce piano, ou bien une prise de son à la source. 

Richard Wagner (1813-1883) :
 
Tannhäuser, musique du Venusberg
 
= Herbert von Karajan, Philharmonia Orchestra
 
(Columbia, septembre 1960)

  
 

Dav' le brave a écrit:

Je n'ai écouté qu'une œuvre en 3 parties sur l'intégrale Boulez. Par Kontarsky bien-sûr. Ce n'est peut-être pas la même chose ?

non, il me semble que cela ne peut être que le premier livre des Structures.

Mélomaniac a écrit:

tod a écrit:

Puisque je parlais de cloches :
Schnittke : Concerto Grosso N°1

  Il y a des cloches dans ce Concerto grosso, jamais entendues...

VI,Postludio : ça sonne comme des cloches de bois sans timbre !
Du moins ça m'a toujours fait pensé à ça. (Alors que c'est un piano préparé)

DavidLeMarrec a écrit:

Jof M a écrit:

Bon, pas de possibilité d'envoyer un mail sur le site d'Ashkenazy...

Tu dois avoir la possibilité de trouver la marque de ses pianos en demandant à des pianopathes extrémophiles, ce n'est pas un secret d'État — une simple vidéo de concert, ou une notice un peu plus loquace, peuvent faire l'affaire.

Je vais écouter son enregistrement. Je pourrai identifier ce piano, ou bien une prise de son à la source. 

Bon eh bien, c'est ce que je pensais, c'est la prise de son ainsi que le traitement au mixage typique de Decca! Le piano est un Steinway
moderne. Les fréquences furent modifiées afin de favoriser d'avantage les médiums aigües, au détriment des basses. C'est ce qui lui donne
ce ''clinquant'' à ce piano.

en tout cas à vous lire cela ne m’attire pas du tout. 

je vais rester au clavicythérium.

Mais David devrait ne pas détester, car ce n'est pas trop lisse.  

plenum a écrit:

Mais David devrait ne pas détester, car ce n'est pas trop lisse.  

Oui, j'aime bien Ashkenazy en général, même si c'est un peu dur et métallique. Au moins, ça n'est ni trop fondu ni trop bûcheron. Mais c'est rarement une référence ultime pour moi.

Pour le jeu du pianiste, je partage ton avis, d'ailleurs le meilleur exemple du bûcheron est le Prokofiev avec el Bacha, là ça bûche!  

Mais je parlais de la sonorité avant le pianiste.  Ce qui est sûr c'est que tu dois aimer infiniment d'avantage un pianoforte Errard qu'un
Steinway pur.  Les scories peuvent avoir du charme.  

Je voulais écouter cela mais je n'ai pas trouvé :

lucien a écrit:

Rihm, Im Innersten.  Quatuor Arditti
tonal(oïde) et atonal ; nouvelle simplicité.*

Alors je me suis rabattu sur Rihm : Streichquartett no. 12. Par le quatuor Arditti quand même.


Mais je commence à fatiguer. J'attends l'accordéon et après je repasse au tonal.  

J'aimerais bien entendre cela aussi mais ce ne sera pas pour tout de suite :

lucien a écrit:

Finnissy, North American Spirituals.  Nonken
pastiche/citation (traditionnel) ; polytonal/polymodal et atonal (par érosion).

ah mince, je ne connais pas le 12, je ne peux pas m’amuser avec des dénominations.  

plenum a écrit:

Pour le jeu du pianiste, je partage ton avis, d'ailleurs le meilleur exemple du bûcheron est le Prokofiev avec el Bacha, là ça bûche!  

Mais je parlais de la sonorité avant le pianiste.  Ce qui est sûr c'est que tu dois aimer infiniment d'avantage un pianoforte Errard qu'un
Steinway pur.  Les scories peuvent avoir du charme.  

Pianoforte, non, ce n'est pas trop ma came. Mais un Érard ou un Bechstein 1900, oui, pour sûr !

El Bacha, je trouve au contraire la sonorité très ronde, pas du tout aussi physique que les grands bûcherons.

lucien a écrit:

ah mince, je ne connais pas le 12, je ne peux pas m’amuser avec des dénominations.  

Justement pas, c'est seulement le 12.

lucien a écrit:

moi je n’ai toujours pas compris ce que vous entendez par bucheron.

Ce qui est normal puisque tu n'écoutes pas du tonal orchestral.

lucien a écrit:

moi je n’ai toujours pas compris ce que vous entendez par bucheron.

Ça, c'est parce que tu es une bûche !

Déjà, on ne semble pas avoir la même définition.

Pour moi, en gros, ce sont les pianistes qui privilégient le son par accord et n'abusent pas du legato : donc ça regroûpe des gens aussi différents que Backhaus, Grinberg, Cziffra, Frankl, Rösel ou Ránki. Ce n'est pas péjoratif dans ma boûche, j'aime beaucoup certains d'entre eux, et c'est même eux que je vais chercher dans certains répertoires (Brahms !).

lucien a écrit:

j’ai rien compris.

Ça, c'est parce que tu es une bûche !

non mais sérieusement, cela veut dire quoi, privilégier le son par accord ?  

Privilégier une optique verticale de la partition et du déroulement de la musique au détriment de l'écriture horizontale, mélodique si tu préfères.

En musique contemporaine, tu peux marteler sur les touches de piano, ce qui donne raison dans ce cas à Stravinsky quand il affirma
que le piano est un instrument à percussion. Mais dans le répertoire tonal en général, le martèlement, synonyme de bûcher figurativement,
cela n'est pas pertinent.

DavidLeMarrec a écrit:

plenum a écrit:

Pour le jeu du pianiste, je partage ton avis, d'ailleurs le meilleur exemple du bûcheron est le Prokofiev avec el Bacha, là ça bûche!  

Mais je parlais de la sonorité avant le pianiste.  Ce qui est sûr c'est que tu dois aimer infiniment d'avantage un pianoforte Errard qu'un
Steinway pur.  Les scories peuvent avoir du charme.  

Pianoforte, non, ce n'est pas trop ma came. Mais un Érard ou un Bechstein 1900, oui, pour sûr !

El Bacha, je trouve au contraire la sonorité très ronde, pas du tout aussi physique que les grands bûcherons.

Mais écoutes El Bacha dans son Prokofiev, il bûche, il martèle le clavier en titi, c'est le pourquoi son disque est irritant à l'écoute, mais pas dans ses Chopin ni Beethoven évidemment.

 Désolé d'interrompre par de jolies musiques vos aimables causeries pianophiles...
 
 
Jules Massenet (1842-1912) :
 
Le Cid, musique de ballet
 
Castillane - Andalouse - Aragonaise - Aubade - Catalane - Madrilène - Navarraise
 
= Jean Martinon, Orchestre philharmonique d'Israel
 
(Decca, mai 1958)
 
  
 

Xavier a écrit:

Privilégier une optique verticale de la partition et du déroulement de la musique au détriment de l'écriture horizontale, mélodique si tu préfères.

mmh... pratiquement j’ai beaucoup de mal à imaginer ce que cela signifie...
mais bon, je suis absolument nul pour les questions d’interprétation, c’est pas grave.  

plenum a écrit:

En musique contemporaine, tu peux marteler sur les touches de piano, ce qui donne raison dans ce cas à Stravinsky quand il affirma
que le piano est un instrument à percussion. Mais dans le répertoire tonal en général, le martèlement, synonyme de bûcher figurativement,
cela n'est pas pertinent.

moui, en effet, vous n’avez pas l’air de parler de la même chose...
et non, on n’a pas plus de raisons de marteler en musique « contemporaine ».

Oui parfois on doit marteler, pour l'effet escompté, demandé dans la partition, soit pour des clusters ou un contraste particulier dans le déroulement de l'oeuvre. Les premiers à demander du martèlement dans certaines de leurs oeuvres pianistiques sont Alkan et Liszt, les
révolutionnaires du piano, car orchestral. 

Adams: Concerto pour saxophone/Robertson

    (je suis large mais c'est pour le beau 2è mouvement)

Ravel: Jeux d'eau, Valses/Lortie

      

Ravel: Gaspard de la nuit/Lortie

      

Copland, Passacaglia (1922).  Smit
tonal, avec quelques audaces.

Tichtchenko, Sonate nº8 (1986).  Poliakov
tonal « déceptif » (©Le Marrec), avec quelques accrocs ; néoclassicisme quasi kabalevskien.


je m’amuse bien, moi. 

plenum a écrit:

Aaaah la jeunesse!  

Quelque chose de très mâle et qui déménage, la sonate de Barber! Mais pas n'importe quelle version, non monsieur.  
Celle avec Daniel Pollack, rien d'autre!  
http://www.deezer.com/album/1570662

La violence n'a pas besoin d'être très virile pour me satisfaire.

plenum a écrit:

Je vais écouter son enregistrement. Je pourrai identifier ce piano, ou bien une prise de son à la source. 

Bon eh bien, c'est ce que je pensais, c'est la prise de son ainsi que le traitement au mixage typique de Decca! Le piano est un Steinway
moderne. Les fréquences furent modifiées afin de favoriser d'avantage les médiums aigües, au détriment des basses. C'est ce qui lui donne
ce ''clinquant'' à ce piano.

Ce claquant, pas clinquant.   
Et si on ajoute le jeu d'Ashkenazy aux bidouillages de Decca, ça expliquerait ce son. Faire sonner un Steinway comme ça, j'aimerais bien qu'il me montre.  

Busoni, Sonatina seconda (1912).  Tanski
j’ai du mal à dire atonal comme beaucoup le soutiennent ; disons émancipé de la tonalité.

Sofia Preobrazhenskaya : Mélodies de Varlamov, Duetsch, Gurilyov, Verstovsky, Dargomijsky, Moussorgsky, Tchaikovsky, Rimsky-Korsakov, Ippolitiv-Ivanov, Rachmaninov, Geirg, Beethoven

Barber: Sonate pour piano
Pollack

   On dirait le toucher d'Ashkenazy !

Toccata festiva
Schmitt, Rundfunk SinfonieorchesterSaarbrücken, dir. Wildner

Sympa. On doit pouvoir trouver mieux en interprétation.

Reger, Variations et fugue sur un thème de Bach (1904).  Serkin
tonal ; des chromatismes, mais assez peu pour du Reger.

Desmarest : Grands motets lorrains, Christie

Bernier : Ténèbres du premier jour, ensemble Da Pacem

Gilles : messe des morts, Herreweghe

LULLY : Acis et Galatée, Minkowski

Campra : Te deum, Niquet

Brossard : leçons des morts, Lesne/Gens

Rameau : Dardanus, Pichon

Jean Sibelius - Tapiola - Berliner Philharmoniker_Herbert von Karajan



    

Igor Stravinsky : Le Sacre du Printemps - Symphonies pour instruments à vent/Charles Dutoit

          


C'est quand même un miracle qu'il ait pu écrire ces symphonies en 1920 !  

 
 
Gilles Jullien (1653-1703) :
 
Suites du I.-IV° ton
 
= Serge Schoonbroodt, orgue Haon de la Cathédrale Notre-Dame de l'Assomption de Montauban
 
(Aeolus, mai 2000)
 

Dis Mélo, ça n'a pas duré longtemps ton délire slave.  

Prokofiev, symphonie n°2, Walter Weller, London Philarmonic Orchestra

Barraqué : Sonate pour piano / Woodward
  
J'aime bien finalement !

aurele a écrit:

Prokofiev, symphonie n°2, Walter Weller, London Philarmonic Orchestra

Ah !!!  

 

aurele a écrit:

Prokofiev, symphonie n°2, Walter Weller, London Philarmonic Orchestra

 
 
  Alors que penses-tu des symphonies de Prokofiev ? Tu hésitais quant au choix d'une intégrale. Celle de Weller te convient ?
 
Tu devais aussi te procurer la Symphonie n°7 de Chostakovitch par Bernstein chez DG, non ?

Je me l'étais procurée la 7 par Bernstein mais pas encore pris le temps de l'écouter et c'est seulement la 2e symphonie de Proko par Weller de mon coffret que j'écoute. J'ai choisi l'ordre chronologique. Impossible pour moi de juger l'interprétation du chef.

Jean Sibelius - Symphonie n°4 - Orchestre du Minnesota_Osmo Vänskä



         

Debussy, Pelléas et Mélisande, Acte I pour le moment, Serge Baudo, Orchestre de Lyon, Ensemble vocal de Bourgogne, Michèle Command, Claude Dormoy, Gabriel Bacquier, Jocelyne Taillon, Roger Soyer

J'ai déjà entendu cette version dans le désordre le jour où je l'avais reçue par la poste mais je préfère pour émettre un avis l'écouter dans l'ordre.
Il faudra que je reprenne aussi depuis le debut le visionnage du DVD Boulez/Stein que j'avais interrompu. J'avais regardé les deux premiers actes.

Ca fait un bail Aurèle!   

Jolivet: Nocturne pour violoncelle et piano