[Jazz] Playlist

on dirait une pochette DGG.

Benedictus a écrit:

 Elle s'appelle vraiment comme ça?

Oui
Au-delà de la pochette et du nom, très chouette duo trompette/guitare...

En tous cas, si un jour cette musicienne veut s'essayer au genre fusion jazz-rock, elle aurait tout intérêt à s'associer avec les Cranberries.
Désolé. Pas pu m'en empêcher.

Pas compris.

Airelle (Besson) / Cranberries :

Ok... c'est à mettre sur le compte de mon inculture gastronomique.

une pure merveille du discret Marion Brown, le plus intimiste des free-jazzmen (+ 1 avec Benedictus, qui l'a posté il y a peu)

Ça me fait penser que j'ai encore Geechee Recollections à découvrir, d'ailleurs.
Sinon, tu connais Afternoon of a Georgia Faun, avec Anthony Braxton, Chick Corea, Andrew Cyrille, Jeanne Lee et Bennie Maupin? Je ne l'ai jamais entendu, mais ça me dit assez (même si je ne suis pas un inconditionnel de Chick Corea).

Benedictus a écrit:

Ça me fait penser que j'ai encore Geechee Recollections à découvrir, d'ailleurs.
Sinon, tu connais Afternoon of a Georgia Faun, avec Anthony Braxton, Chick Corea, Andrew Cyrille, Jeanne Lee et Bennie Maupin? Je ne l'ai jamais entendu, mais ça me dit assez (même si je ne suis pas un inconditionnel de Chick Corea).

Je l'ai eu en 33 tours, c'est un des tout premiers ECM, qui à l'époque n'étaient pas saturés de reverb : beau disque dans mon souvenir un peu lointain (Corea en 1970, c'est celui du quartet Circle avec Braxton, pas encore celui de Return to forever).

J'ai comme toi Geechee Recollections, que je ne connais pas, en standby. Pour la disco de Marion Brown, au cas où tu aurais loupé le post : https://classik.forumactif.com/t7683p50-#989393

Duke Ellington:Far east suite (67)




Un album superbe aux délicieuses fragrances orientales.


Il n'y a pas de topic sur Duke Ellington, j'ai l'impression.

Quels sont vos disques préférés du maître ?

...ou plutôt quels sont les disques susceptibles de combler un amateur de The black saint and the sinner lady et Let my children hear music de Mingus?

arnaud bellemontagne a écrit:

quels sont les disques susceptibles de combler un amateur de [...] Mingus?

la période Blanton pour commencer, https://classik.forumactif.com/t6808p50-#859795 ... mais aussi celle qui précède et celle qui suit, des années jungle jusqu'à And his mother called him Bill, comme l'a parfaitement synthétisé néthou.

Et si tu ne devais garder qu'un seul disque de lui?

Je serais bien triste.

Finalement, sans passer par Geechee Recollections, j'ai directement écouté:

Marion Brown: Afternoon of a Georgia Faun
Marion Brown (saxophone alto, zomari, percussions), Anthony Braxton (saxophones alto et soprano, clarinette, clarinette contrebasse, musette, flûte, percussions), Chick Corea (piano, cloches, gong, percussions), Andrew Cyrille (percussions), Jeanne Lee (voix, percussions), Bennie Maupin (saxophone ténor, flûte alto, clarinette basse, cloches, flûte de bois, percussions)...
ECM, 1970

Eh bien...   et   Il n'est pas impossible que ce disque devienne un de mes disques de free (et peut-être même de jazz) préférés.

Afternoon of a Georgia Faun est vraiment aux confins du jazz, même free, et de la musique contemporaine (on pense parfois à du Ligeti) - avec cette espèce de finesse du son qui justifie la référence debussyste du titre. Une musique de bruissements, de souffles, de cris étouffés, parcourue çà et là bribes mélodiques et de subtils contrepoints percussifs... Avec Djinji’s Corner, on revient à une inspiration plus nettement jazzy dans ses trépignements de cuivres, le swing de la rythm section et le rapport au chant (on délaisse le Ligeti des Aventures pour une sorte de scat distordu) - sans pour autant renoncer ni à l’exigence expérimentale, ni à cette atmosphère intimiste, à ces couleurs délicates qui me semblent être la signature de Marion Brown et le distinguent du style plus rageur ou des couleurs plus crues des autres grands du free.

(Et, comme le disait Alifie, la belle prise de son, sans la réverbération excessive des productions ECM ultérieures, répond parfaitement à cette esthétique.)

Tonalité plutôt "cha-ba-da", assez loin des marques ordinairement plus aventureuses de Paul Bley, sur cet album du label Steeplechase pour lequel il n'appréciait que modérément, semble-t-il, d'enregistrer, mais le résultat est tout de même assez sympathique.

Même tonalité que sur l'album Bebop enregistré un mois plus tard, mais avec des accompagnateurs plus convaincants, enfin surtout Ron McClure, Billy Hart étant réduit à un rôle un peu ingrat pour lui dans cette formule tout à fait conventionnelle de trio. Bley est assez inspiré sur plusieurs titres (The Nearness of you particulièrement), mais plus en service minimum sur d'autres, même s'il semble prendre un peu plus de plaisir qu'il ne veut bien le dire dans ses interviews à jouer ces standards.

Dans les années 70, après l'avoir re-enregistré chez CBS sur un bel album, un peu méconnu dans sa discographie, où il double au Fender Rhodes , Bill Evans jouait à peu près immanquablement à chaque concert le Re: Person I Knew qu'il avait dédié à Orrin Keepnews, à qui il devait beaucoup : un beau thème, comme à peu près tous ceux qu'il avait composés lui-même et, plus largement, tous ceux qu'il interprétait de ses doigts d'or.

Bill Evans Trio
Lulu White's, Boston, M
October 30, 1979

1. Re: Person I Knew (4:09)
2. Midnight Mood (6:02)
3. The Peacocks (6:32)
4. Suicide is Painless (Theme From M.A.S.H.) (4:38)
5. Laurie (8:05)
6. Up With The Lark (6:11)
7. I'm Getting Sentimental Over You (4:37)
8. I Do It For Your Love (6:08)
9. My Romance (9:01)

Bill Evans: Piano
Marc Johnson: Bass
Joe LaBarbera: Drums

Source: WGBH-FM Broadcast
This show was recorded by WGBH-FM in 1979 and was found on the shelf 24 years later. The recording was finally broadcast on 10/31/03.

Gil Evans:Svengali (73)

arnaud bellemontagne a écrit:

Gil Evans:Svengali (73)

Spoiler:

A paraître (en souscription dans un premier temps) : http://artistshare.com/v4/Projects/OfferDetails/279/457/2257/1/6

Le premier album réalisé par le même Ryan Truesdell, sorti en 2012 pour le centenaire de la naissance de Gil Evans, était une relecture d'arrangements de Gil Evans d'une qualité exceptionnelle.



Quant à Svengali, en gilevansolâtre qui se respecte, je ne peux que plussoyer

Merci pour la recommandation!
(Au fait, Live at Umbria Jazz 1987, tu recommandes?)

Oui, c'est la dernière tournée du Gil Evans Orchestra, qui ouvrait de nouveaux champs possibles, que Gil Evans n'a pas eu le loisir d'explorer plus avant. L'orchestre a été repris après sa mort par son fils Miles (sic), médiocre trompettiste et, à l'inverse de son paternel, assez désagréable autocrate, pour un résultat plutôt tristounet.

Dans cette période, je te recommande avant tout watch?v=nwXyzLR1vaU et watch?v=PPdsql6KvXM , deux doubles albums aujourd'hui épuisés, enregistrés en 1984 au Sweet Basil, où le GEO jouait chaque lundi soir, notamment pour la Suite Blues in C, structurée autour de thèmes de Charlie Parker, sur le premier album et un trépidant Stone Free sur le second : solistes d'exception et l'orchestre à son zénith !



Le travail de Ryan Truesdell, ancien arrangeur de Bob Brookmeyer et Maria Schneider, est lui plus orienté vers l'époque "classique" de Gil Evans.

Je ne sais pas où poster ça :



mais c'est très beau.

Après plusieurs enregistrements assez peu engageants, chez Steeplechase particulièrement, Bley retrouve l'inspiration sur cet album avec un répertoire qui lui convient largement mieux et un trio autrement plus équilibré que les précédents, où l'aérien Paul Motian est particulièrement réjouissant.

Paul Bley Quartet
Zürich, November 1, 1987

Paul Bley - piano
John Surman - soprano sax and bass clarinet
Bill Frisell - guitar
Paul Motian - drums

1. Fragments (45:44)
2. All blues (11:31)
3. P. Bley solo (5:13)

FM broadcast

Le seul enregistrement radio que je connaisse du quartet de Fragments et The Paul Bley Quartet, dans un version live plus débridée que sur les deux albums ECM (la qualité sonore de la captation radio est assez médiocre, ce qui ne suffit pas à gâcher le plaisir de l'écoute).

Anthony Braxton Trio

Anthony Braxton - alto, soprano & sopranino saxophones, clarinet, flute, contrabass clarinet
Dave Holland - bass
Barry Altschul - drums

St Paul's Church, Toronto
December 8, 1974

1. u.t. (56:44)
2. Impressions (19:06)
3. u.t. (38:59)

soundboard recording

et pas trop mal enregistré (précision pour arnaud)

Je reviens régulièrement aux sources de la révolution musicale du XXème siècle.  




et "dippermouth blues" en est un des premiers chefs-d'oeuvre...mais bon, c'est comme pour Cage, Nono ou Ligeti: il faut s'être fait l'oreille avant  


Banjo – Bill Johnson (4) (tracks: A1 to B3), Buddy Christian (tracks: D1 to D7), Johnny St. Cyr (tracks: B4 to B7)
Bass Saxophone – Charlie Jackson* (tracks: C1 to C5)
Clarinet – Johnny Dodds (tracks: A1 to C5)
Clarinet, Soprano Saxophone – Buster Bailey (tracks: D1 to D4)
Cornet – King Oliver (tracks: A1 to C7), Louis Armstrong (tracks: A1 to C5)
Drums – Baby Dodds (tracks: A1 to C5)
Piano – Jelly Roll Morton (tracks: C6, C7), Lil Hardin Armstrong* (tracks: A1 to C5, D1 to D7)
Saxophone – Stump Evans (tracks: B4 to B7)
Soprano Saxophone – Sidney Bechet (tracks: D5 to D7)
Trombone – Aaron Thompson (tracks: D1 to D4), Charlie Irvis (tracks: D5 to D7), Honore Dutrey (tracks: A1 to C5)
Trumpet – Louis Armstrong (tracks: D1 to D7)
Vocals – Clarence Todd (tracks: D7), Josephine Beatty (tracks: D1 to D7)

A1-B3: Recorded April 6, 1923.
B4-B7: Recorded October 5, 1923 - Richmond, Indiana.
C1-C7: Recorded November 1924 - Chicago.
D1-D2: Recorded November 26, 1924 - New York City.
D3-D4: Recorded November 8, 1924 - New York City.
D5-D7: Recorded December 22, 1924 - New York City.