Playlist (96)

Carillon a écrit:

Debussy, Minstrels (Gieseking)

Ah oui très bon choix, faudrait que je me repenche sur les Debussy pleine pâte de Gieseking, y a un bail que j'ai pas écouté...

xoph a écrit:

lucien a écrit:

xoph a écrit:

ou pas

surtout accompagné pour moi (et dans le désordre) :
Carter : Double Concerto, Sonata
Artyomov : Hymns of Sudden Wafts
Gaussin : Ogive
Ohana : Chiffres de clavecin
B.Tchaikovsky : Partita
Boucourechliev : Anarchipel
beaucoup d’œuvres de Schnittke
(et j’en oublie sans doute beaucoup auxquels je tiens particulièrement)

merci

Je te propose très fortement les deux superbes concertos pour clavecin de Hugo Distler:

Dispo aussi via Deezer, exceptés deux pistes:http://www.deezer.com/album/273741

De même que le très bel album du claveciniste Jory Vinicour jouant des toccatas de compositeurs américains:

Egalement disponible intégralement cette fois via Deezer:http://www.deezer.com/album/8329282

Enfin, un beau CD de la superbe animatrice de Radio-Canada et claveciniste Catherine Perrin, consacré à des préludes de plusieurs
périodes, dont le beau prélude de Raymond Daveluy, Jean Lesage, Scott Ross, James Gelfand, Serge Arcuri:

Dispo une fois de plus via Deezer:http://www.deezer.com/album/4623911

Mélomaniac a écrit:

Carillon a écrit:

Debussy, Minstrels (Gieseking)

Ah oui très bon choix, faudrait que je me repenche sur les Debussy pleine pâte de Gieseking, y a un bail que j'ai pas écouté...

Un son de piano carrément envoûtant

Gillebert de Berneville (fl.c.1250–80) :

De moi doleros vos chant

= Thomas Binkley, Studio der frühen Musik

(Telefunken, avril 1974)

Chaque fois je me demande si ce n'est pas la plus poignante mélodie de tout le répertoire médiéval...

Mélomaniac a écrit:

les Debussy pleine pâte de Gieseking

Tu trouves? Le Debussy de Gieseking me semble au contraire bien «impressionniste», tout en petites touches. «Pleine pâte», ça me fait plutôt penser à Arrau (ou à Debussy himself sur les rouleaux Welte-Mignon: quelle poids de la main gauche!)

Mélomaniac a écrit:

Gillebert de Berneville (fl.c.1250–80) :
De moi doleros vos chant
= Thomas Binkley, Studio der frühen Musik
(Telefunken, avril 1974)
Chaque fois je me demande si ce n'est pas la plus poignante mélodie de tout le répertoire médiéval...

Ça fait plaisir de voir à nouveau écouter de la vraie belle musique, et pas du pudding refroidi.

Gieseking travaille une pâte moins dense qu'Arrau (difficile de faire plus compact), mais pour autant je le rattache à ces pétrisseurs d'ivoire.

Ce qui n'empêche pas le travail sur la couleur, et une certaine fougue qui rendent l'artisanat d'autant plus précieux.

Autant que je me souvienne, on en trouve une flagrante démonstration dans Ce qu'a vu le vent d'ouest.

Je ne m'en souviens plus, mais je te crois volontiers. Je vais tâcher de réécouter ça un de ces jours.

Nous disions donc :

Manoury: Passacaille pour Tokyo / De Maison & gens

Pas accroché.

Jof a écrit:

De Maison & gens

C'est quoi ce label ?

Karg-Elert, Clair de Lune (Harald Rise)

Pas la meilleure version : trop rapide à mon goût, pas assez éthéré.

Mélomaniac a écrit:

C'est quoi ce label ?

C'est l'interprète, pauvre enfant.

Jof : J'ai écouté le même ... Quelle coïncidence.

C'est peut-être parce que j'ai passé ça après Ohana, mais j'ai bien aimé, ça a un petit côté ballet.

Carillon a écrit:

Karg-Elert, Clair de Lune (Harald Rise)

Pas la meilleure version : trop rapide à mon goût, pas assez éthéré.

Enfin! Un autre qui écoute du Karg-Elert.

Läbip a écrit:

Jof : J'ai écouté le même ... Quelle coïncidence.

C'est peut-être parce que j'ai passé ça après Ohana, mais j'ai bien aimé, ça a un petit côté ballet.

Aussi j'étais pas dedans. Puis je suis pas habitué à ce style d'écriture, qui me demande encore plusieurs écoute.

Jof a écrit:

C'est l'interprète, pauvre enfant.

Juré, je l'ai pas fait exprès...

Si au moins tu mettais des majuscules aux patronymes !

Jof a écrit:

Läbip a écrit:

Jof : J'ai écouté le même ... Quelle coïncidence.  

C'est peut-être parce que j'ai passé ça après Ohana, mais j'ai bien aimé, ça a un petit côté ballet.

Aussi j'étais pas dedans. Puis je suis pas habitué à ce style d'écriture, qui me demande encore plusieurs écoute.

Moi c'est pareil J'aime bien, pour de la musique non-baroque. Mais j'ai trouvé ça vraiment riche.

plenum a écrit:

Carillon a écrit:

Karg-Elert, Clair de Lune (Harald Rise)

Pas la meilleure version : trop rapide à mon goût, pas assez éthéré.

Enfin! Un autre qui écoute du Karg-Elert.

Et qui en joue, même

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Vierne, Clair de Lune (pièces de Fantaisie), Olivier Latry

Absolument superbe à tous points de vue (orgue, œuvre, interprète)

Excellent! As tu sa Partita Retrospetiva dans ton répertoire?

Mélomaniac a écrit:

Si au moins tu mettais des majuscules aux patronymes !

Mélo...

n’empêche, on n’entend rien pas grand-chose, dans cette vidéo...

Non, je ne joue que ce fameux Clair de Lune, pour le moment.

Tiens, je ne connaissais pas ça, je vais écouter.

Peire Vidal (fl.c.1160–1205) :

Baron de mon dan covit

= Thomas Binkley, Studio der frühen Musik

(Telefunken, juillet 1970)

 Déchirant. La voix écorchée de Richard Levitt, une tuerie...

Carillon a écrit:

Non, je ne joue que ce fameux Clair de Lune, pour le moment.

Tiens, je ne connaissais pas ça, je vais écouter.

C'est toute une pièce, faut manger beaucoup de protéines pour jouer ça.

Si tu pouvais écouter la version de Paul Wisskirchen à Altenberg, mais étant du label allemand Motette, aucun sites de streaming en proposent, hélas.

Pour le Clair de lune, écoutes plutôt la version de Hans Fagius du label BIS.

lucien a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Si au moins tu mettais des majuscules aux patronymes !

Mélo...

Je me disais aussi que Véronique Gens n'était pas trop dans son répertoire chez Manoury...

Mélomaniac a écrit:

Juré, je l'ai pas fait exprès...

Si au moins tu mettais des majuscules aux patronymes !

Ah oui j'ai oublié le "des" devant "gens". Toutes mes excuses.

lucien a écrit:

n’empêche, on n’entend rien pas grand-chose, dans cette vidéo...

Oui.
Et j'adore l'enthousiasme du public à la fin. On dirait une armée de Mélo.

Jof a écrit:

Et j'adore l'enthousiasme du public à la fin. On dirait une armée de Mélo.

ah zut, j’étais pas allé jusque-là.

Jof a écrit:

Et j'adore l'enthousiasme du public à la fin. On dirait une armée de Mélo.

Je ne suis pas sûr que mes congénères se compromettent dans ce genre de concerts...

Mais tu es gentil de vouloir me clôner

Bruckner: symphonie no 8 en do mineur. LA version: Karl Böhm et le Philharmonique de Vienne (DGG).

Manoury, Zones de turbulences pour deux pianos et orchestre (2013).  GrauSchumacher/Ollu
Manoury, Passacaille pour Tokyo pour piano et ensemble (1994).  Vassilakis/Deroyer

Mélomaniac a écrit:

Mais tu es gentil de vouloir me clôner

Que Dieu m'en préserve.

Mieczyslaw Weinberg : Symphonie No. 1 Op. 10/Alexander Titov
Symphonie No. 12 Op. 114/Maxim Shostakovich 
Alexander Tcherepnin : Prière Symphonique Op. 93/Günter Neidlinger
Danses Russes Op. 50/Zsolt Déaky
Suite Symphonique Op. 87/Othmar M.F. Màga

Allons, revenons aux Grands Classiques

La Création de Haydn par Karajan



Quel panard !

Oui c'est le pied!  

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Ici, toujours beaucoup de Brahms.  

Il n'a jamais autant de génie que lorsque il confronte le piano avec les cordes (concertos pour piano, quintette pour piano et cordes, quatuors avec piano, piano trios...), dans ce registre je le trouve même quasiment intouchable.

C'est sûr que Brahms dans cette configuration.......

Beethoven/Symphonie Pastorale/Philarmonique de Vienne /Hans Schmidt-Isserstedt (1967) dans une édition CD japonaise (filiale de Decca ?).
Bon, j'aime bien Schmidt-Isserstedt, c'est transparent.

Mozart: Concerto pour clarinette / Hoeprich & Orchestra of the XVIII^th Century, dir. Brüggen

Wagner: Tristan et Isolde, acte 3/Schneider, McVicar

Valentin Silvestrov : Symphonie No. 6 (1994-95)/Andrey Boreyko
Alfred Schnittke : Symphonie No. 9 (1997 ; reconstitution 2006 par Alexander Raskatov)/Dennis Russell Davies

Gace Brulé (c.1159-c.1212) :

Li consirrers de mon païs

= Barbara Thornton, voix ; Margriet Tindemans, vièle

(DHM, décembre 1982)

Mélomaniac a écrit:

Attention, interdit aux moins de 16 ans:

Han quelle horreur, il tue la pauvre licorne jolie !

Folquet de Marseilla (c.1155-1231) :

Tant m'abellis l'amoros pessamens

= Benjamin Bagby, chant, harpe

(DHM, décembre 1993)

Pochette jofro-compatible :

Brahms, Quintette pour piano op.34, Borodin

Saint-Saëns, Concerto pour piano n°2, Charles Dutoit/Pascal Rogé

Mélomaniac a écrit:

Folquet de Marseilla (c.1155-1231) :

Tiens, le nom de ce délicat troubadour devenu évêque et éradicateur zélé des cathares m'y fait penser: si les aspects littéraires de l'art des troubadours t'intéressent aussi, et si tu ne connais pas déjà, je te recommande le cours podcastable «Littérature de la France médiévale» de Michel Zink, au Collège de France (en particulier ceux intitulés «Quel est le nom du poète?») C'est érudit, intellectuellement passionnant et très vivant (l'orateur a un humour qui devrait te plaire, je pense).

Sinon:
Leclair: Scylla et Glaucus, acte II
Dinna Brown, Howard Crook, Rachel Yakar, Catherine Dubosc, Agnès Mellon, John Eliot Gardiner / English Baroque Soloists & Monteverdi Choir
Erato, 1986
Toujours aussi bien, et puis:

Leclair: Le Tombeau (Sonates, Ouverture et Concerto pour violon)
Patrick Cohën-Akenine, Les Folies Françoises
Alpha, 2004
Je retire tout ce que j'ai dit du Leclair instrumental considéré comme un sous-Vivaldi. Sans être aussi fascinant que la tragédie lyrique précitée, c'est quand même bien plus complexe dans l'écriture et bien plus nuancé dans l'expression que de l'Italien XVIIIe; c'est italianisant, mais ça reste très français (dans le sens Couperin).

Bruckner, Symphonie n°3, Gielen


Une version allante et dégraissée, aux tempi globalement vifs, mais non exempte de solennité; ça fait plaisir à entendre.

Cras: 5 Robaiyat, La Flûte de Pan/Peintre, Estourelle



L'instrument est souvent évoqué, chez Debussy, Ravel, et d'autres... mais la flûte de pan n'est pas si souvent utilisée que ça finalement! (en voyez-vous d'autres exemples en musique savante?)

Anthony a écrit:

Bruckner, Symphonie n°3, Gielen

Une version allante et dégraissée, aux tempi globalement vifs, mais non exempte de solennité; ça fait plaisir à entendre.

On gagne toujours à jouer Bruckner de façon allante et dégraissée, avec de tempi globalement vifs. (Et de toute façon, Gielen: )

Tout à fait d'accord, je suis de plus en plus sensible à ce type d'interprétation (Herreweghe par exemple). Pour Gielen, j'ai vu qu'il a aussi enregistré la 6 et la 8, je les écouterai prochainement.

En fait là pour la 3, c'est carrément une des meilleures versions que j'ai jamais entendues, si ce n'est la meilleure. (j'ai pas non plus parcouru toute la discographie, loin de là).

Robert Johnson (c.1583–1634) :

Pavin, Almaine, Fantasie

= Paul O'Dette, luth dix choeurs

(HM, octobre 1991)

Benedictus a écrit:

On gagne toujours à jouer Bruckner de façon allante et dégraissée, avec de tempi globalement vifs.

Et si on préfère lent et pesant, on a droit au purgatoire ou c'est l'enfer direct ?

Mélomaniac a écrit:

Benedictus a écrit:

On gagne toujours à jouer Bruckner de façon allante et dégraissée, avec de tempi globalement vifs.

Et si on préfère lent et pesant, on a droit au purgatoire ou c'est l'enfer direct ?

On peut aimer les deux bien sûr, mais tu devrais essayer Gielen si tu ne connais pas, c'est dégraissé mais on ne perd pas la sensation de grandeur.

(ça fait bizarre de poster un gentil message de conseil ici et de t'attaquer à côté, ça fait partie des charmes du forum )

Cras: Fontaines, l'Offrande lyrique et autres mélodies/Peintre, Estourelle

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