Playlist (99)

lucien a écrit:

Benedictus a écrit:

Ah, ça pourrait ne pas me déplaire, alors.
En fait, vu la dates, ces sonnets ne seraient même pas exactement du «néo», plutôt du «contemporain polonais d'époque» (comme le Luto première manière ou Bacewicz).

oui enfin, c’est néo quand-même.

Effectivement, si tout ce qui ne sonne pas moderne c'est néo...

bah, écrire comme ça dans les années 40, moi je trouve ça « néo », désolé, mais cela n’a rien de péjoratif, hein...
Hindemith aussi c’est néo, par exemple... mais de façon un peu différente.

lucien a écrit:

bah, écrire comme ça dans les années 40, moi je trouve ça « néo », désolé, mais cela n’a rien de péjoratif, hein...
Hindemith aussi c’est néo, par exemple... mais de façon un peu différente.

Tous les compositeurs des années 1940 bien dans leur tête composaient de la musique poly-tonalité-élargie.

Joseph Marx, intégrale des quatuors à cordes, Thomas Christian Ensemble (CPO)

Un compositeur que je découvre

ovni231 a écrit:

Tous les compositeurs des années 1940 bien dans leur tête composaient de la musique poly-tonalité-élargie.

mais ce n’est pas de la poly-tonalité-élargie, c’est du romantisme tantôt classicisant, tantôt (pseudo)archaïsant !

lucien a écrit:

ovni231 a écrit:

Tous les compositeurs des années 1940 bien dans leur tête composaient de la musique poly-tonalité-élargie.

mais ce n’est pas de la poly-tonalité-élargie, c’est du romantisme tantôt classicisant, tantôt (pseudo)archaïsant !

Bah c'est ça justement !

eh bien moi j’appelle ça néoclassique, voire néoromantique, je ne vois pas le problème.

Premiers mouvements.

SCHUBERT, D960, Molto moderato, Richter

CHOSTAKOVITCH, Symphonie n°10, Moderato, Karajan 1981

Antonín Dvořák (1841-1904) :

Huit Danses slaves Op. 46

= Karel Šejna, Orchestre philharmonique tchèque

(Supraphon, juin 1959)

Ulrich Leyendecker (1946–),

  Konzert für Violoncello und Orchester (1983).  Georg Faust / NDR SO (John Carewe)
  Streichquartett Nr. 1 (1978).  Brahms Quartett
  Konzert für Klavier und Orchester (1981).  Raymund Havenith / RSO Berlin (Peter Gülke)
  Canto per violino solo (1979).  Eva Dörnburg

Carulli: Concerto In G For Flute & Guitar - Jean-Pierre Rampal, Alexandre Lagoya; János Rolla: Franz Liszt Chamber Orchestra

J'aime bien le duo flute/guitare, je trouve que ce sont des instruments qui marchent très bien ensemble.

Christian Sinding, Symphonies 3 & 4, dir. Porcelijn (CPO)

Antonín Dvořák (1841-1904) :

L'Ondin, poème symphonique Op. 107

= Rafael Kubelik, Orchestre symphonique de la Radio bavaroise

(DG, juin 1974)

JerMu a écrit:

Christian Sinding, Symphonies 3 & 4, dir. Porcelijn (CPO)

C'est avec l'Orchestre Symphonique des Pays-Bas, j'imagine? Je ne connais que par Rasilainen avec l'Orchestre de la Radio Norvégienne, et c'est déjà rudement chouette.

Sinon:

● Ravel: Miroirs
Jean-Efflam Bavouzet
MDG, 2003
Décidément idéal. Il faut en particulier écouter Une barque sur l’océan et Alborada del gracioso, exemplairement dépouillés des charmes faciles de «l’impressionnisme», d’un rigueur de ligne impeccable (même si, dans le second, Lipatti reste pour moi inapprochable).

● Feldman: Triadic Memories
John Tilbury
LondonHALL, 1997
J’aime vraiment beaucoup l’épure, la grisaille lumineuse de ces dernière pièces pour piano. Mais Triadic Memories me paraît sensiblement plus mouvant que Palais de Mari, du moins dans certains de ses épisodes, et d’une écriture harmonique moins apaisée. A l’échelle de Feldman, ça semble presque fébrile.

Schumann: Piano Sonata #2 In G Minor, Op. 22 - Martha Argerich
     

Schumann: Symphony No. 4 - Josef Krips: London Symphony Orchestra

Benedictus a écrit:

JerMu a écrit:

Christian Sinding, Symphonies 3 & 4, dir. Porcelijn (CPO)

C'est avec l'Orchestre Symphonique des Pays-Bas, j'imagine? Je ne connais que par Rasilainen avec l'Orchestre de la Radio Norvégienne, et c'est déjà rudement chouette.

NDR Radiophilharmonie = Orchestre symphonique du plat pays je suppose. Dans le livret (se foulent pas !!) ils écrivent « la NDR Philharmonie ». Là tu me mets un doute

Je m’égare c’est un orchestre allemand (Hanovre ≠ Pays-Bas)

anaëlle a écrit:

Schumann: Symphony No. 4 - Josef Krips: London Symphony Orchestra

Un peu aigre comme prise de son, mais au moins Krips décante et décape.

Quel bon goût as-tu d'aller chercher ces grandes interprétations oubliées !

Et bravo pour les concertos que tu as écoutés cet après-midi, dans de si prestigieuses versions : Sibelius / Oistrakh & Beethoven / Francescatti, c'est légitimement des grands classiques du microsillon.

JerMu a écrit:

Benedictus a écrit:

JerMu a écrit:

Christian Sinding, Symphonies 3 & 4, dir. Porcelijn (CPO)

C'est avec l'Orchestre Symphonique des Pays-Bas, j'imagine? Je ne connais que par Rasilainen avec l'Orchestre de la Radio Norvégienne, et c'est déjà rudement chouette.

NDR Radiophilharmonie = Orchestre symphonique du plat pays je suppose. Dans le livret (se foulent pas !!) ils écrivent « la NDR Philharmonie ». Là tu me mets un doute

Je m’égare c’est un orchestre allemand (Hanovre ≠ Pays-Bas)

Mais Rasilainen et la NRK, ça fait encore plus envie !

Effectivement, c'est avec la NDR pour ceux-là, grand disque !


Moi, ce soir, je reste en thème avec tout ça (intégrale symphonique d'Andriessen : symphonies, variations et autres piécettes). J'en parlerai demain, si vous le méritez. Mais si vous aimez Hindemith… c'est mieux !

Stevan Hristic: La Légende d'Ohrid. Compositeur serbe, 1885-1958.

Beethoven: symphonies 2 et 6. Boston Symphony, Erich Leinsdorf. RCA

@ Benedictus : merci de m'avoir soufflé l'idée de Bavouzet dans Ravel.

Aujourd'hui, c'est musique de chambre française (franco-belge...).

FRANCK, Trio n°1, Richter Kagan Gutman (Excellent)
RAVEL, Trio en la mineur, Richter Kagan Gutman (Excellent)

Ecoute sur YT (son moyen, mais on s'en fout...). Impossible de trouver le disque!

Beethoven, Sonates pour violoncelle et piano 4 & 5, Fournier/ Gulda

Elegance, intelligence et esprit

Pavel Karmanov (1970–), Get In!! pour cinq musiciens (2005).  Seattle Chambre Players
Younghi Pagh-Paan (1945–), Ta Ryong IV (The return of post modernism) pour percussion solo (1991).  Jan Pilch
Andrzej Krzanowski (1951–1990), Studium III pour accordéon (1975).  Hugo Noth
Włodzimierz Kotoński (1925–2014), Musical Games, théatre musical pour cinq musiciens (1973).  Ensemble TIMF
Nikolai Korndorf (1947–2001), Get Out!!! pour quatre musiciens ou plus (1995).  Seattle Chamber Players

Villa-Lobos:Symphonie n°10 (St.Clair)

Toujours aussi chouette mais les deux derniers mouvements sont lestés de sacrées longueurs quand même.

Bach:L'Offrande Musicale (Harnoncourt)
Bach:Concerto Brandebourgeois n°3 (Goebel)
Bach:Chaconne de la partita n°2 (Milstein)

C'est vrai que devant Bach il n'y a qu'à

Mélomaniac a écrit:

Quel bon goût as-tu d'aller chercher ces grandes interprétations oubliées !

Et bravo pour les concertos que tu as écoutés cet après-midi, dans de si prestigieuses versions : Sibelius / Oistrakh & Beethoven / Francescatti, c'est légitimement des grands classiques du microsillon.

Je crois que mon bon goût se résume à écouter ce qui me tombe sous la main ...  

Zbigniew Bagiński (1949–), Circulations pour flute, piano, percussion et contrebasse (2006).  Ensemble Phoenix
Zbigniew Penherski (1935–), Little “Autumn” Symphony pour orchestre (2006).  Sinfonia Varsovia (Peter Hirsch)
Caspar Johannes Walter (1964–), Luftspiegelung pour percussions (2001).  Schlagquartett Köln
Anna Zawadzka-Gołosz (1955–), The Suite of Space pour 17 instruments (2006).  New Music Orchestra (Jean Deroyer)
Nicolaus A. Huber (1939–), Herbstfestival pour percussions (1989).  Schlagquartett Köln



assez chouette, celui-ci.

Mozart: La Clemenza di Tito
Werner Krenn : Tito
Teresa Berganza : Sesto
Maria Casula : Vitellia
Lucia Popp : Servilia
Brigitte Fassbaender : Annio
Tugomir Franc : Publio
WP, dir. István Kertész


Stevenson: Passacaille sur DSCH / Gasser

Vraiment suffocant, et intense de bout en bout. Interpréter cette oeuvre en concert relève de l'exploit : ça doit demander une endurance exceptionnelle.
L'écriture rythmique est assez simple, de même que l'écriture pianistique (si on omet les passages utilisant les cordes autrement que via les touches), et du côté de l'harmonie c'est un peu "sale". Même si elle assez accessible, c'est tout de même une composition assez dense.
En tout cas j'aime.

Matinée Haendel :

Water music -Raymond Leppard, English Chamber Orchestra

Le Messie - Colin Davis, LSO (1966)

Concerto pour harpe, cordes et continuo - Marisa Robles, Iona Brown, Academy of St. Martin-in-the-Fields

Concerti grossi 3 et 6 : Trevor Pinnock, The English Concert

Un Anglais d'adoption joué par des vrais compatriotes, un régal !!

Messiaen: Messe de la Pentecôte / Latry (NDP)

Le final.
Ca se rapproche déjà beaucoup du Livre pour orgue, quand même.


Lutoslawski: Concerto pour orchestre / URSS State SO, dir. Rozhdestvensky

Je découvre. Et je suis pas franchement séduit.

anaëlle a écrit:

Je crois que mon bon goût se résume à écouter ce qui me tombe sous la main ...    

C'est comme ça que se forme le goût.

Jof a écrit:

Mozart: La Clemenza di Tito
Werner Krenn : Tito
Teresa Berganza : Sesto
Maria Casula : Vitellia
Lucia Popp : Servilia
Brigitte Fassbaender : Annio
Tugomir Franc : Publio
WP, dir. István Kertész

Non mais sérieusement, tu n'aimes déjà pas démesurément ce répertoire, demande conseil avant d'écouter des choses impossibles ! Autant pour la musique du vingtième, l'interprétation reste secondaire, autant pour ces œuvres pré-1800, le style est fondamental pour approcher pleinement la substance de ces musiques.
J'adore la Clémence, une œuvre à cinq tartelettes (c'est plus que Don Giovanni ou la Jupiter, par exemple), mais dans cette version (qui n'est pas infâme, mais assez à côté du sujet), je ne peux pas.

Alors quelqu'un de déjà pas convaincu qui découvre…

Chris3 a écrit:

Matinée Haendel :

Water music -Raymond Leppard, English Chamber Orchestra

Le Messie - Colin Davis, LSO (1966)

Concerto pour harpe, cordes et continuo - Marisa Robles, Iona Brown, Academy of St. Martin-in-the-Fields

Je te ferais bien le même commentaire, mais toi, tu aimes déjà, tu es juste endurci dans le péché.

arnaud bellemontagne a écrit:

Villa-Lobos:Symphonie n°10 (St.Clair)

Toujours aussi chouette mais les deux derniers mouvements sont lestés de sacrées longueurs quand même. :bounce

C'est exactement ce que je me suis dit hier soir après avoir écouté cette oeuvre.

Prokofiev : Deuxième Symphonie.

Charles Koechlin (1867–1950),

  Vers la voute étoilée op.129, nocturne pour orchestre (1923–39)
  Le Docteur Fabricius op.202, poème symphonique (1941–46)

        Radio-Sinfonieorchester Stuttgart
        Heinz Holliger, direction

anaëlle a écrit:

Je crois que mon bon goût se résume à écouter ce qui me tombe sous la main ...    

Soit tu as de la chance soit tu as du flair mais ne te mésestime pas.

Regarde plutôt l'infortune de David : il écoute aussi tout ce qui lui tombe dans les paumes, mais au lieu de crier à la guigne, il s'en ébahit et voudrait remplacer nos références depuis toujours admirées, par ces roitelets qu'il nous vend pour des condors et qui ne font qu'accréditer sa mauvaise foi son mauvais goût.

La Providence aura peut-être un jour pitié de lui

Venant de la part d'un thuriféraire d'Elgar et de Raff, la remarque sur les hiérarchies ne manque pas de sel.

Bof, il est où le vrai David qu'on a connu incisif, spirituel et méchant créatif... ?

Hélas, à près de 80 000 messages au compteur on craint que son imagination soit définitivement usée...

DavidLeMarrec a écrit:

Venant de la part d'un thuriféraire d'Elgar et de Raff, la remarque sur les hiérarchies ne manque pas de sel.

On parle bien du même Raff ??    

Spoiler:

Alfred Hill, String Quartets (vol. 2), Naxos. C’est la première fois que j’écoute de la musique écrite dans les années 1910 à 1930 en Nouvelle-Zélande. Et ce n’est pas mal du tout. On me souffle à l’oreillette que son quatuor à cordes n° 1 est sous-titré Maori. Moi qui adore la Nouvelle-Zélande il faut que je trouve ça

Mélomaniac a écrit:

Bof, il est où le vrai David qu'on a connu incisif, spirituel et méchant créatif... ?

Hélas, à près de 80 000 messages au compteur on craint que son imagination soit définitivement usée...  

tu as raison, c’est effrayant.
de toute façon, tout le monde pourra constater que David parle plus d’Elgar ou de Raff que toi.

DavidLeMarrec a écrit:

Non mais sérieusement, tu n'aimes déjà pas démesurément ce répertoire, demande conseil avant d'écouter des choses impossibles !  Autant pour la musique du vingtième, l'interprétation reste secondaire, autant pour ces œuvres pré-1800, le style est fondamental pour approcher pleinement la substance de ces musiques.
J'adore la Clémence, une œuvre à cinq tartelettes (c'est plus que Don Giovanni ou la Jupiter, par exemple), mais dans cette version (qui n'est pas infâme, mais assez à côté du sujet), je ne peux pas.

Alors quelqu'un de déjà pas convaincu qui découvre…

Toutes mes excuses, noble Monsieur, je n'avais aucunement l'intention de vous offenser.

J'avoue que je n'ai pas tiré grand chose de cette écoute. Et j'avoue aussi ne pas sentir urgemment le besoin de m'y essayer à nouveau.
Mais c'est pas grave hein, j'y reviendrai quand j'aurais un peu plus de goût pour la voix et Mozart.

Et Les Noces par Jacobs, j'ai ta permission ?

anaëlle a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Venant de la part d'un thuriféraire d'Elgar et de Raff, la remarque sur les hiérarchies ne manque pas de sel.

On parle bien du même Raff ??    

Spoiler:

Une vraie perle, celle-là ! Non, il s'agit de Joachim Raff. Mélo n'aime pas le rap.

anaëlle a écrit:

Je crois que mon bon goût se résume à écouter ce qui me tombe sous la main ...

Pareil chez moi, bienvenue au club. C’est comme ça que j’ai déniché le CD Naxos d’Alfred Hill, 3 € à la Chaumière à musique (le nom a changé, je ne sais plus)

JerMu a écrit:

la Chaumière à musique (le nom a changé, je ne sais plus)

Oui, ils ont été aussi peu inspirés que moi au moment de choisir un pseudonyme

Béla Bartók (1881-1945) :

Concerto pour piano n°1

= Maurizio Pollini ; Claudio Abbado, Orchestre symphonique de Chicago

(DG, février 1977)

Jof a écrit:

Toutes mes excuses, noble Monsieur, je n'avais aucunement l'intention de vous offenser.

Non, sérieusement, c'est dommage, parce que tu risques de t'ennuyer et te faire une image fausse de quelque chose que tu n'es de toute façon, par tes goûts, pas forcément amené à réécouter dans un futur proche.

Citation :

Et Les Noces par Jacobs, j'ai ta permission ?

C'est particulier, mais oui, ça se tient très bien. En règle générale, les opéras plus légers ne posent pas les mêmes problèmes de style que les opere serie très formels et hiératiques.

Wolfgang Rihm, Hornkonzert (2013–14).  Stefan Dohr / Mahler Chamber Orchestra (Daniel Harding)

DavidLeMarrec a écrit:

Non, sérieusement, c'est dommage, parce que tu risques de t'ennuyer et te faire une image fausse de quelque chose que tu n'es de toute façon, par tes goûts, pas forcément amené à réécouter dans un futur proche.

Je me suis ennuyé.
Trop tard, le mal est fait. Mais je laisserai d'autres chances à cet opéra, bien entendu.
__________

Du Bach/Vernet (très bien) et du Bach/Latry : décidément pas mauvais, tout à fait recommandable.

Quelques Préludes et fugues du CBT II par Gould, qui a l'avantage d'être totalement lisible. Mais ce timbre alors, c'est pas bien beau.

Quelques extraits orchestraux des opéras de Wagner par Schuricht et l'Orchestre du conservatoire de Paris.